Élus depuis presque deux mois, les élus des chambres des commerces ont été officiellement investis samedi dernier, à Moroni. Le nouveau président de l’Ucia a  promis  de rassembler toutes les forces vives afin d’impulser le secteur privé au service  de l’émergence en renforçant un lien solide avec la diaspora pour un commerce franco–comorien.

Le président de la République, des représentants du patronat du secteur privé nationaux, des partenaires pour le développement  de l’Union des Comores et des membres de représentants des organisations  patronales ont pris part à la cérémonie d’investiture des nouveaux élus des chambres des Commerces en Union des Comores. Dans son allocution, le  président de l’Union des  chambres de commerce, de l’industrie et de l’agriculture a misé sur l’intérêt de renforcer le dialogue avec tous les partenaires du secteur privé et public. Selon lui, il s’agit d’une politique qui coordonnera avec la vision prônée par le chef de l’Etat à savoir l’émergence des Comores à l’horizon 2030.

« Nous avons des multiples  projets, mais tous campent  dans un même angle : bâtir des Comores meilleures en commun accord avec le gouvernement comorien à travers le secteur privé », a indiqué Ahmed Chamsoudine, président de l’Uccia. Et lui d’ajouter que « la conduite des actions  fortes et visibles pour bâtir des relations solides avec notre diaspora, nous nous engageons dès maintenant à lancer ce processus par notre soutien ferme à l’implantation de la chambre des Commerces franco-comorienne », a-t-il promis.  

Le 16ème président de l’Uccia annonce favoriser la création et la mise en place des circuits d’exportation, notamment la création des pratiques des comptoirs des Comores à Marseille, Lyon et en région parisienne.

Le chef de l’Etat Azali Assoumani  a reconnu la main forte contribuable que porte le  secteur privé, et s’est déjà engagé à mettre en palace parmi ses préoccupations tous les moyens susceptibles à accompagner le secteur et l’entreprenariat des jeunes. Puisque selon lui, le secteur privé est devenu le vecteur au développement de l’économie du pays pendant une longue période. Le pays a passé de 19 milliards de  2015 à  49 milliards en 2020 à la direction générale de la douane, selon les statistiques.

Nassuf. M. Abdou