ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Ecole primaire de Kowé : Des jeunes agressent un instituteur

Hier jeudi, à l’école primaire de Kowé dans l’île d’Anjouan, un instituteur est agressé physiquement par un groupe de jeunes du village voisin, armés de pierres et de morceaux de bois. La victime est hospitalisée à l’hôpital de Pomoni. Son état de santé est critique.

En pleine journée, des jeunes armés de pierres et de morceaux de bois se sont rendus à l’école primaire publique de Kowé et ont agressé grièvement un instituteur. Il a reçu des pierres dans les côtes. Admis à l’hôpital de Pomoni, son état est critique, selon le directeur de l’établissement scolaire. « Ce jeudi, des jeunes de Nindri armés de pierres et de morceaux de bois ont envahi mon établissement. Le groupe de jeunes est identifié. Ils viennent de Nindri. Ils auraient un conflit depuis plusieurs semaines avec des élèves de mon établissement. Lorsqu’ils envahissent l’école, le professeur a voulu intervenir et leur calmer, il a reçu une pierre dans les côtes. Nous l’avons évacué à l’hôpital de Pomoni où il est pris en charge », a expliqué le directeur de l’école primaire publique de Kowé, Mouzaouir Abdérémane. La direction de l’école se prépare à porter plainte.

Selon le directeur de l’enseignement primaire, le conseil d’école à un rôle très important sur la sécurité des écoles. Ils doivent dans l’urgence avoir un projet pour la sécurisation des enfants en milieu scolaire. « Les conseils d’écoles existent, mais ils ne s’impliquent pas vraiment sur l’éducation des enfants. Les parents doivent comprendre qu’ils sont les premiers responsables de l’éducation de leurs enfants à 70 %. Ils ont aussi le devoir de savoir sur quels genres de conditions sécuritaires leurs enfants font face », indique le directeur de l’enseignement primaire Ali Moustoifa. « C’est vraiment regrettable d’apprendre ce genre de situation en milieu scolaire. Nous sollicitons que le conseil d’école s’implique davantage aux activités parascolaires afin d’éviter le cauchemar de nos frères Maoré par rapport à la délinquance juvénile », a-t-il conseillé.

Ahmed Zaidou

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