ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Editorial : L’hypocrisie joue son avalanche

A l’appel du dialogue national par le chef de l’Etat, les politiques jouent leur va-tout. Si des opposants adhèrent au dialogue national pour sortir le pays de l’eau et mettre fin à la crise, une partie de l’opposition refuse de dialoguer avec Azali Assoumani. Puisque, « son mandat est illégal ».

La crise politique que traverse le pays est inquiétante. La situation s’aggrave de minute à une autre et la menace est totale. Le pays est rythmé de la peur bien que le souci de prévenir soit affiché. Le président de la République appelle à un dialogue national pour un climat d’apaisement, transcender les divergences et faire avancer la démocratie en Union des Comores. Car le dialogue est la solution concrète pour une sortie de crise.

Mais l’opposition joue ses déluges. La solidarité y manque. Et l’hypocrisie joue son avalanche. La face cachée ? L’opposition et le pouvoir saucissonnent la société comorienne et rongent le peuple en brisant l’unité, avec des discours de haine. Leur politique sur le devenir de la vie sociopolitique ne rassure pas.

L’opposition se désavoue et se défie. Par conséquent l’avenir de l’opposition se décèle difficilement. L’opposition appelle à la démission du président Azali pendant que ce dernier exhorte toutes les parties à résoudre leurs différends par le dialogue, pour le bien du pays et à donner la priorité à des élections transparentes, crédibles. Et conformément à la nouvelle constitution, des élections auront lieu en 2024.

Le gouvernement est déterminé de sa part et maintient le dialogue pour bientôt. Il veille à ce qu’une dissension politique ne compromet pas le dialogue national. Alors que les différends entre le gouvernement et l’opposition ainsi qu’au sein de l’opposition, se sont intensifiés.

D’aucuns estiment contribuer pour la réussite du dialogue. L’opposition se ressaisira-t-elle ? Alors qu’ils ont participé aux dernières présidentielles  pour déloger Azali à Beit Salam, les opposants de l’actuel régime devraient se mettre en ordre de bataille pour se lancer à la conquête de Beit Salam en 2024. Comme beaucoup d’entre eux émettent le vœu d’être candidats.

Kamal dine Bacar Ali

 

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