Le gouvernement comorien reçoit un financement de l’Union Européenne d’un montant de quatre milliards cinq cent mille francs comoriens pour adapter les jeunes comoriens à la formation et l’insertion professionnelle. Le premier comité de pilotage de ce projet s’est réuni, hier, à Golden Tulip. 6000 jeunes seront adaptés au monde de la formation et de l’insertion professionnelle.
La première réunion du comité de pilotage du projet « formation et insertion professionnelle- Msomo na Hazi » s’est tenue, hier. C’est un projet (de 6 à 8 ans), financé par le 11e FED/Union Européenne à un montant de 4 000 500 000 kmf. Le ministre de l’éducation nationale, Moindjié Mohamed Moussa a montré l’importance capitale de cette première rencontre. « Le travail qui nous réunit aujourd’hui consiste à examiner et approuver le devis programme du projet Msomo na Hazi, est une étape décisive pour relever les nombreux défis de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, en y apportant les réponses adéquates en vue d’amorcer les changements tangibles nécessaires pour le développement cohérent et équilibré du système éducatif », a-t-il expliqué.
Le ministre de l’emploi et de la jeunesse, Nourdine ben Ahmed montre, quant à lui, que la création d’emplois et l’insertion professionnelle des jeunes font parties des grandes priorités du programme de développement comorien. « Ce projet Msomo na Hazi sert à inciter les jeunes comoriens à la formation et à l’insertion professionnelle. En termes de constat, 35,5% des jeunes de 15 à 35 ans vivent dans le chômage», a-t-il mentionné.
Le projet Msomo na Hazi sert à former les jeunes autour de plusieurs secteurs socio-économiques, selon le directeur du programme Msomo na Hazi, Nouroudine Abdallah. « Nous allons collaborer avec les centres ou ateliers de formations, les secteurs privés et Ongs nationales. 6000 jeunes sont appelés à s’adapter au monde de la formation et de l’insertion professionnelle pendant 6 années et deux années supplémentaires. Le projet n’entre pas dans le cadre de l’obtention du travail mais, plutôt une manière d’inciter les jeunes à créer leurs propres emplois », a développé le directeur du projet Msomo na Hazi.
Abdoulandhum Ahamada