ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Environnement : Un jeune ambitionne la transformation des déchets ménagers en biogaz

La semaine dernière, à l’UDC, Fahad Mouigni Mlamali, étudiant en science de la terre et de l’environnement, a, dans sa mémoire, travaillé sur le traitement des déchets organiques en biogaz. L’objectif de son projet est de valoriser les déchets organiques (biodégradables) en énergie (biogaz) et d’un engrais biologique appelé « digestat ».

Plusieurs jeunes se ruent pour le traitement des déchets organiques en énergie. Tel est le cas de Fahad Mouigni Mlamali, natif de Mirontsi Itsandra, étudiant en science de la terre et de l’environnement qui a exposé, la semaine dernière, son projet de fin d’études basé sur la valorisation des déchets organiques en biogaz et d’un engrais biologique « digestat ». « L’objectif de ce projet de fin d’études est de valoriser les déchets organiques (biodégradables) en énergie (biogaz) et d’un engrais biologique appelé digestat. La génération exponentielle des déchets, sans traitement, pollue d’une manière violente l’environnement dans les pays du tiers-monde. Et les Comores y font partie. A préciser que la production des déchets provoque des impacts très négatifs voire des conflits intercommunaux. Alors, la solution pour limiter ces genres de fléaux est la mise en place d’un dispositif de valorisation de ces déchets surtout ménagers qui résultent 85% de la production des déchets en général dans le pays », a expliqué le jeune étudiant.

Au long de son exposé, l’étudiant a expliqué comment il pourrait mettre en valeur les déchets ménagers en biogaz. « On va collecter différents déchets dégradables particulièrement les déchets verts puis les mélanger avec des excréments des animaux tels que les bourses de vaches et les fientes des oiseaux puis les enfermer dans un digesteur ( milieu anaérobie, privé de O2) et la dégradation de ces matières organiques produisent le méthane qui pourra être utilisé comme brute pour la cuisson ou après transformation et qu’à la fin de la réaction, on obtient de l’engrais biologique, le plus fertilisant et cher au monde », a-t-il précisé.

Abdoulandhum Ahamada

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