Le ministre comorien de l’agriculture et l’ambassadeur de France à Moroni ont lancé lundi dernier à Anjouan, le 1er comité de pilotage du projet Afidev. Un projet d’appui aux filières d’exportation et au développement rural avec un budget estimé de 15 millions d’euros.
Un appui aux filières d’exportation (vanille, ylang-ylang, girofle) et au développement rural qui se présente sur 6 points. L’appui à la transformation et au conditionnement, l’amélioration de la gouvernance des filières et dialogue public-privé, les partenariats avec les acteurs économiques des pays importateurs, la recherche sur la production de rentes et coopération scientifique et soutien aux producteurs et intégration dans les circuits commerciaux et le désenclavement, réhabilitation des pistes rurales. Un appui spécifique à la création de l’office national des produits de rente affiche le projet, financé par l’Afd à hauteur de 15 millions d’euros et mis en œuvre par Expertise France en partenariat avec le ministère de l’agriculture, de la pêche et de l’environnement.
Les missions du comité
Le Programme de développement France-Comores (PDFC) à travers le projet Afidev s’inscrit dans le Pdfc sous le volet insertion socio-économique des jeunes et soutien aux activités génératrices. Des fonds sont dédiés au soutien des filières d’exportation. Le comité est composé des différents ministères de tutelle du Pdfc, de l’ambassade de France et de l’Afd. Les missions du comité de pilotage sont la planification, programmation et suivi global des projets, la vérification des synergies avec les autres Ptfs et l’arbitrage pour faciliter les règlements opérationnels et politiques dans le cadre du Pdfc.
En effet, un mois après le lancement officiel, le premier comité de pilotage à Anjouan est mis en place par l’ambassadeur de France et le ministre de l’agriculture. « C’est un programme de soutien à l’exportation des 3 produits phares de l’agriculture comorienne. Dans le cadre du Pdfc où nous mettons sur la table 150 millions, c’est pour améliorer la production et l’exportation, la création d’emplois et l’augmentation des emplois et d’opportunités des agriculteurs et les comoriens. La filière a besoin d’être soutenue et structurée », a déclaré l’ambassadeur de France auprès de l’Union des Comores, Sylvain Riquier.
Des résultats attendus ?
Ce projet date de 2019, mais les autorités compétentes n’ont ménagé aucun effort pour le lancement de ce projet. « C’est pour aller de l’avant ensemble. C’est de l’argent que nous mettons dans des conditions de cercle fructueux des agriculteurs, qui permettra aux agriculteurs de s’en sortir. Ce qu’on attend, c’est le travail et un échange franc », dit le diplomate français à Moroni.
Pour le ministre de l’économie, Houmedi Msaidié, le projet est officialisé depuis quelques mois. « Nous avons officialisé le projet, il y a quelques mois. C’est pour valoriser et améliorer la qualité de la vanille, du girofle, et d’ylang-ylang. La qualité de nos produits est en premier ligne et nous voulons l’améliorer. Dans tout cela, les quantités sont peu. Un projet de 4 ans qui prévoit d’améliorer ces 3 filières », a-t-il indiqué.
Ahmed Zaidou