Alors que le pays fait face à des contaminations galopantes du covid-19, la reprise des grands mariages est attendue pour dimanche 02 janvier 2022. Une décision contestée par certains. Mais seul le chef de l’Etat a le dernier mot : maintenir l’autorisation des grands mariages ou interdire ces rassemblements culturels.

Baisser la garde n’est pas la solution. Renforcer les gestes barrières est indispensable. Hélas ! En cette période où il y a explosion des cas de covid-19 du variant Delta, le président de la République a, la semaine dernière, signé le décret permettant la reprise des rassemblements culturels dans les lieux publics. Mais il cherche l’équilibre sur la vaccination pour limiter les contaminations.

Au grand dam des citoyens, autoriser les grands mariages est « une erreur » surtout en cette période où le pays est sous le choc. « Ce n’est pas le moment idéal d’ouvrir les grands mariages. Le président de la République doit revoir sa décision et faire marche arrière. Plusieurs cas du Delta sont détectés. Si le président maintient sa décision, je pense que les villes et villages doivent interdire les rassemblements publics plus particulièrement les grands mariages pour la santé publique », préconise Said Msoili.

Selon lui, célébrer les mariages en pleine épidémie est un risque. Car le pays est menacé par le coronavirus. « Célébrer les grands mariages dans nos villes et villages est un pari risqué pour les mariés », a déclaré Said Msoili. Certes, dit-il, la population se rue vers les centres de vaccination mais, les cas augmentent. « Si vous constatez, peu de personnes portent un masque. Nous ne lavons pas nos mains comme il est conseillé. C’est le désordre. Pouvez-vous me rassurer que le port du masque sera respecté dans une célébration d’un mariage ? Personnellement, je ne suis pas contre les grands mariages, mais ce n’est pas le moment opportun », conclut-il. A J-4, le chef de l’Etat, Azali Assoumani, mène une stratégie à quitte ou double.

KDBA