Dans une ambiance bon enfant, l’association Uzuri wa dini a inauguré mercredi dernier, à Hahaya, une école coranique. Et pendant trois ans, cette association lutte contre la délinquance sur le territoire national. Uzuri wa dini vise la construction des centres de formation professionnelle. L’idée est de réduire le taux du chômage des jeunes et de les accompagner dans la vie quotidienne.

Le coordinateur de l’association Uzuri wa dini a regretté le fait que l’école coranique n’est pas prise en considération dans le pays : résultat de la montée en puissance des actes criminels aux Comores. C’est la raison pour laquelle l’association Uzuri wa dini a témoigné encore une fois lors de la cérémonie d’inauguration de la madrasat, son soutien à l’éducation religieuse des enfants en construisant des écoles coraniques partout dans les localités des 4 îles des Comores.

Selon Saïd Moilimou, coordinateur de l’association, l’objectif visé par Uzuri wa dini est la lutte contre la délinquance des enfants dans notre pays. « Après avoir constaté la montée en puissance des actes criminels et la délinquance, nous sommes convaincus que la seule solution pour éradiquer ces fléaux est la préservation et la valorisation de l’école coranique dans notre pays. C’est dans cette optique que l’association Uzuri wa dini s’est engagée depuis presque 3 ans dans cet élan », précise le coordinateur de l’association Uzuri wa dini.

Aussi faudra ajouter la prise en charge des enfants orphelins ainsi que la prise en charge de salaire des enseignants de ces écoles coraniques. La question du chômage des jeunes est au cœur de l’association Uzuri wa dini.

Pour le coordinateur, l’association s’apprête à passer à la vitesse supérieure. « Nous sommes ambitieux aussi de construire des centres de formation professionnelle afin d’aider les jeunes qui n’ont pas eu la chance de réussir dans leurs études scolaires et leur offrir des formations de qualité », annonce Saïd Moilimou.

Kamal Said Abdou