Après une visite dans le quartier Mjadzema (Alliance) à Mutsamudu et une projection des travaux à réaliser, les travaux du caniveau ont démarré. Un caniveau qui permettra aux résidents de Mjadzema de dormir tranquillement et qui se dit résilient face aux intempéries et aux changements climatiques.
C’est un projet soutenu par l’alliance Française de Mutsamudu qui, son bâtiment est en bas du quartier et est victime des inondations. C’est elle-même qui a recommandé l’ingénieur. En attendant que le gouvernement fasse le reste à mi-parcours du passage des eaux de pluies. Sur le lieu des travaux, la population est curieuse et en même temps étonnée que les travaux débutent. Désormais, pendant les pluies, les riverains peuvent dormir. Ce qui a causé les dégâts, c’est un mur de déviation qui empêche l’eau de se disperser
« Nous n’avons pas cette culture de suivi des projets. Pour l’instant, nous n’avons aucun problème lié au voisinage. Il faut être vigilant avec une capacité de sensibilisation. En réalité, la zone n’est pas résiliente. En réalité, la zone n’est pas résiliente. C’est pour cela que nous avons obtenu le permis de construire. Ça permettra de faire des études et des constructions dans les normes », explique Kamal’eddine Saindou, directeur de cabinet du maire de Mutsamudu. C’est un projet pris de bon cœur par les riverains à l’instar de Moutui Tackidine victime collatéral des récentes inondations dans la zone. « Nous avons eu plusieurs inondations. Les 4 dernières étaient les plus dangereuses. Nous sommes heureux que ce projet débute. C’est un ouf de soulagement », dit-il.
De sa part, le cabinet d’ingénierie explique que « la taille du caniveau est assez conséquente pour accueillir l’eau. La taille d’un caniveau se calcule par le débit de ce dernier. Ce sont des études aux normes pour un travail qui sera de plus d’une cinquantaine d’années avec les entretiens qu’il faut. Il faut que les riverains fassent l’entretien en attendant que les travaux du haut soient faits ». Et de déplorer que nos infrastructures « manquent d’entretien ».
Ahmed Zaidou
