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Société : L’AND a inauguré sa première mosquée du vendredi, à Moroni

Vendredi dernier, l’armée nationale de développement (AND) a inauguré, à Moroni, son premier lieu de culte (mosquée) en présence du chef de l’Etat. Une initiative de l’Etat-major de 500 millions de francs comoriens de dépense en 12 mois. Selon le mufti de la République, la construction d’une mosquée a une grande récompense auprès du seigneur.

Plusieurs autorités de l’Etat ont pris part, vendredi dernier, à la cérémonie inaugurale de la mosquée du vendredi de l’armée nationale de développement. Un premier lieu de culte pour faciliter les pratiques religieuses des éléments des forces de l’armée. 500 millions de francs de dépense totale durant 12 mois. Le grand mufti de République, Saïd Aboubacar Djamalillail a encouragé la population comorienne à bâtir des maisons de Dieu afin d’obtenir des récompenses à l’au-delà. Il s’est appuyé sur les paroles divines et son messager Mohammad.

« L’acte de construction d’une mosquée détermine la foi et la compassion religieuse. L’armée nationale de développement a montré un geste glorieux sur le fait de construire un lieu d’adoration de Dieu. Selon les concepts de l’Islam, celui qui construit une mosquée aura la récompense d’une villa au paradis. La majorité des voisinages a besoin d’un lieu de culte le plus proche », a fait savoir le grand mufti de la République.
De même, le chef de l’Etat, Azali Assoumani a exprimé l’intérêt de construction d’une mosquée destinée aux militaires tout en soulignant le devoir de l’armée nationale.

« La construction d’une mosquée est un des principes de l’Islam. Les récompenses sont grandioses auprès du seigneur. Le militaire doit avoir la chance d’adorer son seigneur avec aisance et tranquillité sachant que les Comores adoptent la doctrine chafiite. Les agents de forces de l’ordre ont une lourde responsabilité en matière de protection et de sécurisation des citoyens », a-t-il interpellé. Et lui de souligner: « celui qui veut construire une mosquée doit avoir une autorisation auprès du muftorat ». 

Abdoulandhum Ahamada

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