En conférence de presse, mardi dernier, au palais de Beit-salam, le chef de l’Etat a abordé des questions relatives aux statuts des enseignants contractuels et les élections présidentielles, à l’Université des Comores. Selon le président, « tout sera réglé » afin d’assurer un bon fonctionnement de l’Université des Comores.
Mardi dernier, plusieurs journalistes locaux ont pris part, à la rencontre avec le président de la République, Azali Assoumani. La question de la régularisation des statuts des enseignants contractuels demandant leur intégration dans la fonction publique a été abordée par le chef de l’Etat. Ce dernier admet que ces enseignants contractuels ont leurs droits de réclamer leurs conditions de vie et statuts universitaires. « À l’Université des Comores, plusieurs enseignants (docteurs) contractuels demandent leurs intégrations dans la fonction publique. Ils ont des droits à réclamer et des devoirs à remplir. L’Université des Comores, à son tour, doit mettre en place un plan stratégique pour trouver des solutions face aux statuts des enseignants. Je pense que tout sera réglé car on est tous conscient que l’éducation des enfants est un pilier pour le développement du pays. J’ai construit l’Université des Comores en 2003, plusieurs dispositions ont été prises, et actuellement, on est sur la bonne voie. Des experts, des ingénieurs, des docteurs ont été formés à l’UDC. Alors, il faut construire un climat de relais et une bonne gestion de l’Université », a souligné le chef de l’Etat. Et lui d’ajouter : « nous devons organiser des prix pour les docteurs et les experts sortants de l’Université des Comores. Une manière de valoriser leurs efforts déployés pour redorer l’image du pays ».
L’Université des Comores est dirigée par un administrateur, en transition et « non un président ». Dans cette hypothèse, le locataire de Beit-salam a avoué qu’il a mené des discussions internes avec l’administrateur de l’UDC, Ibouroi Ali Tabibou en vue d’organiser des échéances électorales. « J’ai demandé à l’administrateur de l’Université, Ibouroi Ali Tabibou d’organiser des élections présidentielles qui sont conformes à la loi et aux structures universitaires », a-t-il affirmé.
Abdoulandhum Ahamada