Le chef de l’Etat, Azali a, hier mercredi, décrété 5 jours de congé payé pour les agents de l’administration publique en vue de participer massivement à la campagne de vaccination contre la Covid-19. C’est dans le but d’atteindre la barre de 60% de la population vaccinée.

L’Etat comorien envisage de vacciner un taux de 60%. Pour ce faire, le président de la République a, hier, signé un décret portant « dispositions relatives à l’incitation à l’atteinte de l’immunité collective ». Selon ce décret, le gouvernement accorde aux agents de l’administration publique cinq jours de congé payé pour pouvoir participer à la campagne de vaccination contre le Coronavirus. « Une campagne de sensibilisation et de vaccination massive est mise en place du 20 au 29 décembre 2021, sur toute l’étendue du territoire national dans le but d’atteindre, au minimum la barre de 60% de la population vaccinée pour les deux doses. Un congé payé de cinq jours, du 23 (aujourd’hui, ndlr) au 27 décembre 2021, est accordé aux agents de l’administration publique et assimilés pour participer activement à la campagne de sensibilisation et de vaccination dans leurs localités et régions de résidence respectives. Le couvre-feu débute de une heure du matin et dure jusqu’à quatre heures du matin », a précisé le chef de l’Etat dans son décret.

Concernant la carte de vaccination, elle est exigée pour tous les adultes. « Le pass sanitaire est exigé pour toutes les personnes âgées de plus de 18 ans participant, sous quelque forme que ce soit, l’un ou l’autre des rassemblements », lit-on dans le décret. Dans ce sens, le pass sanitaire est exigé dans les lieux publics sauf dans les urgences médicales, les mosquées et les centres de vaccination. L’accès dans les différentes administrations, services, établissements et entreprises publiques, les marchés, les supermarchés, les restaurants, les banques, les lieux de loisirs, de cultures et de sport, les centres de formations, les moyens de transport en commun, et toutes autres structures accueillant du public, exceptées les centres de vaccination, les urgences médicales et les mosquées, la présentation de la carte vaccinale est recommandée.

Abdoulandhum Ahamada