14 stagiaires dont 2 médecins ont bénéficié d’une formation sur les techniques d’investigation relatives aux auditions des mineurs. Lors de la cérémonie de clôture, vendredi dernier, à la gendarmerie nationale, Youssoufa Mohamed Ali alias Belou, délégué de la défense, a rappelé que cette action justifie l’engagement du chef de l’Etat pour la protection de l’enfant

La coopération France-Comores continue à être fructueuse. Un intérêt porté dans le domaine de la santé, de l’éducation, de la sécurité et de la protection des mineurs. Personne n’est sans savoir que les enfants sont victimes des violences de tout genre ces derniers temps. Les cas explosent et les autorités gouvernementales, notamment le chef de l’Etat, s’engagent à y faire face. Youssoufa Mohamed Ali, délégué de la défense, a fait savoir que « cette formation trouve toute sa pertinence dans un contexte national, tel le nôtre, marqué par l’augmentation des cas de violences faites aux enfants. »

« Avec l’évolution des pratiques et méthodes des crimes actuelles, l’offre de sécurité au service des citoyens doit être optimisée », a-t-il plaidé. Le délégué de la défense a annoncé, qu’avec l’appui de la France, « le gouvernement comorien compte mettre en place, dans un futur proche, un laboratoire scientifique lequel sera composé d’un corps scientifique de différentes spécialités. D’où la nécessité de confirmer et de renforcer le rôle et la place des scientifiques dans les enquêtes criminelles. Et aux vues de la nécessité et de l’urgence, le pôle de la police judiciaire de la gendarmerie doit mobiliser un vaste panel d’expertises et une capacité de projection pour devenir un outil à la pointe du progrès ».

De son côté, le commandant de la gendarmerie nationale, Ramadani Mdahoma s’est réjoui du fait que la nécessité de former les enquêteurs sur « la prise en charge des mineurs requiert des techniques, des méthodes, et des procédures très spécifiques à respecter », a conclu le Commandant.

Kamal Said Abdou