ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Youssouf Boina s’est converti en avocat

Youssouf Boina s’est converti en avocat

Hier mercdredi, Youssouf Boina a prêté serment devant la Cour d’appel de Moroni et est enfin devenu avocat. Le procureur général a rappelé à Youssouf  Boina qu’en tant qu’avocat il a le devoir de respecter l’ordre des avocats et la justice. Le nouveau avocat espère redonner la justice son image initiale.

Youssouf Boina prête serment à la justice

Youssouf Boina, avocat. Sa prestation de serment a eu lieu hier au palais de justice de Moroni. Au nom du bâtonnier, Me Mzé Azad s’est félicité de recevoir parmi eux, Youssouf Boina. « C’est pour moi un honneur de recevoir en ce jour Youssouf Boina au barreau de Moroni.  C’est aussi une chance pour nous d’apprendre auprès de lui. Car nous le savons tous que Youssouf Boina a une riche connaissance et riche expérience dans plusieurs domaines. Avec sa présence, notre barreau de Moroni sera enrichie ainsi que le palais de justice lui-même », a lancé Me Mzé Azad.

De sa part, Me Youssouf Boina, a hélas mis beaucoup du temps à exercer dans cette profession. « Je trouve que je suis arrivé en retard dans cette fonction. Mais, le but dans ce corps est de remettre et redonner la justice sa couleur initiale. Certes, la politique était ma passion, mais,  je me suis rendu compte que pour un pays libéral et en développement,  il faut une justice transparente, impartiale et indépendante », explique Me Youssouf Boina.

Un parcours long et riche a été présenté par le griffer.  Me Youssouf Boina, auteur. Il a été secrétaire de la francophonie, secrétaire du transport et du tourisme, conseiller juridique à la présidence en 1995-1996, juriste, professeur à l’université des Comores, diplômé en droit international public, en droit économie, relation internationale et organes internationales, communication et médiation internationale.

El-Aniou

Le tribunal de Moroni a déféré Bacar Hassane lundi dernier, poursuivi pour adultère à. Devant le tribunal, le prévenu Bacar Hassane et l’épouse de Mohamed Ali ont reconnu les faits. La victime Mohamed Ali a choisi d’arrêter le dossier. Une décision qui a vu le mandat de dépôt de Bacar Hassane levé.

Un jeune de 24 ans et une fille de 17 ans, tous deux mariés sont poursuivis en justice pour avoir commis l’adultère. Et ils reconnaissent les faits qui leur sont reprochés. La jeune fille est l’épouse d’un certain Mohamed Ali. Devant le juge, le prévenu Bacar Hassane a expliqué qu’au départ il ignorait que la jeune fille est mariée. « J’ignorais que la femme a un mari. Lorsque je l’ai sue, j’ai cessé tout contacte avec elle sachant que j’ai eu des relations sexuelles avec elle. Cela fait 15 jours nous sommes rencontrés et nous avons couché é quatre fois avec », a avoué le prévenu Bacar Hassane.

Quant à cette jeune fille de 17 ans, timide et effrayée, l’épouse de Mohamed Ali a accepté d’avoir connu Bacar Hassane dans sa voiture. « Un jour, j’ai voulu me rendre à Itsandra, j’ai fait un auto-stop. Bacar Hassane était au volant de la voiture. C’est ainsi que je l’ai rencontré  et comme il venait de vous avouer, nous avons eu des rapports sexuelles », a-t-elle raconté.

De ce fait, le substitut du procureur a rappelé à la victime Mohamed Ali la loi. « Mohamed Ali, victime dans ce dossier, si nous allons jusqu’à la fin  de l’audience et que je donne mes réquisitions votre épouse ne sera plus la votre. C’est ainsi la loi à moins que vous choisissez de mettre fin l’audience toute de suite. Si vous choisissiez cette voix alors, vous pourriez rentrer chez vous avec votre épouse sans contrainte », a-t-il montré. Chose faite, Mohamed Ali, le mari de la jeune fille a décidé de mettre fin l’audience et Bacar Hassane est relaxé.  

El-Aniou

Ce 14 février 2019, le tribunal correctionnel de Moroni a déféré un vieux de 88 ans poursuivi pour agression sexuelle contre un mineur. Placé en mandat de dépôt depuis le 08 octobre 2018, le prévenu coupable bénéficie une liberté provisoire depuis hier jeudi. C´est suite à deux audiences sans la victime y compris l´audience d´hier que le tribunal correctionnel a décidé de lever le mandant de dépôt. L’audience est renvoyée au 14 mars prochain pour convoquer la partie civile.  

Palais de justice de Moroni  

Le tribunal correctionnel de Moroni a déféré un vieil homme de 88 ans, hier jeudi. Les faits qui lui sont conduits devant le juge remontent de 2018. Père de trois enfants, il a perdu ses deux fils. Petite taille, couleur noire, un peu gros, le présumé coupable a nié les faits qui lui sont reprochés. Pour se défendre, le vieil homme a prêté serment devant le juge que « je n’ai rien fait du tout. Absolument rien. Au nom de Dieu, je n´ai pas commis l’infraction qu’on m’accuse », rejette-le présumé coupable.

Sans être allé au fond du dossier, Me Djamal El-dine Bacar avocat du présumé coupable a mis l’accent sur la personnalité de son client ainsi que sur son état de santé. Selon Me Djamal El-dine Bacar, l’état de santé de son client est inquiétant. « Cela fait à peu près quatre mois que mon client est emprisonné. Avec son âge, son état de santé se dégrade. C’est la deuxième fois que la partie civile ne se présente pas à l’audience », a expliqué l´avocat en sollicitant la levée du mandant de dépôt de son client. « Lever le mandant de dépôt de mon client est nécessaire que lorsqu’on n’est pas sûr que la personne se présentera le jour de l’audience. Ce qui n´est pas le cas chez mon client. Je suis confiant que mon client se présentera le jour de l’audience », a laissé entendre Me Djamal El-dine Bacar. Face à cette demande, l´audience est renvoyée au 14 mars prochain afin de convoquer la partie civile. Le présumé coupable bénéficie une liberté provisoire.  

El-Aniou

Ce mardi, le ministre de la justice, Houssein Djamalilail a fait une mise au point devant la presse sur sa mission à Genève. Il s’agit d’une cérémonie d’examen périodique universel tenue à Genève, relative aux droits humains et à la liberté.

Lors de la conférence

C’est à Genève où se sont réunis plus de 70 Etats du monde pour la cérémonie d’examen périodique universel. Pour Mohamed Housseine Djamalilail, ministre de la justice, le voyage est fructueux dans la mesure où la délégation comorienne a rencontré la présidente de Chili et celle-ci s’est déclarée prête à accompagner les Comores dans le respect de droit de l’homme. Djamalilail a précisé que beaucoup d’organisations internationales se montrent prêtes à accompagner financièrement le ministère. Mais « je ne peux pas vous en dire car le projet n’est pas encore soumis au gouvernement »

Dans un souci de respecter les droits de l’homme, la question des maisons d’arrêt aux Comores devient une préoccupation. Le ministre a indiqué que « dans un délai n’excèdent pas un mois, des changements seront observés à les maisons d’arrêt » suite à différents entretiens réalisés avec les autorités. Le ministre a rappelé que la maison d’arrêt est construite dans la période coloniale avec une capacité d’accueil est de 60 à 90 personnes.

A cet effet, le ministre a dit avoir « ordonné le parquet de libérer quelques prisonniers dont leurs affaires sont moins graves ». Une preuve, selon le ministre que notre pays respecte le droit de l’homme. Il confirme que 4 Etats ont fait des remarques lors de cette rencontre au Genève. A retenir que les Comores ont mis des clauses, en se basant sur l’identité et la religion du pays. « Nous étions clairs sur le fait que certains droits ne seront pas applicables aux Comores notamment le mariage gai, la liberté des religions entre autres », a conclu le ministre

Kamal Saïd Abdou

Mohamed Ali Soilihi réassigné à résidence

Mohamed Ali Soilihi réassigné à résidence

Mis sous contrôle judiciaire par un juge d’instruction depuis quelques mois, Mohamed Ali Soilihi est auditionné samedi dernier par le juge chargé du dossier. Une foule immense s’est présentée devant le palais de justice de Moroni pour la suite de son interrogatoire. Les rumeurs qui planaient ne s’avèrent pas vrai. L’assignation à résidence de Mamadou est maintenue.

Tous ses partisans craignaient une mise en examen ou un mandat de dépôt suite à l’affaire de la citoyenneté économique. Victime d’un contrôle judiciaire, d’une assignation à résidence depuis des mois, Mohamed Ali Soilihi a été convoqué par le juge d’instruction le samedi dernier. Ses proches et partisans croient que l’ancien vice-président et ancien ministre des finances est sorti idem. Pendant un moment d’interrogatoire, l’avocat de Mohamed Ali Soilihi a essayé de convaincre le juge d’instruction pour une liberté, en vain. Mamadou est toujours sous contrôle judiciaire et assigné à résidence.

Ses partisans ont manifesté la joie vu que Mamadou n’est pas mis en examen judiciaire. Le candidat de l’UPDC et de l’union de l’opposition se trouve dans son domicile à Ikoni. Selon son avocat, le dossier sur la citoyenneté économique n’a aucun impact à la candidature de son client Mohamed Ali Soilihi. « Nous avons reformulés nos demandes auprès du juge d’instruction, mais il n’a pas prêté oreille. Mohamed Ali Soilhi est toujours candidat. Peut-il faire campagne ou non ? Cette question sera une suite des nos appréciations et demandes », a expliqué l’avocat de Mohamed Ali Soilihi alias Mamadou.

Pour rappel, Mamadou n’est pas assigné en résidence surveillée mais plutôt il est assigné à résidence. Un arrêt émanant de la chambre d’accusation lui a assigné à résidence. Il bénéficie jusqu’à preuve du contraire, une liberté à se présenter candidat aux présidentielles comme il a fait son dépôt de candidature et est maintenu candidat.

Dans ce même dossier dit citoyenneté économique, l’ancien député Sidi est en mandat de dépôt depuis des mois à la maison d’arrêt de Moroni et l’ancien président des Comores de 2007 à 2011, a été mis en résidence surveillée mais à présent, il se trouve en mandat de dépôt. Son domicile est attesté annexe de la maison d’arrêt de Moroni.

Kamal dine B.A

Moussa Sofiane a été déféré hier mercredi, au palais de justice de Moroni. Poursuivi pour coup et blessures volontaires, le prévenu reconnait les faits qui lui sont reprochés. Le parquet demande l’application de la loi.  

Palais de justice de Moroni

Un acte condamné par l’article 295 du code électoral. Les faits remontent au 20 janvier dernier. Deux jeunes d’une même localité se disputaient. Il s’agit de Moussa Sofiane et Fayad Ahamada. Devant le juge, le prévenu a reconnu les faits, d’avoir donné deux coups de poings à Fayad Ahamada. « Nous étions en dispute et Moussa m’a frappé, deux coups », a expliqué la victime, Fayad Ahamada. Mais le prévenu a nié d’avoir lui frappé deux coups. « Je lui ai donné un seul coup de poing. Il a menti à mon nom et ça m’a choqué. Je n’ai pas pu résister. Par conséquent, je lui ai frappé une seule fois et non deux fois », reconnait Moussa Sofiane.  

Le ministère public a sollicité l’application de la loi. Moussa Sofiane est placé en mandat de dépôt depuis hier mercredi, jour de son audience au palais de justice de Moroni devant un noir de monde. La sentence est attendue ce matin au tribunal de Moroni. Aucune peine n’est requise contre le prévenu. C’est aujourd’hui, que la justice délibère dans cette affaire de coups et blessures volontaires entre des jeunes de Moindzaza Mboini. Moussa Sofiane sera-t-il condamné à une peine de prison ferme ou de prison avec sursis ?

El-Aniou

Ma-mwé : Un agent intercepté pour vol de gasoil

Ma-mwé : Un agent intercepté pour vol de gasoil

Ahmed Ali, un agent de la société Ma-mwé a été surpris d’avoir volé 20 litres du gasoil. La société lui a poursuivi en justice. Après 5 jours à la gendarmerie nationale, cet ancien agent de la Ma-mwé est déféré à la justice, hier mardi. Il risque 6 mois de prison avec sursis. Le verdict est attendu le 26 janvier prochain.

Devant le juge Ahmed Ali a reconnu les faits qui lui  sont reprochés. « On m’a surpris entrain de voler 20 litres de carburant. Je regrette mon geste et je présente mes excuses à la société Ma-mwe ainsi qu’à toute la population comorienne », a lancé le prévenu Ahmed Ali. « Mon épouse a accouché le 31 décembre 2018, j’avais manqué d’argents pour s’occuper d’elle et j’ai tenté de voler dans la société. On m’a attrapé et les 20 litres de gasoils sont  actuellement à la gendarmerie », explique Ahmed Ali. Il est père de 7 enfants.

De son coté, le chef d’agence de la société Ma-mwé, « Ahmed Ali a non seulement volé du carburant mais il l’a aussi vendu à un certain Djamal. Lorsque j’ai eu l’information, j’ai cherché à savoir la vérité. J’ai mené une enquête. Djamal m’a confirmé qu’Ahmed lui a vendu 25 litres de carburant », a raconté le chef de la société Ma-mwé.

Aux termes des débats, la partie civile a montré qu’il s’agit « d’un délit très grave » vu qu’il a été commis par un agent de la société. Selon l’avocat de la Ma-mwe, « il question de 80 litres de carburants volés. La société Ma-mwe est la victime, mais aussi, c’est toute la population comorienne qui est assassinée.  Nous demandons à ce que justice soit faite afin de servir d’exemple. » La défense souhaite que la peine requise, soit soumise. Puisque, « mon client reconnait les faits et a demandé des excuses », dit-il.  

El-Aniou                  

Jugé et déclaré coupable le jeudi 17 janvier dernier, Hadji Issihaka bénéfice d’une liberté provisoire depuis samedi 19 janvier. Selon ses conseillers une demande a été déposée vendredi 20 janvier à la chambre d’accusation. Cette demande explique la liberté provisoire de leur client Hadji Issihaka.

Palais de justice de Moroni

Poursuivi pour trois chefs d’inculpations dont faux et usage de faux, abus de confiance et escroquerie, le prévenu Hadji Issihaka  a été déclaré coupable et condamné à cinq ans de prison fermes.72 heurs après, Hadji Issihaka est libéré « provisoirement. » Une liberté que la partie civile ignore. Selon un des avocats de Maoulida M’bae, la victime, « le domaine d’une détention ou liberté ne s’aligne pas de notre devoir. » « Après le délibéré conformément à la loi, la justice a obligé au prévenu de payer la somme de 38 millions de francs comoriens à notre client. Nous sommes là pour défendre les intérêts de notre client. Et pour cela, nous irons jusqu’au bout », a expliqué un des avocats de la partie civile.

Pour les avocats dudit prévenu, le tribunal correctionnel de Moroni « est incompétent de juger cette affaire. » « Il s’agit ici une question d’actions. L’un  se dit être actionnaire dans une société de « pharmacie » et l’autre refuse catégoriquement. Le tribunal correctionnel n’avait pas le droit de juger l’affaire. Il est incompétent. C’est au tribunal commercial de  juger l’affaire », ont-ils souligné.

Les conseillers ont confirmé qu’après le verdict rendu le jeudi 17 janvier dernier condamnant leur client, ils ont saisi par écrit la chambre d’accusation de Moroni. « Nous avons écrit à la chambre d’accusation de première intense. Sur une lettre, nous avons montré les irrégularités  du fond et de la forme du dossier. La demande a été envoyée le vendredi 19 janvier. Et le lendemain, notre client Hadji Issihaka a été sorti de la maison d’arrêt de Moroni. Actuellement, il bénéfice d’une liberté provisoire. Rendez-vous au tribunal commercial », expliquent les avocats de la défense.  

El-Aniou

Déclaration des journalistes des Comores et de l’UPF-Comores suite aux propos du chef de l’Etat à l’endroit de Jamal Khashoggi

Le jeudi 17 janvier alors qu’il inaugurait officiellement à Mitsamihuli la RN1 nouvellement réfectionnée, le chef de l’Etat Azali Assoumani a tenu des propos qui inquiètent l’ensemble des journalistes aux Comores. Dans son discours, le président de la République louait « les efforts » du roi d’Arabie Saoudite pour accompagner les Comores dans ses chantiers de développement.

Dans la même lancée, il s’en est violemment pris au monde entier qui selon lui, a fait de l’affaire Khashoggi une montagne. Il qualifie cet élan de solidarité de « mauvaise foi » dans la mesure où « chaque jour des centaines voire des milliers des gens meurent dans le monde, notamment en Palestine, et personne ne pipe mot ». Il regrette que pour « une seule » personne tuée, le monde entier s’agite. Pour le président des Comores, un Saoudien assassiné dans une ambassade de l’Arabie Saoudite, relève «de la cuisine interne ».

Ces propos tenus par le président de la république Azali Assoumani inquiètent au plus haut point l’ensemble des journalistes des Comores. En effet nous nous demandons ce qui nous attend dans notre pays quand notre président manifeste publiquement un dédain sur l’assassinat d’ « un » journaliste saoudien critique vis-à-vis du régime de son pays.

Minimiser cette affaire ô combien gravissime, reviendrait à nous dire que si d’aventure un triste sort s’abattait sur un journaliste exerçant aux Comores, l’opinion internationale n’aura pas à s’en inquiéter car tous les jours il y a plusieurs prisonniers/blessés/morts ? Ainsi, nous demandons solennellement au chef de l’Etat de revenir sur ces propos qui ont choqué non seulement les journalistes mais l’opinion dans sa majorité.

Fait à Moroni le 17 janvier 2019

Le Comité des journalistes et la section comorienne de l’Union internationale de la presse francophone

Poursuivit pour faux et usage de faux, escroquerie et abus de confiance Hadji Issihaka père de famille est déclaré coupable hier dans l’après-midi sur les trois chefs d’inculpations pesant Sur ses épaules. Le tribunal correctionnel de Moroni lui ordonne de verser 38 million kmf à la victime Maoulida M’bae.

Hier jeudi, Hadji Issihaka a été déclaré coupable. Les faits qui l’ont conduits au tribunal correctionnel remontent en 2005 où le prévenu avait sollicité à la victime Maoulida M’bae d’ouvrir ensemble une pharmacie.  Devant le juge la victime affirme avoir donné en espèce, 13 millions 500 mille kmf à Hadji Issihaka pour l’ouverture de la pharmacie. Sur sa déclaration, la victime dit avoir récupéré les dossiers du prévenu par le biais de son frère Saïd Youssouf. Des dossiers, qui, selon la victime, ont été à l’origine de

l’ouverture de la pharmacie.  La victime ajoute qu’elle était la seule à s’occuper de tous les charges de la pharmacie sachant qu’Hadji Issihaka se trouvait en France. Suite à un contact téléphonique depuis la France Hadji Issihaka lui en proposer d’élargir leur affaire en créant une plus grande pharmacie, selon la victime. « J’ai encore une fois donné 7 mille euro. Après plusieurs demandes, en vain, le prévenu est arrivé à signer un accord dont je figure comme actionnaire. Il me revient 18% et 24% à lui », a éclairé la victime.

Lors des débats la victime a fait entendre qu’avant même l’ouverture de la pharmacie le ministère de la santé mettait en doute un des diplômes de Hadji Issihaka. « Un dossier de Hadji Issihaka a été douté par le ministère de la santé. Après des travaux de recherche, nous avons été informé que le dossier appartient à quelqu’un d’autre », a fait savoir Maoulida Mbaé.  

Le prévenu a fait savoir qu’il a versé les 13 millions 500 mille à Maoulida M’bae. Les conseillers de Maoulida M’bae ont montré que leur client a été « victime d’escroquerie. » « Notre client a financé de l’argent. Il a travaillé durant deux ans sans gagner un sous. L’accord signé entre les deux hommes, montre que notre client a droit à 38,5% et 61,5%. D’où nous demandons 38 millions pour tout préjudice confondue ».

El-Aniou