Après la formation des journalistes, des officiers d’État, entre autres, c’est au tour des chefs religieux de tout Ndzouani d’être sensibilisés. Une campagne pour éradiquer les cas des VBG.

Un atelier de sensibilisation et de formation des violences basées sur le genre a été tenu à Anjouan dans lequel les cadis et les prêcheurs ont été sensibilisés sur la lutte contre ces formes de violences, et sur le recueil des textes légaux sur la protection des enfants et des femmes. Des notions sur le code pénal et sur les types des violences basées sur le genre et des notions sur le cas des mariages avant 18 ans et le cas des divorces sans prise de comptes des circonstances atténuantes.

« Nous sommes là pour protéger l’enfant et les deux mariés. Ce problème est là. Nous devons avoir les textes pour être sensibilisés et formés, savoir comment s’organiser dans la société. Nous devons savoir qu’aujourd’hui, nous sommes ceux qui font la société. Nous sommes les premiers à devoir sensibiliser sur les actes de VBG. Nous sommes tous responsables et il ne faut pas prendre à la légère la loi », a déclaré un cadi. Selon lui, il y aurait un problème permanent entre la religion et le code pénal. Pour Zarouki Inzouddine, un cadi « les femmes peuvent aussi demander le divorce sous plusieurs conditions. Les femmes ne peuvent pas demander le divorce sans voir au préalable un cadi », dit-il.

Selon Sittina Echat Salim, la directrice du genre, l’atelier consiste à rappeler aux cadis et prêcheurs les conditions de procédures du mariage, sur le code pénal et sur le type de VBG.

Ahmed Zaidou