ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Projet Ancar II : Les maires prêts à établir leur plan de développement

A Anjouan, les maires ont sont outillés sur le plan de développement communal. La formation a duré 3 jours, du mardi au jeudi. Elle consistait à promouvoir un volet environnement dans la préparation du plan de développement communal.

Des maires ont eu connaissance des textes juridiques, sur les ODD et sur la loi APA. « La formation m’a permis d’avoir une connaissance plus intime et profonde des problèmes que touchent les mairies. D’abord, sur la connaissance des textes juridiques afférant sur la gestion des communes, de faire connaître la vocation en matière environnementale, la nécessité d’exercer des compétences données en matière d’environnement », a exprimé Soundi Abdou, consultant formateur. « Il y a une meilleure compréhension des textes, des objectifs ODD, des compétences sur la loi APA qui est la loi axée, partage des avantages liés aux ressources génétiques. Dans toutes ces lois, il fait un service dédié à l’environnement dans les communes. C’est un mode test étape que nous avons accomplie avec les maires d’Anjouan », a-t-il ajouté.

Pour le maire de Jimlimé, « c’était riche sur le développement d’un plan commun dans le volet environnement. Nous sommes contents de cette formation car elle a soulevé beaucoup de points à savoir les revendications sur l’Etat », indique Hamidoune Abdallah. Même son de cloche pour la coordinatrice Mme Fatouma : « ça a beaucoup apporté aux maires à savoir le développement des plans locaux et nationaux. Après cette formation avec les mairies, nous avons senti plusieurs besoins, la volonté des mairies à contribuer aux développements locaux, mais surtout le manque de moyens. Nous sommes confiants. Avec un peu plus d’appui, ils peuvent s’inspirer et aller de l’avant », témoigne-t-elle.  Selon elle, les mairies ont les capacités requises pour faire leur plan de développement. Ils vont mieux s’organiser et construire leurs plans de développement. « Il faut seulement un encadrement et un accompagnement », conclut-elle. 

Ahmed Zaidou

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