Chipinda Toybati, une femme comorienne, résidante en France, s’intéresse au développement de son pays, les Comores. À travers une conférence de presse tenue, hier, à Moroni, cette « femme intègre » a promis de distribuer des kits scolaires, à Badjini et sanitaires, à l’association Premaco, en vue d’accompagner les secteurs, respectifs, de l’éducation et de la santé publique. Selon elle, c’est une initiative personnelle pour promouvoir le développement du pays.
À travers les réseaux sociaux de la page facebook « nde ntsi ne mwana ntsi », la jeune Chipinda Toybati, résidante en France, s’affirme volontaire d’accompagner les secteurs de l’éducation et de la santé. Chose promise, chose faite. Lors d’une conférence de presse d’hier, Chipinda Toybati affirme qu’elle va distribuer des kits scolaires dans trois villes et villages de Badjini. Il s’agit de Malé, Mdjankagnoi et Nkourani Sima. Selon elle, le secteur éducatif est le levier du développement du pays. Raison pour laquelle, le soutien des enfants du collège et du lycée est un signe fort pour l’amour du pays. « Je m’engage à accompagner les initiatives et les bases fondamentales mises en œuvre dans le pays. À travers la page facebook, nde ntsi ne mwanantsi, je suis ferme et déterminée à aider mon pays, les Comores.
Durant mon séjour aux Comores, je distribuerai des cahiers, des stylos et des kits de traçage aux élèves du lycée et collège pour la rentrée scolaire 2022-2023. 3 villes et villages de Badjni ont été ciblés, à savoir, Mdjankagnoi, Nkourani Sima et Malé. C’est une initiative personnelle pour exprimer l’amour que j’ai pour mon pays. J’ai traversé des moments difficiles durant mon cursus scolaire. Je pense que ces kits scolaires serviront aux enfants. Alors, d’autres kits seront probablement distribués aux 2 autres îles car c’est un début pour la concrétisation de mes déclarations personnelles », a déclaré Chipinda Toybati. Et elle d’ajouter : « je distribuerai également des kits sanitaires, à l’association premaco, pour aider les enfants nés prématurément ».
Abdoulandhum Ahamada