ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Ces derniers temps, les comoriens vivent dans une véritable crise alimentaire. Dans les marchés publics, tout comme dans les rues, les produits locaux se vendent à des prix très élevés.

Quelques semaines avant l’arrivée du mois sacré de ramadan, les comoriens traversent une crise marquée par la hausse des prix des denrées alimentaires locales. Ce qui ne facilite pas la vie quotidienne des citoyens comoriens. Or, les produits locaux ne sont pas soumis à un régime douanier. Dans les années précédentes, le prix de la banane, du manioc ou d’autres, ont été mieux abordables. Les vendeurs aux marchés accusent les cultivateurs. «  La chute des prix des aliments locaux provient directement chez les cultivateurs », a précisé Madame Marie Ali, vendeuse au petit marché de Moroni. Selon elle, ce sont les propriétaires (cultivateurs) eux même qui sont à l’origine de tels prix exorbitants. La différence des prix dans les années passées et ceux de nos jours : « Dans les années précédentes, le prix de revient d’un sac rempli de banane, par exemple, était 12500kmf.  Actuellement, il varie entre 17500 à 18500kmf », a-t-elle expliquée.

Les prix des produits locaux ne sont pas, selon les vendeurs, les seuls à connaître une hausse en ce moment. « Tous les achats sont intouchables en qualité de prix. Nous les vendeurs, ne sommes pas à l’origine de la cherté des prix. Les cultivateurs nous apportent leurs marchandises à des prix très élevés. Cela est dû par le fait de l’augmentation des prix dans la plupart des secteurs commerciaux », a souligné Madame Fatima Ahamada, vendeuse de manioc. Pour Madame Fatima Ahamada, un vendeur de produits alimentaires, a toujours besoin des autres produits. « Nous devons rehausser les prix pour pouvoir acheter d’autres produits », a-t-elle mentionné. A l’entendre, des frais de transport et des tickets de patente nous attendent tous les jours.  

Abdouloihab Papa (stagiaire)

Jusqu’à présent, pas de trace du budget des Communes pour l’année 2021. Et pourtant, ce budget figurait dans la loi des finances de 2021, selon un des maires de Ngazidja qui demande des explications à ce sujet. 270 millions de francs comoriens est le budget annuel des 54 communes de l’Union des Comores dont 5 millions de francs comoriens pour chaque commune.

Des interrogations s’invitent sur la traçabilité du budget communal au titre de l’année 2021. Le budget a été voté par le parlement. Aucune somme n’a été versée dans les comptes des communes pour 2021. « Ce budget figurait dans la loi des finances de l’année dernière. Durant un an, nous avons revendiqué ce budget. Hélas, nous n’avons jamais de réponse », a déploré un des maires de Ngazidja, sous couvert d’anonymat. Selon notre interlocuteur, après une rencontre avec la commission des finances  à ce sujet, celle-ci a affirmé que le budget des Communes a été approuvé par l’Assemblée. « Mais aucune somme n’a été injectée dans nos comptes. La commission nous a promis que cette année nous recevrons notre budget », a-t-il précisé.

Un budget annuel de 270 millions kmf

Le budget des communes s’est-il volatilisé ? 270 millions de francs comoriens est le budget annuel des 54 communes de l’Union des Comores dont 5 millions de francs comoriens pour chaque commune, selon un maire de l’île de Ngazidja. « Aucune commune sur les 54 communes des Comores n’a reçu son budget annuel de 5 millions de francs comoriens », a-t-il confié. Les communes sont dans l’impasse. Elles volent de leurs propres ailes. Ont-elles les ressources nécessaires pour participer à un développement véritable de leurs communautés ?

« Difficile à prouver. Mais ce que l’on peut dire, l’année dernière était très difficile pour nous. Vous savez très bien que nos Communes n’ont pas des ressources à exploiter. S’il est vrai que le budget des Communes a été voté,  il serait mieux de nous faire la lumière et de nous informer sur son utilisation. Où est-il affecté ?», a indiqué notre interlocuteur qui a fait savoir que cette année les Communes ont reçu chacune une somme de 600.000 kmf. « Parmi les promesses de cette année, chaque commune aura un budget de 600.000 kmf par trimestre. C’est peu par rapport à ce que nous demandons. Mais, nous attendons que cette marge soit respectée », a-t-il dit. Rappelons que les communes traversent une crise financière de presque 17 mois. Cette situation n’est  pas un phénomène d’aujourd’hui. Il s’agit d’une situation héritée de leurs prédécesseurs. Pourtant, l’on sait que l’ambition de faire des Comores un pays émergent d’ici 2030, il faudra miser sur la participation des communes dans le développement de tous les secteurs socio-économiques et environnementaux.

Kamal SaidAbdou

Après le conflit opposant Ntsudjini, chef-lieu de la région d’Itsandra, Milembeni et Zipvandani, les Wanamdji de la région sont réunis dimanche dernier à Bahani pour un compromis entre les localités en conflit. Ils sont prêts à jouer la médiation.

Le conflit opposant les trois localités d’Itsandra fragilise la paix et la sécurité de la région. L’ensemble des Wanamdji de la région d’Itsandra depuis le début du conflit se dit prêt à jouer la médiation au profit de la paix et la sécurité de la région. « Nous sommes tous convaincus que la paix et la sécurité n’ont pas de prix. Notre objectif d’aujourd’hui est la préservation de cette valeur », a souligné Chakira Malik, directeur régional à la Sonede.

Selon lui, la réconciliation de ces trois localités est importante tout en précisant que la classe sociale dénommée « wanamdji » est une structure apolitique. « Notre cause n’a pas une connotation politique. Nous sommes les Wanamdji de la région. Il est de notre devoir de garantir la paix et la sécurité via le processus de Mila nantsi. D’ailleurs, le mot Mnadji signifie tout simplement l’enfant du village. C’est celui qui assure les affaires du village. Faire respecter les décisions prises par la haute classe c’est-à-dire la notabilité », a-t-il expliqué.

A entendre le directeur régional, au-delà de notre cause, le but est d’essayer d’imposer dans la région une paix durable. « En tout cas, c’est une bonne initiative de notre part sachant que la jeunesse de nos régions respectives est devenue une source de conflit. Nous devons prendre nos responsabilités dans leur sensibilisation », a-t-il réagi. A l’issue des recommandations de cette réunion, les wanamdji de la région se sont donné rendez-vous dimanche prochain à Ntsudjini pour une autre rencontre.

Kamal Saïd Abdou

Le ministère de l’agriculture, de l’environnement, du tourisme et de l’artisanat a tenu une conférence de presse, lundi dernier, pour annoncer le lancement du second cycle du  Concours de Plans d’affaires. 160 lauréats seront retenus et la subvention est estimée de neuf cent millions à un milliard de francs Comoriens.

Un an environ après le premier cycle, le ministère comorien de l’agriculture, de la pèche, de l’environnement, du tourisme et de l’artisanat, a annoncé hier, le lancement officiel de la deuxième cohorte du Concours de Plans d’Affaires. Ce dernier, communément appelé CPA, est une prédisposition du gouvernement, qui contribue à la mise en place d’entreprises fiables, qui incite les jeunes de contribuer à créer des emplois et développer la croissance économique du pays.

En ce sens, le ministère chargé de l’agriculture appelle aux jeunes capables de faire des projets dans les secteurs concernés, pour postuler à cette deuxième phase qui envisage de retenir 160 lauréats pour environ 900 millions de francs comoriens. Raison pour laquelle le ministre de l’agriculture, Houmed M’saidié, met l’accent sur les jeunes afin qu’ils puissent contribuer au développement du pays. « Permettez-moi de saisir cette occasion pour inviter les jeunes porteurs des projets, les micros, petites et moyennes entreprises, tous évoluant dans l’agriculture, le tourisme ou dans les secteurs connexes, à postuler à ce second cycle qui envisage de subventionner plus de 160 lauréats», a-t-il dit.

Le porte-parole du gouvernement a fait savoir que  lors de la première phase du CPA lancé le 5 avril et clôturé le 19 juillet 2021, « 82 lauréats ont été retenus. Ainsi, le montant global des subventions de ce premier cycle est de 848 863 655 kmf, repartis en trimestre ».  Il a rassuré l’importance d’un tel plan qui, depuis le début, fonctionne comme prévu en respectant toutes les subventions envisagées. Il rappelle également que « l’agriculture et le tourisme sont parmi les secteurs prioritaires préconisés par le Pce qui offre aux jeunes un cadre favorable en matière de création d’entreprises.»

Abdouloihab Papa (stagiaire)

L’Union sportive de Zilamdju reste en tête du classement après 11 journées disputées. Tenant du titre, les hommes de Soumette observent leurs leaderships avec 26 points devant Volcan club de Moroni comptant  25 points. Il reste seulement deux journées avant l’entrée du mois sacré pour que la compétition reprenne en mai prochain.

La dynamique reste toujours elle-même pour Bonbon-Ndjema. Le championnat de Ngazidja de la première division poursuit toujours son cours une semaine après avoir été interrompu suite aux violences dans les stades de football. Les hommes de Soumette  voudront conserver  son leadership jusqu’au terme du  championnat. Bombon Ndjema enregistre dans son compteur  26 points sur onze duels déjà disputés. Un classement provisoire. Aujourd’hui, il  se distingue dans les rangs  des meilleurs clubs  au niveau national, mais aussi sur sa fidélité de son jeu.  

L’Union sportive de Zilmadju, qui complétait le podium à la trêve d’une semaine, avait  repris samedi dernier  le flambeau face à l’Aventure club de Ouellah Mitsamihuli, au stade de Ouellah 3-1.  L’un des clubs qui glissent peu à peu vers le bas après plusieurs matchs sans succès.

Même si le champion en titre reste sous bonne garde, il est très tôt pour chanter victoire pour seulement un point d’avance avec son rival, et en tenant compte des 9 journées qui restent.  

JACM club de Mitsudjé occupe  la dernière place avec 8 points et figure dans les trois clubs en ligne rouge derrière Aventure club qui compte 9 points, et  Alizé fort avec 11 points.

Nassuf. M. Abdou

Arrivés à Anjouan dimanche dernier, les ministres des finances et de l’aménagement du territoire visitent les sites effondrés les semaines dernières. Ils sont reçus par le maire de Mutsamudu et du directeur régional des routes, pour s’imprégner des problèmes des infrastructures publiques.

Une visite à Missiri où une partie d’un caniveau s’est effondrée. Il y a près d’un mois, le quartier Mjadzema (Alliance) confronté à des éboulements et au quartier Lazari où une digue a cédé sous l’effet de la houle. Devant les autorités, Marie Mahamoud, habitante du quartier Missiri, a rappelé l’historique et les dangers liés à ce caniveau qui traverse l’école primaire publique et le gymnase. « C’est depuis le début du caniveau que le problème se pose. Le débit d’eau, les caniveaux non couverts et les déchets qu’on y jette ont accéléré l’effondrement de l’infrastructure. Le passage de ce caniveau dans une école et au stade fait monter la peur que ce dernier s’effondre et emporte des vies humaines », a-t-elle souligné. « La propriétaire est en location de cent cinquante mille kmf par mois. Les travaux de construction débutés sont coûteux »,  a-t-elle ajouté.

Dans le quartier, Mjadzema, on nous fait savoir que le problème provient du quartier Magombeni, en haut. Et selon eux, la solution serait de dévier le creux des eaux de pluie vers la rivière à quelques mètres. « Il faut dévier les eaux de pluie. Un caniveau est nécessaire. Des fonds énormes doivent être mis en œuvre. Il faut un prestataire privé pour les constructions soumises aux exigences directes des autorités qui feront le suivi et le contrôle des normes. Si le problème persiste, ce sont des vies qui risquent de se perdre », a indiqué Aboubackar Abdou du quartier Mjadzema.

Vraisemblablement, ces mêmes préoccupations sont dans le quartier Lazari où « la houle a enlevé une partie de la digue ». Des dizaines de constructions allant du long de la digue sont impactées et « risquent l’effondrement et l’érosion risque d’emporter les constructions aux alentours ». 

Ahmed Zaidou

Un réajustement pourrait se faire à la mairie de Moroni. L’enquête de la Cour de comptes pourrait conduire à une motion de d’échéance du maire, selon nos informations.

Après le remaniement des chefs des quartiers, le mois dernier, l’aménagement viserait le sommet. Le maire est dans le viseur de la Cour de comptes. Selon une source proche,  l’opacité et le mépris à l’égard du conseil municipal seraient les causes de sa déchéance. « C’est une question de temps. Le maire pourrait se voir remplacer. D’ailleurs, il y a eu un changement des chefs des quartiers  », confie notre source. Cette dernière a révélé que le conseil municipal est mis à l’écart. Le maire pose des actes engageant la commune sans concertation du conseil municipal. Notre source à cité l’accueil d’une délégation Mahoraise séjournant aux Comores dans le cadre de la coopération décentralisée sans la consultation du conseil. Le maire règne-t-il en maître ?

Un des conseillers municipaux a saisi le maire à travers un courrier adressé à celui-ci contestant cette décision. Toutefois, des interrogations se posent en cas de la déchéance du maire. Aura-t-il des élections municipales ou une délégation spéciale sera mise en place pour assurer les affaires courantes ? Rappelons que les élections municipales dans la commune de Moroni ont fait l’objet de plusieurs critiques de la part des autres listes lesquelles elles estimaient que les élections n’ont pas été respectées la loi. En l’absence des autres listes lors des dernières élections, le maire actuelle a été élu premier magistrat de la commune de la capitale. Depuis, le bras de fer au sein de cette commune et les contestations sont devenus une monnaie courante. Ce changement du régime en gestation pourrait-il apporter une solution dans la commune qui, depuis 14 mois vit dans la crise ? Wait and see.

Kamal Said Abdou

Le parti Juwa de l’ancien président Sambi a balayé ce qu’il qualifie des fausses informations au sujet de la détention de leur leader. Samedi dernier, devant la presse, les ténors du parti ont réitéré leur soutien à leur président d’honneur et rejettent les accusations portées contre lui. Pour eux, Sambi est blanc comme neige dans cette affaire dite citoyenneté économique

Le parti Juwa a fait son come-back après 4 ans de silence. Avant de faire un tour d’horizon sur la politique du pays, les leaders du parti de l’ancien président Sambi ont d’abord manifesté leur soutien à leur président d’honneur en détention provisoire de presque 4 ans. « Nous savons tous que l’affaire de corruption présumée  dont il est l’objet de la détention provisoire de notre président Sambi est fausse. C’est une question de haine, de crainte et un procès politique. Nous sommes tous confiants que l’ancien président Sambi n’a rien à avoir de ce que l’on lui  reproche. Il est blanc comme neige dans cette affaire », a souligné Dr Chakour, porte-parole du parti Juwa. Selon le porte-parole, aucun montant n’est connu jusqu’à ce jour. L’affaire de corruption n’est pas si facile à prouver.

Ibrahim Mohamed Soule, ancien parlementaire du parti Juwa, a cité quelques éléments nécessaires en cas de corruption. « Il faut qu’il y ait une bande vidéo montrant les deux personnes en train d’accomplir l’acte, soit enregistrement audio pour leurs conversations, soit un chèque pour justifier la transaction. Aucun de trois éléments n’est en possession du gouvernement pour justifier la corruption. Pire encore, le montant n’est pas fixe », a déploré l’ancien parlementaire qui a affirmé avoir lu un rapport dit « Lica » dont plusieurs noms d’anciens et actuels dirigeants apparaissent.

1500 passeports vendus

L’ancien parlementaire a cité Houmedi  Msaidie et plein d’autres personnalités du régime actuel. Le rapport mentionne la production de 1500 passeports pour une valeur d’environ 2.000.000 kmf pour chaque passeport. Bientôt 4 ans depuis que l’ancien président est en détention provisoire, les membres ont balayé les rumeurs selon lesquelles le parti a sacrifié leur leader. « On a pas oublié notre leader. On est avec lui et les autres détenus politiques. Nous allons combattre jusqu’à ce qu’il soit libre. C’est notre président », a indiqué Ahmed Hassane El-Barwane, secrétaire général du parti Juwa qui a précisé que le parti est vivant et solidaire. Le secrétaire général a affirmé que le parti est dans le dynamisme du front commun contre la dictature. Pour les élections de 2024, le parti n’y prendra part.

Kamal Said Abdou

Le ministre de l’Éducation nationale a procédé la semaine dernière à un contrôle physique dans les CIPR de la Grande-Comore. L’idée est de recenser et connaître le nombre des enseignants en exercice, le nombre des divisions, le taux horaire des enseignants, entre autres.

Le ministre de l’éducation nationale, Djanfar Salim Allaoui s’est rendu sur terrain la semaine dernière pour s’enquérir de la situation de l’enseignement, plus précisément la présence des enseignants et le nombre des divisions dans les CIPR de Ngazidja. « À Ngazidja, nous avons enregistré 1396 enseignants au primaire et 927 du collège et lycée. Ce contrôle physique permettra de connaître si le nombre d’enseignants enregistrés est en exercice car le gouvernement paie 270 enseignants qui ne travaillent pas. Il faut donc connaître le nombre d’enseignants en exercice, le nombre des divisions, l’effectif des élèves et le taux horaire des enseignants », a expliqué le ministre de l’éducation nationale.

Sur le choix du public ou du privé, le ministre Djanfar Salim Allaoui a précisé que l’enseignant du primaire, du collège ou lycée doit faire le choix entre le public ou le privé, sans état d’âme. « Il y a des enseignants qui donnent cours dans les écoles publiques et partent dans les écoles privées. Ce concept est mis fin. Il faut faire un choix entre le public ou le privé. La loi d’orientation sur l’enseignement, notamment l’article 78, précise que l’enseignant doit choisir le public ou le privé. Je travaille avec l’intersyndical en cas d’affectation », a-t-il insisté.

Le ministre de l’éducation a l’intention de créer la carte scolaire. « Il faut mettre en place la carte scolaire. On l’appelle NIS (numéro d’identification scolaire). C’est un système électronique d’enregistrement du parcours de l’élève. Nous devons améliorer la qualité de l’enseignement et les conditions de travail des enseignants », a-t-il conclu. 

Abdoulandhum Ahamada

Samedi dernier, la ligue de judo de Ngazidja a lancé officiellement le championnat pour la saison 2022-2023. Plus de 10 équipes ont participé, au foyer des femmes de Moroni. Quelques figures emblématiques internationales des jeux olympiques ont répondu présents.

Au total, 10 équipes de Ngazidja en lice pour le championnat en  Judoka à  Ngazidja ont pris part samedi dernier, au lancement officiel pour l’édition 2022-2023. Plusieurs athlètes internationaux ont répondu présents. On peut citer,   Gervise Lydie Émane, championne olympique de judo, Samira Dounane entraîneuse de Box, et Konaté Kalidiatou championne en double Duch. Satisfaite de voir une bonne participation des jeunes filles sur le judoka, la championne olympique Grevise Lydie Émane a fait savoir que  la femme a besoin de l’accompagnent de tout le monde, pour lui permettre à s’épanouir surtout dans le monde sportif. « La démonstration en cette fin de matinée pour le judo est très constructive, et aussi très amusante parce que cela nous fait plaisir de voir des enfants s’exerçant en judo. On  y voit les petits, les moyens et les plus  grands, c’est ça qui montre l’originalité de l’activité de judo », a exprimé la vice-présidente de la fédération française de judo.

Selon le président de fédération de judo aux Comores José Chakhrine Nourdine, c’est un plaisir de recevoir la championne du monde de judo, aux Comores. En tant que vice-présidente de la fédération française de judo, dit-il, cela traduit la coopération entre la fédération française et la fédération comorienne de judo. Le président de la fédération comorienne de judo espère que cette coopération portera des fruits afin d’accompagner le développement de cette discipline sportive aux Comores.

Alors que l’association Lolidy’s  se trouve aux Comores dans le cadre de la journée internationale des droits de la femme, ces bénévoles  françaises sur les actions humanitaires et la promotion des activités sportives pour la femme se disent satisfaites  de leur accueil mais aussi une jeunesse ambitieuse pour la promotion du sport féminin. « On est très honorées de l’accueil qui nous est réservé aux Comores, ça nous fait chaud au cœur d’avoir participé  et partagé avec les gens d’ici, surtout de  partager la culture. Précédemment, nous avions organisé un événement ici avec la Lycéenne ça été bien passé, et du coup  on sait qu’il faut venir  retenter l’expérience pour faire quelque chose de plus grand et toucher plus de monde,  car nous savons que le pays a besoin de soutien pour le développement du sport féminin », a souligné Sandio Sissoko activiste de l’association Lolidy’s.                 

Nassuf. M. Abdou