ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Dans le souci d’appuyer les pays touchés par la covid-19, la Chine offre une enveloppe deux milliards de dollars en deux ans aux pays touchés par la pandémie. C’est pour la mise en place d’un mécanisme de coopération entre les hôpitaux chinois et 30 hôpitaux Africains et l’engagement de faire du vaccin contre le covid-19 un bien public mondial.

Xi Jinping, président de la république populaire de Chine a manifesté sa volonté à l’issu  du 73ème assemblée mondiale de la santé, d’accompagner les pays touchés par la crise d’une aide financière. « Par souci de l’intérêt commun de la communauté internationale, le président  chinois Xi Jinping a annoncé à l’ouverture de l’assemblée mondiale de la santé cinq initiatives. Une aide de deux milliards de dollars américains en deux ans en soutien aux pays touchés, notamment aux pays en développement, dans leur lutte contre la covid-19, la création en Chine en collaboration avec les Nations unies d’un dépôt et hub de réponse humanitaire globale pour assurer l’approvisionnement en matériel destiné à la lutte contre les épidémies, la mise en place d’un mécanisme de coopération entre les hôpitaux chinois et 30 hôpitaux africains, l’accélération de la construction du siège du CDC Africain et l’engagement de faire du vaccin contre le covid-19 un bien public mondial quand il sera disponible en chine », lit-on dans un document.

Aussi la Chine mène ses actions dans les autres domaines. « La Chine s’engage aussi à concrétiser la suspension du service de la dette pour les pays les plus pauvres. Cela traduit la détermination et la sincérité de la Chine dans les efforts de construction d’une communauté de santé pour l’humanité », a-t-on conclu.

Kamal Saïd Abdou

Le vendredi 22 mai dernier marque la journée mondiale de la diversité biologique. En pleine crise liée au coronavirus, un reflexe sur le rapport de l’humain avec la nature est de mise.

La perte de la biodiversité réduit-elle la capacité de la nature à contribuer au bien-être de l’humanité ? La nature procure aux populations des ressources essentielles à la vie. Des études démontrent les bienfaits de la nature sur le bien-être mental et physique. Un impact réel à l’échelle mondiale sur l’avenir de la planète est possible. « Les villes et les régions municipales jouent un rôle essentiel pour répondre à la perte de la biodiversité et rétablir le lien entre l’être humain et la nature », a déclaré Valérie Plante, mairesse de la ville de Montréal et vice-présidente de l’AIMF. « En tant que mairesses, maires et responsables de gouvernements locaux, et en tant que membres de l’AIMF, poursuit-elle, nous sommes dans une position privilégiée pour contribuer à la protection de notre biodiversité et nos écosystèmes de manière à restaurer le lien entre l’humain et la nature. »

La plateforme scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) soulignait avec justesse que la perte de la biodiversité, qui se poursuit dans toutes les régions du monde, réduit considérablement la capacité de la nature à contribuer au bien-être des populations. « Cette tendance inquiétante compromet le développement économique, nos moyens de subsistance, la sécurité alimentaire, la santé humaine, ainsi que la qualité de vie des populations du monde entier », explique Valérie Plante.

La vice-présidente de l’AIMF préconise de joindre l’initiative mondiale CitiesWith Nature, une plateforme unique permettant à toutes les villes de partager leurs ambitions, leurs projets et leurs actions, d’apprendre ensemble et de s’inspirer les unes les autres, entrer en contact avec les correspondantes et les correspondants nationaux de la Convention sur la diversité biologique (CDB) pour les perspectives pour l’après-2020, travailler en collaboration avec tous les partenaires pour responsabiliser votre communauté et la sensibiliser à la valeur de la biodiversité et aux bienfaits de la nature sur la santé et le bien-être…

KDBA

L’exécutif de Ngazidja a reçu hier un don de 50 machines électriques à coudre par la Chine. Un don qui permettra d’accélérer la confection des masques de lutte contre la pandémie. Mhoudini Sitti Farouata, gouverneure de l’ile de Ngazidja s’est réjouie de la réception du don et promet qu’un atelier de formation se tiendra prochainement.

Par l’appui de la première dame de l’Union des Comores, Ambari Azali, l’exécutif de Ngazidja a reçu un don de 50 machines à coudre avec les accessoires. Une manière pour la Chine de poursuivre ses actions au profit de l’Union des Comores et d’exprimer sa volonté d’accompagner le pays en cette période de crise. « En effet, en cette période de pandémie qui menace à priori les communautés villageoises qui sont démunies, exposées au virus et donc vulnérables, au demeurant, ce don, j’avoue qu’il arrive au bon moment », déclare la gouverneure. Mhoudine Sitti Farouata précise qu’ « à présent, moins d’un an, vous revenez une nouvelle fois ici même remettre à la femme comorienne, ce don de 50 machines à coudre qui seront offertes aux vrais destinataires du monde de la confection dans les prochains jours ».

« Permettez-moi monsieur l’ambassadeur de solliciter auprès de votre bienveillance un stage de formation en Chine au profit de nos femmes couturières pour qu’elles puissent s’imprégner tout d’abord des rudiments de la couture pour mieux appréhender et assimiler les techniques modernes, les nouveaux outils et les astuces du monde de la couture  de la broderie chinoise pour mieux valoriser l’artisanat comorien », demande la gouverneure.

De sa part, l’ambassadeur de Chine à Moroni, He Yanjun indique que « donner aux gens du poisson n’est pas aussi bon qu’enseigner aux gens à pêcher. » « Je pense que ces articles aideront efficacement, sans aucun doute, les femmes comoriennes à mener des activités artisanales en particulier dans la situation épidémique actuelle, à l’utiliser pour produire des masques de prévention de l’épidémie afin de réaliser du matériel de prévention domestique », conclut l’ambassadeur, He Yanjun.

Kamal Saïd Abdou

 

 

 

Une trentaine des cas de coronavirus enregistrée aux Comores. Les hôpitaux sont sous l’eau. Ils sont 87 cas dont 2 décès et 24 guéris. Les cas pourraient être nombreux. Le respect des mesures barrières s’impose.

La progression se fait vite. Le premier cas se faisait inimaginable. Une annonce glaçante. La pandémie a déjà fait un mort en Union des Comores. Les autorités gouvernementales renforcent les mesures barrières. Mais les citoyens critiquent certaines mesures, qui, selon eux, ont propagé le virus. Lesquelles ? Le nombre des cas se multiplient sur l’ensemble du territoire national. Combien de lits a-t-on?

Le dernier bulletin fait état de 87 cas au total en Union des Comores dont 9 nouveaux cas. Le pays est passé d’un seul cas à 87 cas à l’heure où nous mettions sous presse. Cette pandémie n’est plus un mauvais cauchemar pour les comoriens. Face à ce péril, les autorités à la crise appellent à grader la tête froide.

Les comoriens sont toujours inquiets de cette crise sanitaire liée au coronavirus. La progression des cas est inquiétante. « Malgré les efforts de l’Etat, mais en réalité l’Etat ne contribue pas à lutter contre cette pandémie surtout dans les villes et villages. Notre pays a reçu de l’aide destinée à combattre le coronavirus et nous ignorons sa gestion. Actuellement, les villes et villages achètent des sceaux, des gants, et confectionnent des cache-nez pour se protéger. Je pense que c’est un combat de tout le monde mais l’Etat ne fait rien pour appuyer les communautés à se protéger. Si nous sommes arrivés à 87 cas, c’est parce que nous ne nous protégeons pas. J’appelle donc au respect des mesures barrières », a expliqué Abdou Soilihi Bacar.

Après les 44 nouveaux cas dont 41 importés, 9 nouveaux cas ont été enregistrés dont 06 cas à Ngazidja et 03 à Nzuwani, le 23 mai dernier. Pour l’heure, Ngazidja compte 62 cas avec 15 guéris et 01 décès, Ndzuwani 18 cas dont 02 guéris et 1 décès, et Mwali 07 dont 04 guéris.

KDBA

 

Face à la crise sanitaire, l’agence française de développement se mobilise pour répondre à l’urgence sanitaire. Hier mercredi, un fret est livré à l’Union des Comores et est composé des équipements et consommables pour les personnels soignants du territoire national.

Le personnel médical est en première ligne. Il s’engage à la santé des comoriens, en particulier les porteurs du virus covid-19. La république française, à travers l’agence française de développement, se mobilise pour répondre à l’urgence sanitaire mondiale. La France renforce donc son appui à l’Union des Comores pour lutter contre le coronavirus. « Ce soutien prend la forme d’une intensification de l’intervention de la croix rouge française à travers le projet de la plateforme d’intervention régionale de l’océan indien et du croissant rouge (Piroi) afin d’appuyer le gouvernement comorien dans la lutte contre la propagation de l’épidémie de covid-19 », lit-on dans un communiqué de presse de l’Afd.

 Des équipements et consommables sont dédiés aux personnels soignants de la grande-Comore, Mohéli et Anjouan par l’agence française de développement. « Au-delà de ce soutien en équipements et consommables, la croix rouge française poursuit, avec le croissant-rouge comorien, ses appuis à la surveillance épidémiologique à base communautaire, aux comités insulaires de coordination des trois îles et des comités villageois, à la formation des personnels soignants et des agents de santé communautaire et aux efforts de sensibilisation du grand public et des responsables religieux », selon le communiqué.

A noter que l’agence française de développement ne ménage aucun effort pour le développement des Comores au niveau sanitaire. La France à travers l’Afd réaffirme son engagement solidaire en faveur du développement de l’Union des Comores.

KDBA

Le président de la république, Azali Assoumani a effectué, hier matin, une visite à l’hôpital de Samba et à Gazcom, respectivement réservés pour les patients atteints du Covid-19 et la production de l’oxygène médicale. L’objectif est de s’enquérir sur les dispositions nécessaires prises pour combattre contre le Coronavirus.

Le chef d’Etat Azali Assoumani, accompagné du ministre de la santé et du coordinateur national de lutte contre le Coronavirus, a visité l’hôpital de Samba Kuni et Gazcom. Une manière d’avoir les renseignements liés aux dispositions pour lutter contre le Covid-19. Dans son allocution à Samba, le président a salué les efforts déployés par les responsables de la lutte contre le Coronavirus. « Après l’installation des matériels dans cet hôpital, nous avons pu constaté les efforts déployés par les responsables de la lutte contre la maladie à savoir le coordinateur national de la lutte contre le Covid-19, Houmed Msaidié, les comités et la ministre de la santé, Loub Yakouti », a déclaré le chef de l’Etat.

Remerciements des personnels-soignants

Lors de son intervention, le président Azali Assoumani a félicité chaleureusement les dispositions nécessaires prises par les personnels-soignants pour endiguer la propagation du Covid-19. Selon le président, les personnels soignants (médecins, infirmiers, et autres) ont sacrifiés leurs vies pour combattre cette maladie. « Je suis reconnaissant de la volonté menée par les médecins, infirmiers et toutes les personnes concernées pour combattre contre ce fléau. Ce n’est pas le moment opportun de donner les mérites, mais je tiens absolument à encourager leur dévouement et leurs stratégies médicales de luttes, mises en place depuis le début de l’annonce de cette pandémie », a renchéri le président de la république.

Dans cette même foulée, le chef de l’Etat a appelé la population comorienne à multiplier les efforts pour mettre un barrage à la pandémie du coronavirus en Union des Comores. « Je lance un appel à tous les citoyens comoriens à être vigilants et à respecter les gestes barrières contre la maladie », a-t-il dit, en ajoutant que : « En tant que musulman, nous devons accorder notre destin. Ce qui est destiné à la personne sera conclu. Souvent, je contacte ceux qui sont guéris pour connaitre l’état de leur santé. Et prompt rétablissement aux patient en cours de traitement ».

Le président en visite à Gazcom

Après la visite du président de la république à Samba kuni, la société Gazcom est en coulisse. Une manière de connaitre le fonctionnement de la  production du gaz réservés aux patients du Covid-19 et les difficultés rencontrées lors de cette crise sanitaire. Durant sa visite, Djamil Mahamoud Mradabi, directeur général de la société Gazcom a montré la quantité suffisante du gaz dans le sol comorien. «  J’espère que nous avons la capacité suffisante de production de gaz. Les patients peuvent avoir de l’oxygène médical selon leurs besoins. L’oxygène médical est un élément important du système sanitaire », a avoué Djamil Mahamoud Mradabi, directeur général du Gazcom.

Le directeur général de Gazcom a avancé le protocole d’acheminement de l’oxygène médical dans les centres hospitaliers. Selon le directeur, les instructions protocolaires données par le comité scientifique pour l’acheminement du gaz sont bien établies. « Après les instructions données par le comité scientifique, le gaz peut être acheminé, transféré dans les hôpitaux pour servir les patients », a-t-il dit, en ajoutant que : « l’oxygène médical n’est pas approprié seulement aux patient du Covid-19. Le besoin de l’oxygène est pour tous les patients ».

Abdoulandhum Ahamada

 

 

Samedi et dimanche derniers, 364 comoriens ont été rapatriés de Tanzanie par le gouvernement comorien. La mauvaise nouvelle vient d’être annoncée par Dr Djabir depuis l’hôpital de Samba, lors de la visite du président Azali, hier matin. Parmi les comoriens bloqués en Tanzanie, certains ont été testés positifs au Covid-19.

Le gouvernement comorien a affirmé la mise en quarantaine des comoriens bloqués en Tanzanie, avant leur rapatriement. Une durée qui n’était pas suffisante pour connaitre celui qui est atteint par le virus. Après le rapatriement des comoriens bloqués en Tanzanie, la mauvaise est tombée. Certains ont été testés positifs au Covid-19. Joint au téléphone, Dr Djabir a affirmé clairement que les résultats des tests du covid19 faits aux comoriens rapatriés de Tanzanie certains sont positifs. « Effectivement, nous avons fait des tests aux comoriens arrivés de Tanzanie, la semaine dernière. Les résultats de certains parmi eux se sont révélés positifs. Je ne suis pas approprié à donner le nombre exact des personnes testés positifs car les autorités compétentes sont les mieux placées pour informer le peule », a déclaré Dr Djabir président de la commission de prise en charge aux patients du Covid-19.

Dr Djabir a expliqué le protocole médical mis à disposition lors du rapatriement de ces comoriens en provenance de la Tanzanie. Selon lui, toutes les mesures de précautions étaient prises à l’arrivée de ces comoriens. « Les résultats des comoriens qui étaient bloqués à Maurice sont rassurants. Ceux qui provenaient de la Tanzanie ont suivi le protocole : un prélèvement du sang et de la température, suivi des tests du Covid-19. Nous avons pris les adresses de leurs domiciles », a-t-il garanti.

Lors de son intervention, Dr Djabir a signalé les mesures de précautions prises pour ces personnes qui se trouvent chez eux. « Nous avons dépêchés des voitures avec des médecins à domicile pour la prise en charge », a annoncé le docteur, en ajoutant que : « les contacts de leurs entourages seront poursuivis pour mieux prendre toutes les précautions de réduction de la propagation du Covid-19 ».

Abdoulandhum Ahamada

Dans cette période difficile, la région de Badjini bénéficiera 3000 masques artisanaux fabriqués dans l’atelier de couture situé à Mboudamboini dans le Badjini. Un geste humanitaire de mise en barrière contre le coronavirus. C’est une initiative de l’ancien ministre de la fonction publique de Ngazidja Assoumani Saandi.

La lutte contre le coronavirus est un combat pour tous. Assoumani Saandi, expert international, ancien ministre de la fonction publique a mis de côté la politique pour faire face à la pandémie du Coronavirus. Le natif de Natif de Nioumamilima Badjini a consacré ses moyens financiers pour la fabrication des masques en faveur de la région de Badjini. 3000 masques artisanaux sont en voie de distribution dans les localités de Badjini. « Nous envisageons de fabriquer 3000 masques pour distribuer dans la région de Badjini. C’est une initiative créée par Assoumani Saandi, conseiller technique en chef au Pnud Burundi, et ancien ministre de la fonction publique de Ngazidja. C’est un geste d’accompagnement et d’appui à la lutte contre le Coronavirus », a expliqué Abdoulkarim Saïd Abdallah, un des responsables de l’atelier de couture de Mboudamboini.

Joint au téléphone, ce dernier a bien montré les modalités de distribution de ces masques au sein de la région. Selon lui, trois lots de masques seront partagés par les 4 sous-régions de Badjini depuis hier. «Ces masques seront distribués de sous-région par sous-région. Aujourd’hui, nous distribuerons le premier lot dans les localités de Ngouwengwé, en deux tranches. Et les semaines prochaines, nous pensons que la distribution sera effective dans toutes les localités», a envisagé Abdoulkarim Saïd Abdallah, en ajoutant que : « l’option d’acheter des gels, des gants de protection et des javels pour le lavage des mains n’est pas du tout écartée ».

En fin de discussion, ce responsable de l’atelier de couture a fait un grand appel à tous les comoriens à contribuer sa part pour lutter contre cette crise du Coronavirus. « Je lance un appel à tous les comoriens à faire un geste similaire comme Assoumani Saandi. Car ce combat est pour nous tous », conclut-il.

Abdoulandhum Ahamada

 

153 personnes proches des porteurs du virus covid-19 pour Ngazidja et Mohéli. Tous sont dépistés. Aucun signe de coronavirus pour ces personnes contactes, selon Dr Hafidhou.

« Pour mieux identifier un malade de covid-19, c’est de passer au préalable à observer les signes suspects du coronavirus, telles que fièvre, température, toux sec et fatigue naissante. C’est le Pcr qui confirme le coronavirus », a expliqué Dr Hafidou.

Pour le cas des personnes ayant été suspectées du coronavirus et placées sous contrôle médical, seules 11 personnes dont 6 à Ngazidja et 5 sur l’ile de Mohéli. Cet infexiologue déplore un seul mort et que l’état de santé pour les autres s’améliore.

La coordination nationale pour la gestion de la crise covid-19 semble avoir pris les dispositions pour le prélèvement des personnes contactes à Ngazidja et à Mohéli. « Nous avons suivi avec finesse pour une mission de prélèvement aux proches des personnes suspectées dans les deux iles, dont 53 personnes à Ngazidja et 100 personnes à Mohéli. Aucun d’entre eux n’a été diagnostiqué positif », rassure-t-il.

L’infexiologue appelle donc les comoriens à faire preuve de civisme, de se comporter selon les règles établies par les autorités. Et de comparer également cette maladie comme les autres menaces sanitaires pour la sérénité des comoriens. Pour lui, mieux vaut que chacun puisse faire son prélèvement afin de connaitre son état de santé. Les autorités sanitaires appellent à la vigilance et au respect des mesures barrières.

Nassuf. M. Abdou

Le gouvernement de l’Union des Comores multiplie les relations bilatérales avec la république de Madagascar. Une signification positive, marquée par des relations d’amitié et de coopération entre les Comores et Madagascar. Hier mardi 12 mai, à travers l’ambassadeur de l’Union des Comores à Madagascar, les Comores ont reçu officiellement un lot comprenant du Covid-Organics, des doses de chloroquine et des masques chirurgicaux en provenance de Madagascar.

Suite à l’entretien du président Azali Assoumani et son homologue malgache Andry Rajoelina, les semaines précédentes, l’Union des Comores a, hier à l’après-midi, reçu officiellement une donation d’un lot comprenant le Covid-Organics, remède curatif et préventif malgache pour la lutte contre le Coronavirus. Cet acte entre dans le cadre des relations bilatérales entre les Comores et la grande ile Madagascar. Dans ce sens, le gouvernement de l’Union des Comores a saisi cette opportunité pour renouveler ses sincères félicitations au gouvernement et au peuple malgache pour le succès des recherches menées, appréciées de tous contre le Covid-19. « Nous remercions énormément ce geste grandiose de cette donation du Covid-Organics, des doses de chloroquine et des masques chirurgicaux octroyés par mon homologue Andry Rajoelina, président malgache. C’est un signe de solidarité et d’amitié entre ces deux pays », a déclaré le président Azali Assoumani, lors de son discours de remise officielle du don.

Lors de son discours de remerciement, le chef de l’Etat Azali Assoumani a annoncé que l’arrivée de ce don du remède malgache est le résultat de la discussion entre les deux présidents respectivement comorien et malgache. « Récemment, j’ai entretenu avec mon homologue président malgache pour lui féliciter pour le fruit de la découverte de ce Covid-Organics. Le président malgache s’est engagé à aider le peuple comorien. Il a donc tenu la promesse. Je le remercie chaleureusement pour ce geste d’amitié et de solidarité », a renchéri le président de la république avant de rassurer que : « nous attendons prochainement, l’arrivé d’autres lots de matériels ».

Abdoulandhum Ahamada