ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Après le lot de matériel sanitaire envoyé par Jack Ma, un autre don de la fondation de Ben Zayed Al-Nayha est attendu aujourd’hui à Moroni. Des dons qui entrent dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Coronavirus dans les iles des Comores.

Il s’agit entre autres de 10 023 masques N95, de 18 912 kits d’extraction, de 9 500 gants médicaux, de 36 thermomètres, de 2 machines respirateurs, de 3 800 masques de protections du personnel médical, de 18 900 kits de prélèvement. Ce sont des dons qui viennent d’appuyer l’archipel des Comores contre le coronavirus. Les Comores n’ont enregistré aucun cas suspect lié à ce virus. Bien que le pays ne possède pas encore un appareil de test. Joint au téléphone, un responsable du ministère de la santé a montré que cet appareil sera aux Comores dans les prochains jours, et a aussi rassuré la présence des matériaux médicaux qui permettent aux autorités de mener le combat de lutte contre ce virus.

Ce responsable a tenu à rappeler que le lundi dernier, le ministère de la santé a distribué le matériel de prévention contre le coronavirus. « 11 colis à Mohéli, 37 à Ngazidja et 32 à Anjouan », rappelle-t-il. Mais une autre cargaison en provenance de la Chine est arrivée le vendredi dernier à l’aéroport de Moroni prince Said Ibrahim. 1000 masques de protection, 500 combinaisons de protection à usage unique, 300 thermomètres, 480 lunettes de protection et afin 500 gants chirurgicaux et 500 couvres chaussures. Pour rappel, le gouvernement comorien ne cesse d’obtenir de matériels et équipement médicaux pour pouvoir faire face à cette pandémie mondiale. Et d’autres matériels sont attendus ce jeudi.

H.H

Alors que Mayotte première a publié qu’un cas de coronavirus est importé aux Comores, un cas confirmé par l’Ambassade de France à Moroni. Mais le chef de la diplomatie comorienne n’a pas tardé de réagir et rejette ces allégations en pointant du doigt à la république française.

« Aucun cas positif aux Comores », a répliqué le chef de la diplomatie comorienne, Soeuf Mohamed  El-Amine dans son droit de réponse à l’ambassadrice de France à Moroni. Ce ministre chargé des affaires étrangères n’a pas tardé de réagir sur cette affaire pour mettre fin aux rumeurs.  Mayotte 1ere a diffusé le mercredi dernier qu’un ressortissant comorien a été détecté positif. Souef a signalé qu’il s’agit « d’un théâtre dans le théâtre. » Pour lui, c’est une suite logique liée à la publication d’un communiqué de l’Ambassade de France aux Comores. Le ministère comorien des affaires étrangères a tenu à rassurer que « jusqu’à preuve du contraire, le comité scientifique n’a précisé aucun cas suspect lié au Coronavirus. » Et lui d’avancer, « une enquête sera ouverte pour en savoir plus. »

 Youssouf M’madi, chef du village de Singani Hambuu, ému du communiqué de l’Ambassade de France, rejette qu’il n’existe pas un certain Ibrahim Hassani résidant à Mayotte et il n’a pas séjourné à Singanai. «  Je tiens à rappeler qu’aucune personne de notre localité n’a pas pris le vol de Ewa Air du 13 Avril pour Mayotte », confirme-t-il. « Toute information, dit-il, mérite d’être  justifiée avant publication. Et j’appelle la population comorienne à ne pas céder à la panique. »

H.H

Samedi et dimanche derniers, les deux marchés de Moroni ont été nettoyés et désinfectés afin de lutter contre la pandémie du covid-19. La préfecture du centre, la mairie de Moroni et le Pnud ont conjugué les efforts pour assainir ces deux milieux commerciaux.

Face à la crise sanitaire, les autorités comoriennes ne cessent de renforcer les mesures de prévention. Le week-end dernier, marque la deuxième opération de nettoyage des marchés de la capitale de Moroni en cette période de crise liée au coronavirus. Si le ramassage des déchets de la capitale est un premier défi, le traitement en est un autre. C’est le préfet du centre qui a ordonné la fermeture des deux marchés le samedi et dimanche derniers pour une opération de nettoyage et désinfection.

Une mobilisation massive est observée. Des balaies à la main, des tuyaux de désinfection pour rendre les deux marchés plus respirant et propre. Il s’agit selon les autorités de la marie de Moroni, une initiative qui fait partie de leurs  préoccupations, de vouloir servir davantage la population pour une meilleure condition environnementale. « Cette volonté de vouloir nettoyer les deux marchés de la capitale fait partie de nos ambitions, nos préoccupations, nos priorités pour mieux  accompagner les activités du marché dans des conditions hygiéniques favorables », a  expliqué Mhoudini Alaouiya, maire de Moroni.

Tous persuadés que les grands marchés publics, sont les milieux les plus chauds, ils nécessitent des opérations de nettoyage. « En cette période de crise sanitaire qui sévit le monde, chacun est prié de contribuer selon ses moyens pour une action commune face à la pandémie du coronavirus surtout dans les deux marchés de la capitale Moroni  », a-t-elle insisté. Et elle d’ajouter que « Moroni est pour nous tous, unissons nous alors pour l’intérêt commun, pour  l’environnement, la sécurité, et contre la délinquance qui ne cesse de prendre une dimension inquiétante. »

Nassuf. M. Abdou

 

 

 

La commission nationale des droits de l’homme et des libertés s’est engagée dans la lutte contre le coronavirus. Après la publication d’un communiqué pour sensibiliser les autorités sur la situation des détenus, elle a fait une intervention radiotélévisée. Cette commission s’apprête à effectuer une descente sur terrain dans l’ensemble des 3 iles prochainement. 

Sittou Raghadat Mohamed, présidente de la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés, précise que la descente consiste à évaluer l’impact de la sensibilisation réalisée afin de réorienter les actions qui doivent impliquer toutes les acteurs qui interviennent dans la riposte. « On est en train de faire l’évaluation de la sensibilisation qui est fait dans tout le pays par tous les acteurs, notamment le gouvernement, les Ong et autres  dans cette crise » a expliqué la présidente de la Cndhl. Le Covid-19 menace le pays, la population se mobilise. La présidente a félicité la volonté manifestée par  la population : « les comoriens sont sensibilisés sur toutes les mesures de précaution et de prévention » mentionne la présidente. La Cndhl a tiré la sonnette d’alarme sur la situation dans les maisons de détention, « heureusement notre voix a été entendue », se félicite-t-elle.

Souciant de la gravité de cette pandémie et les dégâts causés par celle-ci  dans le monde, la Cndhl appelle à la vigilance de la population. Intensifier les mesures de précaution et « il ne faut pas baisser la garde, restons vigilants jusqu’au bout », a lancé la présidente de la commission nationale des droits de l’homme et des libertés.

Kamal Saïd Abdou

Devant cette situation alarmante, Dr Petit Saïd Ali, médecin épidémiologiste, apporte son humble contribution quant à l’approche de la prise en charge du Coronavirus en Union des Comores. Face à la vitesse de propagation de ce virus dans le monde, il est nécessaire d’interpeller à prendre rapidement, avant que cela ne soit pas trop tard, les grandes décisions afin de protéger la population comorienne.

Dans cette période d’inquiétude et de stress et que le virus est déjà à Mayotte avec une centaine de cas, Dr Petit Saïd Ali, ancien directeur général de la santé, médecin épidémiologiste lance un cri d’alarme et sollicite une stratégie de prise en charge du Coronavirus. « Aujourd’hui plus qu’hier, l’avènement de cette maladie causée par le Coronavirus nous oblige à apporter notre pays, notre humble contribution quant à l’approche de la prise en charge du Coronavirus », a-t-il déclaré.

Ce médecin épidémiologiste voit la gravité d’une telle maladie et envisage des préparatifs pour faire face à cette épidémie du coronavirus. « Nous préconisons vivement que très rapidement une bonne répartition soit faite dans les iles pour en faire bénéficier les hôpitaux principaux et secondaires, les centres de santé, les postes de santé et les cabinets médicaux opérationnels », a préconisé le médecin.

Dans cette même perspective, Dr Petit Saïd Ali suggère qu’avec l’appui de la COI et de la Banque mondiale, l’Etat comorien pourrait avoir des services de chirurgie et de réanimation  en Union des Comores, de ces matériels. « L’appui de la COI et la Banque mondiale devrait nous permettre de doter nos services de chirurgie et donc de la réanimation dans l’ensemble des iles. C’est ainsi que Mohéli pourrait bénéficier de trois (3) respirateurs, et de trois (3) dynamaps, et Anjouan : dix(10) respirateurs et dix (10) dynamaps et pour la grande Comores : quinze (15) respirateurs et de quinze dynamaps », a suggéré le médecin épidémiologiste avant d’ajouter que : « quant aux produits consommables, il appartiendra à chaque service d’évaluer ses propres besoins en fonction de leurs activités quotidiennes ».

Abdoulandhum Ahamada

La peur de l’épidémie du coronavirus a provoqué un recul du taux de vaccination en Union de Comores. Certaines femmes ne veulent pas se vacciner et faire vacciner leurs enfants à cause des rumeurs qui circulent laissant croire que l’actuel vaccin est lié au Coronavirus. On n’a jamais proposé aux Comores un quelconque test sur le vaccin du covid-19, aucun test, selon Dr Nouroudati Youssouf.

 

Suite à cette psychose redoutable, une conférence de presse est tenue hier à la direction nationale de la santé pour démentir cette rumeur et souligner qu’ « il n’y’a pas encore de vaccin du covid-19 disponible dans le monde, pas avant six mois ». Partout en Afrique, la rumeur enfle. Certains parents refusent le vaccin par peur que le vaccin en cours soit lié au Coronavirus. « On n’a jamais proposé aux Comores un quelconque test sur le vaccin du covid-19, aucun test. Il n’y’a pas encore de vaccin du covid-19 disponible dans le monde», a déclaré Dr Nouroudati Youssouf, coordinatrice nationale du programme élargi des vaccinations. 

Selon cette coordinatrice nationale, l’Union des Comores utilise actuellement les vaccins des femmes enceintes, du BCG, polio, et Penta qui sont tous des vaccins de routine. « On utilise de vaccin de 0 à 11 mois pour les antigènes (BCG, Polio 0, DTCHep BHIB2,…) et vaccin des femmes enceintes pour les antigènes : VAT 1eredose au VAT 5eme dose. Ce sont des vaccins habituels », a détaillé Dr Nouroudati Youssouf.

Quant à Karima Abderemane, directrice générale de la promotion de la santé, elle a montré la situation difficile qui frappe la direction nationale de la santé. Selon elle, les parents abandonnent la vaccination des femmes enceintes et les enfants pourtant l’abstention à vacciner peut provoquer une autre épidémie. « En cas du refus à vacciner, on risque d’être frapper par une épidémie. On fait appel à la population comorienne à accepter le vaccin habituel », a lancé Karima Abderemane.

Abdoulandhum Ahamada

 

 

 

La société chinoise chargée pour la construction du nouveau centre hospitalier d’El-Maarouf ne ménage aucun effort depuis le mois d’août dernier afin de respecter le calendrier établi. Les travaux du sous-sol sont finis et la société envisage recruter des techniciens comoriens pour renforcer l’équipe et finir les travaux à temps réel.

L’évolution des travaux de construction du centre hospitalier universitaire de référence confirme la confiance des citoyens comoriens auprès de la société chinoise et/ou le gouvernement. La construction d’un hôpital de 6 pôles, 33 spécialités, 650 lits, et d’une assurance maladie généralisée s’inscrit dans le plan « Comores émergent » pour en faire une réalité. Les techniciens, les ouvriers ainsi que la société n’ont pas de temps à perdre. Ils ont tous du pain sur la planche. Le gouvernement ne manque pas de rendre visite le chantier et de s’informer de l’état d’avancement des travaux, et les problèmes que la société traverse depuis le démarrage des travaux. Selon les responsables de la société, les travaux avancent à pas de géant.

Les 6 pôles du futur centre hospitalier universitaire

Le pôle de médecine d’urgence et de réanimation est composé de quatre services : service des urgences, service des brûlés, service de réanimation, service d’anesthésie.  Le pôle tête et cou est composé de trois services : ophtalmologie, ORL, odonto-stomatologie. Le pôle des disciplines chirurgicales est composé de six services : chirurgie viscérale, chirurgie orthopédique et traumatologie, urologie, chirurgie infantile, neurochirurgie, bloc opératoire.  Le pôle de la médecine, services : médecine interne, cardiologie, pneumophtisiologie, néphrologie et dialyse, santé mentale, dermatologie, gastroentérologie, hématologie et oncologie médicale, médecine préventive et médecine du travail, neurologie et médecine physique. Le pôle des disciplines mère-enfant composé de quatre services : gynécologie, obstétrique, pédiatrie, néonatologie et réanimation néonatale. Le pôle des services d’explorations médicales et de pharmacie, six services : imagerie médicale, laboratoire, centre de transfusion sanguine, anatomie pathologique et médecine légale, pharmacie hospitalière, kinésithérapie et rééducation fonctionnelle.

El Maarouf se veut être un hôpital moderne, capable de répondre à la demande nationale actuelle en matière de soins hospitaliers et de faire face aux évolutions et défis des années à venir, notamment la croissance démographique, l’augmentation du recours aux soins avec l’élévation du niveau de vie et de l’éducation, l’augmentation de la durée des séjours hospitaliers en lien avec la technicité des prises en charges, l’attractivité par rapport au secteur privé grâce à l’amélioration de la qualité hôtelière, la croissance du développement économique en lien avec l’arrivée de travailleurs étrangers ou touristes, le vieillissement de la population, l’augmentation des maladies chroniques, la résilience aux catastrophes. En matière de prestation et de qualité, le centre hospitalier universitaire sera hissé au même niveau que les grands hôpitaux du sud-ouest de l’Océan Indien.

Un hôpital de 7 étages

Le premier niveau est formé par les sous-sols des 4 blocs du bâtiment. Les sous-sols vont abriter les départements d’appui tels que la buanderie, l’ensemble de l’aire de restauration, les locaux de stockages de certains produits hospitaliers et les services techniques, dont le service de la maintenance hospitalière. Le deuxième niveau abritera, notamment, l’accueil, le service des Urgences avec des lits d’hospitalisation et ses deux blocs opératoires, le service d’Imagerie au complet (radiographie, échographie, scanner et IRM), le service de pharmacie et une capacité de 37 bureaux de consultation. L’acquisition de ce niveau permettra d’agir efficacement à un standing correct sur l’accueil et les soins d’urgence. Le troisième niveau va servir à abriter d’autres aires techniques telles la gynécologie obstétrique (service prénatal, salles de travail et salles d’accouchements …), les explorations fonctionnelles dont les unités d’endoscopie et des surfaces de consultations et d’hospitalisations supplémentaires.  Le quatrième niveau sera dédié aux interventions chirurgicales avec six blocs opératoires, trente-six lits de réanimation, seize lits post-opératoires et le laboratoire. Du cinquième au septième niveau seront abrités d’autres aires techniques et des lieux d’hospitalisation ainsi que les bureaux de l’administration de l’hôpital.

Pendant que la livraison et l’inauguration officielle est prévue en 2020, la société chinoise confiée aux travaux de ce centre hospitalier universitaire, ne ménage aucun effort depuis le mois d’août dernier afin de respecter le calendrier établi. Les travaux du sous-sol sont finis et la société envisage recruter des techniciens comoriens pour renforcer l’équipe et finir les travaux à temps réel.

KDBA

Il n’existe pas de technique idéale pour perdre du poids. Selon les personnes, certains régimes auront plus d’efficacité que d’autres. Mais pour mincir, une chose est certaine : il faut adapter son alimentation vers un mode de vie sain, et pratiquer une activité physique régulière afin de dépenser des calories et faire fondre les graisses. 

Que faire pour maigrir ?

Lorsque l’on perd du poids, cela veut dire que notre corps consomme plus d’énergie que ce qu’il n’en consomme. De fait, ceci repose sur une équation simple : il faut brûler plus de calories que celles apportées par notre alimentation. Cela se traduit soit par une augmentation de l’activité physique, soit par une baisse des apports nutritifs. Dans les deux cas, il s’agit d’un processus long, qui prend du temps. Le sport permettra également de modifier votre silhouette, en transformant les graisses en muscles, et dont en affinant certaines parties de votre corps. Il faut également distinguer les personnes qui cherchent à perdre 3, 4 ou 6 kilos, et celles qui souhaitent perdre plusieurs dizaines de kilos. Il ne s’agit pas des mêmes méthodes, et les délais seront également différents. La perte de poids ne se fait pas uniformément selon les personnes, du fait des différences de morphologie, de physiologie, mais également de métabolismes qui ont plus ou moins tendance à stocker les graisses. 


Prendre rendez-vous avec un diététicien

Si vous souhaitez perdre plusieurs dizaines de kilos, il est conseillé de vous faire aider par un professionnel de la nutrition, qui vous permettra d’établir un bilan ciblé et personnalisé, pus de vous donner des conseils et recommandations à suivre. En fonction de vos habitudes de vie, de votre métabolisme mais aussi de vos besoins, il déterminera quel régime alimentaire adopter, quels aliments réduire, etc. Mais qui dit régime ne dit pas nécessairement restriction, mais plutôt raison : il s’agit de réussir à manger varié et équilibré, sans abuser des produits gras, sucrés, salés, etc. L’objectif, pour perdre du poids, est que votre alimentation vous apporte les nutriments nécessaires au bon fonctionnement de votre corps, sans en consommer trop. Ceci doit donc prendre en compte votre âge, votre niveau d’activité, votre sexe, mais varie aussi en fonction des évènements de votre vie : grossesse, allaitement, etc. En effet, il y a des périodes où perdre du poids n’est pas recommandé, notamment lorsque le corps a besoin de se défendre, lors d’une longue maladie par exemple. 

Adopter un mode de vie sain

Premièrement, gardez à l’esprit que la décision de perdre du poids doit venir de vous, et être motivée par des raisons de santé, ou esthétiques, qui vous pousseraient par exemple à vous sentir mal dans votre corps. Pour autant, tous les moyens ne sont pas bons pour tenter de perdre du poids. Un régime trop restrictif, ou une pratique du sport trop intense peuvent avoir de graves conséquences sur le corps. L’idée n’est pas d’imposer de violents changements à votre organisme, mais plutôt de vous écouter et de cibler les meilleures méthodes pour mincir de manière raisonnée, sans avoir d’impact négatif sur votre santé. Par exemple, inutile de s’affamer ou d’avoir recours à des traitements laxatifs qui n’auront qu’un effet à court terme et ne vous permettront pas de mincir durablement. 

Se mettre au sport

Pour fonctionner, la perte de poids doit passer par la pratique d’une activité physique régulière. Sans pour autant s’imposer un rythme digne d’un sportif de haut niveau, pour dépenser des calories, nous avons besoin d’être actifs. Cela peut passer par des activités quotidiennes, comme la marche, des gestes que l’on fait au travail, mais aussi des séances de sport en plus. L’idée est que le corps puisse brûler des calories en se dépensant, mais aussi brûler les graisses et les transformer en muscles. Ce sont ces deux paramètres qui vous permettront, à terme, de voir des effets sur votre corps et votre silhouette. 

Comment ne pas reprendre de poids ?

La plupart du temps, la perte de poids n’est pas difficile dans les premiers jours d’un régime ou d’un programme minceur. En effet, le plus difficile est de tenir le rythme et surtout de ne pas reprendre les kilos perdus une fois que l’on reprend ses habitudes. De fait, arrêter le sport alors que l’on en faisait régulièrement peut avoir un effet quasi-immédiat sur votre silhouette. Il en est de même pour l’alimentation. Pour être durable, un régime ne doit pas être trop privatif : sinon, une fois arrêté, vous reprendrez les kilos perdus. L’idée est davantage de modifier vos habitudes d’alimentation et de conserver ces bons réflexes. Pendant les mois qui suivent, soyez attentif à votre poids, et surveillez votre mode de vie. Vous pouvez aussi vous aider de produits en complément de votre programme, qui vous aideront à raffermir votre peau, à renforcer votre moral ou à maintenir un bon transit. 

L’énergie des pierres est fréquemment utilisée pour apaiser les émotions. Catherine Mayet et Nathaëlh Remy, co-auteures du Grand guide des pierres de soin au féminin, en ont sélectionné cinq pour que les émotions ne prennent pas le dessus au travail.

Une pierre de soin (ou pierre thérapeutique) est un minéral qui apporte un bien-être émotionnel ou énergétique. « On suppose que les minéraux qui la composent combleraient les carences infinitésimales en minéraux du corps humain via le contact de la pierre avec la peau » expliquent Catherine Mayet et Nathaëlh Remy, co-auteures du Grand guide des pierres de soin au féminin (Leduc. S Editions).

Les deux lithothérapeutes ont sélectionné 5 pierres de soin qui réduisent le stress au travail.

La rhodocrosite pour favoriser le travail en équipe

Au travail, les contacts sont souvent cassants et déshumanisés. Pour conserver des relations « humaines » au sein du groupe et faciliter le travail en équipe, la rhodocrosite sera utile. Cette pierre d’un rose plus ou moins soutenu régule l’émotivité pour mieux gérer les conflits, ouvre à la communication positive et assouplit lors des situations conflictuelles.

 

La tourmaline noire pour ne plus se sentir débordée

Cette cristallisation noire renforce la conscience et la tranquillité, et incite au calme avant toute prise de décision. Elle se glisse dans la poche et nous permet de retrouver notre réceptivité, évitant ainsi de nous sentir noyés dans un verre d’eau ! « La tourmaline noire réussirait à organiser l’emploi du temps d’un ministre, même l’ordre des priorités » affirment les deux lithothérapeutes.

L’œil-de-tigre pour atteindre ses objectifs

Cette pierre brune à noisette aux reflets chatoyants donne du courage et offre la possibilité de concrétiser les projets en passant à l’action. Au travail, porté en collier, en pendentif ou en bracelet, elle permet de maintenir et atteindre les objectifs que l’on s’est fixés.

La malachite pour éviter de se mettre en colère

Au travail, il arrive que la pression émotionnelle monte au point de faire exploser la cocotte-minute. Pour calmer la colère qui gronde et parvenir à vous maîtriser, gardez une malachite sous la main (dans une petite pochette au fond de votre sac à main par exemple) et portez cette pierre tout en camaïeu de verts dès que vous sentez que les émotions sont sur le point de déborder.

Le jade vert de chine pour reconnaître ses limites

Les journées n’ont que 24 heures, pourtant on culpabilise souvent de ne pas accomplir toutes les tâches inscrites sur notre to-do list. Au point qu’une étude récente a montré que 7 salariés sur 10 se dopent pour tenir le coup au boulot.

Porter un jade vert de Chine en bracelet ou en pendentif permet de reconnaître ses limites et de les accepter. Elle contribue aussi à dissiper la fatigue passagère.

7 salariés sur 10 se dopent pour aller travailler

Près de 70% des salariés prennent des substances psychotropes, légales ou illégales, pour tenir le coup dans le monde du travail.

Selon la mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca), 20 sur les 29 millions d’actifs, en poste ou en recherche d’emploi en France, useraient et abuseraient des substances pychoactives (alcool, tabac, cannabis, somnifères, cocaïne…) pour « rester dans le match ». Or, bien souvent, les entreprises ne trouvent pas les mots pour évoquer ces questions et peu arrivent à mettre en place une prévention adéquate soulignent les chercheurs réunis en congrès pour réfléchir sur le thème « Liens entre le travail et les usages de psychotropes : si on en parlait ? ».

Des produit pour tenir, pour dormir ou pour récupérer

La France est à la fois l’un des pays à la meilleure productivité horaire dans le monde, et dans le même temps, l’un des plus gros consommateurs de médicaments psychotropes. « La question « Drogue et travail » ne se résume à l’alcool et aux drogues qui poseraient des problèmes. Les drogues, licites et illicites, sont aussi des moyens puissants au service la production, de la rentabilité et du silence sur les troubles de santé liés au travail. De plus en plus d’actifs ont une utilisation de différents produits, soit pour tenir, soit pour dormir ou récupérer, soit pour se construire une identité professionnelle » insiste Gladys Lutz, chercheure en psychologie du travail et présidente de l’association Addictologie et Travail (Additra), organisatrice du congrès. Elle décède après 159 heures supplémentaires en un mois. A l’occasion de ce congrès, les organisateurs lancent le hashtag se doper pour travailler afin que les salariés puissent prendre la parole sur leur recours au tabac, à l’alcool, aux médicaments ou aux drogues à des fins d’anesthésie physique ou mentale, ou de lâcher prise en lien avec le travail. »Il s’agit de donner la parole aux femmes, hommes, employés, dirigeants ou cadres, travailleurs libéraux, artisans ou agents de l’état et chômeurs de toutes les responsabilités et de tous les métiers. Il s’agit aussi de nous interroger : les médicaments psychotropes, l’alcool, le tabac ou lesdrogues illicites ont-ils une place dans notre quotidien pour calmer une ou des douleurs, se détendre, dormir, oublier, récupérer, tromper l’ennui, se stimuler, être mieux, se concentrer, tromper l’angoisse, calmer le stress ? »Plus d’infos sur le site du congrès de l’Additra.A lire aussi :Benzodiazépines : 60% des consommateurs sont des femmes Stress : un salarié sur deux malade du travail

Topsanté. Com

La réduction de l’apport calorique de 15% pendant 2 ans ralentit le métabolisme et protégé contre les maladies liées à l’âge, selon une étude parue dans la revue Cell Metabolism.

Cette étude a montré que la restriction calorique diminue le stress oxydatif qui est associé à centaines maladies liées à l’âge telles que la maladie d’Alzheimer et de Parkinson, le cancer, le diabète.

« Limiter les calories ralentit notre métabolisme de base et les processus de vieillissement. La restriction calorique maintenue pendant plusieurs années peut aider à diminuer le risque de maladie chronique et prolonger la vie », explique Leanne M. Redman, du Pennington Biomedical Research à Baton Rouge (Etats-Unis).

CALERIE (acronyme anglais d’Évaluation complète des effets à long terme de la réduction de l’apport énergétique) a été le premier essai contrôlé randomisé à tester les effets métaboliques de la restriction calorique chez les humains non obèses. La deuxième phase de l’étude rapporte les résultats de 53 hommes et femmes en bonne santé, non obèses, âgés de 21 à 50 ans, qui ont réduit leurs calories de 15% sur 2 ans. Les réductions caloriques ont été calculées individuellement à l’aide d’une technique qui permet de déterminer avec précision le niveau calorique.

Ceux qui sont dans le groupe de restriction calorique ont perdu en moyenne près de 9 kg, bien qu’ils n’aient pas suivi un régime particulier et sans que la perte de poids ne soit le but de l’étude. Aucun effet indésirable, tel que l’anémie, une perte osseuse excessive ou des troubles menstruels n’a été noté; fait intéressant, les deux essais ont permis d’observer une amélioration de l’humeur et de la qualité de vie. « Nous avons constaté que même les personnes déjà en bonne santé et maigres peuvent bénéficier d’un régime de restriction calorique », explique Redman.

Chez les animaux de laboratoire, la restriction calorique abaisse la température corporelle et le taux métabolique au repos. Redman a souligné que CALERIE a examiné les effets de la restriction calorique sur le vieillissement, et non la perte de poids, où les discussions sur le métabolisme «rapide» ou «lent» surviennent le plus souvent. « Nous savons par des études chez les mammifères que plus le mammifère est petit, plus son métabolisme est rapide et plus sa longévité est courte », souligne-t-elle.

Selon Redman, de nombreux facteurs, comme les mécanismes antioxydants de protection et les facteurs alimentaires et biologiques, influencent le métabolisme, mais les théories actuelles affirment qu’un métabolisme plus lent est plus bénéfique pour le vieillissement.

L’essai CALERIE remet en lumière d’une des théories les plus anciennes du vieillissement humain, à savoir la théorie des dommages oxydatifs. Cette théorie stipule que la surproduction de radicaux libres entraine des dommages oxydatifs aux lipides, protéines et ADN, conduisant à des maladies chroniques telles que l’athérosclérose, le cancer, le diabète et la polyarthrite rhumatoïde.

Les prochaines étapes consisteront à déterminer des biomarqueurs du vieillissement humain et à étudier les effets de la restriction calorique en combinaison avec des antioxydants ou des substances telles que le resvératrol, qui imitent la restriction calorique.

Stéphane Bastianetto