ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Samedi et dimanche derniers, 364 comoriens ont été rapatriés de Tanzanie par le gouvernement comorien. La mauvaise nouvelle vient d’être annoncée par Dr Djabir depuis l’hôpital de Samba, lors de la visite du président Azali, hier matin. Parmi les comoriens bloqués en Tanzanie, certains ont été testés positifs au Covid-19.

Le gouvernement comorien a affirmé la mise en quarantaine des comoriens bloqués en Tanzanie, avant leur rapatriement. Une durée qui n’était pas suffisante pour connaitre celui qui est atteint par le virus. Après le rapatriement des comoriens bloqués en Tanzanie, la mauvaise est tombée. Certains ont été testés positifs au Covid-19. Joint au téléphone, Dr Djabir a affirmé clairement que les résultats des tests du covid19 faits aux comoriens rapatriés de Tanzanie certains sont positifs. « Effectivement, nous avons fait des tests aux comoriens arrivés de Tanzanie, la semaine dernière. Les résultats de certains parmi eux se sont révélés positifs. Je ne suis pas approprié à donner le nombre exact des personnes testés positifs car les autorités compétentes sont les mieux placées pour informer le peule », a déclaré Dr Djabir président de la commission de prise en charge aux patients du Covid-19.

Dr Djabir a expliqué le protocole médical mis à disposition lors du rapatriement de ces comoriens en provenance de la Tanzanie. Selon lui, toutes les mesures de précautions étaient prises à l’arrivée de ces comoriens. « Les résultats des comoriens qui étaient bloqués à Maurice sont rassurants. Ceux qui provenaient de la Tanzanie ont suivi le protocole : un prélèvement du sang et de la température, suivi des tests du Covid-19. Nous avons pris les adresses de leurs domiciles », a-t-il garanti.

Lors de son intervention, Dr Djabir a signalé les mesures de précautions prises pour ces personnes qui se trouvent chez eux. « Nous avons dépêchés des voitures avec des médecins à domicile pour la prise en charge », a annoncé le docteur, en ajoutant que : « les contacts de leurs entourages seront poursuivis pour mieux prendre toutes les précautions de réduction de la propagation du Covid-19 ».

Abdoulandhum Ahamada

Dans cette période difficile, la région de Badjini bénéficiera 3000 masques artisanaux fabriqués dans l’atelier de couture situé à Mboudamboini dans le Badjini. Un geste humanitaire de mise en barrière contre le coronavirus. C’est une initiative de l’ancien ministre de la fonction publique de Ngazidja Assoumani Saandi.

La lutte contre le coronavirus est un combat pour tous. Assoumani Saandi, expert international, ancien ministre de la fonction publique a mis de côté la politique pour faire face à la pandémie du Coronavirus. Le natif de Natif de Nioumamilima Badjini a consacré ses moyens financiers pour la fabrication des masques en faveur de la région de Badjini. 3000 masques artisanaux sont en voie de distribution dans les localités de Badjini. « Nous envisageons de fabriquer 3000 masques pour distribuer dans la région de Badjini. C’est une initiative créée par Assoumani Saandi, conseiller technique en chef au Pnud Burundi, et ancien ministre de la fonction publique de Ngazidja. C’est un geste d’accompagnement et d’appui à la lutte contre le Coronavirus », a expliqué Abdoulkarim Saïd Abdallah, un des responsables de l’atelier de couture de Mboudamboini.

Joint au téléphone, ce dernier a bien montré les modalités de distribution de ces masques au sein de la région. Selon lui, trois lots de masques seront partagés par les 4 sous-régions de Badjini depuis hier. «Ces masques seront distribués de sous-région par sous-région. Aujourd’hui, nous distribuerons le premier lot dans les localités de Ngouwengwé, en deux tranches. Et les semaines prochaines, nous pensons que la distribution sera effective dans toutes les localités», a envisagé Abdoulkarim Saïd Abdallah, en ajoutant que : « l’option d’acheter des gels, des gants de protection et des javels pour le lavage des mains n’est pas du tout écartée ».

En fin de discussion, ce responsable de l’atelier de couture a fait un grand appel à tous les comoriens à contribuer sa part pour lutter contre cette crise du Coronavirus. « Je lance un appel à tous les comoriens à faire un geste similaire comme Assoumani Saandi. Car ce combat est pour nous tous », conclut-il.

Abdoulandhum Ahamada

 

153 personnes proches des porteurs du virus covid-19 pour Ngazidja et Mohéli. Tous sont dépistés. Aucun signe de coronavirus pour ces personnes contactes, selon Dr Hafidhou.

« Pour mieux identifier un malade de covid-19, c’est de passer au préalable à observer les signes suspects du coronavirus, telles que fièvre, température, toux sec et fatigue naissante. C’est le Pcr qui confirme le coronavirus », a expliqué Dr Hafidou.

Pour le cas des personnes ayant été suspectées du coronavirus et placées sous contrôle médical, seules 11 personnes dont 6 à Ngazidja et 5 sur l’ile de Mohéli. Cet infexiologue déplore un seul mort et que l’état de santé pour les autres s’améliore.

La coordination nationale pour la gestion de la crise covid-19 semble avoir pris les dispositions pour le prélèvement des personnes contactes à Ngazidja et à Mohéli. « Nous avons suivi avec finesse pour une mission de prélèvement aux proches des personnes suspectées dans les deux iles, dont 53 personnes à Ngazidja et 100 personnes à Mohéli. Aucun d’entre eux n’a été diagnostiqué positif », rassure-t-il.

L’infexiologue appelle donc les comoriens à faire preuve de civisme, de se comporter selon les règles établies par les autorités. Et de comparer également cette maladie comme les autres menaces sanitaires pour la sérénité des comoriens. Pour lui, mieux vaut que chacun puisse faire son prélèvement afin de connaitre son état de santé. Les autorités sanitaires appellent à la vigilance et au respect des mesures barrières.

Nassuf. M. Abdou

Le gouvernement de l’Union des Comores multiplie les relations bilatérales avec la république de Madagascar. Une signification positive, marquée par des relations d’amitié et de coopération entre les Comores et Madagascar. Hier mardi 12 mai, à travers l’ambassadeur de l’Union des Comores à Madagascar, les Comores ont reçu officiellement un lot comprenant du Covid-Organics, des doses de chloroquine et des masques chirurgicaux en provenance de Madagascar.

Suite à l’entretien du président Azali Assoumani et son homologue malgache Andry Rajoelina, les semaines précédentes, l’Union des Comores a, hier à l’après-midi, reçu officiellement une donation d’un lot comprenant le Covid-Organics, remède curatif et préventif malgache pour la lutte contre le Coronavirus. Cet acte entre dans le cadre des relations bilatérales entre les Comores et la grande ile Madagascar. Dans ce sens, le gouvernement de l’Union des Comores a saisi cette opportunité pour renouveler ses sincères félicitations au gouvernement et au peuple malgache pour le succès des recherches menées, appréciées de tous contre le Covid-19. « Nous remercions énormément ce geste grandiose de cette donation du Covid-Organics, des doses de chloroquine et des masques chirurgicaux octroyés par mon homologue Andry Rajoelina, président malgache. C’est un signe de solidarité et d’amitié entre ces deux pays », a déclaré le président Azali Assoumani, lors de son discours de remise officielle du don.

Lors de son discours de remerciement, le chef de l’Etat Azali Assoumani a annoncé que l’arrivée de ce don du remède malgache est le résultat de la discussion entre les deux présidents respectivement comorien et malgache. « Récemment, j’ai entretenu avec mon homologue président malgache pour lui féliciter pour le fruit de la découverte de ce Covid-Organics. Le président malgache s’est engagé à aider le peuple comorien. Il a donc tenu la promesse. Je le remercie chaleureusement pour ce geste d’amitié et de solidarité », a renchéri le président de la république avant de rassurer que : « nous attendons prochainement, l’arrivé d’autres lots de matériels ».

Abdoulandhum Ahamada

Dans une conférence de presse tenue hier, à l’hôpital El-Maarouf, Mahamoud Abdallah, chargé de communication au CHN EL-Maarouf rejette les allégations qui circulent sur les réseaux sociaux. Un facteur qui provoque de la panique et des troubles aux structures sanitaires du CHN El-Maarouf.

A travers une conférence de presse tenue, hier à l’hôpital El-Maarouf, Mahamoud Abdallah, chargé de communication de l’hôpital El-Maarouf a sollicité un arrêt immédiat des rumeurs et des troubles qui menacent le dynamisme du personnel de l’établissement et le trouble moral des patients. Selon lui, cette thématique doit être résolue durant cette période de crise sanitaire liée à la pandémie du Coronavirus. « J’adresse un message fort au public que certaines personnes créent des fausses informations pour paniquer les gens. Nous sommes dans une période difficile qui demande des informations justes et fiables. Le personnel soignant doit être sensibilisé », a déclaré Mahamoud Abdallah, chargé de communication.

Durant son intervention, le chargé de communication a montré que les équipements et le matériel nécessaire que le personnel soignant a besoin, sont prêts, même si en quantité insuffisante. « Le matériel et les équipements du personnel soignant sont présents même s’ils ne sont pas suffisants. Et cette insuffisance de matériels demande une bonne gestion », a annoncé Mahamoud Abdallah, chargé de communication. Et lui d’ajouter : «pour faciliter les travaux et mieux savoir les informations nécessaires et fiables, le service de communication est approprié pour les demandes de renseignements ».

Dans cette même foulée, le chargé de communication a salué les efforts déployés par le directeur général d’El-Maarouf pour la structuration du centre hospitalier national El-Maarouf. Selon lui, le directeur général se soucie de la vie des stagiaires à El-Maarouf. « Récemment, il y’avait un mouvement de contestation à l’hôpital El-Maarouf. Le directeur essaie de régler ce problème petit à petit. Nous devons suivre cette bonne démarche pour mieux dynamiser la structure sanitaire de l’hôpital », a soutenu Mahamoud Abdallah. « Certes quatre-vingt postes sont vacants. Une possibilité de recrutement ne doit pas être écartée », conclut-il.

Abdoulandhum Ahamada

Le collectif des associations féminines, communément appelé réseau femmes d’Ikoni s’est lancé dans l’action de lutte et de prévention contre le coronavirus. Plusieurs initiatives ont été mises en œuvre.

La première opération lancée par les femmes d’Ikoni mise sur le renforcement de la prévention avec une campagne de sensibilisation sur les mesures barrières. Une cinquantaine de jerricanes avec des robinets ont été installés dans les différents quartiers et places de la ville suivi d’un lot de kits composé de savon et d’eau de javel. « Face à la crise sanitaire que nous traversons, chacun doit se mobiliser de son côté pour faire barrage à cette pandémie », soutient la cheffe de l’équipe qui pilote cette opération, Hania Soilihi Hadji. Et elle de poursuivre: « le réseau femmes d’Ikoni s’est donc engagé à apporter sa participation dans cette lutte contre la maladie. »

Pour marquer le point de départ des actions retenues, le collectif a commencé par la distribution des matériels adéquats rentrant dans le cadre du renforcement des mesures barrières. Et dans la foulée de cette action, une opération de distribution de masques réutilisables a été lancée. Le réseau femmes d’Ikoni se projette dans un premier temps de distribuer 2000 masques. Hier, l’opération a débuté par la distribution de 500 masques. Pour Maissara Ahamada commissaire aux genres, ce sont les personnes vulnérables et démunies qui vont en bénéficier en premier car cette opération baptisée « une personne deux masques » va se poursuivre tout au long de la semaine pour atteindre le maximum de personnes.

Quant à Makas, leur action ne s’arrêtera pas en si bon chemin. Le collectif entend la mener jusqu’à toucher tous ceux qui habitent sur les périphériques de la ville d’Ikoni, entre la zone de Malouzini jusqu’au quartier Mhoma, aux à bord de la localité de Mbachile. Dans cette dynamique de lutte et de prévention contre l’épidémie, le réseau femmes d’Ikoni dit compter d’abord sur ses propres moyens avant de chercher des structures et personnalités publiques et privées à l’accompagner. Pour engager cette première opération, les différentes associations féminines de la ville ont mis la main dans la poche. Elles se disent aussi disposer « à faire plus si nécessaire pour la protection de la population et vaincre la maladie dans notre pays. »

KDBA

 

La coordination nationale de lutte contre le coronavirus a convié la presse, hier lundi, pour rassurer que les moyens de protection du corps médical sont disponibles. Elle affirme qu’une seule personne est morte du covid19 parmi les 11 diagnostiqués positifs depuis le 29 avril dernier.

Les rumeurs sur le non garanti de la protection du corps médical touchent à leur fin. La coordination nationale en charge pour la lutte contre le coronavirus à confirmer, hier lundi 11 mai, lors d’une conférence de presse conjointe, tenue à la direction nationale de lutte contre le paludisme, que le corps médicale est largement rassuré en matière de protection contre le coronavirus. Une réaction de la part de la coordination qui met fin aux allégations qui tendent à remettre en cause les autorités de négliger le personnel soignant. « Nous tenons à vous affirmer qu’en matière de protection contre le coronavirus, tout est garanti par des moyens de protection pour le corps médical, voire même il y a un stock en réserve en cas de besoin urgent » a rassuré Dr Youssouf Mohamed secrétaire général du comité logistique.

En rappel aux nombre des personnes malades hospitalisées de Samba, Dr Djabir laisse entendre que « Nous avions en tout 33 malade à l’hôpital de Samba, seuls 5 morts dont l’une victime coronavirus selon les résultats fournis par le Prc » a-t-il. Et lui de rajouter que : « et la plus part des patients attendent avec impatience de retourner chez eux, vue l’amélioration de leur état de santé. »

Toutefois, la coordination en charge de la lutte contre le contre le covid19 en Union des Comores, sous l’égide du ministère de la santé, appelle donc les comoriens à renforcer d’avantage les mesures de préventions et de mettre fin à désinformation véhiculée dans les réseaux sociaux qui, selon elle, n’a rien d’impact que de semer la panique au sein de la population.

Nassuf.M.Abdou

Plus d’une semaine depuis la disparation de l’ancien ministre des affaires étrangères, Mouzaoir Abdallah, Mohamed Abdou Soilihi alias Dr Masse a, hier mercredi, rendu hommage, à Moroni, à ce grand homme politique. Il a fait appel aux autorités politiques à renforcer  les mesures de préventions contre le coronavirus dans la capitale, Moroni.

Au regard de la menace sanitaire qui sévit le monde entier et l’annonce officielle des cas positifs avérés en Union des Comores, Dr Masse attire l’attention aux autorités de la capitale Moroni pour une vigilance permanente pour pouvoir barricader cette menace sanitaire. Mohamed Abdou est convaincu qu’une fois que la capitale de l’Union des Comores soit touchée, les Comores devront, malheureusement, se préparer au pire. « Nous devons à tout prix veiller à la capitale, en permanence, en renforçant les mesures de prévention contre le covid19 afin d’épargner le pays dans le chaos », a déclaré Mohamed  Abdou, notable de Moroni. Toutefois, même si les conséquences ne sont pas encore dramatiques comme celles du cholera que les Comores ont connu aux années 80, dit-il, mais, il ne faut jamais sous-estimer un adversaire surtout quand il est invisible.

En qualité de grand notable de la capitale, Moroni, ce dernier s’est tenu à rendre  hommage, Mouzaoir Abdallah, ancien ministre des affaires étrangères, décédé, le 30 avril dernier. « Je rends hommage aux familles endeuillées et la ville de Moroni pour la mort de l’ancien ministre des affaires étrangères, Mouzaoir Abdallah, une personnalité qui a servi la nation. La nation comorienne était l’une de ses préoccupations quotidienne. Que la terre lui soit légère », a-t-il rappelé.

Nassuf.M.Abdou

L’appareil Pcr bouleverse la confiance des autorités sanitaires et les citoyens. Au point que cet appareil est trop critiqué et redouté de son opération, fait-il de l’ombre ? Toutefois, le laboratoire Inrape rassure que cet appareil est bel et bien opérationnel.

Le scénario est presque là. Entre l’appareil de dépistage, les autorités sanitaires et la population, il y a de l’ombre. Réceptionné par le gouvernement comorien et les autorités mises en place pour la gestion de la crise sanitaire, le Pcr est installé à Inrape. Il fallait attendre quelques jours pour son installation. Est-il opérationnel ? Est-il en bon état ? Le responsable de l’Inrape confirme que l’appareil Pcr est opérationnel. « L’appareil de dépistage est opérationnel. Certes, il manquait des logiciels mais actuellement, le Pcr est opérationnel », rassure le directeur de l’Inrape.

Combien de tests depuis l’installation du Pcr ? Le directeur se réserve de tout commentaire. Cet appareil rame-t-il en pont ? Le casse-tête de l’appareil Pcr. Autant que les autorités sanitaires ne communiquent pas sur le nombre de personnes dépistées depuis l’installation du « fameux » Pcr, les citoyens sont aux abois. Des autorités également aux abois.

Des efforts ont pourtant été consentis jusqu’à l’achat de cet appareil. Un appareil qui se joue entre le fantasme et la réalité. Rien n’est rassurant quant à son opération. Le désarroi du peuple. Et tout le monde dans le qui-vive. Apprendra-t-on que l’appareil de dépistage manque d’accessoires. L’appareil Pcr bouleverse la confiance des autorités sanitaires et les citoyens. Au point que cet appareil est trop critiqué et redouté de son opération, fait-il de l’ombre ?

KDBA

 

Dans la lutte contre le covid-19, le ministère de la santé a ouvert, hier à l’hôtel le Retaj, une formation pour les équipes d’intervention rapide sur l’ensemble du territoire. La formation a pour objectif de renforcer la capacité, la gestion et les compétences des équipes d’intervention rapide.

« Les compétences que vous allez bénéficier aujourd’hui vont spécifiquement vous permettre d’agir en premier lieu comme intervenant stabilisateur durant  toute la première phase d’une flambée. Mettre en place la coordination entre les différents niveaux de la réponse. Organiser des activités pour la communication des risques, coordonner les activités de réponse en collaboration avec les autorités nationales et infranationales, la communauté et autres partenaires, contribuer à l’évolution de la réponse, préparer les rapports de situation brefs et réguliers et des rapports d’investigation détaillée », a souligné Jean Youssouf, Secrétaire général au ministère de la santé. Le S.G a aussi ajouté que les bénéficiaires vont outiller sur la gestion des malades quelles que soient leurs natures. « C’est une formation pour les formateurs. Nous avons jugé nécessaire de partir vite afin de faire face à cette pandémie », poursuit-il.

Cette haute autorité du ministère de la santé est convaincue que la formation va permettre aux bénéficiaires, de mieux faire face, car « aujourd’hui, l’ampleur et la gravité de la pandémie de covid-19 atteignent clairement le niveau d’une menace à la santé publique qui justifie des restrictions à certains droits ».

L’Oms, partenaire clé s’est investi pour accompagner le pays. « Cette formation vise à renforcer les aptitudes et les compétences en tant que membres des EIR régionaux, mais aussi permet également de former en cascade les semblables dans les districts sanitaires à leur tour constituer les EIR des districts », a déclaré Diarra Abdoulaye, représentant de l’Oms aux Comores. Ce dernier a rassuré que, les autorités sanitaires publiques compétentes peuvent mener des enquêtes épidémiologiques sur le cas suspects pour confirmer ou infirmer une flambée épidémique ; mettre en œuvre les bonnes mesures de prévention et de lutte contre les infections et toute circonstance. Cette formation virtuelle des équipes d’intervention rapide contre le covid-19 ouverte hier mardi, s’achève le vendredi 08 mai prochain.

Kamal Saïd Abdou