Les encouragements ne manquent pas suite à la volonté de Rahma, une jeune fille mohelienne qui a sauvé un enfant dans un naufrage à Uropveni. Ortega Humanitaire a remis à Oumou Rahma, vendredi dernier, une attestation de mérite et une enveloppe de 1.100.000 kmf.
Oumou Rahma est reconnue comme une héroïne. C’est un geste de bravoure qui mérite d’être applaudi, selon Hilalidine Mze Boina ben Check Halidi, directeur d’Ortega live aux Comores. Sur 23 personnes, 8 personnes sont noyées. Oumou Rahma n’a pas hésité de mettre sa vie en danger pour sauver l’enfant. « Le geste de cette fille nous a servi beaucoup de leçon. Ce geste fait partie de l’amour d’une mère en vers son fils », a mentionné Hilalidine Mze Boina ben Check Halidi. Ce dernier a précisé qu’Oumou Rahma n’a pas sauvé seulement l’enfant, mais elle a sauvé le pays. « Il se peut que cet enfant soit un président ou un ministre ou encore un directeur pour notre pays. Cela signifie que l’avenir de notre pays réside sur nos enfants », a expliqué le directeur d’Ortaga live aux Comores.
À entendre le directeur d’Ortega live, la mère de l’enfant a compris aussi que l’enfant est une richesse pour le pays. « Alors elle a préféré à ce que son enfant soit sauvé pour le bien de notre pays. Cela signifie que la mère est une combattante et courageuse », a rappelé HilalidineMze Boina ben Check Halidi. Quant à Ahmed Imane, père de Rahma, il a salué les efforts et le soutien d’Ortega live depuis le début du drame jusqu’à ce jour.
Connu sous l’acronyme de JFR (jeunesse force de la République), ce mouvement politique qui soutient les bonnes actions du régime à mis une mention particulière du bilan de deux ans. Lors d’un entretien, tenu ce 1er jour de la « 3ème année » du mandat d’Azali, le directeur régional de L’Anpi et ancien coordinateur du mouvement se dit très confiant de la voie tracée par le régime vers l’émergence.
« Les preuves de l’émergence est devant nos yeux et des yeux des comoriens qui ne refusent pas de voir quelque soit la tendance politique », indique Fayal Mohamed, ce jeune politicien forgé par Yasser Ali Assoumani avant d’être nommé directeur régional de L’Anpi Anjouan.
Le facteur optimiste du bilan poussé à ce jeune de rassurer que « étant au service de la promotion des investissements, je ne peux que saluer le maintient de la paix et encourager le président dans cette démarche de sécurisation des acquis de notre jeune nation qui devient aujourd’hui un ami du monde avec une contribution dans la gestion des conflits du continent ce qui reflète la maturité et la sagesse de la vision tracée et pilotée par un leadership qui répond aux exigences du temp. »
Devant la presse, ce jeune politicien, affiche les attentes du JFR pour la 3eme année du mandat du président Azali. « Nous n’attendons pas plus qu’il en a mis en œuvre et nous espérons, comme en 2001 il a pu réconcilier les comoriens, que cette 3eme année de son mandat soit l’année de la prospérité de l’unité nationale car il est capable et les comoriens en ont confiance, souhaite-t-il ?
Étant donné, que la création d’emploi est un chapitre phare de l’émergence, promouvoir les secteurs clés du développement s’inscrit dans la démarche de la jeunesse comorienne que fait partie la JFR. « La promotion d’une bonne éducation civique et patriotique est une bonne paire de lunette pour apprécier l’état actuel et à venir de notre beau pays », insiste-t-il
Dans le cadre général de la réflexion, ce jeune pousse son regard à ce qui estime voir d’ici quelques temps dans les quatre murs de l’archipel « un développement économique potentiel en export… »
Alors que le slogan d’un jeune est égal un emploi reste une illusion, le chef de l’Etat s’est félicité de son bilan évoquant notamment la construction d’infrastructures ou encore la lutte anti-Covid. Environ 5000 jeunes sont licenciés de 2016 à 2020, la majorité de la population vit au seuil de la pauvreté. Un bilan ambivalent.
Dès lors que la courbe du chômage des jeunes ne cesse d’accroitre, le chef de l’Etat, Azali Assoumani n’a pas manqué de flatter les jeunes « Sachez que l’émergence n’est pas une utopie, elle deviendra une réalité et notre pays est sur la bonne voie pour l’atteindre », a-t-il souligné « Je voudrais, dans ce contexte, rappeler que le gouvernement a, ces deux dernières années, mis en œuvre de nombreux projets de développement en faveur des jeunes », a-t-il poursuivi.
Sur l’éducation, « nous avons mobilisé la somme de 15 milliards de nos francs, pour engager les réformes de l’éducation, réhabiliter et moderniser plus de 50 établissements scolaires du primaire et du secondaire, développer les capacités d’accueil de l’Université des Comores tout en poursuivant les travaux de construction du nouvel Amphithéâtre, entre autres. Nous avons débuté l’avancement généralisé des fonctionnaires et soutenu les Sociétés d’Etat, les établissements publics et les opérateurs économiques après le cyclone Kenneth et en pleine pandémie de Covid, avec environ 2 milliards de nos francs », a-t-il fait savoir.
Selon le président de la République, le pays a réussi, pour la première fois de son histoire, à payer un mois de salaire à l’avance et ce dans l’objectif de répondre aux besoins toujours grandissants de notre peuple et plus particulièrement pendant la période du mois Saint du Ramadan et la célébration de la Ide El Fitr. Malgré le ralentissement des activités suite à la crise sanitaire, d’énormes réalisations ont été obtenues pendant les deux dernières années, dans des domaines aussi variés que les infrastructures, l’énergie, les finances, le social, la production et le tourisme, selon le chef de l’Etat. « Ce qui a permis d’améliorer considérablement les conditions de vie de notre population, et de faire naître beaucoup d’espoir, au sein de la population comorienne, aussi bien de l’intérieur que de la Diaspora. Ces performances obtenues au niveau national ainsi que notre présence active sur la scène internationale ont permis à notre pays d’affirmer de plus en plus sa place au sein du Concert des nations et d’accéder, pour la première fois de son histoire, au poste de Vice-président de la Conférence de notre Organisation continentale, l’Union Africaine», a souligné le chef de l’Etat.
Ce dernier avance que tous ces efforts sont conditionnés par la paix et la stabilité. « Je tiens à souligner que la voie du développement qu’a pris notre pays ainsi que la confiance qui nous est accordée aux niveaux national et international, ne peuvent se consolider et se pérenniser sans une paix, une stabilité et une cohésion sociale durables, dans notre pays ». Cela, disait-il, c’est toujours dans le sens de vouloir mener notre pays vers un climat d’apaisement et de concorde nationale que j’ai pris, par le passé mais aussi tout récemment la décision d’accorder des grâces à de nombreux condamnés y compris ceux qui ont voulu porter atteinte à la sûreté de l’Etat et à ma propre personne.
Un atelier portant sur la validation technique du projet de mise en place de l’observatoire sur les violences faites aux femmes et aux mineurs a eu lieu hier à l’hôtel Le Retaj. La gouverneure de Ngazidja se dit consciente de la gravité de la situation dans laquelle traverse le pays.
La situation est tellement grave que la barbarie humaine a atteint son paroxysme aux Comores. Les notions de paix et de sécurité ne sont plus que des souvenirs d’antan. Selon l’EDSC-MIGS, « 11% de femmes ont répondu avoir subi des violences physiques, 3% ont subi de violences sexuelles, 14% ont subi de violences psychologiques et économiques depuis l’âge de 15 ans. En 2020, 256, c’est le nombre des cas de violences enregistré à Ngazidja seulement ».
Un atelier de validation du projet de mise en place de l’observatoire sur les violences que subissent les femmes et les mineurs comoriens s’est tenu à l’hôtel le Retaj. Sitti Farouata, la gouverneure de Ngazidja a expliqué que « l’observatoire sera le lieu de convergence des informations recueillies ça et là et le laboratoire qui réunira les données pour des études et des analyses complètes pouvant étayer une politique efficiente et efficace. Il sera administré par des représentants de la société civile et des fonctionnaires et aura comme cheville ouvrière la plateforme communale qui regroupera dans sa composition une équipe multidisciplinaire de proximité afin de répondre rapidement et efficacement ».
« J’entends, comme vous, à travers le chaos de leur avenir brisé aux premières heures de leur vie, les cris de nos mineurs violées en toute innocence. J’entends comme vous la détresse de ces femmes victimes de viol et de violences qui installent une ambiance de terreur sur toute l’étendue de notre territoire », s’est indignée Sitti Farouata, la Gouverneure de Ngazidja.
L’objectif principal de cet observatoire est d’accompagner le gouvernement sur la politique nationale de lutte contre les violences des nôtres. En ce qui concerne le financement pour la régulation du projet, un partenaire financier de la Réunion, de Saint-Denis en particulier, promet un financement d’une somme de 2.768 000 d’euro.
En ce jour du 26 mai date à laquelle un nouveau président doit être investi en conformité avec la constitution de 2001 révisée en 2009, le pays vit sous un climat de psychose. Alors que la nouvelle constitution de 2018 laquelle a permis à Azali d’être réélu jusqu’en 2024 est contestée par l’opposition, la peur anime les esprits. Reportage.
Les mouvements de la terreur annihilent la paix et la stabilité du pays et font aggraver un climat de peur sur le territoire national. C’est une évidence. Et sur le terrain, ça vaut la réalité. Tout ce qui est dit avec aplomb sur les réseaux sociaux triturent les esprits. Opposition et pouvoir s’entendent de loin et chaque partie accuse l’autre de troubles et violences. L’opposition appelle à un sursaut national pour déloger le président Azali de Beit Salam. Leur front commun a prévu des démarches démocratiques pour en finir avec ce régime. Lesquelles ?
Une circulation timide
Sur place, on voyait bien que les citoyens ont peur. Une circulation timide aux premières heures de la journée. Au petit marché, les marchands y ont déserté. Des établissements scolaires fermés. Des enfants contraints de ne pas se rendre dans leurs milieux scolaires. « Nous avons peur que le pays parte en guerre. Nous appelons à la paix et à la stabilité. Notre pays a vécu des périodes des mercenaires et des coups d’état. Nous avons oublié cette époque-là. Nous sommes dans une nouvelle ère. Que nos politiques trouvent un consensus pour que notre pays ne s’éclate pas en éclat. Si ce mercredi 26 mai, j’ai décidé de ne pas envoyer mes enfants à l’école, c’est parce que beaucoup ont fait croire que le pays risque de se mettre en conflit », a manifesté Faouziat Imamou, une mère de deux enfants. « Nous sommes perturbés et nos activités sont au ralenti. Mais qui devons-nous accuser ? L’opposition ou le pouvoir ? », a-t-elle avancé. A Moroni, surtout dans certains quartiers, des magasins n’ont pas ouvert pendant que les super marchés ont ouvert.
L’échec de l’opposition
En ce jour du 26 mai date à laquelle un nouveau président doit être investi en conformité avec la constitution de 2001 révisée en 2009, le pays vit sous un climat de psychose. Alors que la nouvelle constitution de 2018 laquelle a permis à Azali d’être réélu jusqu’en 2024 est contestée par l’opposition, la peur anime les esprits. Le gouvernement a célébré leurs deux ans de pouvoir.
« Je ne comprends pas pourquoi nos politiciens veulent paralyser notre pays. Certains cadres de l’opposition sont exilés en France et appellent au désordre dans notre pays pendant qu’ils font leur vie dans la paix et la stabilité. Et ici, des jeunes sont corrompus pour mettre notre pays en conflit. Qu’ils aillent en enfer ! », a réagi Ahamada Moissi. Il appelle aux ténors de l’opposition à commencer à descendre dans la rue. « C’est une évidence. Rien ne vaut la réalité du terrain. Les ténors de l’opposition sont restés sur leurs canapés et veulent que les citoyens lambda descendent dans la rue pour manifester et réclamer le départ d’Azali. C’est vraiment chimérique. Aucun citoyen lambda n’osera le faire sinon il sera inculpé pour troubles à l’ordre public par la justice », a-t-il indiqué.
« Nous vivons sous la terreur… »
De son côté, Fundi Ibrahim Moussa, un père de cinq enfants, est agité contre le pouvoir. Selon lui, le président en exercice doit quitter le pouvoir et laisser la place à un autre qui sera « compétant ». « Le pays est déstabilisé. Des violences physiques, morales, policières se multiplient. Et cela explicite le bilan amer du président de la République. Le pays est sous la terreur, les intimidations…, personne n’ose s’exprimer, la démocratie est bafouée », a manifesté Fundi Ibrahim Moussa.
A la mi-journée, les activités ont repris à la normale. Une guerre de nerf entre le pouvoir et l’opposition. Avant la date du 26 mai, des membres de l’opposition ont été virulents sur les réseaux sociaux. Et tout allait croire que le pays partait en guerre. Que pense donc l’opposition après le 26 mai ?
Dans les rues comme dans les autres endroits de la capitale, les activités reprennent petit à petit ce mercredi. Au marché de Volo-Volo, les activités se poursuivent.Le calme règne dans la capitale. Mohamed Hassane, un citoyen comorien mentionne que les comoriens ne sont pas dupes. Ils ne peuvent pas céder aux chantages afin de provoquer le chao.
L’ambiance est-elle au rendez-vous comme d’habitude ? Les activités se poursuivent pendant que les habitants attendaient un mouvement de déstabilisation ce mercredi. « Nous ne sont pas dupes. Nous ne pouvons pas céder aux chantages de l’opposition », a réagi Mohamed Hassane. Les rues de la capitale sont libres. Aucun contrôle de la part des forces de l’ordre. Contrairement, ces derniers temps, des barrages de patrouilles ont été observés dans les quatre coins de la capitale. « À 6h du matin, il n’y avait personne dans les rues. J’avais l’habitude de me réveiller à 5h du matin pour la prière. Je me suis préparé pour aller faire mes courses à 7h mais les rues étaient toujours vides. C’est normal vue les déclarations faites sur les réseaux sociaux. Mais au fur et à mesure, nous avons compris que cela est une façon d’intimider les comoriens », a-t-il montré. Celui-ci rassure que le calme et la tranquillité règnent dans la capitale et ses environs.
L’on constate, quelques magasins à Magudju et Ambassadeur restent toujours fermés, le matin. Les agences de transfert d’argent sont ouvertes habituellement. « Le seul moyen de faire peur aux comoriens c’est de dire que le 26 mai, il y aura une guerre civile. Comment peut-on comprendre que des gens vivant en France peuvent chasser un pouvoir déjà aux Comores ? », s’interroge, Fahardine Youssouf, ancien instituteur. « Vous les journalistes, avez le devoir d’informer l’opinion publique qu’il n’y a rien à craindre aux Comores. C’est d’ailleurs votre rôle de dire la vérité de tout ce que vous voyez. Il n’y a pas des gendarmes dans les rues ni police ni contrôle. Tout le monde circule librement sans crainte », souligne l’ancien instituteur. « Si l’opposition a un règlement de compte avec le régime en place, c’est leur affaire mais nous, entant que citoyens, sommes conscients que cela ne nous concerne pas. Nous ne devons pas soutenir un camp. Au contraire, nous devons soutenir la paix et la stabilité de notre pays et laisser les politiciens se quereller », ajoute-il.
Apartir de 10h, l’on observe les embouteillages dans les rues. Les queues dans les stationnements des voitures. A Gard du nord, l’ambiance des chauffeurs et des passagers se poursuit pour les habitants du nord. A la Coulée de lave comme à Yemenia, les bus de la région de Hamahamet, font les queues. « Nous sommes ici depuis 6h du matin, on a rien vu quelque chose de très spéciale. Seulement, il y avait un peu de retard pour les passagers qui ont voulu se rendre à Moroni. Mais à partir de 8h nos activités sont revenues à la normale », raconte Chamsoudine Halifa.
Celui-ci ajoute que dans la région de Hamahamet, les habitants sont réveillés dans le calme et chacun continue son travail habituel. Chamsoudine Halifa tient à préciser que la paix et la stabilité n’ont pas de prix. « On peut réclamer nos droits sans pour autant menacer l’ordre public. C’est d’ailleurs la démocratie », rappelle-t-il.
Les écoles privées et publiques ont ouvert leurs portes et les élèves sont dans leurs classes. Aucun mouvement de panique. « Depuis 7h du matin, les élèves viennent à l’école sans crainte. Certains ont venu en retard, ce qui est normal. Aucun évènement spécial signalé aujourd’hui », indique le surveillant du groupe scolaire avenir.
Deux élèves comoriens ont honoré le drapeau de l’Union des Comores à l’issu d’un concours de récitation du coran à travers une vidéoconférence. En guise de reconnaissance, la fondation Mohamed VI des Ulémas africains a remis à ces élèves, chacun une enveloppe de 800.000 kmf.
Le coran est l’un des piliers de la paix et de la stabilité, selon le grand cadi de la République, Mohamed Said Athoumani. Ce dernier précise que le seul moyen de préserver la religion musulmane passe par le coran. « Il faut inciter nos enfants à lire et à aimer le coran. C’est une fierté pour notre pays qui a été pris part dans le concours. Nous espérons que l’année prochaine notre pays présentera beaucoup de candidats », a fait savoir le grand cadi avant d’avancer que la religion musulmane nous a réunis par le coran. Le grand cadi rappelle aux lauréats que le chemin est long. « Après que vous avez déjà mémorisé le coran, vous devez savoir sa traduction et sa philosophie », précise t-il.
De son côté, le président de la fondation Mohamed VI en Union des Comores, Yahya Mohamed Ilyassa soutient que « le coran est le socle de l’harmonie et la paix. » Pour lui, c’est un grand honneur que ces enfants ont montré et qu’au-delà de ce monde, leurs parents auront leurs récompenses. « Cela témoigne donc l’amour manifesté par ces enfants à l’égard de notre religion qui est l’Islam », a dit le président de la fondation Mohamed VI. Et lui d’appeler les parents d’initier leurs enfants dans la religion musulmane pour un avenir meilleur du pays.
8 corps dont 6 enfants et 2 adultes ont été retrouvés sans vie samedi dernier au large des côtes d’Uropveni dans la région de Badjini. Ce drame est lié aux conditions météorologiques.
A bord de l’embarcation, une vingtaine de personne. Les morts et survivants voulaient se rendre à Anjouan. Beaucoup de personnes ont péri leurs vies samedi dernier entre Anjouan et Uropveni. Une petite embarcation a fait 8 morts dont 6 enfants et 2 adultes, selon le bilan provisoire communiqué par les autorités sanitaires du centre de Foumbouni. Le manque de moyen de sécurité pour certaines embarcations inquiète certaines personnes. « Heureusement lorsque l’embarcation était en train de couler, J’ai attrapé un gilet de sauvetage mais je l’ai donné à la maman de cet enfant car elle ne savait pas nager », a expliqué une des passagères de l’embarcation.
Autant qu’une réglementation des voyages entre les îles existent, certaines embarcations échappent le contrôle des autorités portuaires nationales. Il en est ainsi que d’autres drames sont répétitifs entre Anjouan et Mayotte ou aucune mesure de sécurité n’est jusqu’à présent mise en place. 23 personnes embarquées, selon le témoignage de la femme qui a sauvé un enfant. Certains cadavres sont identifiés et d’autres n’ont pas été identifiés, selon un agent de la Cosep. « Les corps non identifiés seront gardés à l’hôpital El-maarouf jusqu’à a ce qu’un proche de la famille arrive à l’identifier », a indiqué l’agent du cosep.
Dynapharm international a lancé, vendredi dernier, la formation « développer son esprit entrepreneurial » au bénéfice de 97 personnes. Une formation gratuite et attestant qui se tiendra chaque vendredi et samedi pendant 6 semaines. Pour le docteur trésor, responsable de Dynapharm Comores, cette formation est axée sur tous les points focaux du développement personnel en termes d’entreprenariat.
Une formation est lancée au bénéfice de lycéens, étudiants, professeurs, et autres de tout horizon et qui veulent s’intégrer facilement dans le domaine de l’entreprenariat. « Quatre vingt dix-sept (97) personnes se sont inscrites à la formation et pour la première journée soixante-trois (63) se sont présentées », a annoncé le responsable de Dynapharm Comores. « il est à notifier qu’à l’issue de cette formation intensive qui se fera sur 6 semaines, des attestations de participation vont être remises au cours d’une cérémonie solennelle dans un hôtel de la place, une opportunité supplémentaire d’offre ainsi à tous les participants car la présence de nombreux invités de marque et celle des médias saura donner à chacun une visibilité, élément non négligeable pour quiconque souhaiterait se développer en tant qu’entrepreneur », avance-t-il.
Pour ce visionnaire d’un développement social, l’initiative même de cette formation en grand sera une opportunité pour les bénéficiaires. « A la base, dans son fonctionnement régalien, Dynapharm international intègre une approche sociale lui permettant de venir en aide aux populations, à travers certaines actions visant des communautés ou certaines catégories sociales », indique-t-il. Et lui de préciser, « cette approche reste le fondement de la démarche, justifiant ainsi la gratuité de la formation. A ce jour les Comores restent privilégiés car s’y trouve actuellement celui qui a été dernièrement nominé en tant que meilleur formateur de Dynapharm international. Une toute autre opportunité motivant l’initiative d’une telle formation ».
Le contenu même de la formation sera purement technique de tous les aspects de l’entreprenariat selon le docteur trésor, responsable de Dynapharm international Comores : « tel que le thème de la formation l’a libellé, le but de cette formation est de pouvoir développer l’esprit entrepreneurial de chacun de participants. Ils sauront de ce fait acquérir toutes les compétences liées aux entrepreneurs et aux chefs d’entreprises. Il s’agit entre autres des qualités de leadership, de compétences managériales, celles liées à la mise en place de stratégies de marketing etc. sachant que le but ultime d’un entrepreneur est celui de réaliser des profits, Dynapharm international Comores offre ainsi par cette formation la possibilité aux jeunes comoriens de se développer dans l’entrepreneuriat avec des outils de bases solides en s’intégrant comme partenaires exclusifs d’une entreprise compétitive, non seulement sur le marché local mais aussi à international ».
Dynapharm international Comores vient ainsi aider à résoudre les problèmes de chômage tout en encourageant le développement personnel.
Pour Abdel Karim originaire de Mramani, stagiaire à la Meck Domoni, cette première journée de formation a changé sa façon de concevoir certaines choses. « Cette première journée de formation en effet a changé ma façon de voir les choses de penser et d’agir en tant qu’entrepreneur. De façon schématique et sur ce dernier, je pourrais aller jusqu’à dire que l’esprit entrepreneurial nous permet de connaître ou d’identifier les diverses opportunités dans les situations de changements », a-t-il exprimé. De son côté, Soifia Aboubacar (Mutsamudu), cette formation serait une chance car elle aide à renforcer l’esprit et à apprendre d’avantage des choses qu’on ignore.
Parti à connaître les avis par rapport aux propos du Mufti sur l’application de la peine de mort, la population de Ndzuani ne veut pas s’exprimer. Peu de gens ont donné leurs avis et adhèrent fermement au discours du Moufti en s’appuyant sur la religion et des versets authentiques du coran (Sourate 5 verset 45).
Oustadh Ahmed Mhadji Soilihi, professeur au lycée de Mutsamudu adhère au discours prononcé par le Mufti de la République le jour de l’Eid, mais pense et insiste que cette l’appel a été fait trop tard et s’appui sur un verset du coran pour justifier ses dires. « Personnellement, je pense que ce genre de discours a été fait retard puisqu’on est des musulmans. C’est un appel sage mais en retard. On est des musulmans, et on doit suivre à la lettre ce que Allah nous a dit, et exécuté, c’est ça être un musulman. Et le fait que cette décision n’apparait que maintenant, c’est une chose qui devrait être depuis longtemps dans notre pays, puisque on est un pays musulman. On est des musulmans, il faut suivre les règles de l’islam à la lettre et pas certains », a-t-il exprimé.
Saifoudine Azihar, commerçant sur la place Mutsamudu, adhère lui aussi à la peine de mort. « Ce que dit le Mufti c’est ce qui est bon car il a parlé en tant que le Mufti de la République des Comores et c’est à lui de prendre des discisions concernant ce genre d’effet tenant compte de la religion. Ici on n’a pas besoin de droit de l’homme », laisse-t-il entendre avant d’ajouter : « on pourrait suivre les règles et loi des droits de l’homme si seulement on était mécréant, mais on est des musulmans. Celui qui tue, doit être tué pour que sa sert de leçons. Depuis l’indépendance à aujourd’hui, 45 ans, on tue les uns sans jugement, ou la personne est enfermée et 3 mois plus tard, on rencontre le coupable dans les rues. Donc on doit appliquer ce que le grand Moufti a dit », soutient-il.
Certaines personnes soutiennent le disocurs du Mufti seulement, avec des normes d’allégements des sentences en s’appuyant sur la même sourate 5 verset 45 à la fin.
« Aux environs de 1997, il y a 24 ans, à la présidence de Taki Abdoulkarim, un homme était abattu à la place de l’indépendance à Ngazidja, pour des crimes, dont un assassinat si je me rappelle bien. Pendant cette période, ça a surement servi de leçon aux assassins et ou violeur. Personne ne voudrait perdre son enfant, assassiné, kidnappé, violé et tué sans aucun jugement. Ça ne résout pas le problème de la famille qui aura perdu un enfant mais ça soulagera les uns en sachant que le criminel ne fera aucun mal à un autre enfant », a souligné une femme qu.