ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Le toit d’une maison s’est effondré dans le quartier de Chaweni. Une des plus anciennes de la médina de Mutsamudu. Dans d’autres parties, des effondrements sont enregistres. La médina commence à faire comprendre sa vieillesse selon un résidant d’un quartier voisin.

De part et d’autres la médina de Mutsamudu, fondée en  1482 fait ressentir sa vieillesse. Il y a quelques semaines seulement, un mur du Pangahari de Mutsamudu s’est effondré. « Le mur de Pangahari s’est effondré récemment et aujourd’hui le toit d’une maison avec seulement une centaine de mètres doit inquiéter les organisations qui luttent pour le patrimoine mais aussi le gouvernent. La médina de Mutsamudu perd sa valeur, car on construit des maisons sans fondation, pendant ce temps on compte la médina de Mutsamudu, la ville Anjouanaise avec plus de maisons anciennes. La médina commence a s’auto détruire vu son ancienneté. Cela est un problème majeur au delà des biens matériels qui sont recensés mais si ça continue et certes cela ne s’arrêta pas, des pertes humaines s’en suivront car les effondrements ne préviennent personne ».

Des pertes matérielles et un blessé son enregistrés. «  Des hommes et des femmes ont répondu présent pour voir les dégâts sur place. Dans les minutes qui ont suivies l’effondrement du toit de cette ancienne maison, les pompiers sont venus. Ça s’est passé à 11 heures. Après qu’on soit alerté, on a procédé soulever les matériaux », nous confie un voisin.

Un membre de la famille confie que l’état de santé de la victime n’est pas grave. « On dénombre un blessé léger emmené à l’hôpital pour des coups de sutures aux pieds. Mon cousin Yssouf Soilihi se porte très bien », témoigne-t-il.

Ahmed Zaidou (Stagiaire)

Pour toute activation de compte Mvola et d’un dépôt de 500 kmf, la société Telma via Mvola s’engage à reverser l’équivalence directement pour le développement des projets communautaires, a annoncé Stéphane Aboutoihi, directeur commercial de Telma au cours d’une conférence de presse, mercredi dernier. Au total 13 localités sur l’ensemble du territoire national verront chacune remettre un financement de valeur de 1.000.000 kmf.

Telma lance une opération baptisée, « Mvola Baraka » à l’occasion de la fête de l’Eidd El-fitr. Une opération déjà lancée depuis le 12 mai jusqu’au 14 juin pour appuyer les projets communautaires. « La société Telma depuis déjà des années ne cesse d’aménager ses efforts au profit de la population comorienne. Aujourd’hui à l’occasion de l’Eid El-fitr, telma lance cette opération de Mvola Baraka au profit de la population comorienne », a mentionné le directeur commercial. Ce dernier a souligné que certaines localités sur l’ensemble du territoire national sont choisies et bénéficieront chacune d’une enveloppe de 1.000.000 kmf. Le montant total débloqué par Telma est 15.000.000 kmf pour les 13 localités ciblées, selon un communiqué de presse publié par Telma.

Le directeur n’a pas manqué de souligner quelques avancées, notamment le partenariat Telma et Canal+ et autres pour faciliter la population dans leurs quotidiens. S’agissant de la couverture du réseau, le directeur commercial a indiqué que le réseau Telma a couvert 98% dans l’ensemble des îles. Selon lui, les travaux continuent pour assurer une meilleure couverture du réseau aux Comores.

Kamal Said Abdou

En vue d’apporter leurs soutiens aux populations nécessiteuses à travers le projet panier solidaire, Comores en ligne et AfriYan Comores ont  conclu  mercredi dernier, à M’dé Bamabao un partenariat basé sur les actes humanitaires. A l’ occasion de zakat El-fitr, ils ont remis 67 kits alimentaires à M’dé Bambao et à 33 à Hantsidzi Mboinku.

Alors que leurs objectifs vont de pair au service des populations cibles, un partenariat s’est conclu entre l’Ong AfriYan et la société Comores en ligne. L’idée est de constituer un front commun  pour  leurs principales actions en portant soutien  aux populations nécessiteuses dans l’ensemble des iles. « Cette action humanitaire traduit concrètement les valeurs communes que partagent les deux parties dans le but d’apporter une contribution à l’amélioration des conditions de vie des comoriens. C’est donc une action citoyenne faisant appel aux personnes de bonne volonté à venir en aide des populations qui sont dans la nécessité », a montré Sultane Abdourahim Cheikh, président de l’Ong AfriYan au niveau national.

Pour le responsable de la société Comores en ligne, le partenariat conjointement conclu entre Comores en ligne et AfriYan témoigne une coordination pour des visions communes que partagent les deux parties au service des populations cibles. « L’idée de ce partenariat avec l’ONG AfriYan Comores  nous est arrivée après avoir constaté que, nous partageons presque les mêmes volontés, la même détermination, car il se trouve que parfois on a du mal à répondre à temps les besoins des populations nécessiteuses alors que les personnes volontaires ne cessent d’apporter leurs soutiens envers eux à travers notre société  », a expliqué Soudi Maoulida, responsable de la société Comores en ligne.

Comores en ligne a développé le projet panier solidaire à travers lequel des donateurs achètent des kits destinés à des populations qui sont dans le besoin et dont AfriYAN est chargé du processus de gestion de ces kits, notamment identifier les bénéficiaires et organiser la distribution en tenant compte de la volonté des donateurs. Ainsi, 67 Kits solidaires sont distribués au Madrassa Al-ighlassu de M’de Bambao et 33 Kits a Hantsindzi dans le Mboinku.

 Nassuf. M. Abdou

 

Comme partout aux Comores, Ndzouani a passé le jour de l’Eid El-fitr avec joie et convivialité. Dans son habitude, des festivités ont eu lieu dans nombreuses localités de l’ile. La population de l’ile a exprimé sa joie vue l’allégement des mesures contre le coronavirus avant l’Eid El-fitr.

Les mosquées étaient pleines à craquer. Certains ont proposé des masques et du gel hydro alcoolique aux fideles entrant dans les mosquées. La joie s’est ressentie par le nombre de personne. « Nos ressources ont pu acheter des masques et des gels qu’on a proposés dans les mosquées. La prière s’est passée dans des conditions meilleures, pas de bousculades, le souci était la distanciation mais avec les masques et le gel, je pense que ça a pu faire l’affaire », a indiqué un imam.

Ali Ahmed, résident de Mutsamudu a manifesté sa joie à l’égard de ce jour qu’il n’a pas pu célébrer l’année dernière. « Cette année, on a pu profiter de l’ouverture des mosquées à la célébration de l’Eid El-fitr. On a prié entre amis, dans la joie et la convivialité, chose qui n’a pas été fait l’année dernière, car coronavirus imposait ».

Le prédicateur a rappelé la peur et la tristesse de l’année dernière où toute une population n’a pu faire la salat de l’Eid El-fitr ni visiter les familles et les proches. « L’année dernière, on n’était même pas sortis, des militaires étaient devant nos portes, c’était une triste journée on n’a même pas senti ce beau jour, la plupart des gens que j’ai rencontrés me parlent de leur joie aujourd’hui et parlent d’un sombre épisode sur l’année dernière », explique-t-il.

Une journée où la population a pu profiter pleinement de l’Eid sans contrainte jusqu’à tard la nuit. Des restaurants, des maisons de glace des cafeterias vidés de la clientèle en période de ramadan ont pu voir leur chiffre d’affaires augmenté en ce jour de l’Eid.

Ahmed Zaidou (Stagiaire)

45000 euros sont remis à Moinahalima, mais Moroni, Mohamed Abdou Soilih alias Dr Masse, beau-frère de Djibril parle d’un harcèlement. Au cours d’une conférence de presse tenue lundi dernier à Moroni, le beau-frère du prédicateur certifie que la dette enregistré devant le tribunal du Cadi est de 1.850.000 kmf.

Dores est déjà que la dette soit payée, Dr Masse, beau-frère de Saïd Mohamed Djibril a fait l’historique de cette affaire. Le jugement cadial en date du 15 avril 2002 constitue la base de cette affaire. « Devant le cadi, la somme retenue est de 1.850.000 kmf. Nous avons payé le 1.000.000 kmf. Après un de ses membres a été retenu à la gendarmerie nationale, l’oncle de la fille qui a été retenue à la gendarmerie a signé un acte à l’aveuglette sans savoir combien vaut 3kg d’or », a expliqué Dr Masse.

A travers son huissier, Moihalima a réclamé 3Kg d’or qui va se transformer par la suite en 1kg 800g d’or qui vaut à une valeur de 2 colliers et 6 bagues. « Moinahalima et Zainou ont été convenus que la dette est évalué à 3 kg d’or puis ils ont accepté que la datte est de 1kg 800g d’or », s’est-il étonné. Après s’être saisi, le tribunal va statuer sur une somme de 17.000.000 kmf comme dommages et intérêts mais la famille de Djibril a fait appel. « Nous avons saisi la Cour d’appel sur la base de la décision rendue par la juridiction de fond. Au lieu que la dette soit réduite, elle est passée de 17.000.000 kmf à 22.000.000 kmf », précise Dr Masse.

 Et pourtant, disait-il, à l’amiable, une somme de 6.000.000 kmf a été verséE. Alors que la Cour d’appel a statué sur la somme de 17.000.000 kmf et elle n’a pas rendu l’arrêt, Dr Masse a saisi la Cour suprême. « Ce qui est étonnant dans cette affaire, avance Dr Masse, ce qu’il a eu de la manipulation de Moinahalima. La dette est payée en présence de deux parties et leurs avocats sans la présence des medias ». Autant que l’affaire soit toujours à la Cour suprême, l’affaire pourrait avoir un revirement, selon le conférencier.

Kamal Saïd Abdou

Avant l’Aïd, à Mutsamudu, les acheteurs se ruent pour les habits et d’autres pour des objets ménagers. Ils sont de tout horizon. Les commerçants y trouvent leurs pieds. L’activité de vente de nuit devient l’attraction de la capitale anjouanaise.

De toute part, les acheteurs sillonnent Mutsamudu à la recherche des habits pour la fête de l’Aïd. Un moment de retrouvailles et de convivialités entre amis ou en famille « Je suis venu avec mes amis pour faire mes soldes et voir l’ambiance dans la ville et ses alentours. Au début du mois de ramadan, on ne sortait pratiquement pas car il y avait personne. A quelques jours de l’Aïd, il y a du monde, de quoi à acheter et ce qui me plait, c’est la convivialité des gens que tu rencontres, heureux de faire leurs courses car les gens sont payés et le couvre-feu est prolongé » nous confie, Abal Madjid, un habitant d’Ouani.

Alors qu’elle est habituée à faire des courses pendant la nuit, Maman Fatima nous parle de ses achats nocturnes. « Je préfère faire mes courses avec mes enfants la nuit que le jour car je travaille. J’ai du temps que la nuit, et tous les ans c’est pareil. Je fais mes courses la nuit en famille. Il y a toujours une ambiance », a exprimé Maman Fatima.

Des lumières et des sons dans tous les ruels. Une attraction qui fait la fierté des vendeurs de la ville. « Dans les recoins de la médina, une foule jamais vue en cette période de fin du ramadan. La plupart est attirée par les sons et les lumières. C’est comme le jour. Je suis assez fier de ce que je vends la nuit car ça permet de ne pas faire de perte cette année puisqu’on a rien vendu au début du ramadan », nous confie M. Baco, un vendeur de la place qui dit être satisfait de l’activité nocturne ».

Ahmed Zaidou (Stagiaire)

Retenu parmi les trois finalistes de la deuxième édition du concours de lecture du livre saint organisée par Comores télécom, le candidat Abdoul-malik Mohamed Chakir s’est retiré après irrégularités constatées. Lors d’une conférence de presse tenue hier, à Moroni, son comité de soutien a dénoncé « l’irresponsabilité » de Comores télécom et exige le remboursement des deux millions de francs comoriens.

Après s’être retiré en finale de la deuxième édition du concours de lecture du coran, le comité de soutien du candidat Abdoul-malik Mohamed Chakir, a annoncé  les raisons qui ont motivé le   retrait de leur candidat  dans la course dont l’irresponsabilité de Comores télécom et la machination du comité d’organisation Itihad). Selon le président de ce comité de soutien, la date  prévue pour la fin du processus des votes par sms n’a pas été respectée par Comores télécom.

« Notre candidat a été notifié par Comores télécom que l’échéance prévue pour la fin du processus des votes par sms le samedi 8 mai à 9h a été prolongée jusqu’au dimanche à 15h, mais après avoir exprimé nos  doléances auprès de la commission d’organisation de Comores télécom et ils nous ont répondus favorable de maintenir la date du samedi 8 0 à 9h du matin. A la surprise, on a constaté que le processus a été prolongé à  11h au lieu de 9h », a expliqué Elarif  Djoumoi, président du comité de soutien du candidat. « Il s’agit  de l’irresponsabilité de Comores télécom et d’une manœuvre du comité d’organisation (Itihad), qui visaient à déstabiliser moralement notre candidat », a-t-il fulminé.

Le comité de soutien de l’enfant de Mbeni Abdoul Malik exige par ailleurs le remboursement des deux millions de francs comoriens par la société Comores télécom. Une somme équivalant de 16.000 sms envoyés par ses proches. Le remboursement de cette somme d’argent n’est pas la seule exigence du comité de soutien, il demande que la société de télécommunications et le comité d’organisation présentent des excuses au candidat et à son comité de soutien.

Nassuf. M. Abdou

La commune de Bangaani a distribué dimanche dernier à Salimani Itsandra, des kits alimentaires. 52 familles de la commune ont bénéficié l’aide. Abdouchakour Himidi, maire de la commune a expliqué qu’il s’agit d’un don de l’association nommée Havre de la paix basée à la Réunion et aux Comores qui a pour objectif, l’aide sociale et l’éducation de proximité à la Réunion et aux Comores.

Le maire de la commune de Bangaani s’est réjoui de l’appui manifesté par l’association Havre de la paix au profit de la population communale. « Le don est venu au moment opportun. Je salue cette initiative de la part des membres de cette association », a exprimé AbdouchakourHimidi, maire de la commune de Bangaani. L’association depuis longtemps mène des actions sociales sur l’ensemble du territoire national. « Au mois du Ramadan, l’association collecte des fonds auprès des donateurs réunionnais métropolitains et comoriens pour distribuer en qualité des colis alimentaires dans les trois iles », a précisé le maire.

La distribution des kits alimentaires aux personnes démunies n’est pas le fruit du hasard. « Cela fait partie de nos relations avec des institutions étrangères au profit de notre commune », a-t-il mentionné. Sous l’action Iftar pour tous, l’association Havre de la paix continue actuellement de collecter des fonds pour ses actions générales, notamment l’éducation de proximité à la Réunion et aux Comores, selon le maire. « Nous éperons avoir d’autres dons dans les autres domaines étant donné que notre priorité est l’éducation et la santé de nos concitoyens », lance-t-il.

Le maire a promis de multiplier les relations dans le but de faire la commune une référence. Une des engagements pris lors des élections communales. Pour Maman Hadidja Ali, une des bénéficiaires du don, c’est la première dans notre commune. « Nous sommes contents de cette initiative. Cela témoigne la volonté de notre maire et son rapprochement auprès de sa population », a conclu Maman Hadjidja Ali.

Kamal Said Abdou

Le pays a lancé la deuxième phase de vaccination. Pour cette deuxième, les journalistes jouent un rôle important dans la sensibilisation. Dans cette optique, le Pnud a tenu un atelier d’échanges, hier à Retaj afin que les journalistes assurent une meilleure couverture.

Les journalistes ont joué un rôle majeur dès l’apparition de la pandémie. Leur rôle dans la sensibilisation de la campagne vaccinale est crucial. « La tenue de cet atelier est importante dans cette deuxième phase. Nous devons jouer notre rôle dans le sens d’informer l’opinion publique afin d’éviter les fausses informations », a expliqué Soulaimana Ibrahim, journaliste de Djabal info. Des rumeurs circulent partout en ce qui concerne la vaccination par rapport aux effets secondaires. « Justement c’est pour cette raison que l’atelier est fructueux. C’est à nous d’éclairer l’opinion publique sur ce qui est vrai dans cette histoire », a ajouté Soulaimana Ibrahim.

L’atelier s’est axé sur la gestion de crise au cours de la campagne vaccinale. « Nous avons appris comment gérer une crise dans une période de vaccination. L’accès à la source pour bien informer la population fait défaut. Ce qui permet les fausses informations de faire écho dans l’ensemble du pays », dit-il. Pour Ahmed Ibrahim de Radio Ngazidja, « il serait souhaitable que l’accès aux informations soit accessible aux journalistes. Cela permettra au journaliste d’avoir une source fiable et sûre afin d’éviter l’intox ». Quelques recommandations ont été formulées par les journalistes, notamment  l’appui financier et technique des journalistes et la facilitation dans le cadre de leur recherche de l’information.

Kamal Said Abdou

Émue  par l’assassinat de la petite fille de 5 ans, Faina, retrouvée morte samedi dernier après avoir été violée, la jeunesse de Memboidju a condamné hier lundi lors d’une conférence de presse, l’acte barbare survenu samedi dernier, à Memboidju. Toutes les couches sociales exhortent la peine capitale pour le tueur.

Tous unis contre cet acte inhumain, les jeunes de Memboidju ont condamné l’acte  barbare. La jeunesse de Memboidju est plus que jamais unie pour demander une justice équitable et impartiale. «  Ce qui est arrivé à Memboidju  a médusé le monde, cette date restera avec le temps aux mémoires des générations. Tous les cœurs sensibles sont touchés, et nous condamnons les acteurs qui ont salis l’image de notre communauté », a déclaré le prédicateur cheikh Mchawacha Said Omar. Depuis la disparition inquiétante de la petite fille, dit-on, toute la jeunesse s’est mobilisée  à la recherche de la petite victime après avoir passé deux jours sans donner  signe de vie. «  Nous attendons le verdict de la justice  avant que nous prenions une décision avec tolérance zéro pour bannir les familles impliquées pour 5 ans », annonce le prédicateur. «  Nous ne voulons plus voir les coupables », insiste t-il. Selon le prédicateur, « c’est une tâche d’huile à l’égard de la communauté locale. 

De son côté, Papa Ahamada annonce que quatre jeunes sont déjà interpellés et placés en garde à vue à la gendarmerie nationale. Les enquêtes sont en cours pour que la lumière soit faite. « Nous faisons confiance à la justice pour qu’une justice équitable soit établie », a exprimé l’ancien maire de Mitsamihuli Nyumakomo. «  Il n’y a aucun prix pour payer une vie, alors nous exigeons la peine de mort pour les coupables », lâche un jeune cadre de Memboidju.

Dans des pancartes, on peut lire, «  justice pour Faina », « protégeons-nous », « aujourd’hui Faina demain qui ? », « celui qui tue  doit être tué ».

Nassuf. M. Abdou