ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Le Chef de l’Etat, Azali Assoumani, a assisté à l’investiture du nouveau Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, samedi dernier. Dès son arrivée, il a été accueilli par le premier Ministre Malgache M. Christian Ntsay. Un signe de coopération entre les deux pays de la même région.

Azali Assoumani et Andry Rajoelina
Azali Assoumani et Andry Rajoelina

Le président de la République comorienne a pris part à la cérémonie d’investiture du nouveau président malgache, le samedi dernier. Cette participation du colonel Azali s’inscrit dans la coopération entre les Comores et Madagascar. Ces deux Etats insulaires partagent des mêmes cultures et traditions. Au cours de cette journée, Azali n’a fait aucune annonce, préférant s’entretenir discrètement avec ses homologues africains réunis à Madagascar à l’occasion de l’investiture du nouveau président. Le chef de l’Etat, après avoir été reçu par le premier ministre malgache a-t-il réussi à s’entretenir avec des autorités de cette grande île amie des Comores ? 6 chefs d’Etats africains devaient répondre présents à cette cérémonie de passation de pouvoir dans la grande île.

Dans cette foulée, le chef de l’Etat n’a pas réussi à rencontrer les étudiants comoriens de la grande île. Un geste qui a laissé le perplexe aux étudiants. Puisque selon eux, le chef de l’Etat devrait entretenir avec les étudiants afin qu’ils exposent leurs doléances et les sérieux problèmes qu’ils traversent. Son court séjour dans cette île, ne lui a pas permis de s’entretenir avec les étudiants.

La rédaction

La passation de pouvoir entre le président de la République par intérim, Rivo Rakotovao, et le président nouvellement élu, Andry Rajoelina, s’effectuera ce vendredi au palais d’Etat à Iavoloha. Des sources concordantes confirment que la cérémonie se déroulera dans le strict minimum. La fête proprement dite n’aura en effet lieu que le lendemain de cette passation, lors de la cérémonie officielle d’investiture du nouveau chef de l’Etat au stade de Mahamasina où près de 5000 invités, des personnalités politiques et publiques de différentes nationalités, sont attendues.

La passation de pouvoir symbolique entre le président sortant, Hery Rajaonarimampianina qui s’est porté candidat à sa propre succession lors du premier tour de la présidentielle, et Andry Rajoelina s’effectuera lors de la cérémonie d’investiture à Mahamasina, conformément aux dispositions de la Constitution.Du côté de Mahazoarivo, le gouvernement de Christian Ntsay posera sa démission samedi prochain au plus tard, le jour où le président de la République entrant présentera son nouveau Premier ministre. Les pronostics donnent favoris l’actuel chef du gouvernement d’autant plus que les parlementaires acquis au cause d’Andry Rajoelina sont favorables au retour de ce natif d’Antsiranana à son poste actuel. Néanmoins, le nom de Richard Fienena, grand technicien issu du parti de VPM /MMM de Hajo Andrianainarivelo est présenté comme concurrent direct de Christian Ntsay dans cette course à la primature.

Andry Rajoelina : Des tâches lourdes et des priorités nombreuses

Andry Rajoelina, le nouveau président malgache, prendra ses fonctions dans quelques jours. Les tâches qui l’attendent sont déjà lourdes : le rétablissement de la sécurité, en centre-ville comme à la brousse, le redressement de l’économie qui se conjugue avec le comportement de la monnaie nationale sur le marché des devises, la mise en œuvre des projets sociaux visant à améliorer le quotidien des citoyens, la santé ou encore le renforcement de l’éducation et la politique qui constitue toujours un écueil pour le développement dans les pays pauvres.

Le partage du gâteau

A l’heure où le nouveau président se prépare à son investiture, il devrait également faire-face à un dilemme titanesque relative au partage du gâteau. Rien qu’au niveau de la désignation du Premier ministre et la composition des membres du gouvernement, la tâche promet d’être ardue. Sa première expérience en tant que président de la Transition risque de ne pas être évidente, vu qu’il faudrait peut-être composer avec l’ancienne équipe de la Haute autorité de la Transition et celle de l’Initiative pour l’émergence de Madagascar, (IEM), son cheval de bataille pendant la campagne.L’éventuel report des élections législatives qui devraient permettre à Andry Rajoelina de placer et de replacer ses lieutenants qui ne pourront pas tous entrer dans le gouvernement ne lui est pas d’une grande aide.

Le mandat des parlementaires expirera toutefois au mois de mars et un vide institutionnel qui risquerait de fragiliser la stabilité politique est lourdement à craindre. D’autant plus que pendant la campagne électorale, il a déjà martelé la dissolution du Sénat dès sa prise de pouvoir.Mais il n’y a pas que la politique, car dans la situation actuelle où se trouve le pays, tout devient prioritaire. En matière de sécurité, la recrudescence des kidnappings des ressortissants étrangers ces derniers mois dans les grandes villes et celle des vols de zébus dans la campagne ainsi que la multiplication des vindictes populaires sont gaves. Certes, la réponse à ces problèmes devrait se trouver déjà dans l’IEM, mais reste à savoir, comment va-t-il s’y prendre pour les réaliser et quand est-ce qu’il va commencer à les mettre en œuvre ?

Madagascar ne s’est pas encore relevé des impacts de la crise de 2009 se trouve depuis dans une situation économique catastrophique qu’il faudra relancer dans l’urgence. Tous les secteurs qui devraient supporter cette économie semblent être en décadence : l’agriculture dans laquelle se trouve la majorité de la population est en chute libre à cause des différents problèmes techniques et juridiques liés notamment au pullulement des litiges fonciers, l’industrie qui a dû mal à être productif à cause entre autres des problèmes d’électricité et d’énergie en général dans le pays et la faiblesse du pouvoir d’achat de la population.

L’ariary en chute libre

Il y a également le secteur tertiaire dans lequel se trouve le commerce et services ainsi que le tourisme. Il s’agit notamment d’un secteur tributaire du marché de devises, car sa stabilité dépend notamment de celle de la monnaie nationale. Or, depuis plusieurs années, l’ariary a tendance à se dévaluer par rapport aux devises de référence comme l’euro qui coûte actuellement plus de 4 000 ariary et le dollar américain. Comment renverser cette tendance et améliorer cette situation ? Andry Rajoelina doit s’y affairer dans l’immédiat car, même le prix du carburant sur le sol malgache en dépend. Avec la faiblesse du pouvoir d’achat et à cause de la pauvreté grandissante de la population actuelle pourtant, une nouvelle hausse des produits pétroliers synonyme d’une augmentation des frais des transports en commun ne sera plus supportable.La construction des logements sociaux, la métamorphose de certaines villes comme Toamasina sont entre autres des projets auxquels la population attend d’Andry Rajoelina. Mais le domaine de la santé semble être plus urgent avec l’épidémie de rougeole qui affecte plusieurs régions de la Grande île. En cette saison de pluie, le risque de propagation de la maladie de la peste qui a fait des centaines de victimes deux ans plus tôt n’est pas négligeable. Contrairement à l’époque de la Transition, Andry Rajoelina ne devrait plus avoir aucune excuse concernant notamment le déblocage des financements étrangers ou des aides de la communauté internationale car, l’élection qui l’a replacé à la tête de la nation, lui a déjà donné la reconnaissance internationale qui lui aurait manqué pour agir 10 ans plus tôt. Bientôt, le nouveau président aura la « clé » du pays et on attend beaucoup qu’il fasse ses preuves.


Source : Tribune de Madagascar

Une réunion de haut niveau conduite par Hage Geingob, président namibien et président en exercice de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), s’est tenue jeudi 17 janvier à Addis-Abeba. Le communiqué final est très mesuré. Une réunion de l’Union africaine, à l’initiative de Paul Kagame, est prévue dans la foulée.

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), qui préconisait dimanche un « recomptage des voix » et appelait à la formation d’un « gouvernement d’union nationale » en RDC, a largement revu sa position. Dans le communiqué final de la réunion de haut niveau qui s’est tenue ce jeudi à Addis-Abeba, en présence notamment des chefs d’État Cyril Ramaphosa et João Lourenço avant une seconde rencontre, le même jour, placée cette fois sous l’égide de l’Union africaine en présence de Paul Kagame, président Rwandais et président en exercice de l’UA. Il n’est désormais plus fait mention d’un éventuel recomptage.

« Craintes d’une partie de la population congolaise »

En ouvrant la séance, Hage Geingob, président de la Namibie et président en exercice de la SADC, en avait fixé les enjeux : « Le peuple de la République démocratique du Congo compte sur nous tous pour contribuer à créer un climat propice à la cessation des conflits et de l’instabilité dans le pays. » « L’annonce faite le 10 janvier 2019 par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a suscité de l’espoir, notamment parmi la population de la RDC. Comme lors de toute élection, elle a également suscité des craintes dans une autre partie de la population congolaise, craignant qu’elle ne soit laissée de côté », a par ailleurs constaté Hage Geingob.

Convoquée la veille, cette réunion autour d’Hage Geingob de la double Troïka des chefs d’État et de gouvernement de la SADC a réuni João Lourenço, le président angolais, Cyril Ramaphosa, le président sud-africain (également président sortant de la SADC), Edgar Chagwa Lungu, président zambien. Augustin P. Mahiga, ministre tanzanien des Affaires étrangères, et Raphael Faranisi, ambassadeur du Zimbabwe en RDC, étaient également présents.

Joseph Kabila et la Ceni félicités

Après avoir écouté l’exposé de la situation délivré par Leonard She Okitundu, vice-Premier ministre des Affaires étrangères de la RDC, c’est un communiqué officiel très mesuré que les chefs d’État participants à cette réunion de haut niveau ont publié. Le texte adresse d’abord une série de félicitations : au gouvernement [de la RDC] et à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) « pour l’organisation et la conduite des élections dans un environnement globalement paisible et ce, malgré certains incidents, l’épidémie dévastatrice à virus Ebola et les problèmes de sécurité » ; ainsi qu’à Joseph Kabila, « pour son leadership démontré dans la conduite des élections ».

Le sommet demande instamment à la communauté internationale de respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale

Après avoir « pris note du recours électoral introduit à la Cour constitutionnelle contestant les résultats provisoires de l’élection présidentielle », les chefs d’État y appellent les différents acteurs à « rester calme, agir de manière à consolider la démocratie, à préserve la paix et à traiter tout grief électoral conformément à la Constitution et aux lois électorales ».

Par ailleurs, « le Sommet demande instamment à la Communauté internationale de respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale » de la RDC. Un message que n’a pas manqué de relayer la diplomatie congolaise sur Twitter.

Une fuite de documents révèle que Martin Fayulu serait le vainqueur de la présidentielle

Des milliers de documents qui ont fuité le 15 janvier vers des médias étrangers prouveraient que Martin Fayulu est le véritable vainqueur de la présidentielle du 30 décembre. Le candidat de la coalition Lamuka aurait obtenu près de 60 % des voix selon ces données. Alors que la Cour constitutionnelle avait commencé à examiner le recours déposé par Martin Fayulu, afin de contester les résultats de la présidentielle du 30 décembre 2018 qui le donnaient deuxième, derrière Félix Tshisekedi, des milliers de documents ont fuité le 15 janvier vers plusieurs médias étrangers, qui prouveraient que le candidat de la coalition Lamuka est le véritable vainqueur de la présidentielle. Ces données, qui ont fuité vers le Financial Times, TV5 Monde et Radio France internationale (RFI), sont de deux origines différentes. Une partie, attribuée à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), par l’intermédiaire d’un lanceur d’alerte, montrerait que Martin Fayulu a obtenu 59,4 % des voix et concernerait 86 % des suffrages exprimés. L’autre partie émane de l’Église catholique et le donne gagnant à 62,8 % des voix, ceci sur 43 % des suffrages. Les médias concernés insistent sur la corrélation étroite entre ces résultats, mais ne cachent pas que les données présentées comme provenant de la Ceni sont aussi passées par les mains de proches de Martin Fayulu.

Début de l’examen du recours déposé par Fayulu

Cette fuite de documents intervient alors que la Cour constitutionnelle a commencé mardi à examiner le recours déposé par Martin Fayulu. Dans une salle pleine à craquer, Me Toussaint Ekombe a appelé la Cour à « annuler les résultats provisoires de l’élection présidentielle proclamés par la Ceni ». Ce dernier a affirmé que Martin Fayulu était le véritable vainqueur de l’élection présidentielle, et avait réuni 8 648 635 voix, selon les résultats compilés par son camp. Il a demandé à la Cour d’ordonner un « recomptage des voix ».  Selon les résultats de la Ceni, Félix Tshisekedi a été déclaré vainqueur de la présidentielle avec 38,57 % des suffrages exprimés. Martin Fayulu est arrivé deuxième, avec 34,83 %, devant Emmanuel Ramazani Shadary (23,84 %).

 

Source : Jeune Afrique

Une fuite de documents révèle que Martin Fayulu serait le vainqueur de la présidentielle

Des milliers de documents qui ont fuité le 15 janvier vers des médias étrangers prouveraient que Martin Fayulu est le véritable vainqueur de la présidentielle du 30 décembre. Le candidat de la coalition Lamuka aurait obtenu près de 60 % des voix selon ces données. Alors que la Cour constitutionnelle avait commencé à examiner le recours déposé par Martin Fayulu, afin de contester les résultats de la présidentielle du 30 décembre 2018 qui le donnaient deuxième, derrière Félix Tshisekedi, des milliers de documents ont fuité le 15 janvier vers plusieurs médias étrangers, qui prouveraient que le candidat de la coalition Lamuka est le véritable vainqueur de la présidentielle. Ces données, qui ont fuité vers le Financial Times, TV5 Monde et Radio France internationale (RFI), sont de deux origines différentes. Une partie, attribuée à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), par l’intermédiaire d’un lanceur d’alerte, montrerait que Martin Fayulu a obtenu 59,4 % des voix et concernerait 86 % des suffrages exprimés. L’autre partie émane de l’Église catholique et le donne gagnant à 62,8 % des voix, ceci sur 43 % des suffrages. Les médias concernés insistent sur la corrélation étroite entre ces résultats, mais ne cachent pas que les données présentées comme provenant de la Ceni sont aussi passées par les mains de proches de Martin Fayulu.

Début de l’examen du recours déposé par Fayulu

Cette fuite de documents intervient alors que la Cour constitutionnelle a commencé mardi à examiner le recours déposé par Martin Fayulu. Dans une salle pleine à craquer, Me Toussaint Ekombe a appelé la Cour à « annuler les résultats provisoires de l’élection présidentielle proclamés par la Ceni ». Ce dernier a affirmé que Martin Fayulu était le véritable vainqueur de l’élection présidentielle, et avait réuni 8 648 635 voix, selon les résultats compilés par son camp. Il a demandé à la Cour d’ordonner un « recomptage des voix ».  Selon les résultats de la Ceni, Félix Tshisekedi a été déclaré vainqueur de la présidentielle avec 38,57 % des suffrages exprimés. Martin Fayulu est arrivé deuxième, avec 34,83 %, devant Emmanuel Ramazani Shadary (23,84 %).

Source : Jeune Afrique