ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Le ministère de la santé et l’Oms Comores ont, hier mercredi, lancé officiellement la campagne nationale intégrée de vaccination contre la rougeole et la rubéole du 08 au 15 décembre 2021. Cette initiative gouvernementale vise à vacciner les enfants de 6 mois à 14 ans. Et 373 243 enfants sont appelés à vacciner.

Le gouvernement comorien s’engage à la lutte contre la rougeole et la rubéole en vue de réduire le taux de mortalité infanto-juvénile. Pour rattraper les enfants qui n’ont reçu aucune dose de vaccin anti-rougeole et anti-rubéole, le ministère de la santé et de l’Oms Comores lancent une campagne de vaccination des enfants de 6 mois à 14 ans. Le représentant de l’Oms en Union des Comores, Abdoulaye Diarra a rappelé le nombre des cas suspects en 2019 en Union des Comores. « En mai 2019, une étude épidémiologique sur la situation de la rubéole en Union des Comores a été initiée et a révélé que la rubéole est une affection fréquente aux Comores. Sur 749 cas suspects, 110 cas ont été testés positifs à l’Igm de 2008 à 2019 avec des pics épidémiologiques : 29 cas en 2008, 36 cas en 2014 et 45 en 2019. C’est pourquoi cette campagne intégrée de vaccination qui ciblera les enfants de 6 mois à 14 ans révolus », a-t-il déclaré.

Une maladie virale

Le représentant de l’Oms Comores a annoncé la gravité de la rougeole dont selon lui, une maladie qui cause plusieurs décès des enfants. « La rougeole est une maladie virale grave extrêmement contagieuse. Elle demeure la principale cause de mortalité infanto-juvénile, alors qu’il existe un vaccin sûr et efficace », a-t-il expliqué, avant de montrer que cette campagne concerne tout le monde et les parents des enfants cibles. « Elle concerne toutes les familles, les écoles coraniques et les françaises, les voisins, les amis, ainsi que tous les parents qui ont des enfants de cette tranche d’âge. Tout le monde est encouragé à aller faire vacciner les enfants cibles dès demain (aujourd’hui, ndlr).

Quant au secrétaire général de la santé, Aboubacar Saïd Anli, qui représente la ministre, a aussi rappelé qu’en 2019, une flambée de rougeole a été déclarée à Ngazidja. « La santé des enfants est en effet améliorée au cours des vingt dernières années suite aux efforts déployés par le gouvernement comorien pour appuyer et mettre en œuvre les programmes de santé infantile. La rougeole est une maladie grave, très contagieuse qui peut facilement évoluer en une épidémie. Elle touche généralement les enfants de moins de 5 ans. En 2019, une flambée de rougeole a été déclarée sur l’île de Ngazidja où 221 cas ont colligés. Fort heureusement, aucun décès n’a été déploré. Quant à la rubéole, une maladie grave qui peut entrainer des malformations et des handicapes tels que la cécité, la surdité et des troubles cardiaques connus sous le nom de syndrome rubéoleux congénital (SRC). Ce syndrome est confirmé en Union des Comores suite à une enquête réalisée en 2019 par le ministère de la santé en collaboration avec nos partenaires au développement », a-t-il dit.

95% des enfants de 6 mois à 14 dans l’ensemble des trois îles indépendantes à vacciner. « Durant cette campagne, nous envisageons vacciner 95% des enfants de 6 mois à 14 ans révolus au niveau national, soit 373 243 enfants », a précisé Aboubacar Said Anli.

Abdoulandhum Ahamada

L’Ong Santé Diabète a, hier jeudi, organisé une réunion de restitution du plan de lutte contre le diabète. Cette initiative entre dans le cadre du deuxième projet contre le diabète de la période de 2020-2023. L’ong Santé Diabète a fait appel aux organisations de la société civile (OSC) pour les annoncer les mesures et plans de travail pour 2020-2023.

Face à la lutte contre le diabète en Union des Comores, l’ong Santé Diabète a réuni les organisations de la société civile ( Ascobef, Humanisme, DRS et journalistes ) pour des mesures d’accompagnement pour la période 2020-2023. Lors de la rencontre, le chef du projet prévention, Santé Diabète, Ahmed Mohamed a souligné les missions attribuées à la société civile. Selon lui, le rôle principal des OSC est la prévention et l’accompagnement des citoyens, des personnes à risque et les diabétiques. « Nous avons procédé à un projet de lutte contre le diabète de 2016 à 2019. Plusieurs activités ont été réalisées, notamment des formations, des dépistages, entre autres. En cette période 2020-2023, nous ne cessons de continuer à la lutte. Suite aux évaluations faites, nous estimons que l’implication de la société civile permettra à renforcer et appuyer le processus par un programme national de lutte contre le diabète. Nous allons organiser des formations de renforcement de capacités. Les PPE peuvent intervenir pour la sensibilisation de la population », a expliqué le coordinateur.

Youssouf Said Ali,  chef de projet Comorbidité, a annoncé les quatre activités envisagées d’être réalisées durant la période 2020-2023. « Nous avons envisagé 4 activités en dehors de la maison de prévention. Il s’agit, entre autres, les activités en hors de la journée mondiale de lutte contre le diabète, la sensibilisation en milieu scolaire dès le premier cycle au lycée, le dépistage et la consultation prénatale. Alors, les organisations de la société civile sont impliquées », a-t-il dit.

Abdoulandhum Ahamada

A l’occasion de la 15eme journée nationale de l’ophtalmologie, une équipe d’ophtalmologues français séjournent à Moroni. Plusieurs activités sont prévues, entres autre, la formation des médecins afin d’améliorer leur qualité de soins, la mise en place d’un dispositif phacoemulsification cataracte  et des interventions chirurgicales pour 40 patients.

Selon Dr Chanfi, le pays est en voie  de dépasser les pays de l’Afrique subsaharienne en matière  de lutte contre la cécité. « Cette semaine est dédiée pour les étudiants en médecine, également aux médecins pour  bénéficier des  formations continues devant nous améliorer aux nouvelles techniques mises à la pointe dans cette lutte contre la cécité dans le cadre de ce programme national de lutte contre la cécité » a annoncé  Dr Chanfi. Quarante patients seront opérés au fil de cette semaine.  L’ophtalmologue comorien se réjouit  du bilan positif que s’offre le pays dans cette lutte contre la cécité. Selon lui,  300.000 patients ont pu bénéficier des interventions chirurgicales  depuis 1996. « Aujourd’hui, notre pays est en voie de dépasser les pays de l’Afrique subsaharienne en matière de lutte contre la cécité depuis le début de nos activités en 1996 », précise  le premier ophtalmologue comorien, Dr Chanfi.

Le président de l’Ong terres  d’ophtalmo, Dr Camille Rambaud a exprimé sa joie de venir soutenir avec multiforme les Comores dans la cause de la santé.  Il espère avec son équipe donner le meilleur aux médecins comoriens pour une bonne maîtrise technique qu’il le faut.  « La cause qui nous retient aux Comores est pour la santé des comoriens, cela reste un  plaisir pour nous de donner systématiquement un coup de pousse à nos confrères comoriens engagés dans cette lutte », indique Dr Camille Rambaud.

Nassuf. M. Abdou

 

 

 

Depuis l’apparition du variant Delta aux Comores, qui peut être plus meurtrière, les autorités sanitaires de Ndzuwani appellent encore une fois au dépistage et au respect des mesures barrières.

Le respect des mesures barrières est une affaire oubliée à Anjouan. Dans plusieurs administrations publiques et privées, le port du masque n’est pas obligatoire. Peu d’administrations exigent le pass sanitaire, le port du masque et non le lavage des mains.

« En cas de symptômes liés aux symptômes de la Covid-19, j’invite la population au dépistage. Si la personne ne dépiste pas, elle pourra être suivie et soignée. Si la personne n’est pas dépistée, elle peut continuer à contaminer d’autres personnes. Les personnes atteintes du Covid-19 seront suivies et soignées. Nous le savons très bien, le variant Delta a fait des ravages dans le monde entier », prévient le directeur régional de la direction régionale de la santé, Dr Elhabib Ben Alfen.

A Mwali, un nombre record de cas de covid-19 est enregistré. Le pays fait face à une troisième vague ? Si à Mwali, les habitants font face à une menace sanitaire, les autorités anjouanaises mettent en place les dispositions nécessaires pour la lutte contre la circulation de la pandémie. Le contrôle des personnes est renforcé dans Mutsamudu. « Nous avons vérifié la carte vaccinale de toutes les personnes rentrant et sortant de Mutsamudu. Un centre de vaccination est mis en place au cas où une personne n’est pas vaccinée », confie un policier sur place avant d’ajouter que « si les responsables ne mettent pas les verrous aux portes, la circulation de ce virus sera actif dans l’île. Nous allons revivre des épisodes sombres de cette pandémie dans un pays qui peine à faire la vaccination ».

Ahmed Zaidou

Après avoir réussi à effectuer la première intervention chirurgicale neurologique à El-Maarouf, Dr Attoumani Fahadi a été reçu hier mardi, par le chef de l’Etat Azali Assoumani. Le gouvernement réitère son soutien dans le secteur sanitaire.

Retourner au pays après ses études a été toujours son rêve.  Le neurochirurgien, Dr Attoumani Fahadi exhorte le retour aux Comores des jeunes intellectuels comoriens, qui sont candidats à rester à l’extérieur car selon lui, avec peu on peut faire beaucoup ou quelque chose de miracle. Après avoir bien reussi un coup de maitre d’une  intervention chirurgicale neurologique la semaine dernière au centre hospitalier El-maarouf, Dr Attoumani Fahadi, a été reçu hier mardi, à Beit-Salam par le président de l’Union des Comores Azali Assoumani. « C’était un travail d’équipe, je me sens très fière de servir mon pays mais aussi d’être félicité par le chef de l’Etat pour les travaux réalisés », a montré Dr Attoumani Fahadi.

Le neurologue a  également exprimé sa gratitude  envers le  gouvernement comorien qui tend à réitérer son soutien d’accompagner le domaine de la santé pour faciliter le bien-être de la population. Selon lui, avant de retourner au pays, beaucoup l’avaient  conseillé de rester à l’extérieur.

« Quand je suis venu, j’ai remarqué que c’est vrai il n’y avait plus  d’activités neurochirurgicales pour que je puisse  exercer, mais avec l’administration de l’hôpital qui était à l’écoute,  nous avons pu passer les commandes, et cela me permet avec ces matériels de qualité de réussir pour le premier  essai  », a-t-il fait savoir. 

Interrogé sur le phénomène des intellectuels comoriens, qui sont  candidats à rester à l’extérieur ou qui hésitent de retourner aux Comores, Dr Attoumani Fahadi  exhorte ces derniers à changer d’avis. « Je suis conscient que la fuite des intellectuels comoriens a pris des propositions inquiétantes ces derniers temps. Moi, j’ai eu exactement cette hésitation, mais j’ai décidé de suivre mon instinct de retourner au pays de mes ancêtres, et  je ne regrette pas », conclut-il.

Nassuf. M. Abdou

Le pays connaît depuis quelques semaines un regain du coronavirus. A travers un message sur Twitter, Loub Yacout Zaidou, ministre de la santé publique, tire la sonnette d’alarme et exhorte la population à renforcer les mesures barrières afin d’empêcher la propagation du nouveau variant Delta qui frappe le pays.

Selon les chiffres enregistrés dans le centre hospitalier de Fomboni, Mohéli, 49 cas sont enregistrés dont 40 cas suivent de traitement à domicile et 9 autres cas à l’hôpital. Une situation qui inquiète les autorités et le ministère de la santé. Loub Yacout Zaidou, ministre de la santé publique, priorise le contrôle aux frontières. « J’exhorte nos équipes aux frontières à renforcer la surveillance aussi bien maritime qu’aérienne et le contrôle », a lancé la ministre de la santé.

La présence du variant Delta dans le pays est confirmé par les autorités sanitaires. Pour la ministre de la santé, le renforcement des gestes barrières est une des solutions pour stopper la propagation du virus. « Nous devons renforcer le respect des mesures barrières et la vaccination », a-t-elle précisé. Dès lors que la campagne de vaccination se poursuit jusqu’au mois de décembre prochain, la ministre de la santé a lancé un message à la population. « J’invite la population éligible à se faire vacciner », a appelé la ministre de la santé.

A rappeler que la covid-19 ne cesse de faire des victimes dans le monde. Aux Comores, la maladie a été maitrisée, ce qui a permis à notre pays d’être classé en zone verte. Malgré ce succès, il y a eu un relâchement des mesures barrières aussi bien dans les lieux publics que dans les administrations publiques. Le pays pourrait à nouveau basculer dans une crise sanitaire après des mois de stabilité.

Kamal Saïd Abdou

Coronavirus : Le variant Delta détecté aux Comores

Coronavirus : Le variant Delta détecté aux Comores

Alors que les cas de covid-19 s’explosent aux Comores, la ministre de la santé a confirmé la présence du variant Delta sur le territoire national. Et c’est à Mwali où plusieurs cas sont répertoriés.

Le pays vit une nouvelle vague de covid-19. Et c’est le variant Delta. Jugé très contagieuse et mortelle, les Comores ne sont pas épargnées. Le pays est affecté et a répertorié plusieurs cas positifs, à Mwali, à Ngazidja et à Ndzuwani. Selon le bulletin du samedi, dix nouveaux cas ont été enregistrés dont 4 à Ngazidja et 6 à Mwali. L’on note aussi, 70 cas actifs dont 27 à Ngazidja, 1 à Ndzuwani et 42 à Mwali.

Alors que jusque-là le schéma complet des personnes vaccinées est de 28,8% dont 32,9% à Ngazidja, 23,5% à Ndzuwani, 32,1% à Mwali, la vigilance est de mise et le respecter les gestes barrières est nécessaire avant que le pays soit sous le choc et sous l’eau. En ce moment, les hôpitaux ne sont pas saturés. Le variant Delta est hautement infectieux. Ce variant fait craindre le pire. Représente-t-il un risque moins élevé de transmissions que les dernières vagues ?  Une légère hausse de contamination ?

Trois morts du variant Delta. Mais les autorités à la crise ne ménagent aucun effort pour que le pays ne soit pas en danger. Elles surveillent de près la situation épidémiologique dans le pays mais aussi, l’évolution du variant Delta. Les autorités estiment qu’il en va la protection de tout le monde. Avant d’identifier ce nouveau variant, des tests ont été envoyés en laboratoire. Et les résultats correspondent au variant Delta.

Nassuf. M. Abdou

L’Union des Comores a célébré, hier mardi, la journée mondiale du diabète. Une occasion de sensibiliser la population comorienne sur les dangers liés à cette maladie chronique. Selon l’enquête Stepwise, réalisée en 2011, les Comores a une prévalence nationale avoisinant les 5%.

La journée internationale de lutte contre le diabète a été célébrée, hier à Moroni, en présence de la ministre de la santé, Loub Yakouti Zaidou et des représentants de l’Oms aux Comores. Le thème choisi cette année est : « l’accès aux soins pour traiter le diabète ». De ce fait, la ministre de la santé, Loub Yakouti Zaidou énumère trois facteurs majeurs qui conduisent les citoyens comoriens à atteindre cette maladie. « Le Surpoids, l’obésité et l’inactivité physique étant les facteurs de risque les plus rencontrés. Ces données montrent l’ampleur du problème et justifient pour les Comores, l’adoption par le gouvernement d’une politique nationale de prévention et de lutte contre les maladies non transmissibles », a expliqué la ministre de la santé, Loub Yakouti Zaidou.

S’adapter à une alimentation équilibrée

En diminuant l’impact du diabète, la ministre de la santé suggère la population comorienne à s’adapter à une alimentation équilibrée, à la pratique des activités physiques et un contrôle de glycémie. « Nous pouvons atténuer l’impact du diabète dans notre cher pays en suivant les conseils de nos médecins. Pour y parvenir, les mesures suivantes devront être adaptées : avoir une alimentation équilibrée, constituée des 3 repas journalier (moins gras, moins sucré et moins salé), pratiquer une activité physique adaptée et régulière qui aide à stabiliser le taux de sucre dans le sang et avoir un contrôle glycémique continue », a-t-elle conseillé.

Quant au représentant de l’Oms aux Comores, Aboubacar Diarra, le manque de contrôle, de prise en charge, l’invariabilité de mode de vie, entre autres, le diabète peut provoquer plusieurs conséquences néfastes. « S’il n’est pas contrôlé ni maitrisé ni prise en charge ou modifié le mode de vie et de comportement, le diabète peut entrainer une crise cardiaque, un AVC, une insuffisance rénale, l’amputation d’un membre inferieur, une déficience visuelle, la cécité et la lésion nerveuse », a-t-il dit.

4 sur 100 sont diabétiques

De son côté, le président de l’association Acld, Saïd M’madi a témoigné que son association a bénéficié des formations sanitaires du ministère de la santé et de l’Ong Santé Diabète. Selon lui, la majorité des comoriens possèdent le diabète de type 2. « 3 facteurs qui entrainent un facteur de risque du diabète aux Comores. Il s’agit, entre autres, de la sédentarité (entrainant l’obésité et le surpoids), du manque d’une alimentation équilibrée qui respecte les 3 prises de repas journaliers et le lien familial (l’hérédité). Sur ce, aux Comores, selon les dépistages faits par l’Ong Santé Diabète et l’association Acld, il s’avère que plusieurs personnes possèdent le diabète de type 2, atteint par les personnes de plus de 45 ans qui ne pratiquent pas des activités physiques journalières. Or, le type 1 est rare allant de la première année de naissance à 45 ans. Ces sujets diabétiques de type 1 doivent recevoir directement de l’insuline. Et le type 3 est le diabète gestationnel pour les femmes enceintes. Le diabète du type 2 a une prévalence de 4,5 à 5 % aux Comores. 4 sur 100 personnes sont atteintes du diabète en Union des Comores », a-t-il conclu.

Abdoulandhum Ahamada

 

 

Le ministère de la santé et l’ambassade de France auprès de l’Union des Comores ont, hier mardi, organisé le premier comité de pilotage du projet de renforcement de la coopération régionale au niveau sanitaire. Ce projet « Coopération régionale en santé » (CoREG) vise à améliorer l’offre des soins aux Comores.

La France et l’Union des Comores poursuivent leur relation bilatérale dans le domaine de la santé. Le projet CoREG financé par la France vise à améliorer l’offre des soins aux Comores à travers le renforcement de la coopération régionale. « Le premier comité de pilotage du projet coopération régionale en santé s’est réuni, aujourd’hui, (Hier) en présence de la ministre de la santé. C’est un ensemble de financement de la France à hauteur de 150 millions d’euros (soit 74 milliards de francs comoriens) qui vise à intervenir sur plusieurs secteurs dont celui de la santé. Nous souhaitons aider les Comores à structurer leur offre de soins. Alors, nous avons examiné les actions des formations professionnelles qui peuvent être mises en œuvre et les actions en matière d’utilisation de capacités de soins pour la population de la région. Ce premier comité de pilotage sera suivi d’autres comités afin de voir quelles sont les actions menées et quelles sont les actions qui restent et enfin, de prendre des décisions liées aux besoins », a déclaré Sylvain Riquier.

La ministre de la santé, Loub Yakouti Zaidou a, de son côté, expliqué l’importance de la mise en œuvre de ce projet lié à la santé en Union des Comores. « Depuis 2019, les Comores ont signé un accord de partenariat avec la France en appui dans plusieurs secteurs dont la santé. Ce projet de 3 ans vise à améliorer la situation sanitaire de la population comorienne. Cet organe (premier comité de pilotage) a la responsabilité de prise de décisions. 150 millions d’euros pour soutenir plusieurs secteurs mais le domaine de la santé occupe 44,5 millions d’euros. Le gouvernement ne ménage aucun effort en matière de santé », a-t-elle dit. 

Abdoulandhum Ahamada

 

 

Covid-19 à Mwali : Un taux d’incidence en hausse

Covid-19 à Mwali : Un taux d’incidence en hausse

Sur l’île de Djumbé Fatima, la reprise épidémique inquiète plus d’un. Lundi dernier, 10 nouveaux cas ont été enregistrés à Mwali et un nouveau cas à Ngazidja. Au total, les Comores enregistraient 11 nouveaux cas de covid-19, lundi dernier.

La journée du lundi dernier, les autorités à la crise sanitaire ont enregistré 11 nouveaux cas de covid-19 dont 10 à Mwali, et 9 nouveaux guéris sur cette même île. Un taux d’incidence en hausse. Mwali est sous le choc et est frappée de plein fouet par la covid-19. Et cette variante sera bientôt connue. En cette période où le monde est affecté par la variante delta, c’est l’île de Mwali qui enregistre beaucoup de cas. Bien que la population se vaccine.

Cette reprise s’est amorcée depuis le mois dernier. Ce qui a fait que le gouverneur de l’île a obligé la carte de vaccination dans les administrations. Un relâchement des gestes barrières ? A noter que l’Oms avait dépêché une mission à Mwali pour la riposte de cette crise. Au total, Mwali compte 47 cas actifs contre 21 à Ngazidja et 2 à Ndzuwani.

Ce taux d’incidence n’est pas une surprise pour certains car, une baisse des gestes barrières est malencontreusement constatée sur l’ensemble du territoire national. Mais comment expliquer ce rebond à Mwali ? Combien de personnes ont un schéma complet du vaccin Synopharm ?

Selon le bulletin du lundi 08 novembre dernier, 27% à Ngazidja et 27,7% à Mwali de la population cible, ont un schéma complet. 

KDBA