ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Hier jeudi, au ministère de la santé, l’UNFPA a remis des matériels de protection contre la pandémie covid19. 2000 épis, 1500 lunettes de protection et 1500 visières. Un lot destiné au personnel de santé évalué à 27millions kmf.

Le système des Nations-unis à travers l’UNFPA a remis hier jeudi,  des matériaux et équipements  de protection contre le covid 19 au ministère de la santé. Ce lot est composé de 2000 Epi, 1500 lunettes de protection et 15000 visières destinées au personnel de santé. Selon l’associé au programme santé de la reproduction à l’UNFPA Dr Mohamoud Said, cet appui matériel entre dans le cadre de la continuité des services des soins de santé de la reproduction et la lutte contre les violences basées sur le genre en Union des Comores. « Ces matériels, viennent renforcer les normes efforts déjà consentis par l’Etat comorien pour ses actions soutenues en vue de freiner la propagation du coronavirus  », a montré l’associé au programme SSR Dr Mahamoud Said. Et lui de rajouter que, «  en plus de ces lots, nous attendons incessamment l’arrivée de plus de 6 tonnes de Kits SR pour la prise en charge des urgences obstétricales dont la valeur s’élève à 19.000.000 KMF. »

Le secrétaire général du ministère de la santé Jean Youssouf a exprimé sa gratitude au nom du ministère de la santé à l’endroit de cette agence de Nations-unies, pour ses appuis multiformes constants depuis le début de la crise sanitaire.  « Il n’y a pas assez de mot fort au-delà de merci si non je l’aurai dit. Aujourd’hui cette remise d’équipement est une suite d’un élan de l’UNFPA qui s’est toujours placé en prière ligne sur le front à soutenir les Comores contre cet ennemi invisible depuis le début », a déclaré le secrétaire général du ministère de la santé. Jean Youssouf appelle, par ailleurs,  le peuple comorien à maintenir les mesures restrictives contre la pandémie covid19 devant permette le pays à se hisser  parmis les pays du monde à avoir vaincu  la crise sanitaire.

Nassuf.M.Abdou

 

 

 

En marge de la campagne de lutte contre le cancer du sein, la société Telma a octroyé, hier mercredi, une enveloppe de 2.500.000 francs comoriens pour l’association comorienne contre le cancer chez les femmes. Lors de la cérémonie de remise du chèque, le directeur général de Telma Comores a appelé le peuple comorien à soutenir cette cause que fait face la femme comorienne. 

Les dernières nouvelles sont plutôt bonnes et sont à saluer pour la société Telma Comores. Alors qu’une campagne de sensibilisation et de lutte contre le cancer chez les femmes est en cours en ce mois d’octobre par l’association comorienne contre le cancer chez les femmes, la société Telma a encore une fois fait preuve de générosité pour soutenir cette cause de la femme. Le directeur général de Telma Christophe Olivier a remis un chèque de 2.500.000 kmf pour accompagner l’association afin qu’elle arrive à atteindre les objectifs fixés. « Depuis 2016, la société Telma a toujours placé les besoins du peuple comorien santé, télécommunication entre autres, au centre de ses  préoccupations. Aujourd’hui, il est un honneur encore une fois de saluer cette  noble cause que mène l’association comorienne contre  le cancer chez la femme », a exprimé le directeur de Telma.

«  Telma reste toujours prête à apporter sa  contribution et son élan à l’essor de cette association en cas de besoin », indique-t-il.  « Ce don, poursuit-il, traduit notre   volonté envers cet élan de solidarité pour la femme comorienne. »  Par ailleurs, Christophe Olivier appelle le peuple comorien à accompagner cet élan d’une solidarité à travers le service Mvola via le numéro 401 23 00.

Mme Zahara Abdallah présidente de l’association comorienne contre le cancer chez les femmes a remercié  la société Telma d’avoir réagi dans le moment opportun aux attentes de  l’Accf. Selon elle, ce don permettra à l’association de multiplier les efforts et avoir le courage de continuer le combat en espérant renverser cette menace sanitaire que fait face la femme comorienne. 

Nassuf. M. Abdou

 

L’Ong Santé Diabète a, depuis hier, lancé une formation de trois jours, basée sur la lutte contre le diabète. 25 journalistes participent à cette formation avec un rôle, de leur part, d’apport des informations de qualité et concrètes.

Le monde entier est touché par le diabète. Les Comores en font partie. Engagée dans la lutte contre le diabète, l’Ong Santé Diabète se fixe l’objectif de réduire le taux élevé des personnes atteintes par le diabète. Selon le rapport de la FID, en 2019, la prévalence de diabète ajustée à l’âge est de 12,3%. Et l’étude sur les facteurs de risque de MNT en 2011 a révélé que la prévalence de surpoids était de 25,9% et la prévalence d’obésité 13,5% en Union des Comores, 61,7% d’adultes ne pratiquent aucune activité physique.

Le Dr Moise Mguemeni a montré que la sédentarité, l’augmentation de consommation de graisse, de sucre, de matière grasse, entre autres, sont les principaux facteurs qui causent le diabète. « Le diabète est un ensemble de facteurs qui provoquent le diabète. En 2019, 463 millions de personnes sont atteintes de diabète dans le monde et 700 millions d’ici 2045. Plus de 5 millions de personnes de décès par an et 15 000 morts par jour soit une mort toutes les 6 secondes. En travaillant, on diminue le risque de sédentarité », a-t-il fait savoir. 

Il a précisé les moyens de prévention du diabète notamment, éviter le surpoids et l’obésité, surveiller son alimentation et pratiquer une activité physique régulière. « Si une personne présente des antécédents familiaux de diabète, elle doit faire très attention et réduire au maximum les autres facteurs de risques », a-t-il précisé.

Stéphany Gardier, journaliste scientifique a montré le rôle d’un journaliste de santé pour réduire le risque d’atteinte à la maladie. « Le journalisme de santé a le rôle d’apporter des informations de meilleure qualité et concrètes. Pour être un bon journaliste de santé, il faut avoir un esprit de curiosité internationale. Le journaliste doit sensibiliser les gens sur les causes, les moyens de préventions, les facteurs à risques et les complications diabétiques. Le concept diabète est une ouverture de plusieurs thématiques »,  a-t-elle indiqué.

Abdoulandhum Ahamada

Lundi dernier, à Domoni Anjouan, a eu lieu la campagne de lancement de la 3ème cohorte de vaccination du vaccin Synopharm. La cérémonie a été honorée par la présence du président de l’Assemblée nationale et du secrétaire général du gouvernorat de Ndzuani.

« C’est un grand jour que nous avons tous attendu. La ville de Domoni souffre beaucoup de cette pandémie. Nous devons savoir qu’aujourd’hui, la première cohorte de vaccination est venue, nous devons nous sensibiliser, nous éduquer sur la vaccination et nous espérons arriver à la vaccination des 60 % de la population attendue par les autorités », a déclaré le préfet de Domoni lors du discours d’accueil de la cérémonie de lancement de la troisième cohorte.

« Nous, médecins, vivons la pandémie de Covid-19. Vous voyez nos difficultés rencontrées quand nous n’avions pas respecté les mesures barrières. Les médecins du monde ne sont pas convaincus que le vaccin est la seule chose qui peut lutter contre le virus et sans pour autant lâcher le respect des mesures barrières », a expliqué le directeur du pôle santé de Domoni avant d’ajouter que « nous aurons un temps de repics si nous vaccinons la grande majorité de la population. Le reste serait des enfants. Les personnes vulnérables, ce sont les adultes avec les comorbidités. Avec la vaccination, ils développent des cas mineurs de la maladie. Nous avons fait presque 1/3 de la vaccination. Plus de 20 %. Donc l’importance de faire une vaccination massive pour atteindre les chiffres voulus. » Il a tenu à rappeler les difficultés des hommes et des femmes à l’hôpital de Domoni.

Pour Afraitane Abdoulhamid, secrétaire général du gouvernorat de Ndzuani, il a tenu à rappeler les pourcentages de la vaccination. « Ngazidja est à 22 %, Mohéli de même et à Ndzuani 19 %, et 20 % au niveau national. La vaccination est le remède pour lutter contre la Covid-19. Nous devons nous unir et faire les efforts nécessaires parce que nous arrivons à lutter contre la pandémie à Anjouan », dit-il. Le secrétaire général du gouvernorat de Ndzuani a félicité le gouvernement pour ses efforts qui ont permis d’être parmi les pays les plus vaccinés. Il a félicité et encouragé également les médecins qui sont en première ligne  pour la lutte contre cette pandémie.

« Nous sommes venus faire savoir aux comoriens le lancement de la campagne, dire à ceux qui ne sont pas encore vaccinés qu’il est temps de faire le vaccin et c’est ce qui lui permettra de se protéger et protéger les proches. Quand nous sommes atteints de cette maladie, nous n’avons pas de droit de visite à la famille, et même à notre décès, les choses ne sont pas faites correctement. C’est une maladie impitoyable, il faut faire attention. Le virus se transforme en plusieurs variantes et donc plus dangereux », souligne le président de l’Assemblée nationale, Moustadrane Abdou et insiste sur l’efficacité de la vaccination pour se protéger. « Si nous sommes vaccinés contre la Covid-19, nous aurons des cas moins graves de la maladie. La personne qui fait le vaccin, s’il attrapait la pandémie, la personne n’aura pas les mêmes effets que les personnes non vaccinées. La personne ne sera pas grièvement hospitalisée, et ne risquera pas la vie dans les hôpitaux », déclare-t-il. Selon lui, c’est avec l’argent du gouvernement que le président a acheté ces vaccins qui sont donc gratuits pour la population. « Je n’accepte pas du tout le fait de nous stopper à 60 %, car tout le monde doit être protégé. Nous pouvons aller jusqu’à vacciner 100% de la population. À 60 %, les 40 % restantes en cas de variant, les effets seront catastrophiques », préconise-t-il. 

À noter que la vaccination a démarré sur les sites dédiés à cet effet à Anjouan. La même cible de plus de 40 ans, de sportifs, et de jeunes est attendue dans les sites de vaccination dans chaque district sanitaire.

Ahmed Zaidou

Le 26 septembre marque la célébration de la journée internationale de la contraception. Cette journée a pour but d’informer et de sensibiliser le grand public sur les sujets tels que les différentes méthodes de contraception existantes, le choix juste de contraceptif, les risques liés aux rapports sexuels non-protégés, les grossesses non désirées et les infections sexuellement transmissibles.

C’était le 13 mai 1968 quand le monde a déclaré que la planification familiale est un droit fondamental. Les personnes sont libres de décider du nombre de leurs enfants et de l’espacement des naissances. Cet engagement s’est également traduit dans les objectifs du développement durable. Il correspond à l’objectif 3, bonne santé et bien-être. Il s’agit de réduire les ¾ du taux de mortalité maternelle et de zéro les besoins non satisfaits en planification familiale d’ici 2030.

Aux Comores, l’Unpfa approvisionne le pays en produits contraceptifs et sont distribués gratuitement dans les centres de santé. L’Unfpa appuie le gouvernement dans les renforcements des capacités des sages-femmes en technique de contraception moderne et appuie aussi la société civile dans la sensibilisation contre les grossesses non désirées, les avortements clandestins, les IST.

En effet, l’espacement de naissances implique des choix de méthodes contraceptifs, notamment les méthodes traditionnelles et les méthodes modernes. Ces dernières sont les plus conseillées car l’efficacité a été prouvée par plusieurs études. « Malgré la disponibilité des produits contraceptifs dans les formations sanitaires, les femmes et les filles n’utilisent pas assez les méthodes contraceptives, les raisons sont multiples allant des fausses rumeurs et aux autres facteurs socioculturels. La fréquentation des centres des jeunes filles et l’utilisation de la contraception chez les jeunes de 15-19 ans restent faibles, ceci constitue un défi pour les jeunes filles qui n’ont pas accès aux services de planification familiale et qui a comme conséquence, les grossesses non désirées et les avortements clandestins », a-t-on expliqué.

Nassuf. M. Abdou

Le centre de santé Caritas a enregistré plusieurs cas de personnes brûlées depuis le mois de janvier à août 2021. Major Abdourazak Ahamada appelle la population à prendre toutes les précautions nécessaires  afin de réduire le risque de brûlure. 329 cas de personnes  brûlées de janvier à août 2021.

Plusieurs cas de personnes brûlées sont enregistrés dans les centres hospitaliers. Le centre de santé Caritas a noté 329 cas de brûlure soit une moyenne de 42 brûlures par mois, selon Major Abdourazak Ahamada. « De janvier à août 2021, nous avons enregistré 329 cas de personnes brûlées. En janvier 44 cas, février 45 cas, mars 49 cas,  avril 38 cas, mai 31 cas, juin et juillet 32 cas et 37 cas en août. Soit une totalité de 329 cas en moyenne de 42 cas par mois », a annoncé Major Abdourazak Ahamada.

Ce dernier a passé en revue les catégories d’âge des personnes brûlées. « De janvier-août, 132 cas d’enfants de moins de quatre ans (soit 40%). 44% de personnes de +15 ans dont 31% sont majoritairement des femmes, et 13% des hommes. Les enfants de 4 à 14 ans occupent 16% », a-t-il précisé.

Selon lui, le thé, le feu, l’huile, le charbon de bois et le courant électrique sont les causes. « Le charbon de bois (brochette), le thé, l’huile, le feu et le courant électrique sont les principales causes. En juillet dernier, 14 cas enregistrés à cause du thé, 7 cas du feu et 8 sur 12 cas à cause d’huile de cuisine. Le feu de brousse peut causer de brûlure. Dans les zones urbaines, plusieurs cas sont enregistrés surtout dans le mois de Ramadan », a-t-il montré.

Des techniques de prise en charge des personnes brûlées existent. « En cas de brûlure, il faut utiliser de l’eau pendant 15 minutes au maximum pour éviter l’augmentation de profondeur. Il faut éviter d’utiliser de la tomate, de parfum, ente autres », a-t-il conseillé.

Abdoulandhum Ahamada

À l’occasion de la journée mondiale des pharmaciens, l’ordre national  des pharmaciens a rendu un vibrant hommage, samedi dernier, au Dr Fazal Karim Azize. C’est grâce aux efforts qu’il a déployés pour développer le secteur de la médecine comorienne. Selon les témoignages des membres de ce conseil, Dr Azize a travaillé en arrache-pied pour développer le monde de la pharmacie.

Lors de la célébration de la journée internationale des pharmaciens, les membres du conseil de l’ordre des pharmaciens ont affirmé une perte totale d’un être cher. Il s’agit du Dr Fazal Karim Azize (paix à son âme).  Dr Petit Saïd Ali, médecin épidémiologiste a rappelé les œuvres du Dr Azize qui, grâce à ses efforts, la médecine comorienne est développée. « Comment parler d’une personne sans parler de sa matière ? Dr Azize a travaillé au Lycée Saïd Mohamed Cheikh. C’est une personne agréable. J’ai vécu des moments idéaux avec lui. Il était une personne ambitieuse qui a éveillé la science et a encore voulu amélioré son savoir-faire. Il apporta le maximum de son savoir-faire. On a travaillé ensemble lors de la mise en place de la liste des médicaments. C’est un moment inoubliable », a rappelé le médecin épidémiologiste, avant de poursuivre : « en 1995, Dr Azize a contribué énormément dans le domaine de la santé ».

Quant à Dr Kamal Abdouloihab, vice-président de l’ordre des pharmaciens « Dr Fazal Karim Azize a longtemps travaillé à la pharmacie la Corniche. Il était une personne rigoureuse et affectueuse aux patients. L’ordre national des pharmaciens a le droit de rendre hommage à ce personnage mémorable. Il était le premier pionnier de l’organisation du conseil de l’ordre des médecins en 1997. A noter que le premier ordre des pharmaciens a été légalement mis en place en 2015. Il a beaucoup travaillé en ce moment-là pour la création des textes juridiques notamment le règlement intérieur, les statuts, entre autres », a-t-il témoigné.

Abdoulandhum Ahamada

 

Dimanche dernier, la coordination insulaire de lutte et de gestion de la Covid-19 à rencontré les agents de vaccination à Pomoni Anjouan. C’est pour sensibiliser les équipes pour la prochaine vaccination qui comprendra 150.000 vaccinations à partir du 27 septembre pour Anjouan.

« Cela fait déjà plusieurs mois, nous sommes sur le terrain pour la vaccination. Depuis le mois de mai, nous travaillons avec des équipes réparties dans toute l’île, dans les 7 districts sanitaires, notamment à Mutsamudu, Sima, Ouani, Pomoni, Nyoumakelé, Domoni et Tsembehou », dixit  Dr Ansuffoudine Mohamed, coordinateur de la lutte contre la Covid-19 à Anjouan. « Nous travaillons avec ces équipements avec pression. Les équipes ne se connaissent pas. Nous nous connaissons à travers des rapports, des appartements téléphoniques, des téléconférences. Réellement, nous ne nous connaissons pas physiquement. Nous sommes là, pour faire connaissance de façon physique et resserrer les rangs et la relation entre nous », a-t-il précisé.

Depuis le lancement des deux cohortes de vaccination, les Comores sont parmi les pays placés favoris. Les Seychelles ont un taux de vaccination de 71 %, l’île Maurice a un taux de vaccinés de 61 %, le Maroc a un taux de vaccinés de 30 % et toute de suite après les Comores avec 19 %, la Tunisie avec 12 %. « Quand nous parlons de pays plus organisés que les Comores comme le Sénégal qui sont au tour de 3 %, la Tanzanie ou Madagascar. Toute de suite, cette campagne de vacances au départ du mois de mai, à propulsé les Comores au niveau continental. Nous nous sommes rencontrés pour discuter, échanger afin d’affronter la prochaine cohorte qui débute le 27 septembre prochain. Une cohorte qui sera dense avec un objectif de 150.000 personnes cibles à vacciner. C’est un gros chantier qu’on met en place à Kowé. La semaine prochaine, nous serons dans d’autres districts pour rencontrer d’autres équipes », a annoncé Dr Ansuffouddine Mohamed.

Le coordinateur de la gestion de lutte contre la covid-19 à Anjouan rappelle l’efficacité du respect des mesures barrières même pour les personnes vaccinées. « Si nous ne portons pas le masque et ne respectons pas la distanciation, nous pouvons être infectés. Si nous sommes vaccinés, nous n’allons pas contracter une forme grave de la maladie. Et nous pouvons transmettre le virus. Pour éviter la propagation du virus, il faut porter le masque. C’est un geste citoyen de se faire vacciner et de porter le masque », conclut-il. 

Ahmed Zaidou

L’Union des Comores a célébré, vendredi dernier, la journée mondiale de la sécurité des patients. Une manière de sensibiliser la population sur l’importance des soins centrés sur la personne et de prévenir les dommages causés aux patients. Le secrétaire général de la santé, Jean Youssouf a annoncé des progrès en matière de réduction de la mortalité maternelle.

La journée internationale de la sécurité des patients a été célébrée, en Union des Comores, sous la thématique : « soins maternels et néonatals sécuritaires » aux hommes et femmes qui participent avec des soins de qualité avec un personnel de qualité. Le secrétaire général de la santé, Jean Youssouf s’est félicité quant à la réduction du taux de mortalité maternelle dès l’année 2019. « Aujourd’hui, je suis heureux de constater que depuis, l’Union des Comores continue à faire des progrès importants, en matière de réduction de la mortalité maternelle en termes de naissances vivantes et que 82% des accouchements en milieu hospitalier bénéficie de l’assistance d’un personnel qualifié», a déclaré le secrétaire général de la santé.

Plusieurs activités ont été menées pour lutter contre la mortalité maternelle et néonatale, selon toujours Jean Yousouf. « La formation des membres des comités des audits des décès maternels et néonatals au niveau des îles, formation des prestataires sur les audits des décès maternels et néonatals, la formation de prise en charge des nouveau-nés, la dotation des équipements à nos structures sanitaires », a-t-il précisé.

À son tour, la directrice régionale de l’Oms pour l’Afrique, Dre Matshidiso Moeti a précisé les principales causes de décès chez les femmes enceintes et celles des nouveau-nés. « Cette campagne est particulièrement pertinente dans la région africaine qui enregistre environ 7 décès sur 10 et 1 décès sur 3 dans le monde. Les principales causes de décès des femmes enceintes et les mères sont l’hémorragie du post-partum, les maladies hypertensives et la septicémie. Les principales causes de décès chez les nouveau-nés sont les naissances prématurées, le manque d’oxygène pendant la naissance et les infections », a-t-elle mentionné.

Abdoulandhum Ahamada

La ministre de la santé a fait le bilan de la situation épidémiologique en dressant un tableau des chiffres sur la vaccination anti-covid. Alors que le pays a connu deux vagues de covid-19, la deuxième souche est plus virulente avec 140 décès. Mais le gouvernement a mis en place une politique de vaccination visant toucher 60% de la population.

Du 30 avril 2020 au 17 septembre 2021, les Comores ont enregistré 4 104 cas cumulés dont 2837 à Ngazidja, 758 à Ndzuani et 509 à Mwali. 9 cas sont suivis à domicile. Lors de la première vague, le pays a déploré 7 décès avec 624 cas et dans cette deuxième vague, 140 décès sont enregistrés avec 3480 cas.

Convaincu que plusieurs pays se ruent à la vaccination, le gouvernement comorien avec l’appui de ses partenaires a mobilisé ses moyens pour vacciner la population. Pour la première et deuxième campagne de vaccination, 400 000 doses ont été utilisées. Cette campagne se poursuit. Et c’est l’île de Djumbé Fatima qui a réussi à vacciner plus de personnes avec 95,8% suivie de Ndzuani avec 93,4% et Ngazidja avec 90,2%.

Au niveau national, 162 098 personnes ont reçu un schéma complet de vaccination, soit un taux de couverture de 19,7% : Mwali 22, 8%, Ngazidja, 23,8% et Ndzuani, 14,5%. Cette deuxième cohorte a cible les étudiants, les personnes âgées de plus de 40 ans et les sportifs. 99,9% des étudiants sont vaccinés, 90,7% pour les plus de 40 ans et 88,1% pour les sportifs. C’est à Ngazidja où les étudiants se sont plus vaccinés avec 104,1M, à Ndzuani, ce sont les sportifs avec 91,1 % et à Mwali, ce sont les plus de 40 ans avec 97,9%.

Une troisième cohorte est prévue pour le 27 septembre prochain qui sera suivie pour une 4ème pour les 600 000 doses prédisposées. Les autorités à la crise veulent atteindre à une immunité collective.

KDBA