ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Après deux ans à la tête du scout Wezombeli, Ibrahim Takia, commissaire général du scout, s’est investi pour promouvoir le scoutisme aux Comores. Au cours d’un entretien hier, le commissaire général du scout Wezombeli a annoncé la tenue de l’assemblée générale avant la fin de cette année qui devra élire un autre commissaire. 

Le Jamboré, un grand rendez-vous des jeunes scouts issus du monde entier est tenu en Corée du Sud les semaines dernières. Une occasion pour ces jeunes d’échanger leurs d’expériences entre eux, de présenter chacun sa culture et d’élargir leur carnet d’adresse. Pour les jeunes scouts des Comores qui ont pris part en Corée du sud, Ibrahim Takia, commissaire général du scout Wezombeli a rappelé que ce n’est pas un simple voyage à l’étranger. « C’est un espace d’échange et de rencontre entre les jeunes scouts », a déclaré le commissaire général du scout Wezombeli.

Au-delà de la rencontre entre les jeunes, le commissaire a ajouté les activités qui ont été au programme de ce grand rendez-vous, notamment l’exposition. « Nous avions un stand où l’on a exposé la gastronomie comorienne. C’est une occasion pour les autres pays de découvrir aussi les différents plats de notre pays. C’est important », a-t-il avancé.

De cette occasion, le commissaire général du scout Wezombeli a annoncé la tenue de l’assemblée générale des scouts aux Comores avant la fin de l’année. Ayant fait deux mandats successifs à la tête du scout national, Ibrahim Takia se dit prêt à laisser la place à un autre. Pour rappel, le Jamboré tenu en Corée a réuni plus de 40.000 jeunes du monde entier. 

Kamal Said Abdou

Utsa, une localité située entre Ngandzalé et Adda dans l’île d’Anjouan est complètement oubliée par le gouvernement comorien. Cette localité est inaccessible, par l’absence d’une route. La situation est déplorable. Rallier la route nationale, est un véritable parcours de combattant, au point qu’une femme enceinte risquerait d’accoucher à mi-chemin avant d’y arriver à l’hôpital. Ce qui fait réagir les habitants.

Un des villages connus par son agriculture, Utsa est complètement coupée du reste de l’île Les habitants se plaignent au moment où le gouvernement se félicite pour avoir bitumé des routes dans l’ensemble du territoire national. Utsa n’en bénéficie pas. Elle est une localité enclavée. Les habitants empruntent une route caillouteuse pour entrer dans cette localité.

Ils sont obligés de porter (dans leurs mains) une femme enceinte pour aller accoucher. « Souvent ça se fait en plein chemin », selon les témoignages de certains habitants de cette localité. Utsa, une localité située entre Ngandzalé et Adda dans l’île d’Anjouan appelle les autorités de l’île et au président de la république de leur porter main forte.

« Aux autorités, au président Azali Assoumani, on se met à vos pieds, on vous en supplie. Aidez-nous à avoir une route », lance une dame de cette localité dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.

La dame a aussi fait appel aux hommes d’affaires, humanitaires et la diaspora pour leur venir en aide. Certains n’y croient pas et pourtant ça existe à Anjouan. Utsa, une localité abandonnée. Les habitants de cette localité se sont mobilisés pour tracer de leurs propres mains une route. « Nous sommes ici aujourd’hui pour solliciter votre aide afin de pouvoir accomplir ce travail », a ajouté la dame. 

Kamal Said Abdou

La police nationale dénombre un nombre important d’accidents routiers en cette période de haute saison dont certains ont entrainé des décès. Sur la route nationale (RN2) Moroni-Badjini, les accidents routiers se multiplient.  En une semaine, on déplore au moins deux accidents de voiture. L’excès de vitesse est à l’origine de ces accidents.

La route nationale (RN2) Moroni-Badjini, en construction, enregistre d’ores et déjà des accidents. Certes, cette route est en chantier, mais le nombre d’accidents se multiplient. En une semaine, on compte deux accidents. Les deux derniers accidents se sont produits, le lundi 14 août et hier lundi 21 août.

Concernant l’accident de ce lundi, une voiture de marque Dacia a fait une chute au long de la route d’Itsundzu et a fait des blessés, selon des témoins oculaires.

« Lundi 14 août dernier, un accident a eu lieu à Itsundzu. Des blessés ont été déplorés et ont été transportés à El-Maarouf. Et hier lundi, une voiture Dacia en provenance de Badjini a fait une chute tout près de la mer d’Itsundzu. Les quatre passagers sont transportés à l’hôpital de Dembeni. Heureusement, il n’y a pas eu de décès. L’excès de vitesse serait à l’origine de ces accidents. Les chauffeurs doivent rouler avec prudence », expliquent Saïd Mohamed et Ali Issa, deux témoins oculaires.  

Malgré la sensibilisation sur la sécurité routière, le constat est amer, à Ngazidja. La semaine dernière, le commissaire central de Ngazidja, Aby Lyassry a précisé que 20 accidents de voitures ont été enregistrés seulement de juillet à août 2023. Il a cité entre autres, les accidents qui se sont déroulés à Dzahani II dont deux personnes ont été tuées. Un autre accident à Chomini. Deux personnes ont perdu la vie.

Toutefois, le commissaire a annoncé « la mise en place des dispositifs pour le contrôle et la réduction des accidents, notamment le déploiement des éléments de la police partout dans les points stratégiques ». 

Abdoulandhum Ahamada

Le 11 août dernier, le projet filets sociaux de sécurité résilients et réactifs aux chocs (PFSS-RRC) (Mayendeleo) a lancé un nouveau programme de transferts monétaires sociaux (TMS). Un programme qui accompagne 38 214 ménages vulnérables et pauvres affectés par les effets des crises. Devant la presse, hier lundi, le coordinateur national du projet, Ibrahim Ahamada a précisé que 11 634 ménages ont d’ores et déjà reçu leurs premiers TMS d’un montant de 75 000 kmf réparti en 3 tranches de 25 000 kmf.

Le gouvernement comorien avec la Banque mondiale accompagnent 38 214 ménages vulnérables et pauvres affectés par les crises. Un projet PFSS-RRC apportant une réponse multisectorielle aux crises multiples actuelles (Covid-19, crise en Ukraine, vulnérabilité au changement climatique et aux catastrophes naturelles) et protège la population pauvre et vulnérable contre l’insécurité alimentaire induite par la flambée des prix.

En effet, le coordinateur national du PFSS-RRC, Ibrahim Ahamada a précisé hier lundi le nombre des ménages déjà bénéficiaires du projet. « 11 634 ont déjà bénéficié leurs premiers Tms d’un montant de 75 000 kmf réparti en trois tranches de 25 000 kmf. Le projet cible 38 214 ménages comoriens dont 3274 pour Mwali, 15 072 pour Ndzuwani et 19 868 pour Ngazidja. Plus précisément, 1 929 ménages à Mwali pour la somme de 48 225 000 kmf, 4281 à Ndzuani pour 107 025 000 kmf et 120 600 000 kmf pour Ngazidja. Les processus de ciblages continuent à Huri Money, Holo et Mvola pour l’ouverture des comptes dans les 122 villages bénéficiaires », a expliqué le coordinateur.

Selon lui, d’autres programmes seront lancés en novembre 2023. « Le PFSS-RRC ambitionne à développer d’autres programmes basés sur les activités de résilience, inclusion économique et productive (ARIEP) et des activités argent contre travail résilient pour l’accès à l’emploi de la population vulnérable », indique-t-il. Et de conclure : « les ménages vulnérables et pauvres atteignent la barre de 40% de la population comorienne. On estime que le projet couvre un taux de 10 à 20% ». 

Abdoulandhum Ahamada

Dimanche dernier, les cadres, des notables de la région de Mbudé se sont réunis à Chamle pour conclure un protocole d’entente entre Ntsaweni, le chef-lieu de la région et son voisin Chamle après deux ans de conflit sans merci.  C’est le fruit des médiations menées par les autorités régionales sous l’égide du ministre Houmedi Msaidié, l’enfant de la région.

Le conflit qui opposait Ntsaweni, capitale de la région Mboude, au nord de Ngazidja et Chamle a pris fin depuis dimanche. Les deux localités voisines et amies, ont décidé d’enterrer la hache de guerre et de se réconcilier. L’événement s’est déroulé dimanche dernier, à Chamle, mettant ainsi fin à deux ans de brouille. La cérémonie avait réuni des figures religieuses et des grands notables de la région étant les pièces maîtresses qui ont permis l’avancée notable dans le processus de paix.

Ahamada M’sa de Domoni ya djou, l’un des érudits religieux de la région rappelle les dangers liés aux conflits. Il incite les cadres de la région, les jeunes plus particulièrement à former un bloc afin de déraciner tous ceux qui voulaient déstabiliser la région.

« Il faut en finir avec les conflits. Nos enfants doivent prendre leur responsabilité de mettre en avant tout ce qui peut contribuer à une paix durable. Sachez que la paix est un principe fondamental des droits de l’homme et joue un rôle crucial dans la construction d’une société qui se veut harmonieuse », a déclaré l’ancien professeur d’arabe, très influent dans la région et au-delà.

*« C’est une bénédiction, que nous nous retrouvions dans cette mosquée pour faire la paix entre deux communautés frères et amies. Nous pouvons être fiers, car devant Dieu nous aurons une meilleure récompense ici et au-delà, et ce lieu du culte sera notre témoin », a-t-il fait savoir.

L’ancien procureur de la république, Abderemane Hilali, notable de Ntsaweni, a salué la volonté manifestée par le ministre Houmedi Msaidié de mettre fin à cette crise qui déchirait sa région. Selon lui, le ministre a joué un rôle vital tant sur le plan moral que financier pour l’ultime objectif, de voir sa région vivre en paix.              

Nasssuf. M. Abdou

En mission aux Comores, la directrice pays de l’UNFPA, Josiane Yaguibou a rencontré les organisations de la société civile des jeunes au siège de la FCAS, sis à Mdé. Une occasion pour les Présidents de différentes structures des jeunes qui collaborent avec le Bureau UNFPA Moroni, de présenter leurs organisations, leurs domaines d’interventions en lien avec le mandat de l’UNFPA. Un plaidoyer en faveur de la mise en place du Conseil national des jeunes a été formulé.

La nouvelle directrice-pays de l’Unfpa, Josiane Yaguibou a rencontré, les organisations de la société civile, partenaires de l’UNFPA, notamment la Fcas Ngazidja, AfriYAN Comoros, MAJ, Jeunes leaders pour la paix et la Commission préparatoire pour la mise en place du CNJC.

Lors de cette rencontre, les différents présidents des organisations des jeunes présentes à savoir, le président de la Fcas, Houssam Mohamed, Anloui SAid Mohamed pour AfriYAN Comoros, Moustoifa Mdraman du Maj-Ascobef, ont fait la promotion de leurs actions notamment sur la santé sexuelle et reproductive, les Vbgs, la persévération de la paix, le leadership des jeunes, entre autres.

Après le plaidoyer président des jeunes leaders pour la paix, Chamsoudine Said Mhadji, portant sur une politique nationale sur la paix et la lutte contre les Vbg, le coordinateur de la commission des organisations des jeunes, Sultane Abdourahim Cheikh a formulé un plaidoyer commun des jeunes.

« La seule préoccupation pour cette année 2023, pour toutes les organisations des jeunes au niveau national, reste la même : un appui technique et financier de l’UNFPA en faveur de la mise en place du Conseil national des jeunes aux Comores. Mieux encore, portez ce message des jeunes auprès des autorités nationales pour accélérer le processus », a plaidé Sultane Abdourahim Cheikh. Rappelant que la mise en place de ce Conseil est l’action phare de la politique nationale des jeunes.

Et la directrice-pays de l’Unfpa, Josiane Yaguibou, d’appeler à l’intégration des femmes dans tous les domaines technologiques pour des solutions créatives à potentiel innovant qui répondent aux besoins des femmes et favorisant l’égalité de genre. Elle a, par ailleurs, rassuré que l’Unfpa continuera à accompagner les jeunes. « Nous avons entendu vos plaidoyers et soyez-en rassuré de notre appui de toujours », a-t-elle déclaré. 

Abdoulandhum Ahamada

De retour aux Comores, après le jamborée mondial organisé en Corée du sud, le scout Wezombeli a fait le point, mardi dernier. C’était également l’occasion de remercier les partenaires et de se féliciter, en appréciant, la participation des neuf jeunes du scout Wezombeli à ce grand rendez-vous mondial réunissant 40.000 jeunes. 

La capitale de la Corée du Sud a abrité du 1er au 12 août dernier, la 25ème édition du Jamborée mondial. Le scout Wezombeli des Comores a pris part avec neuf jeunes. L’événement avait réuni 40.000 jeunes pour échanger sur leurs expériences du scoute sous le thème « Dessine ton avenir ».

« Il est l’heure pour nous de remercier tous nos partenaires qui nous ont après tant d’années aidé tant sur le plan financier que technique, surtout le gouvernement comorien. L’accueil que nous avons reçu de la part des autorités coréennes et les responsables du mouvement des scouts internationaux a fait que, chacune de toutes les délégations étrangères présentes, se sentait chez-soi », a déclaré Ali Kaou, président des jeunes du scout au niveau national.

Malgré l’arrivée dans la péninsule coréenne, de la tempête « python Khuanun », qui a failli interrompre cette grande messe du scoutisme, selon le président des jeunes du scout, les forces de l’ordre de la Corée du sud n’ont ménagé aucun effort pour venir en aide aux jeunes scouts afin de procéder à une évacuation vers les universités les plus sécurisées du pays.

Selon le chef du mouvement du scout à Anjouan, partir en Corée du Sud pour la cause des jeunes est une opportunité. « Notre déplacement a permis à nos jeunes d’ouvrir leurs yeux, de partager leurs cultures, leurs expériences. J’appelle tous les mouvements des scouts du pays à s’unir, car lorsqu’on est unis avec un même objectif, on peut changer la donne et contribuer à la résolution des problèmes.  Nous devons contribuer pour le scout en vue de renforcer les liens d’amitiés de la jeunesse garante de la paix », indique-t-il. 

Nassuf. M. Abdou

La direction nationale de la police et de la sûreté nationale décide de recruter des nouveaux policiers. Le recrutement se fait par voie de concours. Dans un communiqué publié, il est annoncé que les épreuves débutent cette semaine, soit aujourd’hui, mercredi, à Ngazidja, puis à Anjouan et enfin, à Mohéli. Sur ce, l’ancien directeur Abdoulkader Mohamed a envisagé de recruter 200 agents pour assurer les missions appropriées.

Les épreuves du concours d’entrée à la police nationale commencent aujourd’hui, mercredi 16 août, à Ngazidja. C’est à travers un communiqué publié que la nouvelle est tombée. « La direction générale de la police et de la sûreté nationale informe et fait appel à tous les candidats ayant déposé leurs dossiers pour le concours d’entrée à la police nationale que les épreuves auront lieu selon un calendrier bien précis », lit-on dans le communiqué.

À Ngazidja, les candidats font les épreuves sportives aujourd’hui à l’Enfag de Voidju. Et les épreuves écrites débuteront le 17 août 2023. Pour les candidats d’Anjouan, les épreuves débuteront le 21 août et achèveront le 22 août. Les candidats de Mohéli passeront, à leur tour, des épreuves sportives le 24 août le et 25 août, la fin des épreuves écrites.

L’ancien directeur Abdoul Kader Mohamed avait affirmé que  « nous envisageons de recruter 200 agents pour répondre aux besoins de nos missions propres ». A noter que la police nationale compte un effectif de 700 agents. Une bonne partie des agents déjà en poste sont loin de répondre aux critères définis par la loi. Une vague de recrutement devrait permettre de moderniser les structures des cadres et les doter de nouveaux éléments qualifiés. Il y a ceux qui ne répondent pas les règles fixées par la loi, malgré leur volonté de servir le pays. Une situation qui rend difficile toute politique d’amélioration de la qualité des services dans des nombreux volets.

Nayssate Ahmed Mouigni (Stagiaire)

Le commissariat général au plan avec le système des Nations Unies (SNU) ont tenu une réunion de consultation nationale inclusive, pouvant  identifier les initiatives visant à accélérer les ODD. En fait, ces lignes directives qui concoctent la participation des Comores au sommet des Nations Unies sur les ODD 2023, en marge de l’assemblée générale des Nations Unies, prévue à New York, le mois de septembre prochain.

Dans le cadre du sommet des objectifs du développement durable(ODD), prévu à New York, les Comores et le système des Nations Unies organisent une rencontre d’échanges, d’analyses et de discussions, basée sur les 17 ODD. C’est une consultation nationale inclusive entre le commissariat général au plan et le Snu pour identifier les actions primordiales susceptibles d’accélérer la réalisation des ODD.

Les consultations sont généralement axées sur 4 GTD (groupe thématique de dialogue) inclus dans le dispositif de suivi de la mise en œuvre du plan Comores émergents (PCE). Et ces piliers sont, entre autres, prospérité et peuple, planète et paix.

A noter que vendredi dernier, les piliers prospérité et peuple ont simultanément collecté les données  nécessaires. Et hier mardi, c’est autour des piliers planète et paix de fournir les informations attendues, sous la présidence respective du ministère de l’agriculture et celui de la justice.

Il convient de souligner que le sommet des ODD est la plateforme centrale des Nations Unies permettant aux chefs d’Etat et gouvernements de fournir le leadership politique sur la mise en œuvre de l’agenda 20230 pour le développement durable.

Abdoulandhum Ahamada

À peine 6 mois déjà, l’union comorienne des medias privées (UCMP) a vu le jour. Une solidarité des medias privés pour défendre les droits fondamentaux des journalistes. Et  hier mardi, l’union comorienne des médias privés (UCMP) a organisé un séminaire de formation à Hahaya, offrant l’opportunité aux journalistes, les compétences et techniques de réalisation de reportages d’investigation percutantes. Le thème choisi est : « journalisme d’investigation dans un pays non émergent ».

L’UCMP a réuni, hier à Hahaya, plusieurs autorités gouvernementales et ses partenaires, pour un séminaire de formation axé sur le « journalisme d’investigation dans un pays non émergent ». Un événement important dans la mesure où les journalistes regorgent les compétences acquises pour réaliser des reportages d’investigation percutantes. Puisque le journalisme d’investigation joue un rôle primordial dans la découverte et l’exploitation des sujets ambigus et parfois cachés.

Dans son discours, Aboubacar Boina, président du CNPA a rappelé 9 principaux fondamentaux du journalisme lesquels souhaite-t-il que les journalistes se conforment : dire la verité, travailler au profit du peuple, vérifier l’information, avoir une indépendance et une équilibre de l’information, ne travailler pas au profit du pouvoir ou opposition, donner la parole au public, véhiculer des informations intéressant le public, avoir l’équité et la foi du métier et travailler avec détermination et conviction.

« Le journaliste doit protéger la source pourtant la police la réclame. Nous devons travailler conjointement avec la police », dixit-il. 

Quant au président de l’UCMP, Ben Abdoulfatah a appelé à la solidarité des journalistes et le combat contre les intox. « L’union des medias privés rassemble tous les jeunes journalistes pour mieux appréhender le journalisme. Une occasion pour approfondir les compétences du métier, journalisme d’investigation et de ses déontologies. Les journalistes se convergent, désormais, vers le journalisme d’investigation pour lutter contre les fausses informations. Et les journalistes de l’UCMP doivent respecter la déontologie du métier et le devoir du journalisme », a-t-il déclaré.

Abdoulandhum Ahamada