ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Vendredi dernier, la compagnie aérienne AB Aviation a effectué son vol inaugural de Moroni – Dar-es-Salam. Le ministre des transports aériens et maritimes, Djaé Ahamada Chanfi, qui était à bord du vol, a exprimé sa volonté de soutenir les compagnies aériennes du secteur privé.

Face à l’arrêt des activités aériennes à cause du Coronavirus, AB Aviation a repris son trafic aérien, vendredi dernier. Lors de sa descente de l’appareil, le ministre des transports maritimes et aériens, Djaé Ahamada Chanfi n’a pas caché ses émotions pour exprimer son soutien aux compagnies aériennes du secteur privé. « Les activités aériennes ont été arrêtées à cause de la crise sanitaire du Coronavirus. Aujourd’hui, AB Aviation a débuté son trafic aérien pour faciliter la vie des citoyens. Le gouvernement est disposé à soutenir le secteur privé, notamment les compagnies aériennes. Cette initiative entre dans le cadre du plan Comores émergeants. Nous devons renforcer nos relations avec les compagnies aériennes en facilitant le processus de certification », a sollicité le ministre.

Concernant la continuité des activités aériennes, le ministre des transports aériens a indiqué que le trafic aérien permet aux différents départements de l’aéroport des Comores de trouver un souffle et de rehausser son économie interne. « Le trafic aérien d’AB Aviation n’est pas seulement une manière d’augmenter des sources économiques du pays mais c’est plutôt faciliter la vie des citoyens en vue de satisfaire ses besoins quotidiens. Les vols aériens permettent aussi à Com’air Assistance et les autres, d’encaisser ses recettes. Si AB Aviation fait 2 voyages aériens par semaine, l’aéroport national encaisse des bénéfices énormes », a montré le ministre.

Le ministre Djaé Ahamada Chanfi a signalé que la Compagnie AB Aviation prévoit des vols faisant le parcours d’aller-retour Moroni-Paris (et vice-versa) en neuf heures de temps. «AB Aviation continue son marché aérien l’année prochaine. En février prochain, l’agence aura un vol qui fera le parcours Paris-Moroni en neuf heures de temps avec au moins 30 passagers », a-t-il annoncé.

Abdoulandhum Ahamada

 

Implantée sur le sol comorien depuis des années, la société de production du savon « Harita » est impactée par la pandémie liée au coronavirus. Réduction du personnel et la quantité de production mais les employés jouent un rôle majeur pour la production de ce liquide en faveur de la clientèle.

Il (le savon Harita) est connu de son odeur, de sa qualité. Le savon à marque « Harita » est produit par des chinois depuis l’île de Ngazidja, plus précisément à Mdé Bambao, à quelques kilomètres de la capitale Moroni. Il est plus utilisé dans la vaisselle. Il se vend 100 francs comoriens le sachet. Au début, la société travaillait avec des jeunes diplômés de l’université des Comores sur la vente et ils tournaient dans les villes et villages pour attirer de la clientèle. La société produisait une quantité énorme de ce liquide. Nombreux préféraient le savon « Harita » que celui du « Fom », un savon en poudre utilisé pour la vaisselle également.

Un témoignage

« Le savon Harita est de très bonne qualité et il est aimé de tous grâce à son odeur. Quand je travaillais dans cette société, nous avions un défi à relever et nous étions une bonne équipe dynamique, sérieuse. On peut travailler jusqu’au soir pour vendre le Harita dans toute l’île », a témoigné un ancien employé et vendeur dans la société de production Harita.

La société est impactée par la Covid-19

Depuis, l’entreprise ne cesse de produire du savon au service des citoyens. Saifdine Nadhir, un employé de ladite société rassure la population que l’entreprise essaie d’augmenter la productivité du savon à sa clientèle malgré les difficultés liées à la crise sanitaire du Coronavirus. La société est impactée par le coronavirus comme plusieurs sociétés locales. Ce jeune explique que « l’entreprise assume sa qualité et promet d’augmenter la production de son produit malgré l’impact de la Covid-19. Notre entreprise ne cesse de produire un bon nombre de savons par jour pour satisfaire notre clientèle, notamment les besoins ménagers. Face au Coronavirus, les travaux évoluent au ralenti. Je suis convaincu que la quantité du produit est en chute à cause de ce virus. Mais, nous sommes disposés à multiplier nos efforts pour augmenter le service au quotidien ».

Une diminution de la production

La production de ce liquide diminue. Et cela n’empêche pas à la société de s’y mettre pour relancer la machine après la crise sanitaire. Certes, tout est basculé, mais la société produit à sa guise. « Avant l’arrivée du Coronavirus, nous avions 3 à 4 grands bidons pour la fabrication du savon Harita. Actuellement, nous enregistrons par jour 1 ou 2 grands bidons qui contient environs 100 cartons », précise Saifidine Nadhir.

La pandémie oblige la société à réduire le personnel afin d’éviter une contamination du virus. « Au cours des travaux de production du Harita, le personnel comptait au nombre de 12. Mais, par la peur de la contamination du virus, le nombre du personnel est diminué en 5 personnes. Sans compter les chauffeurs et vendeurs qui sillonnent sur l’ile de Ngazidja pour la vente du produit », a-t-il fait savoir.

Le « Harita », leader du marché ? Ce savon en liquide est en vente dans les marchés publics et les boutiques. La société confirme son leadership dans le marché. La diminution de la quantité de production et du personnel, les employés restants jouent un rôle majeur pour la production de ce liquide en faveur de la clientèle.

Abdoulandhum Ahamada

Le secteur de l’aéroport est classé prioritaire par le gouvernement comorien. Houmed Msaidié, ministre de l’économie a reçu hier une délégation de la société China Hanan international qui vient de manifester son intérêt d’aménager l’aéroport de Hahaya. Au cours de leurs discussions, le ministre chargé du tourisme a exprimé la volonté du gouvernement de soutenir un tel projet d’envergure.

L’aéroport de Hahaya est un projet d’envergure qui entre dans le cadre des projets structurants identifiés et présentés lors de la conférence des partenaires au développement des Comores tenue à Paris l’année dernière. Il s’agit en effet de la construction d’un nouvel aéroport qui répond aux standards internationaux avec de nouvelles pistes, une aérogare, un terminal ainsi qu’une  voie d’accès à savoir la route-aéroport.

En effet, hier lundi, le ministre en charge du tourisme, Houmedi Msaidié a reçu une délégation de la société China Hanan international qui ambitionne à la construction d’un « aerocity » aux Comores. « Une société est venue avec proposition pour la construction d’un aerocity avec un agrandissement du terminal, de nouvelles pistes, de magasins, des centres commerciaux, un hôtel entre autres », a expliqué Houmed Msaidié.

Aussi une autre table surtout sur la construction d’un nouvel aéroport avec d’autres pistes pour les vols régionaux. Selon le ministre de l’économie, le gouvernement planchera sur les trois projets : « nous sommes ouverts aux projets pertinents avec dates du début des travaux », s’est exprimé le ministre de l’économie.

Kamal Saïd Abdou

Le ministre de l’économie en charge des investissements, Houmed  Masaidié, a réuni hier mardi, les cinq têtes des listes pour les candidats aux élections de la chambre des commerces et des industries. Le ministre a proposé un nouveau format pour une  commission.

Dans l’espoir d’apaiser la situation et pour garantir des élections libres et transparentes à  la chambre des commerces, le ministre de l’économie et des investissements Houmed Msaidié a, hier mardi, invité les 5 listes en tête des candidats des élections. Pour cette occasion le ministre lui-même a proposé un nouveau format d’une commission en charge pour l’organisation des élections en impliquant d’autres personnes afin de renforcer le secrétaire général de l’UCCIA dans le processus du scrutin. 

« Nous estimons que les failles révélées ne devaient pas conduire à des recours devant la justice. Une analyse des textes auraient permis de régler ces situations dès le début du processus. Aujourd’hui, nous entendons les décisions de la justice mais entre temps, nous proposons un nouveau format que vous devez analyser et éventuellement proposez des améliorations », a lancé le ministre avant de poursuivre que « dans ce processus, je ne connais pas d’organisations patronales. Je connais des opérateurs économiques qui candidatent pour la destiné de l’UCCIA durant les prochains cinq ans ».

Houmed Msaidié a réitéré l’engagement du gouvernement comorien pour qu’il y ait un scrutin fiable et démocratique. Et lui d’espérer que « la prochaine équipe de l’UCCIA saura faire en sorte que les opérateurs économiques financent l’institution à hauteur de 50% afin de garantir son autonomie et éviter les ingérences ». Les candidats ont en effet affiché leurs satisfactions et se disent  attendre  la justice afin d’arrêter de nouvelles dates pour la tenue de l’échéance électorale.

Nassuf. M. Abdou

 

 

Uccia : L’élection est reportée sans délai

Uccia : L’élection est reportée sans délai

Alors que les élections à la chambre de commerce devraient se tenir demain mercredi, elles se sont reportées sans fixation d’une autre date. Un climat qui inquiète certains candidats en lice. Le tribunal ne s’est pas encore prononcé sur le recours exercé.

Pendant que les candidats battent campagne pour les élections à la chambre de commerce qui ont été programmées pour demain, la prochaine date de ces dernières n’est pas encore connue jusqu’à présent. « Il n’y a pas de date fixe sur l’organisation de ces élections », a confié Mariama Hassani, chargé de communication avec les medias à l’Uccia. Certains candidats ont exercé des recours devant le tribunal de commerce. La sentence pourrait renverser la situation. Jusqu’à présent le jugement n’est pas encore sorti. « Il y a des candidats qui ont exercé des recours devant le tribunal de commerce mais ce dernier n’a pas, jusqu’à maintenant, statué », a-t-elle indiqué.

 Sur le fond des recours, Mariama Hassani se réserve de faire des commentaires. « Je ne peux pas vous en dire plus car il s’agit de secret professionnel », a-t-elle mentionné. Rappelons que certains candidats ont dénoncé des fraudes électorales avant même que la campagne ne soit lancée. Une hypothèse rejetée par la chambre de commerce. D’ailleurs, elle a rassuré, à travers une conférence de presse tenue la semaine dernière, que toutes les dispositions sont prises pour des élections transparentes. Mais cela n’est pas rassurant aux yeux de certains candidats qui estiment que certaines conditions relatives au statut de commerçant sont violées. Ils remettent donc en cause le processus avant même les élections.

Kamal Saïd Abdou

Les petits commerçants haussent le ton et appellent  les candidats aux élections de la chambre de commerce à promouvoir le commerce informel. Un secteur qui, selon les petits commerçants, est pris « en otage par les étrangers » et le silence de la chambre de commerce et les autorités compétentes est inquiétante. Ce qui tue le commerce informel et rend insolvable les commerçants.

« On paie des patentes et des taxes par jour. Et pourtant, un boulevard est ouvert pour les étrangers. Le comble est que la plus part d’entre eux exercent leurs activités dans le noir et sans contrôle. Ils ne paient pas d’impôts ni quoi que ça soit », a témoigné Alhadhuir Said, vendeur des friperies à Volo-Volo. Les petits commerçants ne manquent pas de souligner le vide de législation et le silence des autorités compétentes. Ils interpellent les candidats aux élections de la chambre de commerce. « Les candidats aux élections de la chambre de commerce doivent penser au commerce informel dominé par les étrangers. Ces derniers ne contribuent pas dans l’économie de notre pays. Je pense que c’est une question fondamentale qui doit être résolue rapidement », a indiqué Alhadhuir Saïd qui déplore que les candidats en lice ne sont pas préoccupés de cette question. « Contrairement dans les autres pays, il existe une législation spéciale pour les commerçants étrangers. Dans notre pays, c’est tout à fait le contraire. Les étrangers exercent leurs activités en toute liberté et sans se conformer aux textes en vigueur », a-t-il dit.

Pour Mohamed Soilih, vendeur des chaussures, le commerce informel constitue la base de l’économie d’un pays. « Il est temps que notre pays se réveille pour faire valoir le secteur informel du commerce. L’émergence nécessite la règlementation de tous les secteurs y compris le secteur du commerce informel », a insisté Mohamed Soilih. Les petits commerçants sont impactés par la crise sanitaire et leurs activités tournent au ralenti. Selon Mohamed soilih, les grands commerçants n’ont pas une perte. « Sur les mesures d’accompagnement du gouvernement au profit des commerçants, les petits commerçants ne sont pas dans le rang. Pourquoi nous aussi on ne peut pas en bénéficier dans la mesure où nous sommes des contribuables auprès de l’Etat. On paie de la patente, des taxes et autres. Je pense que nous avons le droit de réclamer et surtout dire à nos amis candidats que cette question ne doit pas être passée inaperçue sauf s’ils ont d’autres ambitions que le commerce de notre pays », a-t-il souligné.

 « Ce qui est difficile pour nous petits commerçants comoriens, ce que nos amis de Dar es Salam et Malgaches vendent les mêmes produits que nous à bas prix et cela tue notre commerce. Ils n’ont pas de perte parce qu’ils ne paient rien et ne contribuent rien dans notre pays. Plus pire, ils n’ont pas des comptes bancaires aux Comores. C’est anormal. Je crois que si les autorités n’étaient pas au courant de cela, maintenant je le dis parce que nous estimons que les choses ne doivent pas être ainsi », a détaillé Mohamed Soilih.

Le commerce informel est pris en otage par les étrangers, les petits commerçants comoriens sont les victimes. « Actuellement on voit une vague d’étrangers qui vient dans notre pays pour le commerce. Nous avons vu l’arrivée des Egyptiens dans notre pays sillonnant dans nos villages. Si on laisse les choses se passer comme ça, cela veut dire qu’on nous sacrifie. Je ne suis pas contre leur arrivée mais il faut réglementer le commerce », a mentionné Djaffar Youssouf, vendeur des vêtements à Volo-Volo.

Kamal Saïd Abdou

Le ministère des finances a lancé le projet « renforcement du cadre et de l’écosystème du financement des ODD aux Comores », hier jeudi, pour réaliser et mettre en œuvre des objectifs de développement durable suivant l’émergence des Comores de 2030. 1 million et cent mille dollars est le budget de fonctionnement pendant 2 ans.

Une cérémonie de lancement du programme de renforcement du cadre et de l’écosystème du financement des ODD aux Comores a eu lieu, hier, à Moroni. En partenariat avec le système des Nations-Unies, le ministère des finances se mobilise à recouvrir des ressources financières intérieures. « Le soutien de nos partenaires est plus que jamais nécessaire. Je me réjouis aujourd’hui que le Pnud nous accompagne à travers ce projet pour le renforcement des efforts que nous fournissons depuis 2016 afin d’améliorer une meilleure collecte et une meilleure budgétisation des ressources de l’Etat », a précisé le ministre des finances, Saïd Ali Saïd Chayhane. Et lui de poursuivre : « si le chemin à parcourir est certes encore long mais il faudrait que nous apprécions positivement et à juste mesure celui que l’on a ensemble parcouru ces 4 dernières années et qui nous permet aujourd’hui de nous enorgueillir de financer nous-mêmes plusieurs investissements structurant pour notre économie et notre population. Notre engagement en faveur de la santé reste ferme malgré la faiblesse des moyens actuels ».

Le secrétaire général du ministère des finances, Ali Ahamada Abderemane précise les résultats attendus du projet. Selon lui, ce projet est une mobilisation des fonds dans le secteur informel, de la santé, et autres. « C’est une opération de création des recettes financières ou une mobilisation financières des impôts, de la recherche des fonds dans le secteur informel (les patentes)  et du domaine de la santé  (les dépenses et la budgétisation). Nous devons avoir une mobilisation appréciable et une bonne gestion. 1 million cent mille dollars pour le budget de fonctionnement pendant 2 ans », a-t-il annoncé.

Abdoulandhum Ahamada

 

 

 

La date des élections consulaires à la chambre de commerce est prévue le 25 novembre prochain. À travers une conférence de presse tenue hier, le secrétaire général de l’UCCIA, Housni Mohamed Abdou souligne que les procédures de l’organisation du scrutin continuent mais quelques obstacles sont signalés.

À moins d’une semaine des élections consulaires à la chambre de commerce, quelques difficultés administratives sont soulevées. Toutefois, le secrétaire général de l’UCCIA, Housni Mohamed Abdou est toujours confiant de la date prévue pour le déroulement du scrutin. « Lundi dernier, le candidat Ahmed Chamsoudine a porté plainte contre le retrait des électeurs supposés qu’ils ne répondent pas aux normes. Il a été interpellé que certaines procédures administratives ne sont pas normales. Et le candidat a fait un recours. Toutefois, le président du tribunal de commerce est la personne habilitée à régler cette situation. C’est une opération de vérification des documents.  La Cour d’appel donnera son dernier mot. La chambre de commerce n’interdit aucun commerçant à ne pas postuler ou voter. Toutes les décisions reviennent au tribunal de première instance. Celui qui commence ses activités commerciales a le droit de candidater ou voter », a expliqué le secrétaire général de l’UCCIA, Housni Mohamed Abdou.

« D’autres candidats contestent sur le fait que certaines candidatures ne sont pas valables. On attend toujours la décision de la justice. Jusqu’à maintenant, je n’ai pas signalé des motifs qui nous empêcheront de ne pas organiser le scrutin le 25 novembre prochain », confie-t-il.

Concernant l’affichage des listes électorales, le secrétaire général précise que certains électeurs sont mis en question mais la décision de la justice sera rendue. « D’habitude, les élections se déroulent dans l’ensemble des trois îles. Si des listes électorales ne sont pas valides, la justice va trancher. Nous attendons la liste définitive. En conséquence, nous informons à tout le monde que nous continuons à préparer le scrutin. Le face-à-face se déroulera le vendredi 20 novembre », a-t-il souligné.

Abdoulandhum Ahamada

Une délégation des commerçants du secteur informel et des opérateurs économiques, a rencontré le ministre des affaires étrangères, hier.  Les commerçants ont exposé les difficultés rencontrées dans leurs activités commerciales. Ils demandent un appui du gouvernement dans les pays étrangers lors de leurs  échanges commerciaux.

Devant  le ministre des affaires étrangères, Dhoihir Dhoulkamal, les commerçants ont exposé leurs difficultés rencontrées à l’étranger et dans le pays. « À l’étranger, les commerçants rencontrent des difficultés lorsqu’ils achètent des produits. Nous ne trouvons pas quelqu’un pour nous accueillir. Nous demandons au ministre des affaires étrangères de nous soutenir en vue d’obtenir une représentativité diplomatique étrangère. On achète des produits à Dubaï, en Chine, à Madagascar et à Tanzanie, et personne ne nous suit pour faciliter les échanges commerciaux. Toutefois, les problèmes rencontrés ailleurs ne sont pas pires que ceux que nous subissons ici, aux Comores. Puisque lorsque nous importons des produits, le gouvernement exige des taxes douanières exorbitantes. Dans ce cas, le commerçant n’aura plus de bénéfice », se plaint Mohamed Mouhdhoir, commerçant.

Le ministre des affaires étrangères, Dhoihir Dhoulkamal a promis d’accompagner ces commerçants dans leurs activités commerciales. Selon le ministre, la mise en place des relations diplomatiques commerciales, l’accompagnement des ambassades comoriennes  et l’organisation d’un atelier de sensibilisation permettent de faciliter le commerce. « Les jeunes entrepreneurs, le secteur informel et les opérateurs économiques ont exprimé leurs difficultés recncotrées lors de leurs voyages à l’étranger. Les échanges commerciaux se déroulent à Madagascar, à Dubaï, en Chine (Ganzhou) et en Tanzanie. Nous allons mettre en place un système de représentativité dans leurs démarches commerciales. Les ambassades des Comores situant dans ces pays soutiendront ces commerçants. Et dans les prochains jours, nous allons organiser un atelier de sensibilisation de ces jeunes pour les former à connaitre le comportement d’un commerçant à l’étranger », a-t-il sollicité. Et lui de conclure : «  un commerçant m’a interpellé de réfléchir sur comment certains opérateurs économiques étrangers sont riches par rapport à ceux des Comores. Mais avec un écosystème attirant, les investisseurs débarqueront ici pour nous enrichir ».

Abdoulandhum Ahamada

 

Presqu’un mois depuis sa nomination à la tête du ministère des transports, Djaé Ahamada Chanfi se lance dans les actions. Une visite de travail a eu lieu la semaine dernière à Anjouan, notamment dans la région de Nyumakelé et Pomoni où le ministre des transports a fait l’état de lieu des petites embarcations qui font les tours dans les îles afin de le faciliter et apporter des solutions.

Après la visite effectuée dans les ports du pays, Djaé Ahamada Chanfi multiplie les efforts de promouvoir le secteur du transport. Parmi ses ambitions dès la prise de fonctions, développer le secteur du tourisme et du transport, socle de l’émergence et de l’économie. « Je suis convaincu que le travail n’est pas facile mais nous espérons l’affronter », a promis le ministre des transports.

Selon lui, il faut expliquer à la population qu’il y a un port agréé, faire comprendre qu’il n’existe pas une autre issue et que nous sommes là pour faciliter les voyages de la population entre les îles. « Faciliter la population, c’est de protéger les zones d’embarcation, les embarcations et la législation », a-t-il fait savoir. « On ne peut pas répondre les attentes de la population sans pour autant vivre la réalité de la population », a-t-il ajouté.

Andhoilati Ahmed, maire de Mramani se jubile de la visite effectuée par le ministre des transports car, « cela témoigne la volonté du gouvernement de promouvoir le secteur de transport. Et cela signifie aussi que le gouvernement est proche de la population pour apporter des solutions », a-t-elle expliqué.

Kamal Saïd Abdou