ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Les élections à la chambre de Commerce, d’industrie et d’Agriculture (CCIA) Ngazidja ont eu lieu, hier. Deux candidats étaient en lice. Selon les résultats provisoires, 620 opérateurs économiques ont été inscrits. 419 ont votés. Chamsoudine Ahmed est élu provisoirement président de la CCIA Ngazidja avec 289 voix contre 128 voix pour Abdallah Mohamed.

Les élections de la CCIA Ngazidja se sont déroulées dans un climat de paix et de tranquillité. Selon les premiers résultats provisoires, sur 620 opérateurs économiques inscrits, 419 ont voté dont 289 ont voté pour Chamsoudine Ahmed contre 128 pour Abdallah Mohamed. Une victoire pour le candidat Chamsoudine avec son équipe de campagne et pour les opérateurs économiques de Ngazidja. « Je rends hommage à Omar Mhoussine, Fakridine Abdoulhalik, Mon Garçon, morts durant cette période difficile. Ils étaient des hommes braves. Cette victoire d’aujourd’hui est pour tous les opérateurs économiques du pays plus précisément ceux de Ngazidja. Nous devons développer le secteur économique au profit des opérateurs économiques. L’équipe adversaire a fait une preuve de responsabilité et d’amour envers les opérateurs économiques. Je remercie madame Sitty Djaouharia, directrice de campagne de mon équipe. C’est une victoire du peuple », a manifesté Chamsoudine Ahmed, candidat élu.

Pour Hamidou Mhoma, partisan de l’équipe de Chamsoudine,  il a savouré cette victoire en précisant que le nouveau président appelle à tous les opérateurs économiques et les personnes de près ou de loin pour le développement des secteurs commerce et artisanat. « Nous sommes tellement heureux pour cette victoire d’aujourd’hui. C’est une victoire de tous les opérateurs économiques. Un appel à tout le monde pour nous rejoindre. Nous sommes disposés à collaborer avec tout le monde. Nous avons enregistré 620 commerçants et artisans, nous espérons que le nombre va aussi augmenter », a souligné Hamidou Mhoma.

Abdoulandhum Ahamada

Les élections de la chambre de commerce sont prévues demain. La liste dirigée par Momo Mohamed Soifeine a convié la presse dimanche dernier à Moroni pour renouveler leurs engagements face aux difficultés que traversent les opérateurs, armateurs et transitaires au port de Moroni. Ibrahim Hamdani, président des transitaires a rassuré que cela constitue les premiers priorités devant faciliter la vie des opérateurs mais aussi celle de la population.

La liste dirigée par Momo Mohamed Soifeine affiche sa disponibilité à faciliter la vie des opérateurs, armateurs et transitaires une fois élue à la tête de la chambre de commerce. Parmi les priorités, faciliter le commerçant, transitaire et armateur au port de Moroni dans le cadre de la procédure de dédouanement des marchandises. « C’est pour cela que nous sommes engagés dans ces élections afin de défendre les droits de commerçants », a expliqué Ibrahim Hamdani, président des transitaires.

Ce dernier a rappelé que les transitaires font partie des membres de la chambre de commerce. Ibrahim Hamdani a déploré que ces dernières années, les transitaires sont négligés et pourtant disait-il, les transitaires contribuent de manière effective dans le commerce. « C’est la raison pour laquelle nous nous sommes réveillés pour défendre les droits de commerçant », a précisé le président des transitaires.

Moustali Ahmed, représentant des armateurs comoriens appelle à l’unité de tous pour trouver une solution adéquate face à leurs problèmes. « Nous ne sommes pas là pour des besoins personnels. Ce que nous traversons chaque jour est inquiétant », a indiqué le représentant des armateurs comoriens. Selon lui, nous serons vos avocats pour défendre les droits. Les défis sont énormes mais le représentant des armateurs comoriens est confiant que le président qui dirige la liste « est un homme de paroles et d’actions. »

Kamal Said Abdou

 

Alors que le président Azali Assoumani est élu vice-président de l’Union Africaine, le ministre des finances, Saïd Ali Saïd Chayhane, à son tour, assure la présidence du Groupe Afrique II auprès de la FMI et du Groupe de la Banque Mondiale en 2021. Une fierté pour l’Union des Comores.

Lors d’un point de presse issu du conseil des ministres, le ministre de l’économie, Houmed Msaidié a annoncé une bonne nouvelle pour l’Union des Comores : le ministre des finances, Saïd Ali Saïd Chayhane assure deux fonctions au sein de la FMI et de la Banque Mondiale. Selon le ministre Msaidié, Chayhane assure la présidence du Groupe Afrique II auprès de la FMI et de la Banque Mondiale. Une fierté pour les îles de la lune après la vice-présidence du chef d’Etat, Azali Assoumani en Union africaine.

L’argentier de l’Etat a, hier, informé le gouvernement en conseil des ministres, à travers une note d’information. « J’ai l’honneur de porter à votre information que l’Union des Comores assure la présidence du Groupe Afrique II auprès de la FMI et du Groupe de la Banque Mondiale pour cette année civile 2021. À cet effet, en ma qualité de ministre des finances de l’Union des Comores et de gouverneur pays de ces deux institutions, j’aurai l’honneur de présider ce 24 mars 2021(mercredi, ndlr), la réunion du Groupe Afrique II », a-t-il informé.

À ce titre, il est nécessaire de se demander, le fait que le ministre des finances de l’Union des Comores devient gouverneur pays de ces deux institutions, c’est grâce à son système de management financier et du budget de l’Etat ? Puisque si la FMI et la Banque Mondiale lui confie deux tâches remarquables, c’est parce qu’il a montré ses compétences et sa détermination pour bien gérer le secteur financier des Comores. À noter que le ministre Chayhane paie les fonctionnaires de l’Etat à chaque 25 du mois. Il a supprimé les vignettes de 2020 pour les transporteurs. Il a soutenu financièrement les préparateurs des vanilles touchés par le Coronavirus en 2020….

Abdoulandhum Ahamada

Prévues pour le 30 mars prochain, les élections aux chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture sur l’ensemble du territoire national laissent planer le doute selon certains opérateurs économiques. Mais la commission nationale électorale est optimiste quant à la transparence et a annoncé le nombre d’électeurs inscrits sur les listes électorales.

En pleine phase préparatoire des élections consulaires prévues prochainement, la commission d’organisation de ces élections ne tarde pas à annoncer le nombre des électeurs inscrits. « Nous sommes venus ici pour annoncer officiellement le nombre des personnes inscrites sur les listes électorales des trois chambres de commerce. Le pelletage de la liste des membres inscrits dans le commerce et industrie est à 113 personnes à Mohéli, à Anjouan, 388 électeurs et à Ngazidja, on compte 680 électeurs. Pour le collège de l’artisanat à Mohéli, on a enregistré 54 électeurs, à Anjouan, 68 électeurs et à Ngazidja, 56. Il faut savoir que certains opérateurs économiques sont inscrits parce qu’ils ont répondu aux conditions requises, d’autres sont exclus de la liste par manque de cohésion sur leurs dossiers », a annoncé le président de la commission nationale électorale consulaire had oc, Ahamada Hamidou.

Pour tout ce qui concerne le calendrier électoral, le président de cette commission électorale a montré les dates de dépôt des candidatures, de la campagne électorale, entre autres. « Selon le calendrier électoral, du 12 au 16 mars (avant-hier, Ndlr), la date de dépôt des candidatures. Ce 17 mars (hier, Ndlr), affichage des listes électorales. Du 17 au 28 mars, les campagnes électorales sont ouvertes, sachant que nous sommes dans une période de crise sanitaire, les candidats pourront appeler leurs partisans,… le 30 mars prochain est la date du déroulement de ces élections. Le 31 date de délibération provisoire et le 03 avril, la délibération définitive. Et nous aurons également les élections de l’Uccia », précise-t-il.

À titre de rappel, quatre candidats se sont retirés de la course et dénoncent des irrégularités et manque de transparence dans le processus électoral. Des élections à candidat unique ?

Abdoulandhum Ahamada

 

Les élections insulaires de la chambre de commerce, de l’industrie et de l’agriculture (CCIA) Ngazidja sont prévues le 30 mars prochain. Chouchou Kamoula, M. Nardasse, Karima Mabrouk et Momo Mohamed Soifeine critiquent la procédure électorale. Par conséquent, ils ont hier, retiré leurs candidatures.

La date limite du dépôt des candidatures aux élections insulaires de la chambre de commerce a été fixée hier. Chouchou Kamoula, M. Nardasse, Karima Mabrouk et Momo Mohamed Soifeine se sont présentés à la CCIA Ngazidja hier et ont retiré leurs candidatures. Selon ces candidats, les procédures électorales menées par la commission had oc, le ministère de l’économie et le tribunal de commerce sont illégales. « La loi électorale de 1995 a bien défini les procédures électorales. Le ministère de l’économie prend toutes les décisions. Il a bien précisé que la loi de 1995 est applicable durant ce processus électoral. Le secrétaire général doit définir les couleurs des bulletins. Cette loi de 1995 n’a pas évoqué une commission had oc. Le secteur privé est menacé. On pourrait passer par la justice », a regretté Mohamed Soidrou, partisan de la candidature de Chouchou Kamoula.

Housseine Ali (Houssalam) a critiqué farouchement la procédure électorale. Il met en question la disqualification de Chamsoudine par le président du tribunal et le ministre a annulé cette décision. « Au début, le processus électoral a suivi la loi de 1995. Mais, au fur et à mesure tout est changé. Le président du tribunal de commerce lui-même gère ces votes. C’est inadmissible. Le ministre de l’agriculture est écarté. Le tribunal de commerce a disqualifié Chamsoudine Nassib mais le ministre a annulé cette décision. On ne peut pas entrer dans une procédure électorale illégale et non transparente », a-t-il persisté.

Le candidat Chouchou Kamoula annonce qu’il faut suivre la loi de 1995. « Quatre candidats ont retiré leurs candidatures par une non-transparence du processus électoral. On ne reconnait pas l’arrêté du ministre. Il faut suivre la loi de 1995. Car en 2012 et 2016 les choses ont été bien passées. Il ne faut pas bafouer ces lois. On peut faire une liste commune pour battre Chamsoudine mais les procédures sont illégales. Chamsoudine peut-être candidat unique », a-t-il indiqué.

Abdoulandhum Ahamada

Hier, le parlement de l’Union des Comores a adopté à l’unanimité le projet de loi autorisant le président de l’Union des Comores à ratifier l’accord de prêt de 20,6 millions de dollars entre la Banque africaine de développement (BAD) et l’Union des Comores. L’objectif de ce prêt est de faire face au Coronavirus et d’accroître également l’économie du pays.

Alors que le chef de l’Etat a convoqué en session extraordinaire les députés pour adoption du projet de loi relatif à l’accord de prêt des Comores à la banque africaine de développement, après examen, le projet de loi est voté en plénière ce mardi matin par les parlementaires. Ce projet de loi autorise le chef de l’Etat comorien à ratifier l’accord de prêt entre la Bad et l’Union des Comores. Un accord de prêt qui entre dans le cadre du programme d’appui budgétaire en réponse de la crise sanitaire du Coronavirus pour un montant de 20,6 millions de dollars pour soutenir la stratégie du gouvernement dans la résilience sanitaire et la relance économique pour lutter contre cette pandémie.

« La crise sanitaire du Coronavirus menace le pays. Plusieurs domaines ont été touchés. Sachant que le gouvernement a pris en charge les médicaments et le traitement des malades atteints de la Covid-19 à 100%. Cet accord avec la Bad permet à l’Union des Comores de soutenir sa stratégie dans la résilience sanitaire et la relance économique afin de lutter contre la maladie. Actuellement, nous voulons faire face à un vaccin. Nous avons un accord avec la Chine dans le cadre de la coopération Sino-comorienne pour faire vacciner la population. Selon les médecins, nous devrons vacciner la population à 60% afin de maitriser la maladie. C’est une forme de plan de riposte. Nous voulons aussi acheter les vaccins pour atteindre le barème de 60%. Nous devons également appuyer les autres secteurs touchés par la maladie comme on l’a fait l’année dernière », a expliqué le ministre des finances, Saïd Ali Saïd Chayhane.

À l’issue de cette session extraordinaire de 2021, les députés ont adopté à l’unanimité le projet de loi autorisant Azali Assoumani à ratifier cet accord de prêt de 20,6 millions de dollars.

Abdoulandhum Ahamada

Sous l’initiative du gouvernement comorien soutenu par le GEF et le Pnud, la CCIA Ngazidja avec le CRDE de Hamalengo-Diboini a lancé depuis hier au samedi, à Moroni au siège de Rotary Club, une foire de vente des denrées alimentaires. Une manière de faciliter la vie quotidienne des citoyens face au jeûne du Miradj (27e jour du mois de Radajab selon le calendrier musulman).

Les bananes, les pommes de terre, le maïs, entre autres, sont vendus à bas prix pour faciliter la vie quotidienne des comoriens face à ce jeûne du Miradj. « Nous avons lancé ce foire pendant 4 jours pour faciliter la vie quotidienne de la population en matière d’alimentation des produits agricoles. Cette foire est un rapprochement de la population. L’ensemble des îles Comores possède 19 CRDE, et Ngazidja possède 8 CRDE. Aujourd’hui, le CRDE Hamalengo-Diboini présente des produits agricoles à vente moins chère pour faciliter la population du Miradj et les 30 jours du mois de Ramadan », a expliqué Fouad Mohamed, directeur général national de stratégie agricole et d’élevage.

Le nombre des tonnes de semences produites par le CRDE Hamalengo-Diboini durant l’année a été précisé par le directeur général national, Fouad Mohamed. « Nous avons l’objectif de produire en abondance le nombre de semences. Et aujourd’hui, le CRDE Hamalengo-Diboini a annoncé le résultat de nos efforts. Nous avons donc 117 tonnes de bananes, 5500 tonnes de patates douces et 104 tonnes de pommes de terre. Nous aurons 5 journées de présentation des produits agricoles de plusieurs variétés. Les prix sont moins chers », a-t-il précisé.

Quant à Mariama Halidi de Diboini, une vendeuse de patate douce et de banane, c’est une bonne initiative car les vendeurs/vendeuses se sentent à l’aise pour vendre leurs marchandises. « Nous avons souffert pour cultiver dans nos champs. Les responsables du CRDE de Hamalengo-Diboini transportent nos produits agricoles vers Moroni. Et nous vendons ces denrées alimentaires à bas prix », a-t-elle témoigné.

Abdoulandhum Ahamada

 

 

Lors du point de presse issu du conseil des ministres du mercredi dernier, le porte-parole du gouvernement, Houmed Msaidié a annoncé une ratification de prêt entre la Banque Africaine de Développement (BAD) et les Comores dans le cadre de lutte contre le Coronavirus. Par ailleurs, le chef d’Etat a convoqué les députés, demain, en session extraordinaire pour ratifier cet accord de prêt.

La Banque Africaine pour le Développement (BAD) à la rescousse des Comores pour la lutte contre le Coronavirus. Selon le porte-parole du gouvernement lors du compte rendu du conseil de ministres du mercredi dernier, le montant total que la BAD promet de soutenir l’Union des Comores s’élève à 20 millions de dollars, repartis en don et en prêt. « La Banque Africaine de Développement s’aligne avec l’Union des Comores pour lutter contre le Coronavirus. Une offre de 20 millions de dollars en appui contre la maladie. Dans ce sens, 10 millions de dollars sous forme de prêt et 10 millions sous forme de don », a indiqué le ministre de l’économie et porte-parole du gouvernement, Houmed Msaidié.

Face à cela, le président de la République, Azali Assoumani a convoqué par décret N°21-034/PR, l’Assemblée nationale, en session extraordinaire demain jeudi 11 mars portant l’ordre du jour examen du projet de loi autorisant le président de l’Union des Comores à ratifier l’accord de prêt entre la BAD et les Comores. « L’Assemblée de l’Union des Comores est convoquée à une session extraordinaire le jeudi 11 mars 2021. L’ordre du jour de cette session porte sur l’examen du projet de loi autorisant le Président de l’Union des Comores à ratifier l’Accord de prêt entre la Banque Africaine de Développement (BAD) et l’Union des Comores », lit-on sur le décret. La session extraordinaire durera sept jours.

Abdoulandhum Ahamada

 

Dimanche dernier, le gouvernement comorien a réceptionné deux groupes électrogènes neufs et un groupe reconditionné accompagnés par les équipements (pièces détachées). Une manière de garantir une stabilité énergétique sur l’ensemble des îles Comores. Selon le ministre de l’économie, Houmed Msaidié, l’installation et la révision des autres générateurs permettront de produire une puissance de 22 mégawatts.

Le directeur général de la société nationale de l’électricité des Comores (Sonelec), Soilihi Mohamed Djounaid a promis une stabilité énergétique sur l’ensemble du territoire comorien en 90 jours. Dimanche dernier, le chef de l’Etat et son gouvernement ont réceptionné 3 groupes électrogènes dont « deux neufs » et « un groupe reconditionné » portant 6 mégawatts. Selon le ministre de l’économie, Houmed Msaidié, l’installation et la révision des autres générateurs vont permettre d’obtenir une puissance de 22 mégawatts. « Le chef de l’Etat ne cesse d’annoncer que l’électricité est la base du développement. Elle est plutôt le levier de l’émergence. Aujourd’hui, c’est la troisième fois que le chef de l’Etat Azali achète des groupes électrogènes pour stabiliser l’électricité au profit des comoriens. 1 milliard 600 millions de francs comoriens pour ces trois groupes électrogènes. Des installations et des révisions des autres générateurs seront mises en exécution pour que l’on obtienne une puissance de 22 mégawatts. Il faut un nouveau plan pour stopper les déclenchements et les délestages fréquents sachant que les moteurs peuvent être tombés en panne. Vu l’urgence que nous avions, nous n’avons pas eu des appels d’offre », a déclaré le ministre de l’économie et porte-parole du gouvernement, Houmed Msaidié.

Le directeur général de la Sonelec, Soilihi Mohamed Djounaid a noté qu’il a tenu sa promesse de stabiliser l’électricité en une durée de 90 jours. « Il n’y a pas d’économie sans électricité. J’ai pris une promesse de 90 jours pour électrifier 24h/24h l’ensemble du pays. Aujourd’hui, ces trois groupes d’électrogènes témoignent la véracité de ce que j’ai dit. La puissance et le gasoil sont deux éléments majeurs. Les fraudes freinent l’épanouissement de la société. Une amende de 500 000 à 1 000 000 kmf sera infligée aux fraudeurs de l’électricité », a-t-il dit.

Abdoulandhum Ahamada

Dans l’après midi d’hier mercredi, la direction générale de l’Agence national pour la promotion des investissements a reçu le Représentant de l’Union Européenne en Union des Comores, Pierre BEZIZ. L’objectif de cette rencontre étant de s’acquérir de la situation des investissements aux Comores.

L’Union européenne s’intéresse du paysage d’investissements de l’Union des Comores. Hier mercredi 10 février, dans l’après midi, le Représentant de cette grande institution européenne, Pierre BEZIZ a été reçu par la direction générale de l’Agence nationale pour la promotion des investissements (ANPI), sous le leadership de la directrice Nadjat Soidiki. Selon la page facebook de l’ANPI, les discussions cette rencontre portaient sur le climat des affaires dont Pierre BEZIZ voudrait s’acquérir pour mieux comprendre les activités de l’Agence liées à l’accompagnement des investisseurs. Mais, nous dira-t-on dans la page facebook de l’ANPI que les discussions ont principalement penché sur les opportunités d’investissement qu’offre le pays. Une façon technique de vendre le potentiel existant pour intéresser les investisseurs et les partenaires au développement. C’était l’occasion pour le Représentant de l’Union européenne d’annoncer l’élaboration d’un plan stratégique devant appuyer les investissements aux Comores, selon toujours ce que mentionne la page de l’ANPI. A l’occasion, la directrice générale Nadjat Soidik a présenté les apports majeurs du nouveau des investissements qui a contribué à séduire le patron de l’Union européenne à Moroni. Satisfaits de leurs échanges, les deux responsables ont exprimé leur disponibilité de travailler ensemble en faveur du climat d’investissements en Union des Comores. Il est clair que l’émergence que prône le chef d’Etat Azali Assoumani demande beaucoup d‘engagements et des reformes dans tous les secteurs et c’est ce que semble faire montre de responsabilité en multipliant les actions en faveur du climat des affaires aux Comores. Il y a là un réel défi dont l’appareil judiciaire du pays doit faire preuve de rigueur en garantissant les investisseurs.

S.A.C