ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Les espèces d’oiseaux sont étudiées au cours de ces 10 derniers jours à Anjouan. La mission est faite par le musée national d’histoire naturelle de Paris. En Union des Comores, des espèces sont endémiques et n’ont pas les formes génétiques.

« Nous avons fait une excellente mission. Ma mission principale à Anjouan, c’est un travail de terrain sur la recherche d’oiseaux. Un de mes objectifs, c’est de former des liens avec les Comores, pour l’encadrement des chercheurs qui souhaitent faire des recherches sur les oiseaux. Il est prévu de rencontrer des étudiants comoriens. J’ai pris contact avec l’université des Comores, site de Patsy », s’est exprimé Ben Warren, maître de conférences et responsable de collection au musée national d’histoire naturelle de Paris. Selon lui, ce sont des journées d’observation, de capture relâche. C’est une mission de 10 jours très productive. La mission a travaillé à Hombo Mutsamudu, à Jimlimé, à Bazimini et dans d’autres localités.

« Sur ma thèse, j’ai travaillé sur la génétique d’un grand nombre d’oiseaux de l’océan Indien et à travers l’archipel des Comores. Il y a des noms d’oiseaux français traduits en shikomori. Je suis venu faire des prélèvements sanguins des espèces de chaque île des Comores. En rentrant, j’ai constaté que chaque île a dans plusieurs de ses lignées, des oiseaux indépendants. Ce sont des espèces endémiques », a-t-il expliqué.

De son côté, Dr Ahmed Dhoiffir, chercheur en biodiversité au Cndrs a fait savoir que le Cndrs a suivi de près les travaux sur le terrain. « Nous avons reçu un chercheur du Mnhn. Nous avons plusieurs équipes réparties sur le terrain. C’est une mission de continuité entre nos institutions. Les travaux sont faits à Moroni. C’est un grand pas pour le professeur Ben Warren qui vient de faire ses recherches de terrain à Anjouan pour identifier des espèces d’oiseaux du 05 au 15 novembre », se jubile Musbahuddine Ben Ahmed, directeur régional du Cndrs.

Ahmed Zaidou

Des chefs d’Etats et des gouvernements se sont réunis à Glasgow pour l’adaptation aux changements climatiques. Dans son intervention, le chef de l’Etat comorien, Azali Assoumani a souligné que cette situation est encore plus critique dans les petits États insulaires en développement dont les Comores font partie.

« Mon pays fait face, en effet, non seulement à la montée des eaux, aux cyclones, aux tremblements de terre, aux inondations mais aussi aux érosions et à la menace volcanique, et par conséquent la recherche de solutions idoines à la question des changements climatiques est pour nous une question de survie », a indiqué le président Azali Assoumani. Selon le chef de l’Etat comorien, pour les pays qui dépendent énormément de l’agriculture et des ressources naturelles, la mise en œuvre urgente de mesures d’adaptation devient, en effet, incontournable.

L’Union des Comores a décidé de réduire sensiblement ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, malgré sa faible émission, de poursuivre l’objectif qu’elle s’est fixé d’être un puits de carbone et de renforcer sa politique de reboisement et de création de parcs marins. « C’est ainsi que nous nous sommes engagés dans une vaste campagne de reboisement sur environ 10% du territoire, à l’horizon 2030. Nous avons également promulgué, en 2019, la loi sur le système national des aires protégées et cinq nouveaux aires protégées sont en cours de mise en place », a-t-il annoncé. « Nous avons, en outre, pris des initiatives pour accroître l’indépendance énergétique à travers le développement de la géothermie et du photovoltaïque, afin de relancer l’économie nationale et soutenir la croissance verte, essentielle à notre survie », ajoute Azali Assoumani.

Selon lui, l’heure est venue de traduire les discours en actions afin de préserver la planète qui est durement affectée par les effets du changement climatique. « Aussi devons-nous faire de cette COP 26, le Sommet de la mobilisation et de l’engagement, afin de donner espoir à nos populations qui n’ont que trop souffert et de laisser aux générations futures un héritage digne de nous », conclut-il.

Nassuf. M. Abdou

Ouverte depuis le 31 octobre dernier, la Cop 26 suit son cours à Glasgow (Ecosse). La Cop 26 apportera des solutions concrètes face au réchauffement climatique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre dans le monde entier. Les dirigeants présents à la Cop s’engagent à lutter contre la déforestation.

C’est à Glasgow que se déroule la 26ème conférence internationale sur le climat. Plusieurs chefs d’Etats et de gouvernements ont répondu présents. Une occasion de réfléchir ensemble sur la limitation du réchauffement de la planète à 1,5°C. « L’objectif de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré Celsius reste à notre portée si nous nous mobilisons ensemble, si nous nous engageons, chacun, à fournir notre part d’effort avec détermination et avec ambition. C’est l’objectif de la Cop 26 », a fait savoir le président américain, Jonh Biden.

Selon lui, Glasgow doit être le coup d’envoi d’une décennie d’ambition et d’innovation pour préserver notre avenir commun. « Le changement climatique fait déjà des ravages dans le monde, nous ont dit de nombreux intervenants. Il n’est pas hypothétique. Sa menace n’est pas hypothétique. Il détruit des vies et des moyens de subsistance, et ce, jour après jour », a-t-il ajouté. Le président français, Emmanuel Macron, exhorte à rehausser les ambitions pour le climat dans les quinze prochains jours afin de ne pas dépasser le réchauffement de la planète à 1,5°C.

Des canicules et sécheresses sans précédent attisent des incendies de forêt plus étendus et plus intenses dans certains pays en entraînant des mauvaises récoltes dans d’autres pays. Cette conférence mondiale sur le climat (Cop 26) répondra à quatre grands enjeux, notamment rehausser l’ambition politique, finaliser les règles d’application de l’accord de Paris, mobiliser un financement climat et renforcer l’agenda de l’action. Et l’on apprend que depuis hier mardi, les chefs d’Etats et de gouvernements partent en guerre contre la déforestation et un accord est signé contre cette catastrophe.

KDBA

Le premier sommet de la Green Middle East Initiative s’est tenu à Riyad le 25 octobre 2021, avec la participation d’un certain nombre de dirigeants du Moyen-Orient et d’Afrique et de responsables internationaux du secteur de l’environnement et du changement climatique.

Au cours du sommet, les dirigeants et les participants ont passé en revue la première assemblée de programmes et de projets annoncés par le Royaume d’Arabie saoudite qui visent à contribuer à la réalisation des objectifs ambitieux de l’Initiative verte pour le Moyen-Orient représentés en soutenant les efforts et la coopération dans la région pour réduire le carbone émissions et les éliminer par des solutions naturelles et l’adaptation par plus de (10 %) du total. Les contributions mondiales actuelles et la plantation de (50) milliards d’arbres dans la région, atteignant 5 % de l’objectif mondial de boisement. Il est le plus grand programme de plantation d’arbres dans le monde.

Afin d’atteindre les objectifs de l’Initiative verte pour le Moyen-Orient, le Royaume a annoncé lors du sommet qu’il s’emploiera à établir une plate-forme de coopération internationale pour mettre en œuvre le concept d’une économie circulaire du carbone, établir un centre régional pour le changement climatique, établir un complexe pour l’extraction, l’utilisation et le stockage du carbone, et établir un centre régional d’alerte précoce des tempêtes pour contribuer à réduire les risques pour la santé qui en résultent. Niveau d’émissions dans le secteur de la pêche d’environ (15 %) et la mise en place d’un programme régional d’ensemencement des nuages ​​pour contribuer à augmenter le niveau des précipitations de près de (20 %), et ces centres et programmes auront un rôle majeur dans la création des infrastructures nécessaires pour protéger l’environnement, réduire les émissions et élever le niveau de coordination régionale. Le Royaume travaillera également sur une initiative mondiale pour contribuer à fournir des solutions de carburant propre pour fournir de la nourriture à plus de (750) millions de personnes dans le monde, et établir un fonds pour investir dans des solutions pour les technologies de l’économie circulaire du carbone dans la région. L’investissement total dans ces deux initiatives est d’environ (39) milliards de riyals, et le Royaume contribuera au financement d’environ (15) milliards de riyals % d’entre eux, et convaincu de l’importance de l’environnement et du couvert végétal en Afrique, le sommet a appelé à intensifier la coordination et l’action commune pour le préserver et le développer, en plus d’établir la Fondation Green Initiative en tant qu’organisation indépendante à but non lucratif pour soutenir le sommet et élever le niveau de coordination.

Partant de la responsabilité partagée de faire face aux défis environnementaux communs, les dirigeants ont convenu de l’importance de travailler ensemble pour développer une feuille de route régionale et une méthodologie de travail pour faire face à ces défis afin d’atteindre les objectifs de l’Initiative verte pour le Moyen-Orient, convaincus de l’importance de l’aspiration de l’initiative au développement durable de la région et à la préservation de la biodiversité, au bénéfice de tous les pays du monde.

Les dirigeants ont exprimé leur appréciation quant aux initiatives et les efforts du Royaume dans le domaine de l’environnement et du changement climatique. Ils ont remercié Son Altesse Royale, le prince héritier Mohammed bin Salman bin Abdulaziz Al Saud pour son leadership dans ces efforts et son aimable invitation aux dirigeants et responsables à ce sommet, et a convenu de former des équipes de travail conjointes. Ce sommet se tient périodiquement pour élaborer des plans exécutifs pour atteindre les objectifs de l’initiative. 

S.A.C

Le mouvement Ngo’shawo a organisé une formation de formateurs dans le cadre du projet « valoriser et protéger le patrimoine naturel en Union des Comores. » Un projet financé par la fondation ROSA Luxembourg à 8 millions de francs comoriens.

Sur la base de la loi environnementale, une vingtaine de jeunes issus de différentes associations ont bénéficié une formation de formateurs. Cette formation entre dans le cadre du projet « valoriser et protéger le patrimoine naturel en Union des Comores. » Elle est organisée par le mouvement de la jeunesse consciente Ngo’shawo et financée par la fondation ROSA Luxembourg.

« L’objectif est de former ces jeunes sur les techniques de protection du littoral et de lutte contre les feux de brousse. Ces actions s’inscrivent dans le plan d’action du pôle de développement durable et valorisation du patrimoine et font suite aux actions de sensibilisation sur les dangers de l’extraction du sable dans la région Oichili et Dimani », a expliqué Abdallah Ahmada coordinateur du projet. Selon lui, cette formation sera suivie de la formation des communautés et un nettoyage des sites est prévu afin de transmettre les bonnes pratiques aux communautés.

Si la formation offre un intérêt pour ces participants, ces derniers montrent que le grand défi à relever est de ramener les communautés à comprendre les bonnes pratiques pour la protection de l’environnement.  « Je m’en réjoui de bénéficier une telle formation. Maintenant, le plus dure pour nous est de ramener les associations communautaires, les communautés à comprendre ces bonnes pratiques sur la prévention de l’environnement en luttant contre la déforestation et l’extension du sable » a exprimé Azhar Hassani, bénéficiaire de la formation et membre du mouvement Ngo’Shawo. Ce dernier dit avoir eu des pressions lors d’une mission sur terrain pour la sensibilisation de communautés contre la déforestation.

Nassuf. M. Abdou

S’engager à protéger l’environnement et lutter contre le changement climatique est la mission principale du Réseau Climat Océan Indien (RCOI-Comores). À l’occasion de la conférence (COP 26) du 1er au 12 novembre prochain au Royaume-Uni, le RCOI-Comores promet d’organiser des séances de sensibilisation à la population aux Comores.

La protection de l’environnement et la lutte contre le changement climatiques sont les principaux objectifs du Réseau Climat Océan Indien (RCOI-Comores). La secrétaire générale du RCOI-Comores, Fatouma Ibrahim a précisé les différentes activités menées depuis sa date de création du réseau. « L’objectif de la Coy est de mobiliser la jeunesse pour lutter contre le changement climatique autour d’une COY locale. Nous avons mené des activités de propreté et de sensibilisation de la population. Nous avons mené des opérations de nettoyage des zones côtières et terrestres, des sensibilisations sur le concept protection de l’environnement et lutte contre le changement climatique et des activités de reboisement. Nous faisons des recyclages des matières plastiques », a déclaré la secrétaire générale du RCOI-Comores.

À l’occasion de la conférence (COP 26), au Royaume-Uni, la secrétaire générale, Fatouma Ibrahim a annoncé que le RCOI-Comores s’engage à organiser des activités et conférences de sensibilisation. « Suite à la COP 26 qui aura lieu au Royaume-Uni du 1er au 12 novembre 2021, le Réseau Climat Océan Indien (RCOI-Comores) souhaite organiser la conférence de la jeunesse (COY : conférence of Youth en anglais), aux Comores du 29 au 31 octobre 2021 à Moroni. C’est une manière de sensibiliser les jeunes sur l’importance de protection de l’environnement et des stratégies de lutte contre le changement climatique. La protection de l’environnement nécessite un système de protection des zones côtières et terrestres, des milieux publics et privés, mener des activités de reboisement, entre autres », a-t-elle expliqué.

Abdoulandhum Ahamada

 

Gestion des déchets : Ça bloque toujours

Gestion des déchets : Ça bloque toujours

En partenariat avec l’association 2 Mains et la coopération japonaise, la mairie de Moroni a inauguré le centre de tri et de valorisation des déchets, situé à l’ancien aérodrome. Un projet bénéficiant d’un appui financier du Japon, de la France et de l´Union Européenne d’un montant de 68 millions de francs comoriens. Mais l’on constate un blocage des travaux. Ni la mairie ni l’association 2 Mains ne veut donner des explications.

Il s’agit d’un projet d’amorcement du processus de tri et de recyclage pour transformer petit à petit Moroni en ville propre, augmenter le taux de recouvrement de l´écotaxe et faire de ses habitants des acteurs du changement en matière de gestion des déchets. Le centre de tri et de recyclage des déchets a été construit avec l´appui de l’association 2 Mains sur un site mis à disposition par la mairie grâce aux financements conjoints du Japon, de la France et de l´Union Européenne.

Le centre est équipé de machines permettant le traitement des déchets recyclables qui seront récupérés dans les différentes bornes d’apports volontaires. « Ce projet porteur d’emplois et de revenus pour les artisans et entrepreneurs locaux n’avait pas vocation de remplacer le système actuel ni à prendre en charge l´ensemble des déchets de Moroni. Puisque la part des déchets recyclables ne représente que 9% des déchets ménagers totaux », dit-on.

Toutefois, plus de deux ans après l’inauguration de ce site, l’on constate un blocage des travaux. Contacté par nos soins, un des responsables de l’association 2 Mains se réserve de tout commentaire et la mairie nous dirige vers cette association. Qu’est ce qui bloque les travaux ? Ce projet visait à réduire l’effet négatif des activités urbaines à travers la réduction, la réutilisation et le recyclage (3R) des déchets pour atteindre un développement durable et inclusif. Un projet financé à hauteur de 68 millions de francs comoriens.

KDBA

 

Dans son allocution à l’occasion de la 76ème Assemblée générale de l’Onu, le chef de l’Etat comorien, Azali Assoumani a évoqué la question du réchauffement climatique. Selon lui, si ces phénomènes n’épargnent aucun pays, ni aucune région, « il convient de souligner que le cas des petits Etats insulaires en développement est encore plus préoccupant, et mérite une plus grande attention de la part des dirigeants que nous sommes. »

« Au moment où nous abordons les travaux de cette session, que selon les études et recherches en cours,  des régions entières sont appelées tout simplement à disparaitre, alors que d’autres seront soumis à l’intensification des phénomènes climatiques, comme les inondations,  les sécheresses intenses, les incendies, l’érosion du littoral ou l’acidification des océans, conséquences des effets néfastes de la dégradation de notre environnement », a-t-il indiqué.

Il a estimé que d’autres phénomènes retardent le développement des petits Etats. Il s’agit entre autres, de la piraterie et la pêche illicite. « ces Etats, au même titre que tant d’autres, sont également confrontés à d’autres phénomènes dangereux, comme la piraterie maritime, le trafic humain en mer, le trafic de drogue, la pêche illicite et le pillage des ressources en mer », a précisé le chef de l’Etat qui a rassuré que le gouvernement comorien s’associe à toutes les initiatives nationales et mondiales, pour mener un combat sans merci contre ces actes barbares qui sont une menace majeure pour la sécurité des populations respectives. « C’est pour cette raison que j’entends réorienter les axes stratégiques de notre diplomatie, afin d’intégrer la dimension de la sécurité dans notre action géostratégique, notamment dans la zone du Canal du Mozambiqueet de la région du Sud-Ouest de l’océan Indien », a-t-il conclu.

Kamal Saïd Abdou

 

 

 

Les Comores ont célébré, samedi dernier, la journée internationale des objectifs du développement durable (ODD). Une journée historique qui marque l’adaptation des Comores au programme de développement durable, à l’horizon 2030. Le commissaire général au plan, Fouad Ghoulam est optimiste quant à la réponse aux ODD. Mais, la mobilisation de tous les secteurs socio-économiques, éducatifs, environnementaux, entre autres est une priorité.

Depuis 2015, le 25 septembre marque la journée mondiale des ODD. Les Comores ont célébré cette journée malgré la crise sanitaire de Covid-19. Sur ce, les ODD ont la particularité de répondre aux nombreux défis mondiaux auxquels sont confrontés les différents pays, en termes de pauvreté, d’inégalités, de dégradation de l’environnement, de prospérité, entre autres. Le commissaire général au plan, Fouad Ghoulam a montré l’engagement des Comores dans le processus de l’agenda 2030 pour le développement durable.

« L’Union des Comores s’est engagée dans le processus de l’agenda 2030 pour le développement durable qui est le référentiel de développement mondial pour les 15 prochaines années. Nous devons protéger notre environnement et mettre en place une structure de protection sanitaire. Nous avons enregistré une diminution du taux de mortalité liée au paludisme et le Sida a diminué sa menace. Dans le secteur éducatif, nous avons noté un taux d’amélioration de niveaux de scolarisation. Pour répondre aux ODD, tous les secteurs socio-économiques, éducatifs, environnementaux, entre autres, doivent être améliorés », a déclaré le commissaire.

Le coordonnateur résident du système des Nations-Unies, François Batalingaya a annoncé les efforts déployés par les Comores depuis 2015 malgré les difficultés d’atteindre à ces objectifs. « Depuis 2015, l’Union des Comores a mis en place plusieurs initiatives visant à atteindre les objectifs de cet agenda, que ce soit à travers les stratégies nationales de développement économique du pays, ou encore dans le PCE. Force est de noter que les évaluations des progrès réalisés montrent, malheureusement, que les chances de l’Union des Comores d’atteindre ces objectifs à l’horizon 2030, restent faibles. S’ajoutant à cette crise sanitaire et socio-économique liée à la pandémie de Covid-19. L’atteinte de ces 17 objectifs nécessite une mobilisation financière conséquente », a-t-il souligné.

Abdoulandhum Ahamada

Lydia Halidi et Nadhriya Alhadhur sont les deux déléguées qui vont représenter l’Union des Comores en Italie, la semaine prochaine, en marge du sommet international sur le climat. « Ça sera une opportunité de faire des propositions concrètes  pour notre pays face aux effets du changement climatique », a déclaré Lydia Halidi, l’une des déléguées. 

Deux jeunes femmes vont représenter les Comores au somment mondial pour le changement climatique qui se tiendra en Italie. Ce sont Lydia Halidi et Nadhriya Alhadhur. «  Le système des Nations-Unies en collaboration  avec le gouvernement italien sont  fiers de sponsoriser le jeu des jeunes filles comoriennes dans la participation à l’événement du sommet mondial pour le climat. Pour nous, ce qui est important, c’est la participation de la jeunesse dans toutes les décisions, car elle a un rôle fondamental dans les prochaines gouvernances », a expliqué François Batalingaya, coordonnateur du Snu-Comores. Ayant compris que les Comores font parties des petits Etats insulaires confrontés aux effets récurrents  des changements climatériques, le coordonnateur du Snu avance l’idée selon laquelle « nous devons  toujours  préparer cette  jeunesse afin  qu’elle soit impliquée dans les décisions majeures sur les scènes internationales ».

Jeune activiste et volontaire au  système des Nation-Unies sur le projet « renforcement de la résilience des Comores aux risques des  catastrophes », Lydia Halidi   indique que, « le fait de prendre part sur la table des négociations à ce sommet international serait une occasion pertinente pour annoncer des propositions concrètes, et de ramener les outils à pouvoir renforcer les capacités en matière de lutte contre les effets de la variabilité du changement climatique ». Et elle d’ajouter « il y a une urgence par ce que c’est la planète qui est menacée, malgré que cela  ne demande pas une seule personne,  mais plutôt l’engagement de tout le monde sur l’action climatique. »

Rappelons que quatre thèmes sont retenus lors du sommet pour le climat notamment les jeunes en tant que promoteurs de l’ambition, la reprise durable, l’engagement des acteurs non étatiques et la société soucieuse.

Nassuf. M. Abdou