ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Le principal gardien de but de l’équipe nationale des Comores, Ali Ahamada ne cesse d’inscrire son histoire footballistique. Il est le plus souvent l’homme du match lors des rencontres des Cœlacanthes. L’ancien toulousain devient l’âme des Cœlacanthes par sa performance, son talent. Un gardien de but qui ne chôme plus.

Ali Ahamada, gardien de buts des Coelacanthes

Avec une carrière internationale remarquable, le gardien de but des Cœlacanthes, Ali Ahamada donne de l’espoir aux supporteurs comoriens sur une possible qualification de la Can 2021. Son palmarès fait de lui, un meilleur gardien. L’équipe des Comores a bien préparé le début des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2021 en battant celle de Guinée 1-0, le 12 octobre dernier à Versailles (France), en match amical, et en battant également en phase éliminatoire de la Can 2021, le Togo 1-0 le 14 novembre dernier à Lomé (Togo). Ce 14 novembre, le gardien de but, Ali Ahamada restera dans les annales du football Comorien. Il s’est parfaitement préparé ainsi que ses coéquipiers afin qu’ils soient au rendez-vous de la Can en 2021.

Il a débuté sa carrière en 2011 et ce n’est qu’en mars 2016, que l’ancien toulousain et enfant de Bambadjani Hamahamet s’est engagé avec l’équipe nationale des Comores. Depuis, il devient le premier gardien avec des arrêts exceptionnels. Ali Ahamada donne le meilleur de lui-même comme il a toujours fait. Le principal gardien de but de l’équipe nationale des Comores, Ali Ahamada ne cesse d’inscrire son histoire footballistique. Il est le plus souvent l’homme du match lors des rencontres des Cœlacanthes. L’ancien toulousain devient l’âme des Cœlacanthes par sa performance, son talent. Un gardien de but qui ne chôme plus.

Les supporteurs des Cœlacanthes sont confiants et ils encouragent le portier de 28 ans des Gombesa. Lors des rencontres des éliminatoires de la Can 2019 avec le Cameroun, le Maroc, Ali Ahamada a tout donné pour offrir ses coéquipiers et les supporteurs de l’équipe nationale, une victoire, une qualification, mais les équipes adverses avec leurs expériences ont renversé sa tendance.

Toutefois, avec les matchs éliminatoires en cours de la coupe d’Afrique des nations, Ali Ahamada a bien débuté. La rencontre de ce lundi avec les pharaons de M. Salah, le portier des Comores ne manquera pas d’exploits pour justifier son expérience, son ambition de jouer la Can 2021. Il ne veut pas oublier la prochaine Can. Le gardien de but, Ali Ahamada, lui, garde le souvenir d’une phase délicate pour son équipe. Il joue sa carte à fond. Ali Ahamada permet aux comoriens de connaître un coup de projecteur.

 

KDBA

Dans un entretien accordé à des journalistes sportifs mardi dernier, le sélectionneur de l’équipe nationale des Comores Amiredine Abdou s’inquiète de la situation critique qui prévaut actuellement au sein de la fédération de football des Comores, vis-à-vis des deux prochaines rencontres que vont faire face les cœlacanthes. « Si la décision venait de moi j’aurais préféré que la situation prenne fin pour penser d’abord aux deux prochaines rencontres, afin de mieux préserver la sérénité du groupe », déclare le coach de l’équipe nationale, les Cœlacanthes.

Amiredine Abdou, coach des Coelacanthes

Comment comptez-vous s’adapter pour une victoire dans ces deux prochains matches dans une telle situation irrégulière au sein de la fédération de football comorien ?

Cette situation qui prévaut au sein de la fédération de football des Comores n’est pas si simple et elle est loin de devenir favorable pour nous tous, et elle nous affecte  surtout dans une période où l’équipe nationale doit faire face à une double confrontation dont l’une de ces deux équipes dont l’Egypte, a un palmarès très accru au niveau du continent africain et mondial. Nous savons que l’Egypte a une triple coupe d’Afrique des nations. Si donc la décision venait de moi, j’aurais préféré que la situation prenne fin pour penser d’abord aux deux prochaines rencontres, afin de mieux préserver la sérénité du groupe. Par conséquent si la situation persiste de cette atmosphère, cela engendre une impasse pour nous, et j’allais dire même que nous avons tous manqué la faculté du patriotisme, car le moment est très mal choisi pour défendre des intérêts personnels. A ce stade, il serait mieux que tout le monde se préoccupe pour l’intérêt national.

Votre actuel mandant touche à sa fin ! Désirez-vous y rester ou vous avez d’autre projet pour l’avenir ? Si vous désirez y rester, qu’est-ce qui vous motive de rester toujours le coach ?

Avec toute sincérité, j’aimerai rester toujours à la tête des cœlacanthes, car rien n’est si merveille que de se sentir utile pour servir davantage son peuple. J’ai la passion et l’intention de porter beaucoup plus pour le développement du football comorien. Cela permettra l’histoire de nous juger devant les générations futures pour les bonnes empruntes qu’on a laissés à notre pays. Et ce qui me motive également de plus de rester à la tête de l’équipe, c’est la volonté, la détermination, encore une fois l’état d’esprit patriotique qui ont les joueurs des cœlacanthes. Tous cela constituent les grandes raisons qui me donnent l’envie de rester toujours coach des cœlacanthes. J’ai senti pareillement que chaque joueur des cœlacanthes a une véritable passion pour chercher la victoire et c’est la meilleure qualité pour un bon joueur et cela me fait plaisir de continuer ma mission au service du développement du football comorien. Tout le monde sait qu’avant mon arrivée, l’équipe nationale était « off » a une fois pris les commandes, ça commence à avoir une nouvelle dimension du classement mondial et continentale.

Vous avez certainement rencontré des difficultés pendant une période de 5ans, lesquelles ?

Les difficultés sont multiples puisqu’on est confronté à la réalité des problèmes du pays, la plupart des temps, il peut y avoir un problème lié au déplacement de nos joueurs, cela reste le défis qu’on doit vaincre en priorité, car il fait plaisir au sélectionneur de voir l’équipe au grand complet avec la possibilité d’entrainer. Si les conditions d’unir les joueurs sont réunis avec l’appui des supporters, on aura des résultats positifs pour les prochaines rencontres.

Quelles sont les perspectives envisagées pour s’imposer face à l’Egypte, une nation trois fois championne de la Can ?

Ce n’est pas du tout idéale de livrer le schéma tactique et technique avant match, mais à tout prix nous devons renforcer la ligne défensive pour ne pas encaisser des buts et si on arrive à tenir cette technique, ça va nous permettre de nous consolider à renverser la tendance des matches nuls ou des défaites, étant donné que nous avons des grands joueurs et qui ont des qualités rivales avec les différents joueurs des pharaons. Permettez-moi de vous rappeler que seul le football, la discipline sportive qui peut créer des surprises, et on l’a fait preuve face aux trois géants équipes de l’Afrique, tels que le Cameroun, le Maroc et le Ghana.

Recueillis par Nassuf. M. Abdou                   

 

 Entre un Algérie – Sénégal et un Maroc – Côte d’Ivoire, cette Coupe d’Afrique des Nations est prometteuse. Le résultat du tirage et la composition des groupes.

Le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des nations 2019 a donné son verdict devant le décor majestueux des pyramides de Gizeh. Le match d’ouverture de cette édition sera un Egypte – Zimbabwe.

Plusieurs groupes sont relevés avec notamment un groupe D composé du Maroc et de la Côte d’Ivoire ou encore un groupe C avec l’Algérie et le Sénégal. Le résultat complet du tirage : Groupe A : Egypte, Congo, Ouganda et Zimbabwe. Groupe B : Nigéria, Guinée, Madagascar, Burundi. Groupe C : Algérie, Sénégal, Kenya, Tanzanie. Groupe D : Maroc, Côte d’Ivoire, Afrique du Sud, Namibie. Groupe E : Tunisie, Mali, Mauritanie, Angola. Groupe F : Cameroun, Ghana, Bénin, Guinée-Bissau.

Pour la première fois de l’histoire de la CAN, la compétition se jouera à 24 équipes au lieu de 16 auparavant. Une extension du tournoi qui permet à certains petits poucets de s’offrir une première participation. C’est le cas de la Mauritanie, de Madagascar et du Burundi. La Tanzanie et la Guinée-Bissau participent à la CAN pour la deuxième fois.

Voici donc le récapitulatif des groupes de la Coupe d’Afrique des Nations 2019.

Groupe A: Egypte, Congo, Ouganda et Zimbabwe.

Groupe B : Nigéria, Guinée, Madagascar, Burundi.

Groupe C : Algérie, Sénégal, Kenya, Tanzanie.

Groupe D: Maroc, Côte d’Ivoire, Afrique du Sud, Namibie.

Groupe E: Tunisie, Mali, Mauritanie, Angola.

Groupe F: Cameroun, Ghana, Bénin, Guinée-Bissau.

Quels résultats pour les petits poucets ? Trois équipes vont jouer pour la première fois une Coupe d’Afrique des Nations. La Mauritanie a un groupe complexe avec la Tunisie, le Mali et l’Angola. Il faudra un véritable exploit pour que les Mauritaniens passent le premier tour. Pour Madagascar et le Burundi, ils se retrouvent ensemble dans la poule B avec le Nigéria et la Guinée. Un espoir subsiste pour l’une des deux sélections.

L’Egypte s’en tire bien. Même s’il faudra se méfier de toutes les équipes présentes à cette CAN 2019, l’Egypte, pays hôte de cette édition s’en tire bien. Les coéquipiers de Salah évitent l’Algérie, l’Afrique du Sud ou encore l’Angola et se retrouve dans une poule abordable avec le Zimbabwe, l’Ouganda. Seul le Congo pourrait véritablement embêter les Pharaons.

Source : Internaute

Eliminés au  stade Yaoundé pour la dernière journée des éliminatoires de la coupe d’Afrique des Nations, les Cœlacanthes, mais, certaines autorités  croient toujours à une qualification. Alors que les Comores ont saisi le Tas de disqualifier le Cameroun, la délibération est le  mois de Mai prochain, à Genève.

L’équipe nationale des Comores

L’achèvement des éliminatoires de la coupe d’Afrique des Nations sous  défaite derrière les dos des cœlacanthes, semble  affirmer l’absence des Comores  à la grande compétition continentale prévue en Egypte le mois de juin prochain. Par conséquent,  certaines autorités restent jusqu’à présent confiant  et s’optimisent  auprès de la commission internationale contre la discrimination sportive qui exige le tribunal arbitrage de Genève de prendre en considération l’article 92 de la CAF  pour disqualifier les lions indomptables Camerounais.

« Je suis confiant »

 A travers une émission sportive accordée par l’ancien président de Ngaya Club de M’dé Bambao, Mr Hussein Abdallah dans les plateaux de l’Ortc, ce dernier croie toujours à un gain de cause qui pourrait solliciter les Cœlacanthes à arracher leurs billets vers l’Egypte pour  la coupe d’Afrique des Nations. «  Je suis confiant et je croie toujours à un gain de Cause auprès du  Tas pour que les cœlacanthes puissent être qualifiés à la prochaine coupe d’Afrique, » lance  Houssein Abdallah, l’ancien président de Ngaya Club de Mdé.

Ce dernier, n’a pas manqué l’expression pour féliciter l’ancien président de la fédération Comorienne de Football Tourki Salim, dont selon lui, le foot Comorien a connu une vitesse  supérieure sur le classement continental te international du football. « Nous avons un bilan positif depuis l’arrivée du Tourki Salim à la tête de la FCF. Les Comoriens lui devaient un maximum de respect », lâche t-il.

Avant que l’émission touche à sa fin, l’invité dans les ondes de l’ORTC  remet en cause la corruption qui gagne le terrain sur le sol Comorien, et il prône d’être candidat aux prochaines élections de la fédération de football Comorien.

Les Comores ont déposé une requête au tribunal africain de sport avec 70 millions pour appuyer le dossier d’exclusion des Lions indomptables à la coupe d’Afrique des Nations vu que le Cameroun n’organise pas cette rencontre continentale. Aujourd’hui, le TAS ne s’est pas prononcé pour ou contre le Cameroun.

70 millions versées

Alors que le rêve des Comores n’a de vaincre les lions indomptables du Cameroun le 23 mars dernier au stade de Yaoundé, a échoué dans le cadre de la  dernière journée pour les  éliminatoires de la coupe d’Afrique des Nations, prévue le mois de juin prochain en Egypte, une autre chance est possible si… Le tribunal africain de sport reste sourd et muet, négligeant  la requête des cœlacanthes, qui exige l’application de l’article 92 au point de disqualifier la sélection Camerounaise de football dans la grande compétition africaine de football. L’inaction de la première instance de football africain  laisse  interpréter, que la loi n’est faite que s’appliquer spécifiquement aux petites nations comme les Comores.

« Les 70 millions perdues pour les Comores à la demande qu’une justice soit faite n’est qu’un vers d’eau guetté dans l’océan. Si le TAS reste taciturne sur ladite requête des cœlacanthes, c’est une façon de  privilégier les lions indomptables à prendre part à la prochaine coupe d’Afrique des Nations », dit-on. La fédération du football comorien attend toujours la part du gouvernement comorien.

 

Nassuf.M.Abdou

Le ton monte entre les Comores et la confédération africaine de football (CAF). Trainée devant le tribunal arbitral du sport (TAS) la sélection  insulaire qui demande l’application de l’article 92 du règlement et la disqualification du Cameroun pour la Can 2019.


Le président de la CAF

 Suite à la perte de son statut de pays hôte, l’instance panafricaine a sèchement  répondu aux Cœlacanthes par la voix de son président, Ahmad. «  Ce pays a fait trop de tapage (…) il faut que les Comores changent de discours. Ils sont quatrièmes de leur groupe. Même s’ils estiment que le Cameroun ne mérite pas être à la Can, le Cameroun vient de montrer sur la pelouse qui mérite la qualification. Tout doit d’abord se jouer sur le terrain » a d’abord taclé le Malgache au micro d’Afrique Média avant de répondre à la requêté des Comores sur le fond.

 « Quant à la victoire, sur le papier il faut vraiment des irrégularités pour que cela soit pris en compte. Notre règlement est clair. L’article 92 parle d’un retrait et d’un désistement. Et juridiquement ce n’est pas le cas. Donc l’article 92 ne s’applique pas. C’est la CAF qui a décidé de reporter la Can du Cameroun et de faire ce glissement (désormais en 2021 ndr). C’est un rapport, pas une annulation de la Can au Cameroun n’a argué Ahmad « le Cameroun n’est pas frappé par cet article que les Comores veulent utiliser. Et  faute de texte bien claire là-dessus, c’est le comité exécutif qui prend la décision », charge au (TAS) désormais de trancher.

Source : Afrik Foot

CAN 2019 : Quel sort pour les Comores !

CAN 2019 : Quel sort pour les Comores !

Les Comores, qui ont saisi le tribunal arbitral du sport (TAS) pour demander l’exclusion du Cameroun des qualifications pour la CAN 2019, devront patienter avant d’avoir une réponse. Les Comores finissent en quatrième position samedi dernier derrière le Malawi pour différence de buts.

L’équipe nationale des Comores

De l’espoir ? Le Tas va-t-il se proclamer en faveur des Comores ? Alors que les Cœlacanthes des Comores sont inhumés à Yaoundé le samedi dernier sur un score de 3-0, l’espoir de participer à la CAN 2019 est incertain pour les comoriens. Puisque la Caf, dit-on, joue en faveur de la Cameroun. La Caf ne respecte pas ses règlements. Le 30 novembre dernier à Accra (Ghana), la Confédération africaine de football (CAF) avait retiré au Cameroun l’organisation de la CAN 2019. Et les Comores, en invoquant l’article 92.3 du règlement de la CAF, avait donc demandé que le Cameroun soit suspendu deux ans. L’instance de son côté, avait annoncé que le pays serait chargé d’organiser le tournoi en 2021, provoquant un glissement de calendrier, puisque la Côte d’Ivoire, qui devait accueillir la compétition à cette date, attendra deux ans de plus.

Les avocats des Comores disposent d’arguments solides. Mais la CAF, pour calmer le jeu après avoir retiré l’organisation de la CAN au Cameroun, a préféré agir autrement en lui confiant l’édition 2021 et en la maintenant dans le groupe de qualifications. Le TAS n’a donc pas encore pu statuer sur le recours des Comores. Une procédure d’arbitrage est ouverte. Mais le calendrier n’est pas fixé.

La FFC, s’étonne également que le TAS lui ait refusé le bénéfice de la gratuité de la procédure, d’un montant de 21 200 euros, une somme importante pour une fédération aux moyens limités. Et la CAF refuse elle aussi, de s’acquitter de cette somme, obligeant la fédération comorienne d’avancer au total 42 400 euros. Au total, la procédure, entre les honoraires des avocats, la rémunération des magistrats qui vont arbitrer l’affaire et les frais administratifs, l’addition pourrait grimper à 140 000 euros pour la FFC.

La rédaction

La société Telma multiplie son partenariat. A travers une cérémonie de signature entre la société Telma et la fédération comorienne de basketball, hier à Moroni, la société Telma se dit prête à accompagner cette fédération sportive pour donner beaucoup plus de dynamismes au sport notamment le basketball. Un contrat de 5 ans et un partenariat d’envergure marquant une nouvelle étape le pays.

Les deux parties signent la convention de partenariat

Un nouvel horizon pour le sport aux Comores notamment le basketball comorien. La société Telma aux Comores s’apprête à porter main forte à la fédération comorienne de basketball. Lors de la cérémonie de signature du protocole d’accord entre la société Telma et la fédération comorienne de basketball, Stephane Teyssedre, directeur général de Telma, s’est réjoui de cet accord qui va dans le sens de promouvoir le sport aux Comores en particulier le basketball. « Nous allons accompagner main à main la fédération comorienne de basketball pour son développement effectif », déclare-t-il. Selon lui, le protocole d’accord permettra à la fédération d’avoir une nouvelle visibilité et une autre forme. Dans un communiqué de presse publié par la société Telma, on peut lire, « Telma Comores apporte son soutien à 360° à la FCBB, appui aux ligues, mise à disposition d’offre et services, soutien financier et expertise. »

 La société Telma place le basketball en premier rang, puisque, « c’est une source de plaisir et de mixité, occupe une place de choix dans le cœur des comoriens. » Pour la société de télécommunication, « nous sommes fiers d’accompagner le renouveau du basketball comorien aux cotés de la FCBB avec une vision qui consiste à nous rapprocher encore et toujours de la population, des jeunes mais aussi les familles » lit-on dans le communiqué.

Quant au ministre de la jeunesse te du sport, Ladanti Houmadi, celle-ci salue cette initiative visant à donner beaucoup plus de couleurs pour le sport. Le basketball prend un pas en avant. Le président de la fédération comorienne de basketball, Saïd Ali Soultoine a manifesté la joie face à cet accord, qui, selon lui, « il s’agit d’un accord historique pour le basketball comorien. »

Kamal Saïd Abdou

Les Comores, qui ont saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour demander l’exclusion du Cameroun des qualifications pour la CAN 2019, devront patienter avant d’avoir une réponse. Les Comoriens devront donc se déplacer au Cameroun le 22 mars pour un match décisif.

Amir Abdou n’est finalement pas vraiment surpris. « Quand on connaît le fonctionnement de la CAF, il ne faut pas s’étonner. Nous avons déposé notre dossier devant le TAS [Tribunal arbitral du sport, ndlr]. Et nous l’avons envoyé à la CAF. Laquelle, d’après nos informations, n’a pas encore envoyé le sien au TAS. Elle a encore quelques jours pour le faire. »

Le sélectionneur des Comores s’apprête à débuter à Châteauroux, à partir du lundi 18 mars, la préparation du match qui opposera son équipe au Cameroun, le 22 mars prochain à Yaoundé, pour la sixième et dernière journée des qualifications pour la CAN 2019 (21 juin-19 juillet), qui aura lieu en Égypte. Les insulaires, s’ils veulent rejoindre le Maroc, déjà qualifié dans ce groupe B, devront donc s’imposer face aux Lions indomptables. Les deux équipes avaient fait un match nul à l’aller (1-1), le 8 septembre dernier à Mitsamiouli.

« Il y a un règlement »

Pourtant, les Comoriens espèrent que le sort de ce groupe B se joue ailleurs que sur le terrain. Le 30 novembre dernier à Accra (Ghana), la Confédération africaine de football (CAF) avait retiré au Cameroun l’organisation de la CAN 2019. Et les Comores, en invoquant l’article 92.3 du règlement de la CAF, avait donc demandé que le Cameroun soit suspendu deux ans. L’instance, de son côté, avait annoncé que le pays serait chargé d’organiser le tournoi en 2021, provoquant un glissement de calendrier, puisque la Côte d’Ivoire, qui devait accueillir la compétition à cette date, attendra deux ans de plus, ainsi que la Guinée (2025 au lieu de 2023).

« Il y a pourtant un règlement. Nos avocats disposent d’arguments solides. Mais la CAF, pour calmer le jeu après avoir retiré l’organisation de la CAN au Cameroun, a préféré agir autrement en lui confiant l’édition 2021 et en la maintenant dans le groupe de qualifications. On a tout de même l’impression que quelque chose n’est pas normal », grince Amir Abdou.

On ne sait pas quand une décision sera rendue

Date butoir : le 18 mars à 12 heures. Le TAS n’a donc pas encore pu statuer sur le recours des Comores. « Une procédure d’arbitrage est ouverte. Mais le calendrier n’est pas fixé et on ne sait pas quand une décision sera rendue. Nous en sommes au début de la procédure », a confirmé à Jeune Afrique le service de communication du TAS, contacté le 14 mars. La Fédération de football des Comores (FFC) a par ailleurs transmis à la FIFA, et plus précisément à la Sénégalaise Fatma Samoura, la secrétaire générale, un courrier que Jeune Afrique a pu se procurer (document ci-dessous) pour l’avertir que sans intervention de sa part avant le lundi 18 mars à midi, elle saisira les tribunaux égyptiens (le siège de la CAF est basé au Caire).

La FFC, s’étonne également que le TAS lui ait refusé le bénéfice de la gratuité de la procédure, d’un montant de 21 200 euros, une somme importante pour une fédération aux moyens limités. Et la CAF refuse elle aussi, selon la FFC, de s’acquitter de cette somme, obligeant la fédération comorienne d’avancer au total 42 400 euros. Au total, la procédure, entre les honoraires des avocats, la rémunération des magistrats qui vont arbitrer l’affaire et les frais administratifs, l’addition pourrait grimper à 140 000 euros pour la FFC.

On a tout de même un peu le sentiment que la caf cherche à préserver le cameroun

Le tirage au sort de la phase finale de la CAN est prévu au Caire, le 12 avril prochain. « Nous n’avons aucune information. On a tout de même un peu le sentiment que la CAF cherche à préserver le Cameroun. D’ailleurs, Constant Omari, le vice-président de la CAF, avait déclaré que le Cameroun ne serait pas sanctionné sportivement. Alors qu’il y a un règlement. Il y a de quoi être en colère quand on entend de telles choses… Mais on se défendra jusqu’au bout », prévient Abdou.

Le sort de ce groupe B ne se jouera peut-être pas que sur le terrain, même si Ahmad Ahmad, le président malgache de la CAF, pense le contraire. « Je suis très confiant sur cette affaire. Nos arguments sont solides, et tout se décidera lors du match entre les deux équipes. Je rappelle que le TAS ne peut que rendre un arbitrage. Et s’il faut juridiquement saisir les cours compétentes, nous le ferons… ».

Source : Jeune Afrique

La sélection des handicapes comoriens a manifesté hier, devant l´ambassade de France auprès de Moroni, leur mécontentement suite au retard de délivrance des visas leur permettant de participer aux jeux des îles de l´océan indien la semaine prochaine. Les handicapes réclamaient le remboursement des passeports et leurs frais des visas.

Un ras-le-bol manifesté par la sélection des handicapes des Comores devant l´ambassade de France à Moroni, vu qu´un retard est observé quant à la délivrance des visas pour les jeux des îles de l´océan indien qui se tiennent à l´île de la Réunion, la semaine prochaine. Cette sélection des handicapes comoriens s´est montré catégorique, avec, un seul mot d’ordre : « nous voulons le remboursement de nos passeports et notre argent ». Alors que la ministre de la jeunesse et du sport a soumis un projet de ces jeux en l´occurrence la participation des handicapes comoriens aux jeux des îles de la Réunion au gouvernement pour validation. Il ne restait que la délivrance des visas après le dépôt des passeports et le paiement des frais des visas. « Nous devions partir le 12 février pour être à la Réunion le 14 de ce même mois pour les préparatifs.  L’ambassade nous a promis qu’il allait délivrer les visas le 14 février (hier ndlr) », a expliqué Issa Ibrahim.  

« Nous sommes venus ici à 8 heures pour voir si l’ambassadeur pourrait nous délivrer les visas afin d´être au rendez-vous. La réponse de l´ambassade ne nous a pas plu. On nous a promis de venir à 14 heures, pourtant nous devons être à bord de l’air Madagascar à 11 heures (hier). Ce qui reste incompréhensible », ajoute-t-il.

La sélection des handicapes comoriens a notifié la ministre du sport. Cette dernière a rassuré, selon Issa Ibrahim, que le dossier n´a aucun problème pouvant empêcher l´ambassade de délivrer les visas. Notre interlocuteur se plaignait puisqu´il a précisé que les précédents gouvernements s´occupaient d´une telle situation. « C’est une honte pour notre pays si nous ne participons pas à ces jeux de l´océan indien », indique Issa Ibrahim. Les handicapes comoriens aux jeux des îles de l´océan indien ont-ils reçu leurs visas ? A savoir qu´au moment où nous mettions sous presse, on n´a reçu aucune information sur leur sort.

Kamal Saïd Abdou

Le championnat de la première division à Ngazidja compte 6 journées. Amical club de chzeani, un des clubs qui concourent, se noie en phase aller. Aucun point n´a été enregistré par cette équipe. Mais les dirigeants de ce club restent optimistes.  

Amical Club de Chezani Mboinku

Amical club de Chezani est la toute jeune équipe de la première ligue pour cette nouvelle saison sportive. Ce club semble ne plus être dans son assiette, après 6 journées de rencontres dans divers stades. Aucun point en leur faveur n’a été signé. Une situation très complexe. Malgré cette décadence, certains dirigeants de cette nouvelle équipe de D1 croient toujours à une possibilité de renverser la tendance vers la pertinence. « C’est une situation très critique nous traversons depuis le début de la compétition de cette année. Malgré tout, je suis toujours optimiste comme je l’étais l’année dernière, qu´avec la volonté de nos jeunes joueurs, tout est possible de passer à la vitesse supérieure », pense Aliyane Mohamed, directeur technique de l’Amical club de Chezani.

Selon lui, au niveau de l’arbitrage, aucune confusion ni transgression n’a été signalée de leur part pendant ces 6 journées, « il s’agit tout simplement un problème lié au staff technique. » « La diaspora rassure par des moyens financiers et matériaux afin que nous puissions recevoir des joueurs talentueux dans le prochain mercato, afin d´aller l’avant », montre Aliyane Mohamed.

Etant donné que 8 défaites sont accumulées par cette équipe de Chezani dans le championnat de première ligue, la chance d’être retenue en ligue 1ne resterait qu’un fil de rasoir, pour tenter quelque chose d’avantage dans la phase retour. Mais personne ne peut en douter, dans la mesure où, dans cette compétition de football, elle n’existe aucune logique rassurante.

Nassuf.M. Abdou (stagiaire)