ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Sollicitée par les fédérations d’Afrique du Nord qui ont demandé de repousser le coup d’envoi de la CAN 2019 d’une semaine en raison du ramadan, la Confédération africaine de football a accepté et la compétition débutera le 21 juin au lieu du 15 juin mais et s’achèvera le 19 juillet 2019.

Du point de vue de l’organisation, la CAN 2019 sera décidément celle de tous les rebondissements ! Retirée au Cameroun puis réattribuée à l’Egypte le 8 janvier dernier, la compétition a connu un nouveau changement de taille dimanche puisque la date du coup d’envoi a été décalée d’une semaine !

Initialement prévu du 15 juin au 13 juillet prochains, le tournoi débutera finalement six jours plus tard pour avoir lieu du 21 juin au 19 juillet. « La Confédération africaine de football nous a officiellement informés du report », a annoncé Mohamed Fadl, un membre de la Fédération égyptienne de football (EFA) en charge de l’organisation de la CAN 2019. Cette décision a été prise à « la demande des pays du Maghreb, le Maroc, la Tunisie et l’Algérie, pour cause de ramadan », a ajouté l’ancien joueur.

Ce mois sacré du jeûne pour les musulmans doit s’achever autour du 4 juin, soit avant le coup d’envoi, mais les pays concernés ont demandé et obtenu ce délai supplémentaire afin de gérer au mieux leur préparation et la récupération du jeûne. De son côté, la CAF n’a pas encore publiquement confirmé cette décision mais elle a modifié le compte à rebours sur son site officiel et celui-ci indique désormais que le coup d’envoi de la CAN aura bien lieu le 21 juin. Au passage, on remarque que l’instance a fait d’une pierre deux coups en profitant aussi de ce changement pour que le match d’ouverture tombe sur un vendredi, comme l’Egypte le souhaitait. En effet, ce jour marque le début du week-end en Egypte et les organisateurs espèrent ainsi attirer plus de monde au stade. Promis, maintenant il ne devrait plus y avoir de changements !

Toimimou Abdou Mbaé

L’attaquant français du Real Madrid, Karim Benzema, risque de quitter son club lors du prochain mercato estival. Le président Florentino Pérez, qui a échoué à remplacer Cristiano Ronaldo et l’entraineur Zinedine Zidane après leur départ, risque de perdre d’autres joueurs, l’été prochain.

En difficulté en championnat cette saison, plusieurs éléments (notamment Karim Benzema) aurait pris la décision de « changer d’air », révèle Eduardo Inda, le journaliste du site OK Diario. Ce dernier a aussi fait une révélation qui ne manquerait pas de faire réagir le président Florentino Pérez ainsi que les fans du Real Madrid. « Zinedine Zidane a dit à Benzema qu’il l’emmènerait là où il irait. Peu importe la destination de Zidane », a expliqué cet insiderdans des déclarations rapportées par le site français foot01.

Annoncé dans plusieurs clubs à l’instar de Manchester United, Bayern Munich et la Juventunus Turin, Zinedine Zidane n’a pas encore tranché et ne compte pas se précipiter pour choisir sa prochaine destination. Après avoir remporté trois ligues des Champions avec le Real Madrid, Zizou a décidé de quitter le club pour se reposer et s’offrir des vacances. Il devrait reprendre son travail à partir de la saison prochaine. Karim Benzema est donc, si on en croit Eduardo Inda, dans les valises de Zinedine Zidane.

Source : Jeune Afrique

 

Dans un entretien accordé à « Jeune Afrique », le sélectionneur du Maroc, Hervé Renard a évoqué les chances des « Lions de l’Atlas » et de l’Algérie lors la CAN-2019, qui se déroulera l’été prochain en Egypte.  

Pour l’entraîneur français, le pays organisateur et le Sénégal sont les grands favoris pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations, tandis que le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et la Côte d’Ivoire seront des outsiders.

« On ira avec des ambitions, c’est normal. Mais aujourd’hui, il y a deux grands favoris : l’Égypte, bien sûr, et le Sénégal. Le Maroc, avec l’Algérie, la Tunisie, la Côte d’Ivoire et d’autres, fait partie des gros outsiders », a déclaré le double vainqueur de la CAN dans les colonnes de Jeune Afrique.

L’Algérie, qui s’est qualifiée pour la phase finale de la CAN-2019 à une journée de la fin de la campagne des éliminatoires, connaîtra ses adversaires à l’issue du tirage au sort prévu au mois d’Avril prochain. Cette première édition de la CAN à 24 équipes se déroulera du 15 juin au 13 juillet 2019.

Source : Jeune Afrique

 

Crédité d’un bel avenir comme entraîneur, Thierry Henry est en souffrance sur le banc de l’AS Monaco, et voit resurgir des doutes anciens sur sa personnalité, estime notre chroniqueur Jérôme Latta.

Thierry Henry entraîneur

Thierry Henry a-t-il déjà perdu le contrôle, trois mois après ses très attendus débuts d’entraîneur à Monaco ? Est-il même taillé pour cette fonction à laquelle on le voyait pourtant destiné, avec sa connaissance érudite du football, son statut d’ancien grand joueur et ses diplômes dûment obtenus ?

Au soir d’une terrible défaite de l’AS Monaco, samedi 19 janvier à domicile face à Strasbourg (1-5), le technicien a pu invoquer les circonstances atténuantes d’une expulsion précoce de la recrue Naldo et d’une panne préjudiciable de l’arbitrage vidéo. Mais à ces péripéties, lui-même a ajouté des insultes très commentées à l’encontre du Strasbourgeois Kenny Lala, qui gagnait du temps.

Marasme à l’ASM

En football, il faut se défier des conclusions hâtives, mais la crainte que sa nouvelle carrière 

tourne court – tant un destin d’entraîneur peut tenir à ses commencements – n’est pas infondée. En relevant à peine la moyenne de points par match en championnat (de 0,66 à 0,75), Henry n’a pas conjuré le marasme monégasque.

Le pari semblait pourtant raisonné. Henry a opté pour un club qu’il connaît et dont il est une figure pour y avoir été formé et y avoir éclos. Bien qu’en position de barragiste après neuf journées et fragilisée par sa politique de revente de joueurs, l’ASM dispose d’un effectif susceptible de remonter la pente.

Néanmoins, si son estimé prédécesseur Leonardo Jardim s’était retrouvé démuni, c’est peut-être parce que le mal était plus profond. Or, la mission, aujourd’hui, est d’engager les Rouge et Blanc dans une lutte pour le maintien pour laquelle ils ne sont pas forcément armés…

Leur nouveau coach l’est-il lui-même, qui n’a l’expérience que de clubs de haut de tableau et n’a, a priori, pas le profil d’un chef de commando ?

Car au-delà des aspects techniques, c’est la personnalité du néo-entraîneur qui est pointée du doigt, pour son ton régulièrement cassant devant les micros et sa tendance à se défausser. Un procès qui prend également son origine dans l’image ambivalente que le joueur avait fini par donner.

Footballeur politique

Henry, peut-être conscient que son ego affleurait trop facilement, a toujours soigneusement calculé sa communication, non sans talent dans l’exercice. Joueur à la fois intéressant et très politique, il savait aussi se taire et laisser des relais de poids dans la presse défendre ses intérêts.

Pas spécialement individualiste sur le terrain, malgré son logiciel de buteur, Henry a ainsi été un très bon lobbyiste pour lui-même. Immense joueur de club, statufié de son vivant par Arsenal, il a bénéficié d’un respect considérable, dont on sentait néanmoins qu’il était fait d’admiration plus que de sympathie, et d’une adhésion plus médiatique que populaire.

En équipe de France, le meilleur buteur de l’histoire des Bleus a ainsi paru, sur la fin, plus enclin à défendre son statut qu’à le justifier. Lors de la désastreuse Coupe du monde 2010, où il ne dut sa présence qu’à une démarche personnelle auprès de Raymond Domenech, déchu de ses qualités de capitaine et de titulaire, il resta spectateur de la mutinerie.

Cet épisode, après celui de la fameuse main contre l’Irlande, acheva d’altérer son image, et le sélectionneur le compara plus tard à Nicolas Anelka et Franck Ribéry : « Tout tourne autour de leur nombril. Quand tout marche, ils marchent avec les autres, mais ne sont pas des moteurs » (Tout seul, éd. Flammarion, 2012).

Goût du sacrifice

Au cours de sa carrière de joueur, Thierry Henry n’a donc pas tout contrôlé. Son altruisme et son leadership ont régulièrement été questionnés, et sa personnalité est restée au centre des critiques – dès sa première reconversion en tant que consultant sur Sky Sports, où il fut jugé fade et distant.

Arsène Wenger, l’évoquant conjointement avec Patrick Vieira (lui aussi lancé cette saison, à l’OGC Nice), s’est interrogé en juillet 2018 au micro de RTL : « Évidemment, ils ont toutes les qualités. Ils sont intelligents, ils connaissent le football, ils maîtrisent tout ce qu’ils font. Mais est-ce qu’ils veulent se sacrifier pour ne faire que ça ? ».

Des débuts d’entraîneur sont souvent un quitte ou double, et tout le monde n’est pas touché par la grâce d’un Zinédine Zidane – Claude Makelele peut en témoigner. Encore faut-il se souvenir que Didier Deschamps avait lui aussi mal entamé sa seconde carrière… à Monaco, où il flirta avec la relégation et le licenciement avant d’amender sa méthode et d’amorcer un parcours exceptionnel.

« Les bons entraîneurs sont ceux qui survivent aux déceptions », a confié Arsène Wenger à L’Équipe, en octobre 2018. Faire preuve de résilience et de capacité à changer, c’est bien le défi auquel est confronté Thierry Henry, dans l’urgence.

Source : Le monde

La nouvelle saison pour le championnat de football de Ngazidja est en cours depuis dimanche dernier. Des Caméras de surveillance dans les stades sont attendus pour réduire au point zéro la corruption sportive.

Une initiative qui fait parmi les principaux objectifs mis en tête par la nouvelle administration de l’instance sportive de la ligue de Ngazidja. Le combat anticorruption justifiera la droiture du nouveau président de la ligue de Ngazidja, Adolf, de lutter contre tout genre de corruption sportive. Cette instance sportive insulaire fait appel à des caméras de surveillance, qui seront installées partout dans les stades homologués par la fédération, en vertu de donner une nouvelle ère, le football comorien.
« Nous sommes dans l’attente dans les fils des jours à venir, des caméras de surveillance qui seront en mesure de surveiller le déroulement des matchs dans les stades », a fait savoir le contrôleur financier de la ligue de Ngazidja, Saïd Ali Moindzé lors d’un entretien téléphonique.
Il rassure que, à propos du règlement intérieur de l’instance sportive de Ngazidja, les sanctions seront impartialement appliquées à« tout joueur malfaiteur ou un arbitre déloyal. » La ligue de football de Ngazidja se dit satisfaite pour un début de championnat en toute sérénité. « Tout s’est passé dans le calme et rien d’anomalie n’a été signalé dans les stades pour la première journée du championnat »,affirme le contrôleur financier de la ligue de Ngazidja.


N.M. Abdou (stagiaire)