ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

APM, cette acronyme qui signifie Action Populaire Mahoraise est un  mouvement politique né à l’Ile de la Réunion par une comorienne, Mme Sophie Siti, secrétaire générale. Un grand rassemblement a été tenu à Saint Louis  à la Réunion dimanche dernier pour une sortie officielle du mouvement et un temps de la «nouvelle alliance».

Mme Sophie Siti, secrétaire générale d’APM

Incroyable, mais vrai. Une comorienne lance son parti à l’Ile de la Réunion et vise l’océan indien. Cette information de proximité serait  traitée par plusieurs organes médiatiques de la région grâce au porteur –message de sa vision.  Cette force démocratique (APM)  a comme devise « l’union et la voix des Masiwa pour la liberté, l’égalité, la fraternité et la paix entre les peuples de l’océan indien », lit-on sur un communiqué rendu public lors du rassemblement précédent.

Harithi Fahardine citoyen comorien de Sima Anjouan nous livre ses impressions  par rapport à la devise d’APM. « La diaspora  réunionnaise et celle de Mayotte contribuent beaucoup à la construction de trois autres Iles, donc l’idée de cette femme mahoraise me semble être bonne au service d’une société minée par un faux  racisme entre la même race », dixit-il. Et lui d’ajouter que « je crois en sa devise ».

Pour G. Virginie,  conseillère régionale de l’opposition et conseillère municipale à Saint Louis,  «nous devons apprendre à vivre ensemble, je vais travailler avec Mme Sophie et pour l’APM car le développement d’une société relève de l’implication de tout le monde », dira-t-on. Selon une source officielle du secrétariat de l’APM, plus de 500 personnes ont répondu présentes au rassemblement qui a eu lieu dimanche 17/02/2019 à Saint Louis.  Et APM avec ces alliances seront au rendez-vous des élections municipales, régionales… de 2020.

« Pour  la nouvelle alliance, quatre partis ont  concrétisé un pacte  à l’occasion de ce rassemblement. C’est  pour un début, mais nous ferons plus d’alliances possibles pour le respect de notre devise et de la cohésion sociale. L’alliance  est composée de l’APR (Action Populaire de la Réunion)  de Claude Hoareau, la LPA (la politique Autrement)  de Pierrick Robert, le parti communiste de Chantal Hoareau et l’APM de Mme Sophie », a expliqué une source du secrétariat de l’APM.

Nabil Jaffar

A moins de trois semaines avant les examens du deuxième trimestre, l’intersyndical des enseignants confirme qu’il n’est pas possible de finir l’année scolaire sans tirer satisfaction de leur revendication. Une rencontre entre l’intersyndical et le ministre de la fonction publique est tenue hier.

L’enseignement public n’est pas encore sorti de son calvaire. Les revendications notamment les avancements des enseignants ne sont pas régularisés. Pour l’intersyndical, il n’y a rien à négocier. « Nous ne réclamons que nos droits quel que soit le prix à payer. Il s’agit d’une guerre de nerf qui a laissé ses mauvais souvenirs l’année dernière », indique Moussa Mfoungouliyé, secrétaire général de l’intersyndical. Les élèves seront-ils confrontés à une nouvelle grève? Une question embarrassante mais légitime. Personne ne semble savoir à quand cette situation sera classée définitivement. L’intersyndical des agents de l’éducation ne peut en aucun cas faire marche arrière. Malgré les différentes rencontres effectuées, hier encore l’intersyndical a rencontré le ministre de la fonction publiques. Seulement, le secrétaire de l’intersyndical refuse de donner des informations avant de rendre compte rendu à ses collègues.

Un dialogue de sourd

Avant la rencontre, le secrétaire général de l’intersyndicale, Moussa Mfoungouliyé a montré que jusqu’à présent le gouvernement est resté muet. Il refuse toujours de répondre favorablement aux revendications légale et légitime des enseignants, selon M. Mfoungouliyé. « Les enseignants ont beaucoup attendu sur cette affaire et qu’actuellement, le ministère de l’éducation n’a pas pris cette question en toute considération. Quand  un ministère n’accepte pas qu’il y ait de dialogue social, pour nous c’est un ministère qui est mort. Le ministère de la fonction publique aussi n’a pas voulu répondre à nos exigences. Ce que nous vous confirmons, nous n’avons pas beaucoup de choses à dire, seulement si on ne nous éclaire pas sur la réalisation de nos avancements, nous vous confirmons que nous allons frapper très fort. Nous serons obligés de descendre dans la rue pour revendiquer nos droits », souligne Moussa Mfoungouliyé.

Le Secrétaire général de l’intersyndical a été ferme sur son intervention qu’ils sont prêts à aller jusqu’au bout pour leurs revendications. « On en a marre d’attendre sans une réponse favorable. C’est le moment où ne jamais de mettre fin cette énième crise dans l’enseignement public. Le ministre de la fonction publique n’a jamais manqué de rappeler qu’il y’a un contrôle physique des agents de l’Etat », ajoute-t-il avec une voix élevée.

Une grève illimitée ?

Pour Mfoungouliyé, ils ne veulent que l’essor de leurs avancements et rien de plus. Il s’agit selon lui, tout simplement d’un contrôle physique qui s’est réalisé seulement à la Grande-Comores mais pas dans les deux autres iles. « C’est un contrôle qui sert à tirer d’autres intérêts. Ce n’est pas une mission pour les avancements. Nous organiserons des manifestations pacifiques dans les prochains jours après un préavis de grève illimitée. »

A noter qu’après plusieurs courriers et des rencontres déjà effectuées, aucune solution n’est obtenue. Après la rencontre entre le ministère de l’éducation et l’intersyndical, ce dernier n’a pas eu satisfaction. C’est une crise qui dure depuis l’année dernière. Une situation inquiétante de la part des élèves et leurs parents. Des parents se demandent actuellement le sort de leurs enfants durant les perturbations qui ne cessent à se répéter au milieu de l’année scolaire.

H.H

Le 13 février dernier, Azali Assoumani a signé deux décrets portant nomination d’un administrateur et d’un secrétaire général à l’université des Comores. Lors d’une rencontre avec la presse, hier mardi, le syndicat national des enseignants de l’UDC (Sneuc) a rassuré la continuité de la mission du comité intérimaire dont le mandat est expiré depuis janvier dernier. Le Sneuc affiche une totale confiance à cette nouvelle équipe.

Le Sneuc en conférence de presse

« Ce n’est pas du hasard si le Maitre de conférences en sciences économiques et gestion Dr Abdoullah Ben Saïd Hassane est nommé à titre provisoire, Administrateur de l’université des Comores. Il est mieux placé pour poursuivre le combat », déclare le Sneuc. Ce nouvel administrateur a été le président du comité désigné pour la gestion de cette institution académique sous quatre axes bien précis : la rentrée universitaire 2018-2019, élaborer le budget de cette année, organiser le conseil dont il est programmé ce jour même (hier ndlr) et étudier les textes en question pour assurer le bon fonctionnement de l’université des Comores. Cet administrateur n’a pas une durée précise de sa mission. « Ce n’est qu’un processus qui a été retrouvé entre le gouvernement et l’ancien comité intérimaire », affirment les conférenciers.

Le secrétaire général du Sneuc, Dr Mohamed Moumine  a rappelé que Dr Abdoullah a siégé dans le comité avec certaines nouvelles têtes mais cela « n’affecte certes pas la réussite de la mission envisagée. C’est le changement d’un comité vers une administration provisoire » assure Dr Mohamed Moumine. Selon le secrétaire général du Sneuc, il était nécessaire d’avoir un administrateur pour renforcer et améliorer l’université. « Abdoullah avait le droit d’avoir un cabinet pour sélectionner son équipe. Notre syndicat ne souhaite que la continuité des travaux pour relever tous les défis. Nous pensons qu’à l’issu du conseil des ministres qui aura lieu ce mercredi, des séminaires seront organisés pour que tous les enseignants puissent procéder à la validation des textes pour le bien de notre université », confie-t-il. Les conférenciers mettent en garde à tous les enseignants de battre campagne à l’université durant cette période électorale.

H.H

Le centre de création Artistique et culturelle des Comores (CCAC-Mavuna) a convié la presse, mardi dernier au restaurant Jardin de la paix, pour le spectacle théâtral du 09 mars prochain à l’alliance française. « En finir avec Bob », est la pièce théâtrale mise en scène par Thomas Bréant.

Au milieu, Soumette Ahmed, président du CCAC-Mavuna

La culture est en marche avec l’association CCAC-Mavuna aux Comores. « En finir avec Bob » est une pièce théâtrale du centre de création artistique culturelle des Comores (CCAC-Mavuna). Cette pièce théâtrale va raviver les mémoires des hommes, pour connaitre  le sal vécu des Comoriens face au mercenaire Bob Denard. « Cette pièce de théâtre met en scène un jeune de 35 ans dénommé Combo, qui vient de crier son irrésistible envie d’en finir avec Bob, l’usurpateur tueur en gage les dirigeants du pays qui refusaient la mainmise de l’ancien colon », explique Thomas Bréant, metteur en scène de la pièce. A travers le texte, Le jeune révolté Combo est déterminé à mettre fin la violence orchestrée par le mercenaire français, espérant rendre un peu plus de l’humanité et d’espoir en l’avenir des Comores.

 La création du centre Artistique et culturelle des Comores (CCAC-Mavuna), est une association de droit local comorien vouée à la promotion des arts et de la culture, dont le site-cédé par l’Etat sert de lieu de rencontre entre artiste de tout genre. Ce centre offre également aux jeunes comoriens souvent désœuvrés ou révoltés à canaliser leurs énergies à travers l’expression. Cette pièce théâtrale est composée de quatre acteurs, cette association dont l’écrivain comorien Nassuf Djelani l’auteur de l’archipel à la fois écrivain de ce passage « En finir avec Bob », Thomas Bréant, metteur en scène, Samir Hamadi, créateur de la lumière et l’interprète comédien Soumette Ahmed.

Le CCAC-Mavuna scionnera les trois iles de l’archipel des Comores et  l’ile de Mayotte avant le 09 Mars à Moroni. Plusieurs partenaires tels que le ministre français de la culture, le ministre de l’outre-mer de Mayotte, l’alliance franco-comorienne, l’ambassade de France aux Comores. Ce projet recouvre une somme de 15,000 euro, soit 7.500 mille kmf, le capital qui a servi l’accomplissement de cette initiative.

Nassuf.M.Abdou (stagiaire)

Quel candidat pour l’Union de l’opposition ?

Alors que le candidat de l’Updc et de l’union de l’opposition, Mohamed Ali Soilhi est invalidé par la section administrative de la cour suprême, l’union de l’opposition n’arrive pas jusqu’alors se positionner sur un seul candidat. Puisque un recours est déposé, selon le coordinateur de l’alliance. 

 « Actuellement, nous soutenons l’ensemble des candidats de l’opposition », affirme Ibrahim Abdourazak alias Razida. L’union de l’opposition n’a pas un candidat précis depuis l’invalidation de la candidature d Mohamed Ali Soilihi, chef de fil de l’opposition et candidat de l’Updc. Cette alliance n’a pas encore choisi son candidat aux présidentielles. Alors que des noms circulent sur le candidat de l’union de l’opposition.

Le recours de l’union de l’opposition

Autant que la décision de la cour suprême suspend Mohamed Ali Soilih et Ibrahim Papa dans la course, le coordinateur a souligné qu’un recours est exercé. L’arrêt qui sera rendu au sujet du recours pourrait changer la donne. « Nous allons vous inviter prochainement sur la position de l’union de l’opposition en ce qui concerne notre candidat », promet Ibrahim Abdourazak.

La décision de la cour attendue aujourd’hui

La candidature de Mohamed Ali Soilih est recalée par la cour suprême. Suivant l’arrêt rendu par la cour, le candidat de l’Updc a fait une fausse déclaration du patrimoine personnel. Les avocats de Mohamed Ali Soilih estiment que les motifs évoqués par la cour sont « erronés ». Le candidat Mohamed Ali Soilih a exercé un recours, la décision est attendue aujourd’hui.

Le motif de l’invalidation de la candidature de Mohamed Ali Soilihi est contrecarré par ses avocats. La requête introduite par certains candidats prouve que Mamadou est actionnaire sur une société. C’est ce qui a poussé la cour suprême a qualifié la déclaration du patrimoine personnel de Mamadou comme « fausse », selon l’avocat de Mamdou.

Une société inexistante

La déclaration proprement dite n’existe pas, dit-il, conforme aux postes occupées par Mohamed Ali Soilih pendant des années et que son patrimoine déclaré est insuffisant. « Nous avons saisi un huissier et celui-ci a vérifié auprès du tribunal de grande instance de Moroni sur ladite société. Le responsable nous a affirmé que cette société n’existe pas. Nous avons aussi vérifié auprès du domaine où les sociétés sont enregistrées, même chose », a expliqué Me Fahardine.

 Bien que la décision rendue en dernier ressort par la cour suprême ne soit susceptible d’aucun recours, Me Fahardine Abdoulwahab, avocat de Mohamed Ali Soilih, s’est appuyé sur l’article 161 de la loi organique instituant la cour suprême. Selon l’avocat, nous avons saisi la cour pour que le motif évoqué sur l’invalidation de la candidature de Mamadou soit faux, toutefois, « nous sommes confiants de la cour. C’est pour cela que nous avons exercé le recours. D’ailleurs, vous avez vu que lors de la tenue de l’audience tous les candidats sont invités », souligne Me Fahardine.

Mamadou sera-t-il réintroduit ?

13 candidats aux présidentielles sont retenus. La commission électorale nationale indépendante a passé au tirage au sort les candidats dans le bulletin de vote. La campagne est lancée officiellement. Juridiquement, Mohamed Ali Soilihi peut-il être à nouveau candidat aux présidentielles ? Entre Mouigni Baraka Saïd Soilhi, Ali Mhadji et Hamidou Karihila, qui sera soutenu par l’union de l’opposition ou les partisans de Mamadou ?

Kamal Saïd Abdou

Le tribunal de Moroni a déféré Bacar Hassane lundi dernier, poursuivi pour adultère à. Devant le tribunal, le prévenu Bacar Hassane et l’épouse de Mohamed Ali ont reconnu les faits. La victime Mohamed Ali a choisi d’arrêter le dossier. Une décision qui a vu le mandat de dépôt de Bacar Hassane levé.

Un jeune de 24 ans et une fille de 17 ans, tous deux mariés sont poursuivis en justice pour avoir commis l’adultère. Et ils reconnaissent les faits qui leur sont reprochés. La jeune fille est l’épouse d’un certain Mohamed Ali. Devant le juge, le prévenu Bacar Hassane a expliqué qu’au départ il ignorait que la jeune fille est mariée. « J’ignorais que la femme a un mari. Lorsque je l’ai sue, j’ai cessé tout contacte avec elle sachant que j’ai eu des relations sexuelles avec elle. Cela fait 15 jours nous sommes rencontrés et nous avons couché é quatre fois avec », a avoué le prévenu Bacar Hassane.

Quant à cette jeune fille de 17 ans, timide et effrayée, l’épouse de Mohamed Ali a accepté d’avoir connu Bacar Hassane dans sa voiture. « Un jour, j’ai voulu me rendre à Itsandra, j’ai fait un auto-stop. Bacar Hassane était au volant de la voiture. C’est ainsi que je l’ai rencontré  et comme il venait de vous avouer, nous avons eu des rapports sexuelles », a-t-elle raconté.

De ce fait, le substitut du procureur a rappelé à la victime Mohamed Ali la loi. « Mohamed Ali, victime dans ce dossier, si nous allons jusqu’à la fin  de l’audience et que je donne mes réquisitions votre épouse ne sera plus la votre. C’est ainsi la loi à moins que vous choisissez de mettre fin l’audience toute de suite. Si vous choisissiez cette voix alors, vous pourriez rentrer chez vous avec votre épouse sans contrainte », a-t-il montré. Chose faite, Mohamed Ali, le mari de la jeune fille a décidé de mettre fin l’audience et Bacar Hassane est relaxé.  

El-Aniou

Silhouette mondialement connue, le créateur de mode est mort mardi. L’inventeur des défilés-spectacles démesurés était aussi dessinateur, photographe et éditeur.

Karl Lagerfeld (c) Patrick Swirc

Avec Karl Lagerfeld, mort mardi 19 février, disparaît un personnage doublement public : le « kaiser » élitiste de mode et « Karl » l’icône pop et planétaire. Karl Lagerfeld, l’homme, lui, a disparu il y a bien longtemps, car son grand œuvre, ce ne sont pas ses collections de mode mais le (ou les) personnage(s) qu’il a bâti(s) au fil du temps. Forme de protection ou de politesse ? Propension à réécrire l’histoire selon ses propres termes ? En tout cas, ce sens de l’invention, de la ré-invention perpétuelle lui aura assuré la plus longue carrière de l’histoire de la mode.

La vie de Karl Lagerfeld est une marche en avant qui ne supporte pas la nostalgie. Le mystère qui entoure son année de naissance (1933, 1935 ?) est, à ce titre, autant un signe de vanité qu’un refus de se retourner. Son goût des aphorismes (dits aussi « karlismes ») est l’ultime écran de fumée, des esquives qui amusent ou qui choquent, c’est encore mieux. Quand on pense à lui, on pense à des objets : un éventail à une certaine époque, des lunettes fumées, un catogan, des mitaines, des diamants sur la cravate et des bagues en argent… les attributs d’un personnage qui a beaucoup joué à être son propre pygmalion.

Dans ce jeu de construction, l’enfance apparaît par fragments dans ses interviews, et d’anecdote en anecdote, on finit par pouvoir esquisser un certain portrait de l’enfant Lagerfeld. Ses parents sont comme des personnages de roman. D’origine suédoise, son père est un entrepreneur-bourlingueur, dont la passion des affaires triomphera de toutes les vicissitudes de l’histoire : ruiné trois fois, il finira par acheter un vaste domaine agricole près de Hambourg et fera fortune en important en Europe le lait condensé Gloria. Sa mère est une sorte d’héroïne élégante et glaciale que l’on verrait davantage poser pour un portrait de John Singer Sargent que cajoler un enfant : musicienne, folle de haute couture, elle écume les salons parisiens de Piguet, Doucet et Vionnet.

Source : Le Monde

AVIS DE RECRUTEMENT

AVIS DE RECRUTEMENT

Le Bureau du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (l’UNICEF) à Moroni en Union des Comores recrute :

Poste : Assistant Exécutif (Femme/Homme)

  • Es-tu de nationalité comorienne ?
  • Es-tu dynamique et es tu prêt (e ) à relever les défis ?
  • As-tu des compétences de travail en équipe et en communication ?
  • As-tu le sens de la confidentialité et de la discrétion ?
  • Aimerais-tu évoluer dans un environnement multiculturel ?
  • As-tu de bonnes connaissances en anglais (lu, parlé, écrit) : niveau intermédiaire minimum ?
  • Es-tu titulaire d’un baccalauréat de l’Enseignement secondaire ?
  • As-tu suivi des études universitaires sanctionnées par l’obtention d’un diplôme ?
  • As-tu une bonne maitrise des outils Microsoft (Word, Excel, Powerpoint, Outlook) ?
  • As-tu de fortes capacités rédactionnelles (PV, compte rendus, rapports, …) ?
  • As-tu le sens de la persévérance et de l`innovation ?
  • Souhaiterais-tu t’engager durablement pour la plus grande Agence des Nations Unies qui œuvre pour la réalisation des droits de tous les enfants dans le monde ?
  • Aimerais-tu intégrer l’équipe de l’UNICEF Comores et contribuer à l’amélioration des conditions de vies des enfants comoriens ?

 

Si tu as répondu « OUI » à toutes les questions ci-dessus, alors tu es la <Perle Rare> que nous recherchons :

N`attends pas, clique s’il te plait sur le lien ci-dessous pour prendre connaissance des termes de référence complets du poste :

https://unicef-my.sharepoint.com/:b:/g/personal/awcheikhali_unicef_org/EUe7xVLjhWRCqrVuOhos19EBvaSN_LAwQNyEJ2KJiBSlYg?e=LVXWXu

Puis dépose ta candidature aujourd’hui même en ligne car demain pourrait être trop tard !!!!

Lien pour postuler :  https://www.unicef.org/about/employ/?job=519822

Si tu as des difficultés pour postuler appelles-moi au 333 09 93 ou 333 52 60

 Si tu veux recevoir une copie des termes de référence par email, appelles moi au 333 09 93

 

 

Merci et bonne chance                                                                     

                                                                                   LE CHEF DES OPÉRATIONS

UNICEF – Fonds des Nations Unies pour l’Enfance                      Système des Nations Unies aux Comores                                                                                           

B.P. 497 – Moroni

Union des Comores

www.unicef.org – www.km.one.une.org                       +269 773 0993

Ce jeudi, l’Unfpa en partenariat avec l’Adsf (Agir pour la santé des femmes) a organisé une journée de sensibilisation sur le mariage précoce en Union des Comores. L’occasion en ce jour de Saint Valentin pour échanger avec les étudiants de l’Institut Universitaire de Technologie (Iut) afin de sensibiliser sur les dangers du mariage forcé ou mariage précoce.

Une sensibilisation contre le mariage précoce

Une séance enrichissante. Les jeunes étudiants sont sensibilisés sur le mariage précoce plus particulièrement sur les dangers y relatifs. C’était hier jeudi 14 février, jour désigné pour la fête de Saint Valentin que l’Unfpa Moroni en collaboration avec l’Adsf ont mobilisé les étudiants de l’Iut pour une séance de sensibilisation. Lors des échanges, l’assistant représentant Unfpa, Mamadou Boina Maécha a rappelé aux jeunes que chaque chose à son temps et qu’ils auront plusieurs Saint Valentin à célébrer dans les années à venir.  Dans son intervention, Mamadou Boina Maecha a fait appel au changement de comportement et la prise de  conscience des jeunes et adolescents pour lutter contre les grossesses non désirées, conscients des dangers à courir.

Le chargé de communication et point focal jeune de l’Unfpa, Nasser Yousouf a porté des explications en complément de la projection à fin de faciliter la compréhension. Il a rappelé que « pour les couples du monde entier, la journée du Saint Valentin est l’occasion de célébrer l’amour. Et pourtant, des millions d’enfants sont mariées avant même d’être prêtes ou d’atteindre l’âge et souvent contre leur gré. » Il ajouté que « le mariage précoce expose les enfants à la violence, y compris au viol et les contraint souvent d’abandonner l’école et de faire face à une parentalité précoce », a montré Nasser Youssouf. « Stopper le mariage permettrait aux jeunes filles de terminer leur cursus scolaire, de repousser leur maternité, de décrocher un emploi convenable et autres », ajoute-t-il.

L’Unfpa contre le mariage précoce

En cette journée de Saint valentin, l’Unfpa a fait appel au monde entier à mettre fin au mariage forcé ou précoce. Selon Nasser Youssouf, 5 faits peu connus sur le mariage précoce dont plus de 700 millions de femmes et filles ont été mariées avant leurs 18 ans. Les derniers chiffres de l’Unfpa révèlent qu’un garçon sur 25, soit 3.8%, se marient avant ses 18 ans.

Interdit dans presque tous les pays du monde entier,  le combat semble persistant, pourtant des accords relatifs aux droits de l’homme les plus largement approuvés au monde sont signés, tels que, la convention relative aux droits de l’enfant (CRC) et la convention sur l’élimination à l’égard des femmes (CEDAW). Ce sont des conventions qui condamnent fermement le mariage précoce. « Même dans les pays où le mariage forcé est explicitement interdit, l’application de cette loi peut être un problème. Le mariage des enfants et leurs grossesses sont plus dangereux. »

Dans les pays en développement, 90% des adolescentes qui accouchent sont déjà mariées. Le mariage précoce aux Comores selon le code de la famille en son article 14, a souligné que « les hommes et les femmes mineurs révolus, ne peuvent contracter le mariage. Aux Comores, 11% des adolescentes de 15-19 ans ont déjà eu un enfant ou sont enceintes de leur premier enfant.

Quelles conséquences pour le mariage précoce ?

Le président de l’Adsf, Chabani Bourhane a montré les avantages qui représentent un mariage légal. Il appelle aux jeunes de lutter contre la colonisation d’un corps à un autre. Pour le président de l’ADSF, « rien n’est plus cher que la liberté d’un corps de la femme et il faut à tout prix savoir la valeur. » « Avoir un rapport avant la maturité, on risque des problèmes de santé. Parmi ces risques, on risque de mourir tôt. Pensez à vos avenirs et attendre le moment idéal pour s’impliquer dans le mariage», conseille Chabani Bourhani. 60 cas de mariage précoce ont été enregistré en 2018 soit 40%.  Un chiffre élevé par rapport à 2017. 

H.H

Riz Kayiri 900 kmf le kilo

Riz Kayiri 900 kmf le kilo

L´office national de commercialisation du riz aux Comores a mis en vente un nouveau riz appelé Kayiri au fin de satisfaire la population. Un riz de haute qualité qui représente de 2% de brisure. Toutefois, le prix d´un kilo de Kayiri est exorbitant ainsi que le prix d’une tonne. Combien coute un sac de kayiri ?

Bâtiment d´Onicor

Kayiri nouveau riz de luxe, commandé depuis le champ de production ou source. « Le riz Kayiri est parfait, il ne présente aucun danger », affirme Elarif Djabir, chargé de communication à Onicor. Par rapport aux autres riz aux Comores, le chargé de communication a indiqué que « le riz ordinaire représente 10% de brisure. » Le riz kayiri ne va pas remplacer le riz ordinaire, selon l´office de commercialisation de riz.

Selon le chargé de communication, une fois le pourcentage de brisure diminue, « cela justifie la qualité propre du riz. » « Nous avons confiance du riz Kayiri », lance Elarif Djabir. Le riz Kayiri est bien commandé par Onicor mais il n´est pas comme celui du riz ordinaire, dit-il.  « Nous avons le monopole du contrôle du riz ordinaire. L’achat du riz ordinaire est réglementé par une loi », précise le chargé de communication, Élarif Djabir.

Selon nos informations, le prix du riz kayiri, le kilo se vend à un prix abusif. 900 kmf le kilo. Un prix exorbitant par rapport aux riz qui se vendent aux Comores, quel que soit, le riz ordinaire, le riz basmati, Mahmoud 500, entre aurez. Une tonne de riz serait fixée à 825 mille kmf. Et pour le sac sachant que l’Onicor ne vend plus un sac de riz.

Kamal Saïd Abdou