ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Paludisme: La relance de l’opération Pid

Paludisme:  La relance de l’opération Pid

Une cérémonie de lancement officielle de campagne de pulvérisation intra-domiciliaire au niveau (Pid) s’est déroulée le samedi dernier à Moroni en présence de chefs des villages des différentes localités.  Une mission qui vise  36 villages est prévue du 29 janvier au 03 mars.

Lancement du pid à pnlp

Quelques mois après le lancement de la campagne de pulvérisation intra-domiciliaire dans les différentes régions, les chefs des villages qui ne l’ont pas encore bénéficié ont initié un deuxième lancement en leur faveur avec l’appui technique du programme national de la lutte contre le paludisme. Au cours de cette cérémonie, samedi dernier, le secrétaire général du ministère de la santé, Maissara Adam et le coordinateur Pnlp, Dr Anfane Bacar ont montré les conséquences du paludisme. Un fléau qui constitue un problème de santé publique. Le paludisme affecte l’état de santé de la population et présente la première cause de morbidité et de mortalité plus particulièrement des enfants. C’était une occasion, d’annoncer les étapes à suivre pour réaliser cette campagne dans leurs locaux notamment les conduites à tenir avant, pendant et après le Pid. Les chefs de villages sont appelés à jouer leurs rôles avant l’arrivée des agents sur les lieux.

 L’opération Pid vise plus de 36 villages.  Elle est une action villageoise appuyée techniquement par le Pnlp. Il s’agit de 21 villages d’Itsandra, 12 à Bambao et 3 de Hambou. C’est après le Pid des 35 villages, réalisé depuis presque deux mois que les chefs des autres villages ont sollicité une nouvelle opération pour suivre le plan du gouvernement, « réduire en zéro cas autochtone d’ici 2021. » Les chefs locaux ont montré leurs satisfactions de pouvoir initier une telle action si importante.  Le chef du village de Chouani, Ali Mohamed Mbaé a affirmé leur engagement pour la réussite de cette campagne. « Nous sommes prêts à mobiliser les villageois pour faciliter les travaux des agents. Il faut s’unir pour accompagner notre pays dans l’émergence à l’horizon 2030. »

H.H

Le directeur général d l’Agence Nationale des médicaments et des évacuations sanitaires (Anamev), Dr Ahmed Saïd Fazul a montré dans un entretien accordé à Al-Fajr que tout devait être contrôlé pour la régularisation des médicaments dans ce pays. Une mission qui entre dans le cadre de la lutte contre les importations incontrôlées des médicaments.

Dr Ahmed Said Fazul

Suite au bras de fer entre les pharmaciens, le syndicat national des pharmaciens et d’officine (Snpo) et le gouvernement comorien à travers son ministère de la santé de transférer à un seul importateur, l’approvisionnement et la distribution à tous les médicaments dans l’archipel des Comores, un terrain d’entente semble être retrouvé. C’est à l’issu d’une rencontre entre les parties prenantes tenue le mercredi dernier que le ministère de la santé appelle au Snpo de se constituer pour désigner le groupe qui sera en mesure d’assurer ce monopole.

C’est au syndicat de décider à assumer la mission. Le directeur général de l’Anamev, Dr Ahmed Saïd Fazul a souligné qu’il n’y a rien à se reprocher sur cette démarche.  Il a fait entendre que  « les responsables de la santé ont comme but  de préserver la santé publique de la population comorienne. C’est une démarche qui sert à synchroniser les prix dans les différentes pharmacies et faciliter la vie quotidienne. » Selon lui, son agence a pour objectif principal de régulariser toute sorte d’importation des médicaments dans les iles des Comores pour la sécurité des patients. « On sait pertinemment qu’en structurant les grossistes et les détaillants, il sera plus facile de contrôler tous les importations », soutient Dr Ahmed Saïd Fazul.  Toute étape d’importations est importante à suivre avant de revoir les médicaments, dixit-il.

Un visa pour le contrôle des médicaments ?

La mise en application de l’enregistrement des médicaments d’une manière à simplifier les procédures administratives pour faciliter l’accès des médicaments est régalienne dans tous les pays. Il est préférable d’ordonner un visa pour mieux contrôler l’importation des médicaments dans le marché. « Notre agence ne cessera d’aménager aucun effort pour cette régularisation. Un grossiste ne pourra plus devenir en même temps détaillant partout dans le monde entier. Nous avons imposé le visa des  médicaments pour une simple raison, à savoir davantage les fournisseurs, en cas des effets secondaires. Mieux vaut tout contrôler pour éviter les imprévus. Aucun pharmacien ne peut pas commander des médicaments mais plutôt aux grossistes répartiteurs », explique-t-il.

Pour le directeur, il est temps de changer les habitudes pour le développement de ce pays car « ce domaine est plus que nécessaire. »  Dr Ahmed Saïd Fazul confirme que « le gouvernement comorien a retiré le monopole à l’Occopharma car c’est pour une mission plutôt lourde. C’est pour cette raison que l’Etat à travers son ministère a décidé de céder au syndicat de s’en occuper afin qu’ils se décident d’organiser cette démarche. C’est pour suivre la marge recommandée pour territoire national avec un prix abordable pour le bien des patients. C’est une manière de libéraliser le marché dans les trois iles. »

La lutte contre les médicaments incontrôlés

Dans le but d’atteindre des meilleurs résultats, une politique est mise en place pour recadrer les importations des médicaments, organiser des décentes dans les marchés afin de détruire tout médicament non-acquis et ouvrir une enquête. « Il faut lutter contre les médicaments incontrôlés dans notre pays. Ce que je peux dire à la population comorienne, ce que le gouvernement multiplie tous les efforts pour améliorer leurs conditions de vies. » Il a cité entre autres le programme nommé Assurance des maladies généralisées (Amg) pour que chaque patient  ait accès à des soins quelques soient les différentes classes. Et aussi pour veiller à la sécurité des patients.

H.H

A Iconi plus particulièrement le quartier Uzio, depuis plus de 9 ans, les habitants vivent sous l’insuffisance d’eau de la société Ma-mwe. Un quartier formé de plus d’une centaine de foyers. Certains parmi eux bénéficient l’eau dans les robinets et d’autres en bénéficient avec énergie. La plupart des habitants de ce quartier achètent l’eau de robinet pour survivre.

Des enfants à la recherche d’eau dans les robinets  

Uzio est un quartier de la ville d’Ikoni, situé entre Ikoni et Vouvouni. Il regroupe plus d’une centaine de maisons. Eloigné de la ville, le quartier ne manque de rien à l’exception de l’eau, « « un élément indispensable dans la vie de tous les jours. » Pus de 9 ans depuis que ce quartier ne bénéficie pas de l’eau de la société Ma-mwe dans ses robinets. Moins de 10 foyers en bénéficie. Les résidents de ce quartier passent des heures à remplir une bouteille de 1 litre, n’en parlons plus d’un jerricane de 20 litres.

Dès la levée du soleil, des queues dans les robinets pour se procurer de l’eau dans un seul robinet. C’est comme « des élèves avant d’entrer en classe. » Femmes âgées, hommes, pères de famille, jeunes, adolescentes et enfants, tous viennent avec des bouteilles, des jerricanes de 20 litres et 5 litres à la recherche de l’eau, « source de vie. » De coutume, les femmes remplissent leurs jerricanes et c’est à leurs maris ou enfants d’aller les vider et d’être remplis à nouveau afin que la famille ne manque pas d’eau pendant toute la journée.

Les témoignages

Papali, un jeune du quartier Uzio témoigne cette pénurie ou insuffisance d’eau dans le quartier. « Je sais que dès mon réveil, je n’ai que l’idée d’aller chercher de l’eau, malgré l’insuffisance de ce produit. L’eau est indispensable. Nos sœurs, mères et les hommes en ont besoin. Ce n’est pas facile. Mais le pire, on passe son temps à remplir une bouteille ou un jerricane. C’est encore plus dur », déplore Papali.  

Les enfants aussi se présentent avec des bouteilles de 1 litre et demi.  « C’est devenu plus que naturel », poursuit-il. Chaque famille sait que la première tâche à s’en occuper, est d’aller épuiser « cette source de vie. » Et même les enfants de bas âge s’habituent. « La situation est devenue une réalité qui nous ronge les cœurs. Nous traversons des moments difficiles », selon un jeune de ce quartier Uzio. Pour les enfants, ils ne se présentent dans les robinets que les week-ends, des jours où ils ne vont pas à l’école et pour les grands, c’est tous les jours.

Une mère âgée de 55 ans témoigne que depuis 2009 elle n’a pas eu d’eau de robinet dans son foyer. Elle a été obligée de construire deux citernes et achète régulièrement de l’eau à 50.000 kmf. « Depuis mars 2009, je n’ai pas eu de l’eau de robinet chez moi. J’ai été obligée de construire des citernes et j’achète de l’eau de la Ma-mwé à 50.000 kmf. En 2012, j’ai reçu une facture de 600.000 kmf. J’ai été totalement étonnée et je me suis rendue à la Ma-mwé, mais les responsables m’ont rassuré qu’ils viendront régler le problème, en vain », a affirmé cette de famille.

 

Une cloche pour réveiller les voisins

Pour mieux se présenter à l’heure dans leurs activités professionnelles, entre autres, une voisine sonne l’alarme de très bon matin et réveille les autres, s’elle se rend compte que l’eau coule dans le robinet. Et si la cloche n’est pas sonnée, tous les voisins comprennent que l’eau ne coule pas. En effet, les yeux se fixent sur le stock d’eau.

El-Aniou

Trois mois après la mort de l’ancien directeur de l’hôpital El-Maarouf, Ali M’madi Takia, un nouveau directeur est nommé par décret présidentiel datant du 17 janvier dernier. Ce directeur aura beaucoup de défis à relever dans cet établissement sanitaire où les citoyens ne cessent de dénoncer son fonctionnement.

Le centre hospitalier El-Maarouf

Une feuille de route a été tracée par l’ancien directeur du centre hospitalier El-Maarouf, Ali M’madi Takia. Des mesures de sécurité ont été renforcées. Après deux mois de poste vacant, le président a signé le décret N°019/PR portant nomination du directeur général du centre hospitalier El-Maarouf, Nicolas Moussa M’madi. Il a été attaché d’administration dans ce même centre hospitalier.  Un travail lourd lui attend vu que le gouvernement  annonce l’émergence à l’horizon de 2030. Etant un pilier du développement, le nouveau directeur général doit faire face aux évacuations sanitaires.

A noter que ce centre hospitalier national connait un monde nouveau avec l’installation du tableau d’affichage informatique, pour annoncer le programme de consultation, le renforcement de la sécurité pour l’intérêt de tous et un programme bien déterminé pour assurer le bien-être des patients, l’interdiction de l’accès des taximan à l’intérieur de cet établissement, et l’instauration des prises en charge des malades avant la régularisation des factures, entre autres, tels des mesures prises pour le bon fonctionnement de l’établissement.

La rédaction

Après les rumeurs qui circulaient sur l’interdiction de la « metoclopramide injection » dans l’archipel des Comores, un des responsables du ministère de la santé nous a confirmé qu’il s’agit « d’une fausse alerte. » Ce produit n’est pas interdit dans les pharmacies.

Après des remarques faites par certains comoriens plus particulièrement à Ngazidja, le metoclopramide injection est devenu trop rare dans les pharmacies à l’exception de santé militaire. Raison pour laquelle Al-Fajr s’est adressé aux responsables chargés de l’importation des médicaments pour plus d’informations. « Ce ne sont que des commentaires erronés, aucune interdiction de ce produit n’est pas lancée », disent-ils.

 Ils ont saisi cette occasion pour montrer que ce n’est donc pas la première fois qu’un produit se trouvait dans une importation tardive. « Ce que nous pouvons dire, ce que les fournisseurs ne distribuent pas ce produit parce que les laboratoires n’ont pas produit cette injection durant ces derniers temps », expliquent-ils.

Selon un responsable sanitaire, un produit peut être stoppé dans le marché pour deux raisons : le manque de quelques choses ou une interdiction du produit. Il a aussi souligné que les pharmacies qui ont ce produit avaient surement beaucoup de stock et rien de plus. « Ce n’est qu’après une réflexion que le gouvernement comorien se décide  à interdire un produit. Ce que nous pouvons vous rassurer, ce que c’est une mauvaise interprétation des citoyens comoriens. Si le produit est devenu rare pendant une période, cela ne veut pas dire qu’il est interdit dans le pays », poursuit-il. Il appelle la population d’être responsable de soi-même et ne pas céder aux rumeurs.

H.H

La maladie Xeroderma Pigmentosme secoue l’île d’Anjouan. La fédération solidarité communauté de l’Océan indien (FSCOI), en partenariat avec l’association Unono Family a tenu une conférence de presse samedi dernier pour annoncer deux évacuations sanitaires des enfants attrapés par la maladie « Xeroderma Pigmentosum (XP). »

La FSCOI devant la presse

Lors d’une conférence de presse tenue samedi dernier par la Fscoi et Unono Family, a-t-on appris l’évacuation de 2 enfants atteints de la maladie Xeroderma Pigmentosme. Il s’agit d’une maladie qui frappe l’ile d’Anjouan qui a fait mourir 10 enfants. C’étaient des enfants de moins de 10 ans. L’occasion pour la FSCOI et Unono Family de travailler ensemble pour la santé des enfants victimes de cette maladie. Hassana Mohamed et Mohamed Ali vont être évacués et sont victimes de la XP. « Hassana Mohemed a perdu ses deux sœurs jumelles. Ces deux enfants, Mohamed Ali âgé de 15 ans et Hassana Mohamed de 12 ans seront évacués dans l’ile Maurice dans les prochains jours », annoncent les conférenciers. La fédération solidarité communauté de l’Océan indien est en attente de  l’attestation d’EvaSan (évacuation sanitaire) du ministère de la santé à travers l’agence nationale des médicaments et des évacuations sanitaires (Anamev). 16 cas sont déjà enregistrés dans l’ile d’Anjouan. Il s’agit d’une maladie de la lune qui s’appelle scientifiquement XP, une maladie génétique.

La Xeroderma Pigmentosum, un danger imminent chez l’enfant

Cette malade représente un danger chez les enfants. Elle cause beaucoup de décès. Cette maladie qui prévaut dans l’ile d’Anjouan représente une grande menace. « Il y a eu de mal formation au niveau de la peau qui permet qu’une fois que l’enfant absorbé les rayons du soleil ultra-violet, le système enzymatique est naturellement défaillant chez cet enfant. Ce rayon ultra-violet n’est pas pareil comme les normaux. Ça cause des dégâts qui évoluent jusqu’à provoquer des cancers », a détaillé le coordinateur national de la FSCOI, Nabil Jaffar. Selon les conférenciers, il y a six enfants aussi qui ont cette maladie et qui doivent être transférés. Le plus âgé des enfants de la lune est de 40 ans, dit-on, et il est actuellement à Mayotte.  Les associations ont un combat sur les évacuations de ces deux enfants malades. La FSCOI a fait savoir que les 6 autres auront souhaité cette évacuation mais « ce sont ces deux qui sont en toute urgence. »

C’est une maladie sanguine qui règne dans l’ile depuis près de 20 ans. Au niveau d’Anjouan, sur 15 000 naissances, il y a 1 cas. Une personne peut porter cette maladie sans que  les symptômes apparaissent directement, disent-ils. « Une fois fait le mariage de deux personnes atteintes par cette maladie, il  y a 50% de naissances des enfants de la lune. Cette maladie se trouve rarement dans les deux autres iles. La plupart des enfants de la lune qui se trouvent dans l’ile de Mayotte sont d’origine anjouanaise », avancent les conférenciers. La Xeroderma Pigmentosum, un danger imminent chez l’enfant.

« La fédération a les moyens d’évacuer ces enfants »

Nabil a indiqué que dans l’ile, « les mariages pré-sanguins sont les plus favorisés.  Nous sommes conscients que c’est une maladie liée à ces genres de mariages. » Et le coordinateur de préciser, « puisque nous n’avons pas des centres médicalisés, conditionnés comme Mayotte, on essaie de protéger l’enfant dans certaines crèmes et des médicaments mais il n’y a pas vraiment une prise en charge. » Il a rappelé que les autorités compétentes sont prévenues depuis le mois de septembre dernier malgré que le quota des évacuations sanitaires des Comores-Maurice fût  fini et 

« ce n’est qu’en 2019 que ce dossier s’est repris pour sauver ces enfants de la lune ». Farah Aboubacar, présidente de l’association Unono Family a précisé que « le ministère de la santé nous rassure que le dossier suit les bonnes voies et nous ne ferons qu’attendre. La fédération a les moyens pour évacuer ces enfants. » C’est grâce à la convention entre Comores-Maurice que les enfants bénéficieront des bons traitements. A noter qu’il s’agit d’une fédération qui s’est engagée sur ce combat depuis juin 2018 dont son siège est à Anjouan. C’est un projet nommé SEMDL (sauvons les enfants malades de la lune).

H.H

La campagne de lutte est lancée samedi dernier

La campagne de lutte est lancée samedi dernier

Les autorités sanitaires comoriennes en partenariat avec l’Oms ont lancé officiellement la campagne de lutte contre la filariose lymphatique, samedi dernier à Ntsaweni dans le Mboudé. Les Comores envisagent arriver à zéro filariose lymphatique d’ici juin 2019,pareillement à des pays de l’Afrique qui ont raillé ces maladies dans leur territoire.

18 ans sont déjà écoulés depuis la mise en place de combat contre la filariose lymphatique aux Comores. Selon l’étude statistique, 14% de la population comorienne était atteinte de la filariose lymphatique avant 2001. Pour la remédier, l’Etat comorien et l’Oms ont tenu une campagne de lancement des médicaments contre cette maladie dans l’ensemble de l’archipel des Comores. 

Le calendrier statistique a enregistré une diminution de taux de pourcentage en passant de 14% à 4% en 2001 et de 0, 4% en 2007.
En effet, de 2007 à 2012, aucune campagne n’a été faite. Par conséquent, l’échelle a augmenté de 3% en 2012. Arrivée à ce stade le gouvernement comorien, le ministère de la santé appuyé par l’Oms s’est engagé pour railler les maladies tropicales négligées (MTN) au niveau national. Le samedi dernier à Ntsaweni était le 6ème lancement de campagne de lutte contre la filariose lymphatique et les parasitoses intestinales. Pour Dr. Rachid Fatma, le but de ce lancement est de sensibiliser la population comorienne sur la campagne des médicaments de la filariose lymphatique. « Ensemble avec l’accompagnement de l’Oms souhaite faire entrer les Comores parmi les pays d’Afrique comptant « zéro » filariose lymphatique, d’ici juin prochain.
J’appelle la population comorienne d’être compréhensible et de répondre à la prise des médicaments pour combattre ensemble ces maladies », lance la ministre de la santé

 

El-Aniou

La ministre de la santé a reçu hier, trois experts Chinois de l’Université de Guangzhou qui séjournent à Moroni pour accompagner les Comores à lutter contre le paludisme. En attendant le traitement de masse de ce premier trimestre, l’opération de la pulvérisation intra domiciliaire (Pid) sera relancée dans l’ensemble de l’ile de Ngazidja.

Dans sa rencontre avec les experts de santé chinois, la ministre de la santé, Dr Rashid Fatma a Halima Hamada montré la reconnaissance sur la collaboration de ces deux pays dans l’objectif de faire face à cette épidémie d’ici 2020, sous le slogan, « Réduire en zéro cas
autochtone d’ici l’année prochaine. » Le gouvernement comorien à travers son ministère de la santé se prépare à relancer une seconde campagne de 

traitement de masse dans de Ngazidja dont cette maladie a pris d’assaut. « Cette ile devait fournir beaucoup des efforts pour stopper cette chaine de transmission
avant qu’il ne soit pas trop tard. Si la maladie se trouve dans une ile, on peut confirmer que l’ensemble du pays est en danger », explique Dr Rashid Fatma.
Les autorités nationales chargés de la santé insistent souvent qu’il s’agit de la dernière campagne du traitement de masse

Les autorités nationales chargés de la santé insistent souvent qu’il s’agit de la dernière campagne du traitement de masse. Elles ne cessent de rappeler la population comorienne que c’est le moment ou jamais d’éradiquer cette maladie avant qu’elle ne se transforme pas en épidémie, qui sera une crise sans précédent.Le paludisme reste un casse-tête pour les autorités compétentes car « elle risque d’affecter le développement de ce pays. »
Des différentes rencontres s’organisent pour la réussite de ce combat d’ici l’année prochaine. Après la mobilisation sociale tenue, certains citoyens ont pu savoir les nombres des cas enregistrés depuis 2014 à nos jours. D’après les statistiques, les nombres des cas se multiplient toujours.
Halima Hamada

Quelques mois après la cérémonie de la remise du site de l’hôpital El-Maarouf, le chantier de la construction du centre hospitalier universitaire est en cours ces derniers temps. Les travaux se trouvent au stade de terrassement et de remblaiement malgré le retard de l’acheminement des matériaux de construction jusqu’au site d’opération.

Il s’agit d’un travail qui a pu débuter depuis le mois de juin dernier. Sa démolition a suscité des commentaires partout dans les iles de l’archipel des Comores alors que les responsables du centre hospitalier national se félicitent sur les avancements des travaux. Ils avancent souvent que le changement n’est un projet facile mais ils se montrent confiant que cette construction sera réalisée car tous les moyens sont disponibles. Lors de la visite de ce site de construction, le consultant en infrastructures à la présidence, Moussa Dada a souligné que « ce n’est pas une mission aisée. » Il appelle la population comorienne de patienter dans le maximum car il ne s’agit pas d’un simple département mais plutôt un bâtiment de 120 mètres de longueur qui abritera 5 étages. Sachant que le délai fixe pour la construction du nouveau centre nommé « centre hospitalier universitaire El-Maarouf », est dans trois ans. C’est un chantier qui possède une cinquantaine de main d’œuvre, plus les techniciens chinois. Les responsable chargés de cette construction ont montré qu’au démarrage des fondations, trois cent employés seront embauchés.


DES CONTENEURS CONTENANT DES MATÉRIAUX DE CONSTRUCTIONS RÉCEPTIONNÉS

 

Après leur installation dans le milieu de travail depuis quelques mois, la société chinoise a indiqué qu’elle n’a qu’une seule difficulté, à savoir l’acheminement des matériaux de construction. Les travaux suivent les voies normales et le chantier a repris une nouvelle forme. La société chinoise chargée des travaux a reçu une quarantaine des conteneurs le samedi dernier, elles contiennent des matériaux de construction. Le directeur de ce chantier, a montré que dans un mois, ils commenceront le travail sur la fondation et les poteaux.« Nous avons déjà recruté 40 employés comoriens et nous comptons recruter d’autres selon le chantier notamment des techniciens et des administrateurs. 150 employés comoriens seront recrutés », observe le directeur du chantier. Les matériaux réceptionnés le samedi dernier, peuvent suffire les 50% de chantiers et près de 200 employés seront aussi embauchés dans les meilleurs délais. Malgré ce retard des conteneurs, les responsables de cette société chinoise soulignent qu’ils n’aurai ent en aucun cas un retard sur cette construction. En dehors de cela, la société chinoise affirme que l’installation a été une réussite. « Il n’y a rien à craindre sur cette construction et que la construction sera réalisée dans la date déjà fixée », assurent les responsables de la société chinoise. 

 

Il est à noter qu’actuellement, le chantier contient une cinquantaine d’ouvriers et plus des techniciens chinois. Les responsables de la société Csyic ont insisté que 300 employés seront embauchés aux démarrages des fondations vers la fin des travaux.

 

LA CONSTRUCTION DE L’HÔTEL GALAWA AUSSI

Pour rappel, parmi les différentes interventions, lors de cérémonie de remise de site, ont indiqué que l’émergence n’est pas une illusion tout en annonçant les différents chantiers en cours de réalisation. Dans cette foulée, le ministre des finances et du budget, Saïd Ali Saïd Chayhane n’a pas manqué de montrer leur vision et leurs projets. Selon l’argentier du pays,l’objectif principal est de construire les Comores mais pas de détruire comme font parmi d’autres. « Les prochains travaux seront de construire le Galawa pour le développement de ce pays.Le gouvernement comorien a comme but de construire ce pays vers le développement social et économique pour atteindre son émergence à l’horizon 2030 », avait montré le chargé du portefeuille de l’Union des Comores.

 

Halima Hamada

Violences basées sur le genre 255 cas en 2018

Violences basées sur le genre 255 cas en 2018

Le service d’écoute et de la protection des femmes et des enfants victimes des violes de l’ile autonome de Ngazidja a publié son rapport annuel de l’année 2018 la semaine dernière. Un bilan catastrophique a été approuvé, soit un taux de 255 cas.

Une situation plutôt compliquée dans l’ensemble de l’ile. Pourvu que « l’arrangement à l’amiable, quelques liens familiaux avec les agresseurs », tels sont les motifs constatés et qui a monté la propagation de cette crise. L’année 2018, représente une année sombre pour les responsables chargées de cette protection. Les remarques prouvent que seules les filles de 11 à 17 ans sont les plus touchées.  128 cas notés soit 90 agressions sexuelles, 18 grossesses non désirées, 2 mariages forcés, 6 agressions physiques et 12 maltraitances. Et les garçons subissent des actes barbares. Des mineurs de 6 à 10 ans dont 4 ont été agressés sexuellement, 3 ont dû subir des travaux forcés et 15 des maltraitances pendant que les autres de 0 à 5 ans ont noté 17 maltraitances. Comparant les filles aux garçons, ce sont les filles qui sont les plus touchées. Elles sont de 202 personnes enregistrées alors que les garçons sont de 53, victimes des maltraitances.

Parmi les combats engagés pour lutter contre ce fléau, la réalisation urgente, tel que renforcer les institutions dans la différente religion. Un centre de service d’écoute a été inauguré à Foumbouni pour travailler davantage sur cet aspect. Sachant qu’à l’occasion de la journée mondiale de la lutte contre les violences basées sur le genre, l’ensemble des intervenants ont montré qu’il n’est pas question seulement de parler mais de dénoncer les violences pour la protection des mineurs. Ils appellent tout le monde à se solidariser pour réduire les violences.

Halima Hamada

Photo d’archive