ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Route Moroni-Hahaya : Opération nids-de-poule

Route Moroni-Hahaya : Opération nids-de-poule

Les travaux publics mènent des travaux de bouchage des nids-de-poule dans la R1 fortement dégradée sur certains endroits par les dernières intempéries. Selon Idaroussi Said Houssein, directeur général des routes, les travaux de réhabilitation vont se poursuivre en attendant le grand projet de réhabilitation de cet  axe reliant la capitale à l’aéroport international du pays.

La route Moroni-Hahaya est dans un état pitoyable. Des trous et des flaques d’eau l’ont envahi. Les travaux de bouchage des trous ont d’ores et déjà débuté depuis ce vendredi. « Les travaux sont confiés à l’entreprise chinoise CGC. Cette dernière a accepté de faire le travail gratuitement en vue d’accompagner le gouvernement comorien. Je saisis donc cette occasion pour remercier cette société », précise Idaroussi Said Houssein, directeur général des routes.

Celui-ci a fait savoir que ces travaux ont une durée de 15 jours maximum. « Mais nous espérons que d’ici 10 jours ces travaux prendront fin à moins que nous ne soyons pas empêchés par les intempéries. Il s’agit des travaux de réparation partielle. Cela signifie qu’on ne va pas tout enlever », explicite le directeur général des routes.

Ils ont procédé à quelques déviations déjà pour ne pas perturber les travaux, fait savoir le directeur général des routes, qui fait appel aux usagers au calme et au respect des panneaux de déviations.

A l’en croire, ces déviations ne vont pas durer longtemps. Puisque « l’on ne peut pas travailler et  en même temps laisser les véhicules circuler. Toutefois, on peut l’ouvrir dans le cas d’une urgence». 

Kamal Saïd Abdou

Le directeur général du groupe scolaire Fundi Abdoulhamid (GSFA), Ali Mzé Hamadi a rendu l’âme la semaine dernière à Paris. Une figure emblématique de l’enseignement du pays. Ali Mzé Hamadi a consacré toute sa vie pour la gestion du GSFA. Depuis l’annonce de son décès, les messages d’éloges inondent les réseaux sociaux pour lui rendre un dernier hommage.

La mauvaise nouvelle est tombée dans la soirée du 9 février dernier. Ali Mzé Hamadi, directeur général du GSFA est décédé à Paris, de suite d’une longue maladie. L’homme qui a incarné l’éducationde nationale depuis plusieurs années a vu de son vivant défiler dans son établissement des générations d’élèves dont la plupart d’entre eux sont devenus des hauts cadres dans l’administration publiques et privée.

Titulaire d’un DEA en Géographie, obtenu à l’université de Lille. Il est revenu au pays après ses études et rejoint le Front démocratique (FD) en 1980. Il connaîtra comme la plupart des militants du front la prison sous la période de Bob Denard suite aux événements du 8 mars 1985.

Après avoir échappé à ses geôliers, Ali Mzé Hamadi a eu l’idée, avec ses compagnons, de fonder en 1987, l’une des premières écoles privées, à Moroni. Ainsi naîtra le Groupe Scolaire Fundi Abdoulhamid. Ici, il s’aura imposé encadrement pédagogique et rigueur. Dès l’annonce de son décès, les messages d’éloges inondent la toile.

Soilihi Kays, historien et ancien professeur à GSFA témoigne son vécu avec le défunt. « La nation a perdu un des bâtisseurs les plus respectés. Son expérience personnelle montre qu’on peut bien aider à bâtir le pays sans être forcément dans le sérail politique. Sa rigueur, son abnégation au service de la sagesse des enfants scolarisés au GSFA ont fait de son école, une fierté de toute une nation », a-t-il témoigné.

De son côté, Mohamed Bajrafil, ambassadeur de l’UNESCO et imam à Paris, ancien élève du GSFA raconte son passé avec le feu Ali Mzé. « Ali Mzé, un géant de l’éducation nationale comorien, un constructeur d’esprits vient de s’en aller », témoigne-t-il. 

Abdoulandhum Ahamada

Vendredi dernier, le ministère de l’éducation nationale en partenariat avec le ministère de l’emploi et de la jeunesse, ont lancé officiellement des séminaires des formations des formateurs sur le projet « gérer mieux votre entreprise » (GERME). Un projet soutenu par l’organisation internationale du travail (OIT) et qui a comme but d’accompagner la formation et l’insertion professionnelle des jeunes comoriens.

Le ministère de l’éducation nationale avec le ministère de l’emploi, de la jeunesse et des sports, ont lancé officiellement des séminaires des formations des formateurs sur le projet GERME. Il s’agit d’un projet soutenu par l’organisation internationale du travail qui vise à accompagner les jeunes comoriens sur la formation et l’insertion professionnelle.

« Le Ministère de l’Éducation nationale est en première ligne pour la mise en œuvre de ce programme notamment à travers l’amélioration de la formation pour faciliter l’insertion professionnelle des jeunes. L’objectif de ce projet GERME est de répondre à la double préoccupation, de renforcement des formations de base et de développement des compétences managériales de nos jeunes entrepreneurs », a déclaré Elanziz Ben Ahmed directeur de cabinet du ministre de l’éducation nationale qui représentait son ministre.

Selon lui, plusieurs initiatives du projet sont en cours de lancement et d’autres sont mises en œuvre pour cet objectif avec l’appui de tous nos partenaires. D’après lui, le ministère de l’éducation a mis l’accent sur l’importance de l’employabilité des jeunes pour le pays. « L’employabilité des jeunes femmes et des jeunes hommes disposant d’une formation ou pas, revêt une importance stratégique particulière pour notre pays, eu égard au contexte de la crise qui prévaut dans le monde actuel et qui oblige les pays comme l’Union des Comores à développer des solutions endogènes et durables pouvant garantir leur sécurité et leur stabilité », a-t-il souligné.

Rappelons que le projet « gérer mieux votre entreprise » appuie les formateurs par des nouvelles méthodes de management durable dans le secteur de la formation et de l’insertion professionnelle. Une initiative soutenue par des partenaires au développement de l’Union des Comores sous le leadership de l’organisation internationale du travail (OIT).

Nassuf. M. Abdou

 

Le ministère de l’éducation nationale, la direction générale de la maison de l’emploi en présence des experts français se sont réunis, hier jeudi, à Moroni pour une réunion de partage sur le programme Msomo na hazi. L’objectif est d’examiner les travaux qui ont été réalisés par des experts français sur ce programme. Un projet financé par l’UE à hauteur de 9 000.000 d’euros pour la formation et l’insertion professionnelle des jeunes. 

Deux ans après la mise en œuvre du programme Msomo na hazi, les travaux préliminaires sont presque réalisés. L’heure est à l’examen de ce programme. Des représentants du ministère de l’éducation nationale, de la maison de l’emploi et des experts français se sont réunis, à Moroni, pour évaluation les travaux réalisés dans ce projet.

« On est dans une réunion organisée par le programme Msomo na hazi, un projet du ministère de l’éducation nationale  financé par l’UE. L’objectif est d’examiner le travail qui a été fait par des experts mobilisés à cet effet concernant la conception d’outil en vue de faciliter le suivi et l’évaluation des activités que nous réalisons dans le cadre de ce projet », a expliqué Abbillah Nourdine, directeur général du programme Msomo na hazi.

Selon lui, ces activités visent à appuyer le ministère de l’éducation à travers sa direction de l’enseignement technique et de l’insertion professionnelle à se doter d’un outil pour le suivi de sous-secteur de la formation et de l’insertion professionnelle.

« Notre priorité actuelle est de veiller à ce que la formation professionnelle soit de qualité et pertinente, et veiller également à ce que les jeunes qui suivent ces formations puissent bénéficier des conditions favorables leur permettant une fois la formation terminée de pouvoir trouver  de l’emploi ou de créer eux-mêmes leurs activités  », a-t-il précisé.

Pour rappel, le projet Msomo na haza est financé par l’Union Européenne et coordonné par la direction générale de l’enseignement en partenariat avec la société civile. Il vise à accompagner les jeunes de 15 à 35 ans sur l’amélioration des conditions d’apprentissage dans le cadre du secteur informel.

Nassuf. M. Abdou

 

Sultane Abdou Ibrahim, un jeune comorien, âgé de 11 ans, a mémorisé le Coran. Pour le soutenir, l’ambassade de l’Arabie Saoudite aux Comores a, hier jeudi, organisé une cérémonie de remise de cadeaux comme signe d’encouragement. Une manière d’inciter les enfants à s’intéresser exclusivement à la mémorisation du Saint-Coran.

L’ambassade de l’Arabie Saoudite en Union des Comores s’est enthousiasmée après la mémorisation du Coran du jeune Sultane Abdou Ibrahim, âgé de 11 ans. La représentation diplomatique saoudienne a organisé une cérémonie religieuse, pour encourager  aux parents et à cet enfant et surtout inciter les autres jeunes à maîtriser le livre saint. Un geste symbolique et un exemple à suivre pour les jeunes en bas-âge.

L’ambassadeur saoudien, Dr Attallah Bin Zayed Al Zayed a montré l’importance et la valeur  de la parole de Dieu (Coran). A l’entendre, l’ambassade ne ménagera aucun effort pour accompagner les enfants à la mémorisation du coran.

« Nous saluons les efforts fournis par les parents de cet enfant (Abdou Ibrahim et Hadidja Mhadji). J’ai reçu cette information, à travers les journaux. Aujourd’hui, nous attribuons ces cadeaux comme un geste symbolique », a exprimé l’ambassadeur saoudien.

Selon le diplomate saoudien, le royaume de l’Arabie Saoudite prend en considération la valeur du Saint-Coran. « J’espère que les autres jeunes vont imiter le parcours de Sultane et comment est-il parvenu à ce stade important. Ses parents doivent redoubler des efforts pour garantir son éducation », a ajouté Dr Attallah Bin Zayed Al Zayed.

De sa part, Abdou Ibrahim, le père du jeune Sultane, remercie l’ambassade saoudienne pour avoir honoré son enfant. « Nous sommes heureux de cette distinction envers notre enfant. C’est une grande fierté. Sultane a suivi ses études à la madrasa Saïd Salim et à l’âge de onze ans, il a pu mémoriser le Coran tout entier. Il est en classe de 6e à l’école Abdoulhamid. Il est arrivé 1er de la classe à l’issue de l’examen de premier trimestre avec une moyenne de 18 sur 20. Cela montre bien que le Coran ouvre l’esprit  », a-t-il magnifié. 

Abdoulandhum Ahamada

 

Le mariage précoce, un phénomène aux multiples conséquences. Asma, une jeune fille scolarisée dans l’île de Ngazidja a vu son rêve brisé. Mariée à 15 ans en classe de 3ème, elle est devenue maman à 16 ans. Le divorce est consommé, quatre ans après le mariage. Elle qui a décroché son brevet d’études du premier cycle en 2018.

C’est un véritable calvaire  que vit une jeune fille  dénommée Asma. Mariée à l’âge de 15 ans, elle est divorcée quatre ans plus tard. Les larmes aux yeux, elle nous livre  un récit glaçant de son histoire. Inscrite dans un établissement scolaire public, en 2018, Asma était en classe de 3ème cette année-là. Année dans laquelle, un homme de 28 ans s’est présenté à sa famille pour lui demander en mariage.

« J’avais refusé de me marier tôt mais la pression de ma famille a fini par payer. Toutefois, je regrette car nous nous sommes séparés d’aussi tôt. Après m’avoir enceinté », a-t-elle confié. « Après le mariage, j’ai continué mes études jusqu’au sixième mois de ma grossesse. J’ai abandonné l’école pour s’occuper de mon enfant. Je n’étais pas heureuse du tout car j’étais confrontée à plusieurs difficultés. Mon souhait était de continuer mes études. J’ai été mariée au moment où je n’étais pas prête », raconte-t-elle avec frustration.

Née d’une famille de quatre enfants dont deux garçons, Asma, la fille cadette de la famille est tombée enceinte à l’âge de 15 ans et accouchée à 16 ans. Après le divorce, la maman de Rahil s’en prenait à ses parents.

« Vous avez détruit ma vie. Comment avez-vous osé me marier avant l’âge avec un homme qui s’est enfuit par la suite. Pour lui, c’était juste l’amour platonique Mais à mon âge, c’est dur de se séparer d’un homme que vous avez partagé le lit surtout quand on a un enfant », a-t-elle regretté.

« Depuis que je suis divorcée, je ne me suis pas remariée. Je continue ma vie seule jusque le jour où je tomberai sur les mains d’un homme honnête », a-t-elle fait savoir, précisant qu’avec ses activités, elle arrive à assurer la scolarité de  son fils.

A noter que le mariage précoce est un mariage incluant un enfant ou un adolescent fille ou garçon âgés de moins de 18 ans. Elle constitue une violation des droits de la personne. Malgré les sensibilisations des Ongs, elle demeure dans le pays surtout dans les coins les plus reculés.

Asma n’est pas le nom propre de la jeune fille. C’est un pseudonyme. 

KDBA

Etat civil : Un enfant, un acte de naissance

Etat civil : Un enfant, un acte de naissance

À travers le projet « appui à la modernisation de l’état civil des Comores », plusieurs acteurs de l’administration du pays ont participé, hier à Moroni, à un atelier de réflexion sur la modernisation de l’état civil. Un enfant : un acte de naissance.

Pour la modernisation de l’état civil comorien, un atelier de réflexion et de proposition d’une nouvelle loi adaptable aux textes de référence des Nations-Unies a eu lieu, hier. Ce sont des textes juridiques portant des amendements qui seront soumis à l’Assemblée nationale. Le consultant juridique national, Me Saïd Mohamed Saïd Hassane figure parmi les consultants retenus dans le cadre de cette réflexion.

Cet avocat de la place estime  que  la « loi de 1984 doit être modifiée selon les besoins et la nécessité existentielle de cette époque contemporaine. À travers ce projet d’appui à la modernisation de l’état civil comorien, les Comores seront en mesure de s’adapter aux nouveaux textes administratifs. Nous avons étudié l’ancienne et la nouvelle loi et nous apporterons les modifications nécessaires ».

La modernisation de l’état civil permettra, selon le consultant juridique, de faciliter le processus administratif d’obtention d’un extrait d’acte de naissance, de documents administratifs, et autres. « Moderniser l’état civil pourrait aboutir à l’informatisation du système. Le comorien résident en France peut obtenir son extrait au consulat des Comores en France. Des volets formations sont prévus pour les agents de l’état civil », a-t-il fait savoir.

Il est à noter que l’état civil est l’identité d’une personne. Alors, la personne a le devoir d’avoir un nom, une date et lieu de naissance. L’homme a le devoir d’avoir un acte de naissance et un acte de décès. 

Abdoulandhum Ahamada

Face à la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants, le service d’écoute de Ngazidja a tenu, samedi dernier, une réunion d’échanges avec les responsables de la région de Washili plus particulièrement la commune de Washili yadju. L’idée est de mettre en place un service d’écoute annexe dans la région, à Koimbani Oichili. Un rapprochement de la population est un combat contre les actes de violences faites aux femmes et aux enfants.

Le service d’écoute de Ngazidja mise sur des services d’écoutes annexes dans les différentes régions. Samedi dernier, une réunion d’échanges avec les responsables de Washili a eu lieu, à Koimbani. L’idée est d’installer cette instance à Koimbani en vue de se rapprocher de la population et de sauvegarder la sécurité et la protection des femmes et enfants contre les actes de violences. Le directeur général du service d’écoute de Ngazidja a précisé que la cellule d’écoute n’est pas un lieu d’arrestation des violeurs, mais plutôt, une mesure de sécurité et un combat contre les violences à l’égard des femmes et enfants.

« Ce n’est pas un lieu d’arrestation mais plutôt un lieu de surveillance et de contrôle des actes de violences à l’égard des femmes et enfants. La décentralisation des services d’écoute (à Fumbuni et à Mitsamihuli) signifie un rapprochement de la population et un combat contre les violences sur les mineures », a fait savoir le directeur général du service d’écoute de la cellule de Ngazidja.

« Les enfants de moins de 18 ans devront être protégés contre les tentatives de viol. L’exploitation des enfants sont inadmissibles. L’enfant doit poursuivre ses études scolaires, sinon, il doit être à l’abri de tous genres d’exploitation. Et l’enfant né hors-mariage peut être exploité. On doit aider les familles de la victime à porter plainte. Ce service d’écoute annexe pourrait freiner les actes nuisant les droits de l’enfant», a-t-il expliqué.

Un des représentants de la région souligne que le service d’écoute doit réagir discrètement pour éviter la fuite des auteurs. « Pour arrêter les présumés auteurs de ces actes, il faut réagir avec discrétion et professionnalisme. Sinon ces criminels seront en cavale », a interpellé le représentant.

 Abdoulandhum Ahamada

L’origine du nom du village Hantsindzi n’est jusqu’à présent pas connue. Toutefois, cette localité de la région de Mboinku est une cité ancienne fondée par une grande personnalité venue de l’Afrique appelée « Mdjonga ». Lors d’une conférence de presse, tenue mercredi dernier à Hantsindzi, Kaabi Roubani président de l’association Djunduwo la Comores a fait savoir que les études anthropologiques n’ont pas déterminé dans quel siècle cette cité fut fondée.

L’origine du mot de la cité de Hantsindzi est dans l’incertitude. Pourtant cette localité classée au deuxième rang du poids démographique de la région Mboinku est ancienne. Lors d’une conférence de presse tenue, mercredi dernier, à Hantsindzi, l’enseignant chercheur à l’Université des Comores Kaabi Roubani rappelle l’ancienneté de cette localité de la région Mboinku.

« Selon les fouilles anthropologiques, Hantsindzi est une cité ancienne. Elle est fondée par un certain Mdjonga, une personnalité venue d’Afrique pour fonder des localités aux Comores comme la cité de Malé, Hantsindzi, Nvuni », précise l’enseignant chercheur à l’université des Comores.

Si les données anthropologiques n’ont pas encore tiré leurs conclusions sur l’histoire globale du pays, les partages d’informations et les recherches constituent, selon Hamdani Bacari un pas notable à la paix des localités.

« Nous continuons notre périple sur l’ensemble de toutes les cités de la Grande Comore.  Juste pour rappeler aux jeunes que, l’histoire est quelque chose d’exceptionnelle. On ne peut pas comprendre qui nous sommes sans pour autant connaître notre histoire. Notre engagement sur les terrains est une façon préventive afin de limiter les conflits intercommunautaires liés aux origines des cités », a expliqué Hamdani Bacari, enseignant d’histoire à l’université des Comores.  Hantsindzi est une cité ancienne, de brassage, car elle fait partie des cités de « Mdjonga ».

« Le choix de venir à Hantsindzi, fait suite après avoir collecté nos données, nos récits pour faire la présentation permettant à son tour la population locale d’intervenir  pour soulever un certain nombre de problématiques qui peuvent nous servir le jour où on décidera d’écrire l’histoire globale du pays», conclut Hamdani Bacari. 

Nassuf. M. Abdou

L’agence Comores prestige évènementiel, avec l’appui des associés consultant-formateurs en développement personnel (Rachad Mohamed et Sultane Abdourahim Cheikh), ont tenue hier jeudi, un point de presse, pour annoncer la tenue de la première édition « Master Classe Event » au tour de l’entrepreneuriat, le leadership et l’art oratoire, le 25 février, à l’hôtel Retaj Moroni. Un diner gala est prévu à l’occasion pour un levé de fonds en faveur de la création d’une école d’art oratoire et de leadership aux Comores.

« L’objectif global de cette première édition est de permettre aux participants de libérer leurs talents, leurs énergies positives, leur plein potentiel pour se fixer des objectifs professionnels, et se donner les moyens pour les atteindre tout au long de l’année 2023 », a déclaré Sultane Abdourahim Cheikh consultant-formateur et coach en développement personnel.

Et Rachad Mohamed précise que « l’objectif particulier de ce grand rendez-vous qui, on estime, n’a jamais été organisé dans le pays, est de libérer le potentiel pour permettre aussi les gens de se manifester, d’exprimer leurs talents en cassant la chaine de la peur devant un public en bénéficiant de l’inspiration des coachs formateurs expérimentés en la matière », a-t-il indiqué.

Le panel de cet évènement regroupera des entrepreneurs et coachs/formateurs qui partageront leurs expériences afin de pousser les participants à adopter un fonctionnement capable de répondre à leurs aspirations profondes et les inciter à agir pour construire leur futur, selon Echat Ali, directrice et fondatrice de Comores Prestige Evénementiel.

Il s’agira, selon elle, Mme Asna Said Allaoui, Directrice de l’AMS, une entreprise opérant dans le secteur de production, transformation et commercialisation des produits agricoles, Housnati Ahamada, promotrice de Mourad, une structure qui intervient dans la fabrication de chips, Toimimou Ibrahim, CEO Kinu Ink Digital Agency (Une agence qui opère dans la digitalisation  et de Karida Djaffar, fondatrice de l’entreprise Beaucor. Des partenaires comme Rooshdy médias, Hotel le Retaj, Dynamik et ANPI sont derrière cette initiative pour assurer sa réalisation.

Un diner de gala sera animé par l’humoriste Fouad Salim pour collecter des fonds devant aider à l’ouverture de la première école d’art oratoire et de leadership dont les promoteurs Sultane Abdourahim Cheikh et Rachad Mohamed.

Nassuf. M. Abdou