ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

C’est hier mardi que la coopérative du centre universitaire de Patsy a inauguré son premier centre de soins au sein de l’université en présence du directeur du centre. Une initiative saluée par les étudiants de l’université.

A Patsy Anjouan, les étudiants inaugurent leur dispensaire dans l’enceinte de l’université

Une bonne nouvelle pour les étudiants de l’université des Comores plus particulièrement à Patsy. Ali Mohamed, président de la coopérative des étudiants du centre universitaire de Patsy, affirme que c’est une première action depuis la création du centre avec actuellement 5.001 étudiants. « 40% de l’effectif des étudiants de l’université des Comores à Patsy. Depuis des années, on a lutté pour avoir un dispensaire au sein de cette université et on ne pouvait pas en avoir », a-t-il souligné.

« C’est la première fois dans l’histoire que Patsy a pu mettre un dispensaire », déclare le président de la coopérative avant d’ajouter : « le dispensaire n’est pas bien équipé. On espère prochainement avoir les moyens pour que le centre de santé ait les normes complètes », lance-t-il. Selon Ali Mohamed, la coopérative a lancé le message qui, par la suite a été bien compris et les étudiants ont manifesté leur courage et volonté de voir le projet se réaliser. Puisque, « nous avons constaté une gestion opaque dans la mutuelle de santé », a-t-il réagi.

Quant à Anrifa Ali Said, chargée des finances de la coopérative, « je suis satisfaite et contente car les cas de maladies sur le centre universitaire se multiplient, et la plupart sont des femmes. L’idée du dispensaire a été parmi les meilleurs choix qu’on a fait jusqu’à là », a-t-elle exprimé. Elle salué ceux qui ont contribué pour la réussite de ce projet.

Ahmed Zaidou (Stagiaire)

Détournement de certains moyens d’action logistique, mauvaise préparation scolaire par l’administration et non réorganisation du programme scolaire, les étudiants de l’institut de formation professionnelle réclament le départ de leur directeur général. Justifiant le « détournement », au cours d’une conférence de presse tenue hier à Nvuni, Sagaf Abdou Hadji, secrétaire général de la coopérative explique que le directeur a vendu un bœuf à 350.000 kmf destiné à leurs  travaux pratiques.

Des étudiants en agronomie à l’université des Comores

La situation qui prévaut l’institut de formation professionnelle en agronomie inquiète les étudiants. Manque de certains cours de base, détournement de certains moyens d’action logistique relatifs aux travaux pratiques dans cet institut. Presque 4 semaines, les étudiants refusent de rejoindre leur classe. Ils réclament le départ de Youssouf Ali Hassane, directeur général de l’institut de formation professionnelle en agronomie de l’université des Comores sise à Nvuni. Malgré le mot d’ordre, rien n’est abouti. Et pourtant des rencontres entre le ministère de l’éducation nationale, le ministère de l’intérieur  et les étudiants ont eu lieu dans l’espoir de trouver une issue pour la sortie de crise. « Jusqu’à maintenant nous sommes en attente d’une réponse favorable de notre demande », annonce Sagaf Abdou Hadji, secrétaire général de la coopérative.

Un bœuf destiné aux travaux pratiques vendu par le directeur pour 350.000kmf ainsi que d’autres outils des travaux pratiques sont évaporés. Il s’agit du poulailler destiné aussi aux travaux pratiques. « Nous avons pu récupérer le bœuf, nous n’avons rien à faire avec celui qui l’a acheté. Qu’il s’arrange avec le directeur », précise Charane Saïd Hassane, étudiant en agronomie.

Celui-ci regrette la façon dont le directeur a agi. « Il a amené les forces de l’ordre pour nous forcer de rentrer en classes. Ce qui n’est pas normal. Ce geste de viol de la force de l’ordre viole le droit qui interdit l’entrée des hommes en uniforme dans un établissement scolaire », déplore Charane Saïd Hassane. En tout cas, souligne-t-il, la violence n’est pas un moyen de résoudre des problèmes.

Kamal Saïd Abdou

A l’université des Comores en particulier le site de Nvuni compte actuellement 4 toilettes pour environ 4000 étudiants. Ce qui avantage l’insalubrité et le risque d’une contamination, selon les étudiants. Pendant que les étudiants paient leurs droits d’inscription, Saïd Ahmed, étudiant en licence II de droit souligne que le manque des toilettes à l’Université est compréhensible.

Université des Comores, site de Nvuni

Le site de Nvuni compte actuellement environ 4000 étudiants dans tous les départements. Alors que le site ne dispose que 4 toilettes. « Deux toilettes sont réservées aux filles et deux pour les garçons », témoigne Saïd Ahmed, étudiant en licence II de droit. Or, dit-il, il y a d’autres toilettes mais elles ne sont en état piteux. « Nous ne savons pas les causes de la fermeture de ces toilettes. Parfois on est obligé de répondre à nos besoins dans les champs environnant l’université. Ce qui créé parfois des problèmes entre nous et les propriétaires des champs », explique Saïd Ahmed, étudiant en droit. « Le gouvernement à travers le ministère de l’éducation nationale doit agir rapidement dans l’intérêt des étudiants », précise-t-il.

Des années depuis que les étudiants réclament devant les autorités de l’éducation nationale la mise en place des toilettes suffisantes  dans le site de Nvuni. Aucune suite de leurs réclamations n’a été donnée, selon Saïd Ahmed. « Leur silence traduit le laisser-aller de ces autorités face à notre santé. Nous appelons le chef de l’Etat d’agir au plus vite que possible pour notre bien. Nous sommes dans une période difficile marquée par des épidémies partout. Quatre toilettes pour un site qui compte environ 4000 étudiants, c’est inadmissible », lance-t-il.

Convaincu que l’éducation est un vecteur de développement d’un pays, Saïd Ahmed, avance qu’il est temps de se soucier de l’avenir du pays. « Aucun développement possible sans éducation. La santé est aussi un facteur important dans la vie », conclut-il.

Kamal Saïd Abdou

Après une semaine de vacance, les établissements scolaires ont redémarré les cours depuis lundi dernier. A Anjouan plus particulièrement au lycée de Mutsamudu, peu d’élèves et enseignants ont regagné les classes. Une situation qui inquiète certains élèves.

Au lycée de Mutsamudu, les cours ne tiennent pas la route pour cause de l’absence des enseignants. Mais des élèves aussi s’absentent. Depuis le lundi 3 mai dernier, les établissements scolaires ont rouvert les portes après une semaine de vacance. Les cours ne sont pas redémarrés à la normal puisque les enseignants et les élèves ne se présentent pas.

Une cinquantaine d’étudiants et une dizaine de professeurs dans la cours de recréation. La cause de cette situation inquiétante reste méconnue. Les élèves veulent aussi des réponses. En vain. « On nous a dits de venir après une semaine, ça veux dire le lundi mais les cours ne sont pas redémarrés, et on ne sait pas pourquoi. Certains professeurs et la direction sont là mais il n’y a pas de cours », a exprimé Abdoul Haffar, un élève du lycée mixte de Mutsamudu.

« La plupart des élèves ne viennent pas, et certains professeurs aussi, seulement quelques salles de classes font cours. Et on n’a pas de réponse, je pense qu’on reviendra après le jour de l’Aïd. Cette même situation s’est passée depuis le début du ramadan, et même l’année dernière en période de ramadan », dixit une étudiante du lycée mixte de Mutsamudu.

La direction de cet établissement préfère ne pas faire de commentaire. M. Hamidi alias Baco, rencontré au lycée se demande : « Où est l’inspection pédagogique ? L’éducation n’est-elle pas la priorité du gouvernement pour l’émergence ? L’éducation de nos enfant est-elle voué à l’échec ? »

Ahmed Zaidou (Stagiaire)

 

 

 

 

Alors que le ministre de l’éducation vit sous le feu des critiques des responsables des écoles privées qui dénoncent l’usage du bulletin unique, le ministre de l’éducation nationale, Moindjié Mohamed Moussa a rassuré lors d’une conférence de presse, lundi dernier que « cette idée de bulletin unique servira à protéger le système d’éducation contre la tricherie et la falsification des bulletins ».

Au cours d’une conférence de presse tenue lundi dernier, à Moroni, le ministre de l’éducation nationale Moindjié Mohamed Moussa s’est exprimé sur les raisons lui permettant à annoncer l’usage du bulletin unique dans tous les établissements scolaires en Union des Comores. « L’idée de ce bulletin unique est une façon de voir en temps réel la situation des écoles pour leur évolution  », a expliqué le ministre de l’éducation nationale. « Cette perspective relative au bulletin unique consiste non seulement à sécuriser la qualité de notre éducation pour l’immédiat et pour l’avenir de façon à ce que cela limitera le fléau des tricheries et des falsifications des bulletins. Il s’agit pour l’intérêt d’offrir une éducation de qualité et  bien sécurisée pour les générations futures », a-t-il renchéri.

Le ministre de l’éducation dénonce les anomalies caractérisées par des falsifications des bulletins qui, selon lui, des pratiques qui constituent un handicap majeur à l’éduction nationale. « Cette idée va servir à protéger l’identité de notre système d’éducation par ce que, en ce moment de mondialisation, toutes  les nations n’ont qu’à faire cela pour mieux se protéger contre les influences néfastes que cette ouverture du monde pourrait faire », a-t-il martelé.

Nassuf. M. Abdou

 

Dans le but de soutenir les milieux scolaires face à la pandémie, des associations de Moroni, notamment le groupe Toirab de Moroni, les proches du défunt Fundi Said Mnemoi, l’Ong Dja-alwakt assurant la peinture des 12 tableaux, ont remis samedi dernier, des matériels de protections à la direction de l’école en hommage de la 10ème anniversaire après la mort de Fundi Said Mnemoi.

Les organisations de la société civile ne manquent pas à faire face à la menace sanitaire du coronavirus. Samedi dernier, dans l’après-midi, des associations de Moroni : Dja-alwakt, l’association des femmes de Toirab ainsi que les proches du défunt Fundi Said Mnemoi, ont remis des matériels des kits de protections à la direction générale de l’école primaire publique Fundi Said Mnemoi de Moroni. Ce sont des gels hydro-alcooliques, des masques, et la coloration des tableaux en vue d’offrir une meilleure visibilité aux 900 élèves de cette école primaire publique.  « C’est un devoir pour nous tous de soutenir les enfants du pays à trouver une meilleure éducation pour l’avenir meilleur du pays. Ils méritent d’être en sécurité sanitaire,  sociale et morale. C’est l’objet de notre présence ici  pour  soutenir d’une manière spontané cette école à lutter contre la pandémie covid-19 », a déclaré Mme Zahara Said Ali membre active du groupe Toirab de Moroni. « Nous espérons encore faire plus pour la mise en place des dispositions nécessaires, à soutenir cette école », a-t-elle souhaité.

Pour la directrice de cette école primaire publique, Kamaria Mohamed, « la situation de la pandémie est moins grave aux Comores, pourtant elle est toute de même préoccupante dans le monde. Il faut toujours se protéger dans les établissements scolaires et protéger les élèves. Nous ne devrons pas  baisser la garde face à la menace sanitaire permanente, même si que la situation s’améliore dans notre pays », dit-elle.

Nassuf. M. Abdou.

La direction générale du centre de formation technique  (CFOTEC), à Mkazi, a, hier jeudi, remis des attestations de diplômes pour les 78 sur 101 élèves inscrits  pour  la 10èeme promotion. En dépit d’une capacité d’accueil restreinte, les demandes d’inscription s’affluent de jour en jour, Selon le directeur du centre de formation.  

En présence des représentants du ministère de l’éducation nationale, la direction générale du centre de formation technique (CFOTEC) a procédé à la remise des attestations de diplômes aux élèves  de la 10ème promotion. « L’avenir de la jeunesse comorienne dépend sans doute des travaux techniques et professionnels. Ils  les serviront à rompre avec l’ignorance, leur désespoir, et l’idée absurde  d’aller s’aventurer dans la mer en espérant une vie meilleure en France », a déclaré Mkanzilé Ansaf, directeur du centre de formation technique. Au total ils étaient 101 élèves  pour la 10ème promotion dans différentes services: la plomberie, la mécanique, la maçonnerie, culture, informatique, et électricité. Certains d’entre eux ont effectué des stages à la Sonede.

Selon le directeur du centre de formation, les élèves demandeurs des inscriptions ne cessent pourtant la capacité d’accueil n’est pas en mesure d’en  répondre favorablement. «  Ces trois dernières années, les demandes d’inscriptions bat le record  jusqu’à tel point que, nous nous sommes confrontés à un  problème de  capacité d’accueil. Cela prouve d’un coté que la jeunesse commence à se réveiller mais un casse-tête pour nous », a dit le directeur.

Engagé à relever les défis tout en améliorant la capacité d’accueil, le directeur du centre de formation estime qu’il serait mieux si l’Etat s’en charge lui-même de ces écoles professionnelles, et accompagner également ces jeunes  à trouver d’emploi après la fin de la formation.

Nassuf. M. Abdou

 

La crise sanitaire du coronavirus a impacté le secteur de l’éducation. Certains élèves et étudiants de l’Université des Comores témoignent des conséquences négatives causées par cette maladie telles que la baisse des niveaux et des moyennes inférieures entrainés par des reprises des cours graduelles.

Pour freiner l’impact de la pandémie de la Covid-19 sur le secteur éducatif, le gouvernement comorien a élaboré un plan de riposte qui a été mis en œuvre depuis le début de la première vague du Coronavirus. Des mesures de riposte qui ont entrainé des reprises des cours graduelles provoquant des chutes des niveaux d’étude et une baisse des moyennes de classe chez certains élèves et étudiants. Selon la majorité des élèves et étudiants, les années scolaires 2019-2020 et 2020-2021 marquent une dure épreuve pour l’éducation en Union des Comores. « Avant l’arrivée de cette pandémie de Coronavirus, l’éducation a été menacée par des grèves des enseignants auxquelles ont provoquées des perturbations psychologiques et des inquiétudes pour la terminaison de l’année. Toutefois, le gouvernement arrive toujours à trouver un terrain d’entente pour sauver l’année scolaire. Par contre, face à la menace de cette maladie, les portes des écoles publiques et privées ont été fermées à plusieurs mois par crainte de la propagation rapide du virus. Et après des mois sans cours, les portes sont ouvertes. Dans ce stade, les élèves risquent d’avoir une baisse de niveaux d’études en conséquence d’une chute des moyennes de classe », se plaint Fakridine Ali, élève de la classe de seconde.

La jeune Hamida Ahamada, élève de la classe de 1ère n’a pas tardé à montrer une période cauchemardesque causée par l’impact du Coronavirus. Selon elle, son niveau d’étude et ses moyennes de classe sont en baisse à cause de la fermeture temporaire des établissements scolaires. « La fermeture des écoles publiques et privées par crainte de contamination du virus n’a pas donné des fruits remarquables depuis le début de l’année scolaire 2019/2020 et 2020 jusqu’à présent. Puisque mon niveau d’étude est baissé. À la reprise des cours le 1er juillet 2020, je n’ai pas eu que des mauvaises notes surtout la mathématique. Nous avons passé des mois sans cours et puis les cours s’enchainent et p s’arrêtent. Des moments difficiles qui perturbent la vie des élèves », a-t-elle témoigné.

Pour Kamla Ahmed, étudiant en Droit en Licence2, les reprises graduelles des cours provoquent des conséquences néfastes au niveau de l’adaptation aux cours magistraux. « Lorsque les écoles sont fermées, j’ai pensé que le gouvernement n’autoriserait plus la reprise des cours. J’ai voyagé à Dar-es-Salam pour des raisons sanitaires (en l’an dernier). En arrivant aux Comores, j’ai trouvé que les cours sont accélérés, les enseignants n’avaient la moindre idée que de terminer les leçons. J’ai été perplexe et perturbé pour m’adapter aux cours. Une histoire qui m’attristait pendant des mois. Mais, je suis convaincu qu’il s’agit d’une question sanitaire qui bouleverse le monde entier », a raconté le jeune étudiant.

La reprise des cours par la crainte de contamination du Coronavirus provoque, certainement, des difficultés au niveau des notes de classe, selon Moudjahid Ali, étudiant en 3e année en Géographie. « En arrivant à l’Université des Comores, mes notes n’étaient pas médiocres. Je m’adaptais à décrocher des notes appréciables. Mais, dès l’apparition de cette crise sanitaire surtout la réouverture et fermeture écoles, je me suis tombé dans des moments difficiles marqués par des notes bizarres. Je ne sais pas si je pourrai surmonter pour décrocher mon diplôme de Licence, cette année. Ce qui est marrant est le fameux cours en ligne prôné par le ministre de l’éducation nationale », a regretté l’étudiant.

Abdoulandhum Ahamada

 

 

 

Les élèves ont repris le chemin de l’école ce mercredi 03 mars sur l’ensemble du territoire national. Une rentrée effectuée sous le respect des mesures sanitaires et barrières.

Tous portent des masques. Les élèves et les enseignants. L’on observe dans certains établissements, une surveillance pour le respect des mesures contre la pandémie du coronavirus. Lavage des mains, distanciation physique, port du masque. Et la prise de température dans certaines écoles. Les chefs des établissements scolaires rassurent le respect des mesures barrières afin de lutter contre la propagation du virus en milieu scolaire. Des établissements privés ont demandé aux parents d’élèves d’interdire leurs enfants aux attroupements en dehors du milieu scolaire.

« Nous avons rouvert les écoles après des semaines de fermeture liée à la pandémie du coronavirus. Nous sommes obligés à respecter les mesures prises par les autorités contre la maladie. Personne n’est sans savoir que dans un établissement scolaire, on compte des centaines d’élèves voire des milliers, il est donc de notre devoir de contrôler, surveiller et veiller au respect des gestes barrières et mesures sanitaires sinon ça va risquer une fermeture de l’établissement comme l’a annoncé le ministre de l’éducation nationale. Nous avons interpellé les élèves à se conformer aux strictes mesures et dispositions contre cette maladie », a expliqué un chef d’établissement avant de regretter le comportement du gouvernement  à l’égard des établissements privés : « le gouvernement avait promis de subventionner les écoles privées. En vain. Nous avons repris les cours et le gouvernement ne nous a rien donné contre la pandémie pendant que les établissements publics ont bénéficié des thermomètres. »

Alors que la crise sanitaire s’améliore dans le pays, les autorités misent sur les gestes barrières. Dans certains établissements, les forces de l’ordre se présentent pour veiller au respect des mesures sanitaires et barrières.

KDBA

Alors que la fin de la récréation a sonné, les élèves reprennent les classes dès ce mercredi sur l’ensemble du territoire. Bien qu’il ait été annoncé pour hier lundi, le ministère de l’éducation a publié un calendrier de la reprise des cours.

Le respect des mesures barrières est plus conseillé. Comme ça été annoncé, les enfants reprennent les classes face à une situation de crise sanitaire laquelle a causé la fermeture des classes pendant presque trois semaines. Le ministère a décidé de rouvrir les établissements scolaires sous le respect des gestes barrières et mesures sanitaires. Une mesure de freiner le virus et face à l’apparition du nouveau variant du coronavirus.

Le port du masque en milieu scolaire est plus que recommandé afin de lutter contre la propagation du virus. Les établissements scolaires sont appelés à respecter les mesures barrières et la distanciation sociale. Les directeurs d’écoles et chefs d’établissements refuseront-ils à un élève ne portant pas le masque ? La distanciation physique sera-t-elle respectée dans les classes ?

Les ministères de l’éducation et de la santé dit-on, ont pris des dispositions conjointes conformément aux recommandations et directives du nouveau comité de coordination de covid-19 dans le pays pour assurer la sécurisation des élèves, des enseignants et de tout le personnel de l’éducation en cette période de crise sanitaire.

Les établissements doivent prendre des dispositions de désinfection quotidienne, lavage des mains, port de masque et prise de température obligatoires. La prise de température à tous les élèves et enseignants seront obligatoires dans les établissements scolaires.

KDBA