ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Avant de prendre son congé pour la campagne électorale, Azali Assoumani a signé le décret N°19-037/PR portant nomination du Dr Abdoullah Ben Saïd Hassan, administrateur de l’université des Comores. Mais aussi, le décret  N°19-035/PR, pour  Dr Ahamada Salimou au poste de secrétaire général de cette institution académique.

Université des Comores

Dans le souci de ne plus entraver l’année académique de l’université des Comores, le président Azali Assoumani, a signé deux décrets le mercredi dernier avant son congé, portant nomination à un administrateur et un secrétaire général à l’université des Comores. Ce sont respectivement Dr Abdoullah Ben Saïd et Ahamada Salimou. Ce nouvel administrateur faisait partie de la commission intérimaire pour la gestion de l’université dont leur mandat est expiré le 10 janvier dernier.

Contenu de certaines circonstances prévalant en ce moment, l’élection d’un président de l’université ne peut avoir  lieu et pourtant un président s’impose. C’est dans cette perspective, que le président de l’union des Comores Azali Assoumani, conformément à l’article N° 14-024/AU de la constitution de l’Union des Comores, en date du 23 décembre 2001, révisée le 30 juillet 2018 portant l’orientation et organisation de l’enseignement, a statué la mise en place d’un chef suprême à la tête de l’université des Comores pour mieux assurer le bon fonctionnement de l’institution. Etant donné l’expiration de l’échéance confiée au  comité de gestion  de  l’université, la nomination d’un nouveau chef à l’université  était  indispensable, lit-on dans le décret présidentiel.

La présidence de l’université des Comores n’est pas la seule à connaitre une nomination. Par le même décret signé par le Chef de l’Etat, le Dr en lettres, Ahamada Salimou est nommé en secrétaire général de l’université des Comores, pour remplacement de Nassurdine Ali Mhoumadi. Toutes ces deux nominations n’ont rien d’autre objectif, que d’assurer  le  bon fonctionnement de l’université des Comores, à traverser une année merveille. Certes la double nomination de ces deux autorités à l’université, va écarter le doute des étudiants comoriens qui craignaient une année académique dénuée d’une administration.

Nassuf. M. Abdou (stagiaire)

Ce mardi, le ministre de la justice, Houssein Djamalilail a fait une mise au point devant la presse sur sa mission à Genève. Il s’agit d’une cérémonie d’examen périodique universel tenue à Genève, relative aux droits humains et à la liberté.

Lors de la conférence

C’est à Genève où se sont réunis plus de 70 Etats du monde pour la cérémonie d’examen périodique universel. Pour Mohamed Housseine Djamalilail, ministre de la justice, le voyage est fructueux dans la mesure où la délégation comorienne a rencontré la présidente de Chili et celle-ci s’est déclarée prête à accompagner les Comores dans le respect de droit de l’homme. Djamalilail a précisé que beaucoup d’organisations internationales se montrent prêtes à accompagner financièrement le ministère. Mais « je ne peux pas vous en dire car le projet n’est pas encore soumis au gouvernement »

Dans un souci de respecter les droits de l’homme, la question des maisons d’arrêt aux Comores devient une préoccupation. Le ministre a indiqué que « dans un délai n’excèdent pas un mois, des changements seront observés à les maisons d’arrêt » suite à différents entretiens réalisés avec les autorités. Le ministre a rappelé que la maison d’arrêt est construite dans la période coloniale avec une capacité d’accueil est de 60 à 90 personnes.

A cet effet, le ministre a dit avoir « ordonné le parquet de libérer quelques prisonniers dont leurs affaires sont moins graves ». Une preuve, selon le ministre que notre pays respecte le droit de l’homme. Il confirme que 4 Etats ont fait des remarques lors de cette rencontre au Genève. A retenir que les Comores ont mis des clauses, en se basant sur l’identité et la religion du pays. « Nous étions clairs sur le fait que certains droits ne seront pas applicables aux Comores notamment le mariage gai, la liberté des religions entre autres », a conclu le ministre

Kamal Saïd Abdou

L’intersyndical des agents de l’éducation se prépare à lancer d’autres étapes pour réclamer leurs droits. Des manifestations et des grèves seront effectuées dans les prochains jours pour montrer leurs désarrois.

Moussa Mfoungouliyé

Les problèmes gagent du terrain dans l’enseignement public ces dernières années. A quand cette crise sera-t-elle réglée une bonne fois pour toute ? Une question qui semble être ignorée dans ce pays. Une situation qui a beaucoup d’enjeu en qualité d’enseignement dans différents établissements publics. Pendant que les autres établissements privés se régalent d’autres se trouvent en pleine crise. Le non-respect des protocoles d’accords et de note de compréhension signée entre le gouvernement comorien et l’intersyndical depuis presque 1 ans conduit les élèves dans des crises sans précédents. Certains enseignants des différents établissements publics sont privés de leurs paiements du mois de mai 2017.

Le courant ne passe pas entre le gouvernement et l’intersyndical. Malgré que les enseignants aient repris leurs activités, ils n’ont toujours pas eu satisfaction. Le non-paiement du mois de mai 2017 et  du dialogue social convenu entre le ministère de l’éducation nationale reste un sérieux problème qui prévaut l’enseignement public. Est-ce que les revendications de l’intersyndicale seront réalisables sans la reprise du « dialogue social » entre les deux parties ? La question des avancements et intégration date depuis toujours mais le gouvernement préfère l’ignorer.

Depuis presque deux ans, les élèves sont victimes de perturbations en milieu de l’année. Le secrétaire général de l’intersyndical, Moussa Mfoungouliyé a montré que les responsables de l’enseignent public ne comptent pas ignorer leurs revendications. « Cette semaine, nous comptons organiser une réunion pour établir notre plan d’action pour se préparer davantage avant de fixer la date de notre grand rassemblement. Après sa réussite, elle sera suivie des grèves. Nous ne réclamons que nos droits. »  Une grève illimité sera-t-elle déclenchée ?

H.H

Une réunion composée d’un mouvement associatif comorien (CECOM,GBCOM) en République de Madagascar  s’est tenue le samedi dernier à la salle de réunion du central Hotel-Tsaralalana.  Les étudiants cherchent les voies et moyens pour se sortir de cette calamité du visa.

La rencontre a regroupé des jeunes hommes et femmes dans la grande île, pour leur sort du visa malgache.  Les étudiants comoriens présents dans cette rencontre ont dénoncé les conditions de vies que traversent les jeunes comoriens notamment sur la question des visas malgaches et l’insécurité.  « Le visa des étudiants comoriens à Madagascar est trop cher. Il peut même avoir plus de 400 euro pour une durée d’un an », ont déploré les étudiants comoriens à Madagascar. Ils ont fait comprendre qu’à plusieurs reprises, les autorités comoriennes ont plaidé auprès des gouvernements malgaches suspensifs. Les promesses de la partie malgache à l’issu de ces entretiens n’ont pas été tenues. La situation n’a pas changé, malgré les négociations effectuées, selon ces étudiants. Des négociations entamées par les deux anciens régimes Malgaches et comoriens qui avaient comme objectif, faciliter la vie des étudiants comorien dans cette grande île.

« Le visa d’entrée à Madagascar en notre faveur est délivré au niveau des frontières pour une validité d’un mois à l’aéroport d’Ivato en Tananarive au lieu de 3 niveaux des frontières de Majanga (aéroport et port). Un geste qui relève d’une approche décalée sur l’application des textes entres les deux provinces s’agissant des ressortissants comoriens », disaient-ils avant d’ajouter que  « malgré les protestations de l’Ambassadeur des Comores à Madagascar, ils ont dénoncé certains problèmes pendant leurs séjours à Madagascar. Nous sommes en outre sur l’épineux problème de la violation de domicile. Pour qu’un étudiant comorien puisse s’inscrire dans les universités, les facultés, les grandes écoles, ce n’est qu’une croix et la bannière. Pour qu’il puisse y accéder, il a besoin d’une autorisation d’embarquement. »

A noter que l’ambassadeur des Comores à Antananarivo parvient parfois à faire passer quelques dossiers. Ces ressortissants de nationalité comorienne ont rappelé l’insécurité qui règne dans ce pays dont deux comoriens sont tués.

H.H

Enseignement: Le théâtre des examens nationaux

Enseignement: Le théâtre des examens nationaux

Le bras de fer entre l’office national des examens et concours et l’office des examens et concours risque d’affecter l’enseignement plus particulièrement, les examens nationaux. Certains dossiers des candidats aux examens nationaux sont déposés à l’Onec et d’autres à l’Oec. Quel gâchis ! Alors que depuis toujours, les dépôts des dossiers se font à l’office des examens et concours sise au commissariat à l’éducation.

Commissariat à l’éducation de Ngazidja

De la politique dans l’enseignement scolaire ? Les dépôts des dossiers des examens nationaux qui s’effectuent toujours par les chefs d’établissements traversent une crise « politique. » Plus de 8000 dossiers  sont déposés à l’Oec et 3000 à l’Onec. Plusieurs dossiers sont aux mains des chefs d’établissements. Plus de 800 dossiers également des candidats isolés sont ramassés à l’Oec. C’est la période d’études des dossiers et jusqu’à présent, rien n’est encore certain. Le directeur général des offices des examens et concours,  Nizar Ali Idjihadi fait le point pour élucider la situation. « La confusion n’est pas encore résolue entre notre administration Oec et les recommandations du ministère de l’éducation nationale. Nous avons reçu plus de 9000 dossiers pour les candidats des examens de cette année, et nous savons que plus de 3000 sont dans les tiroirs de l’Onec », déplore Nizar Ali Idjihadi. La commission qui s’en charge à examiner les dossiers n’est pas encore mise en place. La situation est d’autant plus inquiétante.

Le climat est loin d’être maitrisé dans la mesure où certains dossiers sont aux des mains des chefs d’établissements qu’ignorent où devraient-ils ramasser les dossiers de leurs candidats aux examens nationaux de cette année. Le commissaire chargé de l’éducation de l’île autonome de Ngazidja est dans la course à la quête d’une alternative avec le ministère de l’éducation nationale. Que seront les candidats aux examens nationaux si ce bras de fer continue jusqu’à la fin du deuxième trimestre ?

Pour rappel, le ministère de l’éducation nationale avait signé une note qui remplace l’actuel directeur de l’Oec, Nizar Ali Idjihadi, mais l’exécutif de Ngazidja a montré ses muscles. Sur ce, l’office nationale des examens et concours a publié un communiqué selon lequel, « les chefs d’établissements sont priés à déposer les dossiers de leurs élèves candidats aux examens nationaux à l’Onec et non à l’Oec. » Un théâtre entre l’Onec et l’Oec.

Nassuf. M. Abdou (stagiaire)

 

Reconnu par sa plume dès la première parution de son roman Anguille sous roche, l’aventure continue pour Ali Zamir. Trois romans publiés déjà respectivement Anguille sous roche en 2016, Mon étincelle en 2017 et Dérangé que je suis en 2019. Son troisième roman est sélectionné pour le Gand prix RTL.

« La littérature est une chance de pouvoir accéder à l’impossible », affirme l’écrivain Ali Zamir. Né à Mutsamudu Anjouan, Ali Zamir est nourrit d’une richesse et connaissance faisant de lui, un homme de plume, qui aujourd’hui, il traverse l’Europe, rencontre des confrères. Ali Zamir vient de publier son troisième roman, Dérangé que je suis, un roman de 192 pages aux éditions Le tripode et qui se vend à 17 euro, soit 8.500 kmf. Un roman qui rayonne dans le monde littéraire, et met en scène, la vie d’un pauvre docker comorien. Sur l’île d’Anjouan, Dérangé est un humble docker. Avec son chariot rafistolé et ses vêtements rapiécés, il essaie chaque jour de trouver de quoi à se nourrir. Un matin alors qu’il s’est mis à la recherche d’un nouveau client, Dérangé croise le chemin d’une femme si éblouissante. Engagé par cette femme dans un défi insensé qui l’oppose au Pipi, le pauvre homme va voir son existence totalement chamboulée. Avec ce troisième roman, Ali Zamir confirme la place très originale qu’il occupe dans la littérature francophone. Dérangé que je suis est sélectionné pour le Grand prix RTL.

Pour rappel, Anguille sous roche, est son premier publié aux éditions le Tripode en 2016. Il a remporté le prix Senghor en 2016, la mention spéciale du jury du prix Wepler, le prix des rencontres à Lire 2017 de Dax et le prix Mandela de littérature. Anguille sous roche parle de naufrages en mer sans assistance qui résonne avec les nombreux drames du quotidien, d’une farouche envie de vivre.

En 2017, il publie Mon étincelle, un roman fictif. Mon étincelle est une jeune fille qui se retrouve à bord d’un avion qui se relie deux îles des Comores. Prise dans les turbulences, elle va se remémorer certaines des histoires que lui contait sa mère, à commencer par celle, somptueuse et tragique, qui devait un jour lui donner naissance. Mon étincelle remet en scène l’éternel du jeu de l’amour et du hasard qui unit les amants. Ali Zamir confirme son talent de conteur.

Kaml dine Bacar Ali

Après l’arrêt de cours de 48h lancé le jeudi dernier dans l’enseignement public,  l’intersyndical des enseignants a tenu une conférence de presse vendredi dernier au Lycée de Moroni. C’était l’occasion d’annoncer les différents soucis qui frappent l’enseignement public

L’intersyndical en conférence de presse

Les différents problèmes que traversent les enseignants du secteur public risquent  d’affecter l’année 2019. L’intersyndical à travers une rencontre avec la presse a montré que l’arrêt de cous de 48 heures est une façon pour lui d’exprimer son mécontentement suite au non-respect des protocoles d’accords et du mémorandum de compréhension signé entre les deux parties. Ils ont cité plusieurs soucis lors de cette conférence notamment le non-paiement effectif du mois de mai 2017 convenu entre le ministère de l’éducation nationale et l’intersyndical. Le paiement du mois de décembre dernier n’est pas encore réglé. Ils réclament « le dialogue social » pour que leurs avancements puissent être lancés et régler le paiement de mai 2017 dans l’ensemble des trois iles. Pour eux, cette affaire ne peut être  relâchée.

L’intersyndical a rappelé qu’il s’agit d’une revendication qui date depuis des années mais le gouvernement comorien à travers son ministère de l’éducation ne l’a toujours pas prise en considération.  Les avancements et l’intégration restent la priorité de l’intersyndical des agents de l’éducation. « Ce point ne peut en aucun cas être ignoré. Il doit être réglé pour pouvoir continuer l’année dans la paix et la tranquillité totale », a déclaré le secrétaire général de l’intersyndical, Moussa Mfoungoulié avant de préciser que « l’intersyndical est apolitique. » Selon lui, « certes, il y a des enseignants qui comptent se présenter  aux élections de mars et avril mais cela ne veut pas dire qu’il existe un parti politique intersyndical. Il est vrai que certains occupent des différents postes mais cela ne signifie pas que nous sommes des politiciens. Nous n’avons rien avoir avec la politique. »

 

H.H

Déclaration des journalistes des Comores et de l’UPF-Comores suite aux propos du chef de l’Etat à l’endroit de Jamal Khashoggi

Le jeudi 17 janvier alors qu’il inaugurait officiellement à Mitsamihuli la RN1 nouvellement réfectionnée, le chef de l’Etat Azali Assoumani a tenu des propos qui inquiètent l’ensemble des journalistes aux Comores. Dans son discours, le président de la République louait « les efforts » du roi d’Arabie Saoudite pour accompagner les Comores dans ses chantiers de développement.

Dans la même lancée, il s’en est violemment pris au monde entier qui selon lui, a fait de l’affaire Khashoggi une montagne. Il qualifie cet élan de solidarité de « mauvaise foi » dans la mesure où « chaque jour des centaines voire des milliers des gens meurent dans le monde, notamment en Palestine, et personne ne pipe mot ». Il regrette que pour « une seule » personne tuée, le monde entier s’agite. Pour le président des Comores, un Saoudien assassiné dans une ambassade de l’Arabie Saoudite, relève «de la cuisine interne ».

Ces propos tenus par le président de la république Azali Assoumani inquiètent au plus haut point l’ensemble des journalistes des Comores. En effet nous nous demandons ce qui nous attend dans notre pays quand notre président manifeste publiquement un dédain sur l’assassinat d’ « un » journaliste saoudien critique vis-à-vis du régime de son pays.

Minimiser cette affaire ô combien gravissime, reviendrait à nous dire que si d’aventure un triste sort s’abattait sur un journaliste exerçant aux Comores, l’opinion internationale n’aura pas à s’en inquiéter car tous les jours il y a plusieurs prisonniers/blessés/morts ? Ainsi, nous demandons solennellement au chef de l’Etat de revenir sur ces propos qui ont choqué non seulement les journalistes mais l’opinion dans sa majorité.

Fait à Moroni le 17 janvier 2019

Le Comité des journalistes et la section comorienne de l’Union internationale de la presse francophone

Institut Confucius/Un grand pas franchi

Institut Confucius/Un grand pas franchi
Créée depuis 2014 aux Comores, la classe Confucius a franchi un grand pas. Hier mardi, 1er une cérémonie en l’honneur du nouvel an a été organisé à l’institut Confucius, en présence des étudiants et leurs parents, pour honorer la culture chinoise. Des chants culturels, des danses traditionnelles chinoises ont animés la fête. 
La République populaire de Chine est au service des Comores depuis toujours. La création de l’institut Confucius dans le pays, est une manière d’apprendre les comoriens la culture chinoise. Confucius Institue a vu le jour en 2014 à l’université des Comores. Il est undépartement de langue chinoise et de la culture chinoise en général. Dr. Adamou Hamada de Confucius Institue, s’est félicité du grand pas qu’ils ont franchi. « Au début, nous étions juste une classe. Aujourd’hui, nous sommes devenus Confucius Institute. Nous avons une autre Confucius Institute à Anjouan. Et comme vous l’avez constaté, il y a des étudiants et des citoyens ordinaires dans notre institue comme policiers par exemple. Nous ne voulons pas se focaliser seulement sur la langue. Nous espérons aller plus loin cette année dans d‘autres domainesdont l’ingénierie », se réjouie-t-il.

Créée depuis 2014 aux Comores, la classe Confucius a franchi un grand pas. Hier mardi, 1er une cérémonie en l’honneur du nouvel an a été organisé à l’institut Confucius, en présence des étudiants et leurs parents, pour honorer la culture chinoise. Des chants culturels, des danses traditionnelles chinoises ont animés la fête.

La République populaire de Chine est au service des Comores depuis toujours. La création de l’institut Confucius dans le pays, est une manière d’apprendre les comoriens la culture chinoise. Confucius Institue a vu le jour en 2014 à l’université des Comores. Il est undépartement de langue chinoise et de la culture chinoise en général. Dr. Adamou Hamada de Confucius Institue, s’est félicité du grand pas qu’ils ont franchi. « Au début, nous étions juste une classe. Aujourd’hui, nous sommes devenus Confucius Institute. Nous avons une autre Confucius Institute à Anjouan. Et comme vous l’avez constaté, il y a des étudiants et des citoyens ordinaires dans notre institue comme policiers par exemple. Nous ne voulons pas se focaliser seulement sur la langue. Nous espérons aller plus loin cette année dans d‘autres domainesdont l’ingénierie », se réjouie-t-il.

Naomi une jeune étudiante en première année s’est félicitée des connaissances acquises dans Confucius Institute mais aussi de l’encouragement de ses professeures « Depuis l’enfance j’ai toujours adoré apprendre les langues étrangères. C’est une grande joie pour moi de pouvoir aujourd’hui apprendre la langue chinoise. Nos professeurs nous encouragent et accompagnent.  J’espère apprendre aussi leur culture, tradition », montre Naomi.

A noter qu’ungroupe de cinq étudiants et une étudiante ont fait une démonstration d’Ochu. Elleressemblait à l’art-martio. Avec une musique  classique, seules les jambes et les mains suivaient le rythme de la musique. Une image de combat donnait l’impression de cette démonstration appelée Ochu. D’autres chants chinois ont été chantés par des policiers, un gamin de 10 ans et une fillette de 13 ans. Un autre groupe de 8 étudiantesont marqué la salle de danse. « meng Jiang nam », une douce danse accompagnée d’instrument de tendresse. La danse elle-même était composée de quatre différents mouvements.

El-Aniou Fatima

Lors de la cérémonie

Bien que le directeur général de l’Oec soit remplacé par une note ministérielle, le commissariat à l’éducation en partenariat avec la direction d’office des examens et concours, a tenu à rappeler, dans une conférence de presse, lundi dernier, qu’aucun texte ne prouve « le transfert des compétences des îles à l’Onec. » Nizar Ali Idjihadi, directeur de l’Oec appelle les candidats et les chefs d’établissements à déposer leurs dossiers à l’Onec.

« Certes l’Oec traverse des moments difficiles, mais il y a aussi un malentendu », affirme le directeur de l’Oec, Nizar Ali Idjihadi. Le responsable des examens et concours au niveau de Ngazidja appelle les candidats et les chefs d’établissements à déposer les dossiers des examens à l’office des examens et concours, et non à l’Onec car selon lui, « aucun texte ne prouve le transfert des compétences de l’Oec à l’Onec. » Pour Nizar, directeur de l’Oec, 7859 candidats enregistrés pour la 6ème, 6898 candidats pour le BEPC et 7513 pour le baccalauréat. Et la commission de vérification des dossiers, sera siégée du 14 au 16 février 2019.

Le responsable chargé de la base des données sur la prise des photos à l’Oec, Saïd Abdou a insisté que l’Oec continuera à exercer leurs travaux jusqu’à preuve du contraire. « Nous avons eu 500 personnes des candidats isolés et des dossiers des différents établissements ramassés. Nous tenons à rappeler que cette collecte est sous notre responsabilité. Onec n’a pas la base sur les dossiers. Pour le moment, nous vous garantissons que, nous n’avons eu aucun obstacle, et nous poursuivons nos travaux », observe-t-il.

Quant au conseiller technique, Abdou Mbaé Djoumoi, c’est un problème qui se trouve à Ngazidja alors que les autres Oec des deux îles, mènent sans problème leur mission, et pourquoi des problèmes à la grande Comore ?, s’interroge-t-il. Des difficultés sur la rentrée scolaire 2018-2019 notamment les affectations à Ngazidja ont été observées, mais, « je pense que le ministre de l’éducation nationale est conduit à l’erreur. Nous réclamons nos droits. C’est après nos différents travaux que l’Onec officialise la liste officielle », lâche le conseiller technique au commissariat à l’éducation.

Halima Hamada