Candidat aux élections des gouverneurs à Ngazidja, Mohamed Elhad Abbas, promet une barrière contre la famine, afin de permettre un niveau de vie bien améliorée. Dans son programme, la vie du quotidien, l’énergie, le secteur primaire, entre autres animent l’ancien ministre de la justice et candidat aux gubernatoriales dans le souci de construire l’île de Ngazidja.
Nourri par la volonté de servir le développement économique du pays en particulier l’île de Ngazidja, Mohamed Elhad Abbas, candidat aux gubernatoriales, place au centre de ses projets, une vision politique qui tant à lutter contre la pauvreté à Ngazidja. « Mon vœu le plus cher, reste celui de voir dans les cinq ans à venir le niveau de vie des habitants de l’ile de Ngazidja avec des infrastructures régionales modernes répondant au besoin de tout un chacun », déclare Mohamed Elhad Abbas. Selon lui, il reste une grande tache à faire au niveau insulaire pour qu’un sentiment de bien-être soit installé dans les foyers.
Mohamed Elhad Abbas se contente à promouvoir l’économie sur plan agricole, et à profiter également la mer et le tourisme pour construire l’île de Ngazidja. « Tous ces secteurs constituent un tremplin au développement », dit-il. Les difficultés que traversent les régions éloignées de la capitale Moroni dont, l’accès à l’eau potable, l’électricité et des instruments scolaires et sanitaires, l’ancien ministre de la justice promet de barrer la route contre l’accroissement de cette situation alarmante. « Je ne laisserai aucune personne pouvant contribuer à atteindre mon objectif quel que soit sa position politique, ses origines insulaires ou racines. Je ferai en quelque sorte que tous les habitants de Ngazidja soient chez eux en sécurité », assure-t-il. « Nous allons moderniser le plateau technique des centres de santé de district et un personnel adéquat », renchérit le candidat Mohamed Elhad Abbas.
Les élections présidentielles et des gouverneurs de mars et avril prochain intéressent les organisations internationales. L’organisation internationale de la francophonie effectuera une visite aux Comores dès ce mercredi 27 février au 8 mars afin de toucher la réalité des comoriens sur le processus électoral. Cette organisation francophone rencontrera les parties prenantes.
Une mission d’information de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), conduite par Tiéman Coulibaly, est attendue à Moroni aujourd’hui. Cette mission durera 10 jours. L’occasion pour cette mission d’information de l’OIF de faire l’état de lieu sur les élections prévues en mars et avril. Une rencontre avec la commission électorale nationale indépendante, la mouvance présidentielle, l’union de l’opposition et la société civile aura lieu sous la demande de cette mission.
Ceci s’inscrit sur la demande des candidats aux élections. Les 12 candidats surtout plaident pour la sécurisation des élections ainsi que la présence des observatoires internationaux plus particulièrement la communauté internationale. Cette mission fait suite à une requête des autorités comoriennes dans le cadre de l’évaluation du processus électoral en cours. Mais aussi, c’est suite à la rencontre du président Azali Assoumani et la nouvelle secrétaire générale de l’organisation internationale de la francophonie à Paris que la secrétaire s’est montrée coopérative d’accompagner les élections afin qu’elles se déroulent dans la paix, la tranquillité et qu’elles soient des élections démocratiques et transparentes.
Les parties prenantes auront à exprimer leurs inquiétudes sur ce processus électoral déjà engagé. L’ancien ministre des affaires étrangères de la République du Mali Tiéman Coulibaly dirige cette mission afin que les élections présidentielles et gubernatoriales se déroulent dans le calme.
Enfant de M’béni, père de cinq enfants, Dr. Karihila saute les escaliers, prennent l’censeur et se donne un nom à l’échelle mondiale. Un esprit vif, un long parcours riche dans différents domaines, surtout dans le monde diplomatique, Dr. Hamidou Karihila se positionne sur la ligne des candidats aux élections présidentielles anticipées du 24 mars prochain. Portrait.
Ambassadeur auprès des Etats de Qatar, Koweït, Bahreïn, Sultanat d’Oman et des Emirates Arabes Unis de 2000 à 2006. Brillant élève, il a obtenu sa licence en littérature avec mention Excellent. Conseiller privé du président de la République au régime de Mohamed Taki Abdoulkarim. Diplômé à l’université de Médine et celui de Paris 8. Enfant de la région de Hamahamet et natif de la ville de M’béni, il a débuté sa scolarité dans un institut littéraire dans la ville d’Iconi. D’une famille modeste, Dr. Karihila est l’ainé de sa famille. Géopoliticien dans le monde arabe, Dr. Karihila a occupé le poste des Relations Extraordinaires et plénipotentiaire des Comores auprès du Royaume d’Arabie Saoudite de 1998-2006.
Hamahamet sa région, Karhila est connu par sa brillante qualité tant qu’intellectuelle que spirituelle. Intellectuel et riche de connaissance il a obtenu un DEA à l’université de Paris 8 avec mention assez-bien. Jeune, il a été la tête du Chef de service des Relations Extérieures dans le pouvoir de l’ancien président de la République Mohamed Taki Abdoulkarim en 1996-1997. Karihila de son nom connu sous les intimes, il a fait la rencontre avec le Colonel Mouammar Kadhafi en tant qu’envoyé spécial du défunt président de la République Mohamed Taki Abdoulkarim, puis une autre rencontre avec M.Omar el Bachir du Soudan, ensuite une autre visite avec M. Ali Abdallah Saleh de la République du Yémen en 1996.
Leader, Dr. Karihila était de nouveau le missionnaire envoyé par le président de la République pour une visite avec l’Altesse Sheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan, Président des Emirats Arabes Unis. Marié, Dr. Karihila a fait ses premières études universitaires dans la Faculté des Lettres Arabes, où il a obtenu sa licence en littérature avec mention Excellent. Né le 20 juin à Hamahamet M’béni il a fait d’autres études dans le domaine des langues étrangères à l’Inalco-Paris.
Optimiste après ses formations à l’étranger, il a choisi de retourner aux Comores son pays natal, pour le servir. Père de cinq enfants il a préparé son doctorat en étude islamiques à université Omdourman (Soudan).
Riche de perception, il était élu comme Représentant permanent des Comores auprès de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI). Soudan démure la ville où Karihila a eu des succès sur ses études supérieurs de part l’obtention de la mention Excellent pour sa thèse intitulée « L’influence de l’Islam sur la formation du comportement social aux Comores ». Tête de sa classe et dans le domaine diplomatique, il s’est vite donné un nom dans l’échelle mondiale.
Un arbre robuste, avec toute la richesse illimitée (M’nazi) tel est le surnommé appelé par ses amis et proches.
Les comoriens sont appelés aux urnes le 24 mars prochain pour choisir le nouveau président ainsi que les gouverneurs de chaque île. Les citoyens s’expriment sur le devenir du pays et souhaitent un président surtout, qui connaitra les doléances des comoriens. Certes, leurs idées se divergent, mais ils sont certains que l’avenir du pays dépend d’un homme de confiance. Reportage.
Rien n’est si diffèrent si dans les milieux sociaux les débats politiques y surgissent. Puisque c’est aux citoyens de choisir leur destin. Des administrateurs, étudiants, entres autres sont rencontrés par le quotidien Al-fajr afin de s’exprimer sur le nouveau dirigeant des Comores. Indubitablement, les idées se divergent. Certains optent pour le candidat Azali Assoumani et d’autres ne débarrassent de lui. « J’ai la conscience tranquille et je ne veux pas me tromper encore une fois. J’ai soutenu Azali Assoumani aux dernières élections (2016), mais avec le temps, j’ai fini par découvrir sa vision politique, caractérisée par la haine tout en souhaitant s’investir au pouvoir éternellement. Un président qui a tout d’abord violé, pourtant il est conscient que les accords de Fomboni ne sont que notre unique espoir au profit de préserver la stabilité de l’Union des Comores », a souligné M’madi Saïd Mahamoud, étudiant à l’université des Comores.
Selon l’étudiant, Azali n’a pas hésité de séquestrer toutes les autorités influentes contre son régime. « Je dis bien que les mauvaises empruntes du président Azali seront gravées dans la mémoire de toutes les générations futures. J’en profite de l’interpeller que la foule assistée dans son premier meeting à Mitsudje, n’était qu’une mascarade. Nombreux sont répondus présents pour ne pas être renvoyer dans leurs fonctions », déplore M’madi Said Mohamed.
Les perspectives engagées par Azali sont basées pour l’intérêt commun
Des arguments contestés par Djaé Mlaraha Said. Pour ce dernier, beaucoup sont faits dans ce régime et des chantiers également vont être lancés. Djaé Mlaraha a rappelé que les régimes précédents n’ont pas réussi à lancer les chantiers que le régime Azali vienne de lancer dans deux ans et demi. « J’ai la pleine fierté de soutenir le candidat Azali Assoumani. Une personnalité qui a une vision politique attractive pour la promotion de notre pays et une détermination de réaliser des grands chantiers concrets, dont ses prédécesseurs n’ont pas su booster vers l’avant », s’exprime Djaé Mlaraha Saïd. Et lui d’ajouter « je suis militant du parti Radhi et Houmedi Msaidié est notre guide. Depuis toujours, notre leader soutien Azali Assoumani car il a compris qu’il est le président pour le changement de notre pays. Anisi, je suis persuadé que les perspectives engagées par colonel Azali Assoumani, sont basées pour l’intérêt commun et ça ne fais que renforcer ma confiance envers lui. »
Des élections fictives ?
Les vendeurs et commerçants manifestent leur souci quant à la crise qui secoue le pays. Ilias Ahmed Msoili pointe du doigt aux autorités comoriennes qui ne se préoccupent de la vie quotidienne des comoriens. « Le pays est en crise totale. La police municipale ne cesse de nous obliger à payer des taxes. Toutes ces autorités ne font qu’une même équipe nourrie par un principe commun, au point de ronger le pays au profit de leurs proches. Au lieu de bâtir des entreprises pour vaincre la famine et le chômage, ils organisent des élections déloyales », lâche Ilias Ahmed Msoili, vendeur d’habits à volo volo.
« Je suis victime de la politique d’Azali »
De sa part, Sofiane Ismael Moindze croit que l’opportunité de changer le système de notre pays se présente en chassant les politiciens qui ne sont animés que par le bien-être de leurs familles. « Nous les jeunes, sommes fatigués de la démagogie et de l’arrogance des hommes politiques. Nous devrons tous les barrer la route surtout Azali Assoumani. Celui-ci a osé licencier 5.000 jeunes dans les institutions publiques. Et je suis victime de la politique d’Azali. Qu’Azali devienne le président déchu pour la paix de notre pays. A chaque fois qu’il est au pouvoir, le pays traverse l’instabilité politique, sociale, économique, éducative », dixit-il.
48 heures après l’investiture de la direction de campagne d’Azali Assoumani, ce candidat a tenu son premier meeting à Mitsudje, dimanche dernier, devant une foule immense. Comme il est de ses coutumes, le candidat de l’alliance de la mouvance présidentielle aux présidentielles plaide pour la paix et la sécurité du pays, tout en lançant un vibrant message à la femme comorienne de s’investir pour ses biens et le bien être du pays.
Une première démonstration de force. Des milliers de personnes se sont déplacés pour assister au premier meeting de campagne du président candidat Azali Assoumani. Devant une forte chaleur, les « azalistes » et partisans de l’alliance de la mouvance présidentielle ont réaffirmé leur soutien à Azali Assoumani. Malgré le manque de programme dans les discours, la foule croit à la victoire dès le premier tour.
Les candidats de la mouvance présidentielle aux élections des gouverneurs des îles autonomes ont ainsi, dressé un bref bilan du mandat consommé par le président candidat Azali Assoumani. Les chantiers lancés sur la santé, les infrastructures routières, maritimes et aériennes, le tourisme, pour ne citer que ceux-ci ont été énumérés. « Dans une période de deux ans et demi, le président Azali Assoumani a réussi à construire le pays sur différents secteurs. Un signe de bonne volonté et d’espoir. Azali a facilité la vie quotidienne des citoyens et il va la renforcer une fois de retour au pouvoir. Le président m’a confié le commissariat au genre afin de promouvoir les activités féminines et des jeunes comoriens. Nous allons essayer avec Azali de donner la femme comorienne sa place et l’inciter à s’exprimer dans la scène politique du pays », a souligné Mhoudine Sitti Farouata, candidate de la mouvance présidentielle aux gubernatoriales.
Même son de cloche pour le candidat Azali Assoumani qui appelle la femme comorienne à s’investir pour ses droits. « Vous avez des lourdes tâches dans vos foyers et je suis persuadé que vous pouvez bâtir ce pays. Le pays a des maires, députés, ministres qui sont des femmes et demain, Ngazidja va être dirigé par une femme. Alors, investissez-vous pour le développement de ce pays et osez faire, pour une bonne réussite », a clamé Azali Assoumani.
La campagne électorale se poursuit. Le candidat Mouigni Baraka a tenu une tournée dans les deux marchés de la capitale. Une occasion de montrer à ses électeurs les projets et les actions menés quand il était gouverneur de l’ile de Ngazidja. A Volo-volo, Mouigni Baraka appelle à voter contre Azali Assoumani pour le bien du pays.
Le candidat Mouigni Baraka Saïd Soilihi est convaincu que mobiliser et sensibiliser les citoyens surtout les vendeurs des deux marchés de Moroni en sa faveur, justifie des sentiments partagés. Dans ses tournées dans les marchés de la capitale, le candidat malheureux aux dernières présidentielles et candidat aux prochaines échéances, a étalé quelques projets devant faciliter la vie du quotidien, une fois élu président de l’Union des Comores.
Mouigni Baraka n’a pas manqué de rappeler les actions mises en œuvre dans son régime à la tête de l’île de Ngazidja. Par ailleurs, il appelle le peuple comorien à voter contre Azali afin de rétablir l’ordre constitutionnel. « Le candidat Azali sera en troisième position », confie Mouigni Baraka Said Soilihi devant les vendeurs des deux marchés de la capitale ainsi que ses partisans.
Les vendeurs de leur part ont manifesté leur soutien au candidat Mouigni Baraka. Selon eux, Mouigni Baraka « est le candidat du changement et d’espoir pour le développement du pays. » Le représentant des vendeurs a énuméré certaines actions de l’ancien gouverneur de l’ile au profit des citoyens notamment les fournitures scolaires destinées aux enfants. Pour ce vendeur, « Mouigni Baraka est toujours proche du peuple », lance le représentant des vendeurs.
L’état de santé de certains détenus à la maison d’arrêt de Moroni est « grave. » Me Bahassane Ahmed, Ahmed El-Barwane Barwane et Ibrahim Salim souffrent de mauvais état de santé. Ils sont victimes de la typhoïde et de problème urinaire, selon une source médicale.
Condamnés pour l’agression du gendarme Ali Radjabou et du coup d’Etat déjoué, Me Bahassane, Barwane et Ibrahim Salim, ont un état de santé qui se révèle « préoccupant. » Ils souffrent de la typhoïde et un problème urinaire, dit-on. Confiant que ses trois détenus sont enfermés dans des milieux non salubres, « c’est facile qu’ils soient attrapés par ces deux maladies. Certes, ils consomment du repas provenant de leurs familles, mais le milieu où ils se trouvent est très sal. Personne n’ignore que la typhoïde attrape une personne si cette dernière est dans environnement nauséabond ou si on boit de l’eau sale », explique notre interlocuteur.
A part la typhoïde, Barwane et Ibrahim Salim souffrent encore d’un problème urinaire dû à une quantité insuffisante d’eau dans leurs organismes. « Personnellement, je pense que ceci est dû au manque des latrines dans ce milieu carcéral. Par conséquent, les détenus se limitent à boire une quantité d’eau suffisante dont leur corps en a besoin. Et comme ils sont dépourvus de cabinet pour satisfaire leur besoin intime, ils souffrent de problème urinaire », constate notre source.
Les détenus « politiques » dans son ensemble sont victimes de graves maladies. On peut citer à part ces trois, l’ancien député Idi Boina et autres dont un a été hospitalisé sous surveillance judiciaire, dans un centre sanitaire annexe dans le pays.
L’hypothèse des élections crédibles et transparentes n’est pas admise pour certains dirigeants de l’opposition. Malgré le code de bonne conduite signée par les candidats, le député Oumouri M’madi Hassani déplore la présence de Moustadroine Abdou, président suppléant et le ministre en charge des élections, Mohamed Daoudou au meeting du candidat Azali Assoumani, à Mitsoudje.
Tous les candidats prônent des élections crédibles, démocratiques. Pourtant, selon le député Oumouri M’madi Hassani, les lois sont transgressées par le gouvernement notamment Moustadroine Abdou, président suppléant et Mohamed Daoudou, ministre en charge des élections. Ces deux autorités ont pris part au premier meeting du candidat Azali Assoumani. Une présence qui viole les lois, dit-il. Quel code électoral utilise-t-on dans ces élections ?
« Le respect des lois est le meilleur atout pour des élections transparentes. Mais je suis inquiet car, vous avez remarqué le dimanche dernier à Mitsudje la présence du président suppléant et du ministre chargé des élections au meeting du candidat Azali Assoumani. Nous appelons la Ceni de jouer son rôle. Ainsi, nous interpellons le gouvernement que Moustadroine ne peut pas prendre part à un meeting d’un candidat car il n’est pas un président du candidat Azali Assoumani mais plutôt un président pour tous les comoriens », a crié le député Oumouri. Et lui de poursuivre, « même si des véhicules du gouvernement ont été dissimulés lors du meeting à Mitsoudjé, mais cela ne nous fait rien », ironise-t-il.
A en croire le député, « Moustadroine ne peut en aucun cas prendre part à un meeting d’un candidat, c’est illégal », a-t-il insisté. Ce comportement est considéré par les ténors de l’opposition de « mauvaise gouvernance et d’incompétences. » Le parlementaire tire la sonnette d’alarme et appelle au président suppléant à respecter ses engagements entant que garant des institutions et les acteurs électoraux à respecter également les lois en vigueur.
Avec un succès éclatant depuis ses études primaires, Dr Bacar Ahmed Kassim figure depuis mi 2014, l’un des plus brillants des enseignants de l’université des Comores. Cette fois, sa vision vise un peu plus loin: devenir gouverneur de l’ile autonome de Ngazidja.
Né à Fumbuni en grande-Comore, Dr Ahmed Kassim s’est engagé depuis fort longtemps au service de son pays, les Comores dans divers domaines. Après une longue carrière de son cursus universitaire, il décroche son DEA en droit publique aux activités économiques en 2000 à l’université Paris 8. L’idée de retourner dans la terre de ses ancêtres lui est venue pour rendre service à sa nation. Dr Bacar Ahmed Kassim a passé en priorité ses compétences professionnelles au commissariat du plan en tant que consultant pendant la période de 2001-2002.
Il s’est donc nourri de la stratégie à lutter contre la pauvreté et le règlement aux lois relatives aux organisations professionnelles agricoles. Animé de passer à la vitesse supérieure dans sa ligne de mire de droit publique, l’enseignant de l’université des Comores enfonce avec un statut d’enseignement supérieur de DESS en 2002-2003, jusqu’à 2004 où il fait son master 2 en droit comparé à l’université de Perpignan en France. Dr Bacar Ahmed Kassim reviendra encore à l’université des Comores où il mettra en place un programme du corps de l’enseignement à l’université des Comores.
Des années durant comme enseignant à l’université des Comores, il est élu doyen de la faculté de droit et sciences économiques tout en soutenant l’ouverture d’un master dans la faculté où il dirige. Dr Ahmed kassim en collaboration avec ses collègues ouvrent pour la première fois un centre de recherche de l’université Des Comores.
L’enseignant et doyen de la faculté de droit s’active et partage ses compétences, en tissant des liens avec des associations nationales et internationales auxquelles il est membre. Ce parcours scolaire ou professionnel dessine le portrait d’un homme qui a toujours placé l’éducation aux premiers rangs de ses convictions. Dr Bacar Ahmed Kassim est une personne à plusieurs casquettes : encadreur, enseignent, formateur, Docteur en droit publique. Dr Ahmed Kassim cherche à concourir au gouvernorat de l’ile autonome de Ngazidja aux élections prochaines.
Hier, la candidate aux des gouverneurs de l’île de Ngazidja, Mme Sitti Farouata a procédé à l’ouverture de son Quartier Général à Moroni Badjnani. Une occasion pour présenter le directeur de campagne régional, Mohamed Ali Dia et les autres membres de l’ile de Ngazidja qui lutte pour la victoire de la candidate de la Mouvance présidentielle.
Ce muni-meeting a rassemblé des membres du gouvernement, du candidat Azali Assoumani et sa femme et des militants de la mouvance présidentielle. C’était une mobilisation pour l’ouverture du Quartier Général. Selon eux, « Azali Assoumani est bien placé pour la continuité des projets déjà en cours pour l’émergence à l’horizon 2030. »
Le notable Mzé M’Madi Halifa appelle aux femmes comoriennes de saisir cette opportunité vers l’égalité des sexes. Conscient que l’implication de la femme est plus importante pour le développement de ce pays, le notable salue Azali Assoumani pour cette bonne initiative. Quant à Hassani Massoundi, « les représentants du Nord et Sud de Moroni sont prêts à battre campagne pour les candidats Azali et Mme Farouata. » Et lui d’annoncer, « Sitti Farouata a déjà battu des précampagnes. » Il appelle donc la population comorienne plus précisément les wangazidja à voter pour les deux candidats, Azali Assoumani et Mhoudine Sitti Farouata.
Le directeur de campagne régional, Mohamed Ali Dia a dénoncé les intentions des candidats qui se disent qu’ils vont céder le pouvoir à Anjouan en 2021. « Ce ne sont que des manipulations. Les anjouanais et mohéliens ne souhaitent que le développement de ce pays. Et pour changer ce pays, il faut d’abord changer les comportements », fait-il savoir. Des caravanes vont être effectuées dès demain mercredi dans le Hamanvu afin de sensibiliser la population à voter en faveur d’Azali et Mme Farouata.