ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

L’invalidation de certaines candidatures par la cour suprême suscite l’émoi au sein du mouvement Hury. A travers une conférence de presse tenue à Moroni Dr Achmet Saïd Mohamed dénonce la décision de la cour suprême. Le leader du Mouvement Hury, rejet le boycott du scrutin et appelle l’unité des candidats à se solidariser pour voter contre Azali, car « Azali ne sera pas président le 26 mai prochain ».

Mohamed Ali Soilih et Ibrahim Papa Soulé exclus dans les listes aux élections présidentielles prochaines, une décision contestée par le Mouvement Hury à travers son leader Dr Achmet Saïd Mohamed. Faisant état sur les aspects du régime totalitaire dirigé par le colonel Azali Assoumani, le leader du Mouvement Hury à citer entre autres, le musellement de la presse, la condamnation des journalistes et la démocratie bafouée. Toutefois, la décision de la cour suprême laquelle Mohamed Ali Soilih et Ibrahim Papa Soulé exclus est beaucoup critiquée par le mouvement Hury. Ce dernier considère que cette décision a fait reculer le pays en arrière et fait référence à l’époque des mercenaires ou le gouvernement lui seul choisissait les candidats aux élections présidentielles mais « nous n’allons pas accepter des intimidations » assure Dr Achmet. Le mouvement se dit prêt à affronter le batail et appel le soutien des candidats à se joindre pour mettre fin le régime.

 Etonner par le motif évoqué par la cour suprême pour l’invalidation de la candidature de Mohamed Ali soilih, Dr Achmet reconnait que la décision n’est plus démocratique. Pour lui, la déclaration du patrimoine personnel est « un document confidentiel » et pourtant « nous n’avons pas eu connaissance de la déclaration du patrimoine personnel du président Azali Assoumani malgré les témoignages de 19 milliards présumés détournés » a-t-il insisté. Du fait que ce témoignage fait le tour médiatique, le silence de la cour sur cette question laisse des doutes. Le leader du mouvement Hury estime que « personne n’est épargnée »

72 heures après la délibération définitive des listes électorales, le président doit prendre le congé, ce qui ne semble pas claire pour le mouvement Hury « nous allons adresser une lettre à la cour suprême d’invalider la candidature du président Azali Assoumani si cette disposition n’est pas respectée » a assuré Dr Achmet Saïd Mohamed.

Kamal Saïd Abdou

Parti Ridja: Me Baco a claqué la porte

Parti Ridja: Me Baco a claqué la porte

A l’approche des élections anticipées, le divorce s’est annoncé au sein du parti Ridja. Me Ahamada Baco, secrétaire général du parti Ridja s’aligne au côté du pouvoir en place. A travers une conférence de presse tenue à Moroni, l’ex secrétaire général du Ridja a annoncé son divorce avec le parti Ridja, un coup de toner pour le parti qui s’engage dans les élections prochaines.

Me Baco à gauche

Surprise ou trahison, Me Ahamada Baco n’est plus dans le parti Ridja. Les élections du 24 mars divisent la classe politique comorienne, la mutation au sein des partis politiques s’opèrent ces derniers temps.  Faisant parti des assises nationales et du referendum, le parti Ridja perd un allié potentiel. Me Ahamada Baco, secrétaire général du parti a claqué la porte du parti Ridja, une décision qui annonce le divorce entre Me Baco et le Leader du parti, Saïd Larifou et qui peut créer un désarroi au sein de Ridja. Malgré, ce divorce, la candidature du parti Ridja est retenue par la cour suprême.  Ahamada Baco n’a pas caché sa décision et affirme n’avoir pas de remord pour la prise de la décision. Une décision qui n’est pas prise à l’aveuglette.

Rappelons que Saïd Larifou et Me Baco se sont engagés dans la politique annoncée par le chef de l’Etat. Une politique visant à redresser le pays pendant 43 ans d’indépendances à travers la tenue des assises nationales qui ont découlé la nouvelle architecture institutionnelle du 30 juillet 2018. La décision du leader du parti Ridja de boycotter la mouvance présidentielle aurait anticipé les choses et produire un écho pour le parti. Or, Les partis de la mouvance présidentielle se portent allégeance de la politique du chef de l’Etat.

Kamal Saïd Abdou

Quelques mois avant la tenue des élections, les défenseurs des droits humains ne cessent de réagir suite aux événements de ce dernier temps. Elarif Minihadj plaide pour des élections libres, démocratiques, transparentes et acceptées par tout le monde.

Les éventuels manèges de corruption pour les échéances prochaines ne peuvent pas laisser indifférents les défenseurs des droits humains. Elarif Minihadj a cité quelques formes de corruptions notamment l’exploitation des moyens de l’Etat, l’influence exercée auprès des agents de l’Etat entre autres. Pour lui, cela ne rime pas avec la démocratie et l’Etat de droit. Pour mettre fin à cela il va falloir « élaborer un pacte de bonne conduite entre les candidats aux élections » souligne-t-il.

La question du non respect des droits fondamentaux tels qu’ils sont définis par la constitution n’est pas passé inaperçue pour Elarif. « Je condamne fermement les violences électorales commises par des jeunes, manipulés par des irresponsables pour troubler les réunions et meeting en déchirant les banderoles et autres formes de propagandes dans les quartiers. J’appelle à la vigilance de tous les citoyens et la classe politique de veiller au respect de la démocratie pour des élections libres et transparentes » a-t-il lancé. Selon Elarif Minihadj, la commission anti-corruption et la cour constitutionnelle sont des éléments fondamentaux pour le processus électoral. Elarif tire l’attention aux autorités compétentes de prendre toutes les mesures nécessaires pour la réussite des prochaines élections.  Pour lui, c’est une période difficile pour l’histoire de notre pays.

Kamal Saïd Abdou

Une cérémonie de lancement officiel de sensibilisation électorale a eu lieu jeudi  dernier à Moroni en présence de certains candidats. Le ministre de l’intérieur chargé des élections, prohibe toute sorte d’un dérangement contre  la sérénité du peuple  dans l’échéance prévue.

La commission électorale nationale indépendante (CENI) poursuit ses tractations pour promouvoir la population comorienne à choisir sans la moindre confusion  leurs nouveaux dirigeants lors des échéances prévues. Le secrétaire général de la CENI rassure que toutes les dispositions sont prises pour préconiser un meilleur scrutin à la population comorienne, à choisir le destin de leur pays, le 24 mars et le 10 avril prochain.

« Les activités relatives aux élections anticipées suivent imperturbablement leur cour normale après l’installation de la CEII et de la CECI, les déclarations de la candidature en cours. Cette cérémonie de lancement officiel des élections, affirme la disponibilité de tous nos engagements pour les élections », rassure, le secrétaire général de la CENI, M. Dafiné. Il se dit confiant à la Cour suprême dans l’exercice de ses fonctions, qui travaille librement sans la moindre pression ni  partialité. « Comme toujours, la  CENI place toute sa confiance à la cour suprême, à travers l’arrêt qu’elle rendra à cet effet demain samedi 09 février prochain » dit-il.

Animé par l’esprit de faciliter un processus électoral libre en toute transparente, le ministre de l’intérieur chargé des élections, met l’accent sur la liberté et la stabilité du pays pour ne pas laisser, en aucun cas, une telle occasion à toute personne déloyale, qui tenterait d’engendrer le mal, durant la période des échéances prévues. « Nous ne cèderons jamais à une telle insubordination d’un malfaiteur qui tentera perturber la sérénité du peuple dans la période des élections », met en garde le ministre de l’intérieur, Mohamed Daoudou.

Nassuf.M.Abdou (stagiaire)

Politique: Maissara Adam, une confiance perdue

Politique: Maissara Adam, une confiance perdue

Nommée secrétaire générale au ministère de la santé, Maissara Adam est dépourvue de confiance devant le gouvernement de l’Union des Comores suite à la délivrance d’un agrément autorisant la culture et la production des plantes médicinales y compris de cannabis, aux Comores. Un arrêté ministériel suspend cette ancienne commissaire à la santé, au poste de secrétaire générale au ministère de la santé.

Maissara Adam

Maissara Adam dans la tourmente. Une confiance dénuée. Le gouvernement a pris conscience et acte sur l’agrément délivré à une société africaine sur la culture et la production des plantes médicinales y compris le cannabis, dans le pays. Tromperie ou loyauté ? Le ministre intérimaire à la santé a évoqué une tromperie. Etant une femme de droit, Maissara Adam a mis à plat la constitution et la tradition comoriennes, puisque, la tradition comorienne et la constitution comorienne interdisent la culture, la production et la consommation du cannabis dans le pays.

Aussitôt que le gouvernement en particulier le chef de l’Etat Azali Assoumani soit informé de la délivrance de l’agrément et aux conséquences que le pays peut traverser, l’agrément est annulé et la secrétaire générale est suspendue de ses fonctions. Une somme de 70 millions aurait été mise sur table afin que Maissara Adam délivre l’agrément. Selon Salim Mahamoud, ministre de l’éducation assurant l’intérim de Mbaraka Fatma, ministre de la santé, « une enquête sera ouverte pour la lumière de cette affaire. »

La constitution ainsi que la tradition comorienne n’interdit pas la culture et la production des plantes médicinales dans un pays. Seul le cannabis qui est interdit. Et cet agrément aurait donné accès la culture, la production et la consommation du cannabis aux Comores. Maissara Adam a-t-elle reçu de l’ordre d’une autorité ? Cette désormais secrétaire générale du ministère de la santé a agi seule ? Cet agrément est-il sous ses compétences ?

Le gouvernement a perdu toute confiance à Maissara Adam. Cette dernière est sautée. Elle est membre du parti Crc et a été commissaire de la santé sous ce régime de Hassani Hamadi. Mais elle s’est décidée de se rallier avec le gouvernement central en tournant le dos à l’exécutif de Ngazidja. Maissara Adam, une confiance perdue pour l’exécutif de Ngazidja et pour le gouvernement central également. De l’intérêt personnel au détriment des valeurs comoriennes. Maissara, la reine de la trahison.

KDBA

Elections: Mhoudine Sitti Farouata à Paris

Elections:  Mhoudine Sitti Farouata à Paris

Mhoudine Sitti Farouta, candidate aux élections des gouverneurs de l’ile de Ngazidja et commissaire au genre, accompagnée de Moina Anfiat Amir, chargée de la protection de l’enfant au commissariat national de la solidarité, se trouve à Paris pour une sensibilisation de la diaspora comorienne en France. L’occasion pour la candidate de mobiliser cette diaspora pour sa candidature.

Mhoudine Sitti Farouata

Le commissaire nationale chargée de la promotion du genre au ministère de la santé Mhoudine Sitti Farouta et Moina Anfiat Amir chargée de la protection de la femme et de l’enfant au commissariat nationale de la solidarité ont quitté le pays depuis mardi 05 février pour la France où elles vont rencontrer la diaspora comorienne de ce pays. Cette mission s’inscrit sur le processus électoral étant donné que le commissaire au genre Sitti Farouata est candidate.

La candidate de l’alliance de la mouvance présidentielle battra une précampagne et appellera les comoriens en France de la soutenir aux élections des gouverneurs. Mhoudine Sitti Farouta et Moina Anfiat Amir ont la lourde tâche de sensibiliser la femme comorienne à Paris sur le partage et le dialogue de la nouvelle constitution du pays : « la femme dans les prises de décisions de l’Etat. »

Ces deux responsables ont 10 jours de mission, de sensibiliser la diaspora respectivement la femme franco-comorienne, le devoir de la femme comorienne dans son pays. Puisque, la constitution révisée en juillet 2018 donne une place énorme à la femme dans la scène politique du pays.

El-Aniou Fatima

 

 

Communiqué : Comores-Afrique de l’Est

Communiqué : Comores-Afrique de l’Est

Quelques jours après la validation de la liste provisoire des candidats aux présidentielles, les candidats recalés ont fait recours à la cour suprême. Mardi dernier, les avocats de Soilihi Zilé et Soilihi Mohamed Soilihi ont plaidé et défendus leurs clients en dénonçant des motifs de rejet non constitués.

L’audience tenue à la cour suprême mardi dernier, n’a donné aucun résultat. Une audience à laquelle les avocats des candidats ont plaidé sur le bien-fondé de la candidature de leurs clients. L’avocat de Soilih Mohamed Soilih n’a pas reconnu les motifs évoqués par la cour sur le rejet de la candidature. Deux principes de droit font référence, selon l’avocat. S’appuyant sur la convention de Vienne et le droit international, l’avocat de SMS a souligné que « le droit international reconnait la règle de l’extraterritorialité, ce qui fait que Soilih Mohamed Soilih bien qu’il fût en mission à l’étranger, le droit international public reconnait le territoire Américain comme étant une portion du territoire comorien délocalisé ».

Une audience musclée car l’avocat de Soilih Mohamed Soilih lors des plaidoiries, n’a pas manqué d’évoquer deux jurisprudences étrangères notamment celle relative au conseil constitutionnel Malgache et Béninoise pour justifier la légitimité de la candidature de son client. Un argument juridique contrecarré par Nourdine Abodo : « il n’y a aucune disposition du droit international public encore moins la convention de Vienne mentionnant le principe de l’extraterritorialité. La convention de Vienne a ressorti le principe de l’immunité diplomatique et l’inviolabilité du domicile. Je demande le rejet de la candidature de Soilih Mohamed Soilih ».

Quant au candidat Bourhane Abdallah, l’avocat s’est appuyé sur la constitution de l’Union des Comores surtout dans son préambule qui stipule « l’Union des Comores est composée de l’ile d’Anjouan, Mayotte, Mohéli et Grande Comore. » Selon l’avocat, bien que le candidat soit considéré comme résident à l’étranger, Mayotte fait partie de l’Union des Comores.

Kamal Saïd Abdou

L’union de l’opposition persiste à rencontrer la presse samedi dernier à Moroni concernant le contrôle judiciaire de Mamadou. L’union de l’opposition insiste de faire la campagne de leur Candidat à l’élection présidentielle avec ou sans Mohamed Ali Soilihi. Elle se prépare à envoyer une deuxième requête pour la liberté de Mohamed Ali Soilihi.

L’union de l’opposition devant la presse

« Annoncer la rencontre de Mohamed Ali Soilihi avec le juge d’instruction en ce jour (Samedi ndlr) et  la situation des candidats retenus et rejetés aux élections » tel est l’objectif principal de la conférence de presse tenue le samedi dernier par l’union de l’opposition. Cette alliance politique campe toujours sur sa position. Les conférenciers ont montré que le combat est loin d’être terminé et ils se disent prêts à le poursuivre jusqu’au bout. Ils ont sonné l’arme pour dénoncer la « tentative de corruption » à l’égard du ministre de l’intérieur Mohamed Daoudou qui a tenté de « corrompre » le candidat à la présidentielle, Salim Saandi dont sa candidature a été aussi attaquée par Bourhane Abdallah à la cour suprême. « Kiki lui avait demandé d’attaquer la candidature de Mamadou et il a refusé », disaient-ils. Selon l’union de l’opposition, « il s’agit bel et bien d’un comportement inadmissible de la part d’un responsable. Le gouvernement ne cesse de rechercher des prétextes pour l’élimination de la candidature du leader du parti Updc, Mohamed Ali Soilihi. »

« L’audition de Mamadou fait partie des complots »

Mohamed Abdou Soimadou a exhorté aux comoriens de prendre conscience de la situation actuelle. Il a rappelé que depuis le mois de mai 2016, les comoriens se retrouvent dans un « désordre total. » « Le président de la République, Azali Assoumani a cru qu’on allait pas participer aux élections et il est surpris par cette candidature de Mamadou. Azali a peur de la candidature de Mamadou. Le gouvernement comorien se solidarise pour chercher des études et prétextes pouvant rejeter sa candidature. Rien ne peut empêcher notre candidat de participer à ces élections. Notre seul combat est de restaurer la démocratie dans notre pays et le respect de droit », a affirmé Mohamed Abdou Soimadou.

Cette coalition politique opposant du régime est consciente que la rencontre de leur candidat avec le juge d’instruction n’est pas du hasard, « elle fait partie des complots. » Quelques jours avant l’annonce de la liste définitive, Mamadou est appelé à la juge d’instruction. « Un pays ne pourra jamais être stable sans le respect de droit. Le contrôle judiciaire de Mamadou n’a su aucune loi mais notre leader a pris l’initiative de suivre cette décision pour préserver la paix et la stabilité dans le pays. il est strictement interdit d’échanger avec l’ancien président Sambi, Nourdine Bourhane et Dossar alors que nous savons tous, que sans jugement, le prévenu ne mérite pas d’être enfermé à ce niveau », se plaint-il.

Le colonel Hassani Saïd Harouna a indiqué que Mamadou a pu respecter les directives recommandées. Pour lui, la dictature s’applique souvent par les forces de l’ordre pour mener à bien leur mission dans le pays. C’est le chef de l’Etat d’ordonner et que la force de l’ordre est appelée à exécuter. « La force de l’ordre ne joue pas son rôle. Une seule personne ne pourra plus jamais utiliser une dictature, c’est plutôt l’Etat en général. Nous savons tous que la force de l’ordre ne fait qu’exécuter les ordres du chef de l’Etat », montre-t-il.

« Avec ou sans Mamadou, nous battrons campagne »

Selon Razida, tous les comoriens sont enfermés. Rappelant qu’il existe plusieurs qualités de prisons, « personne n’est libre dans ce pays », laisse-t-il entendre tout en insistant que la candidature de l’Updc est appuyée par l’Union de l’opposition. « Nous participerons à la campagne sans problème que ça soit avec ou sans notre candidat. Nous battrons campagne pour son investiture du 26 mai 2019. Le départ d’Azali a sonné », lance-t-il avec fermeté. S’agissant de la candidature d’Ali Mhadji, Razida a explicité que le député Ali Mhadji, candidat aux présidentielles « fait partie de l’Union de l’opposition. » Et leur stratégie politique sera dévoilée dans les prochains jours. « Des enquêtes seront ouvertes et Sounhadji et Kiki devaient se préparer à y répondre », dit-il.

H.H

Mohamed Ali Soilihi réassigné à résidence

Mohamed Ali Soilihi réassigné à résidence

Mis sous contrôle judiciaire par un juge d’instruction depuis quelques mois, Mohamed Ali Soilihi est auditionné samedi dernier par le juge chargé du dossier. Une foule immense s’est présentée devant le palais de justice de Moroni pour la suite de son interrogatoire. Les rumeurs qui planaient ne s’avèrent pas vrai. L’assignation à résidence de Mamadou est maintenue.

Tous ses partisans craignaient une mise en examen ou un mandat de dépôt suite à l’affaire de la citoyenneté économique. Victime d’un contrôle judiciaire, d’une assignation à résidence depuis des mois, Mohamed Ali Soilihi a été convoqué par le juge d’instruction le samedi dernier. Ses proches et partisans croient que l’ancien vice-président et ancien ministre des finances est sorti idem. Pendant un moment d’interrogatoire, l’avocat de Mohamed Ali Soilihi a essayé de convaincre le juge d’instruction pour une liberté, en vain. Mamadou est toujours sous contrôle judiciaire et assigné à résidence.

Ses partisans ont manifesté la joie vu que Mamadou n’est pas mis en examen judiciaire. Le candidat de l’UPDC et de l’union de l’opposition se trouve dans son domicile à Ikoni. Selon son avocat, le dossier sur la citoyenneté économique n’a aucun impact à la candidature de son client Mohamed Ali Soilihi. « Nous avons reformulés nos demandes auprès du juge d’instruction, mais il n’a pas prêté oreille. Mohamed Ali Soilhi est toujours candidat. Peut-il faire campagne ou non ? Cette question sera une suite des nos appréciations et demandes », a expliqué l’avocat de Mohamed Ali Soilihi alias Mamadou.

Pour rappel, Mamadou n’est pas assigné en résidence surveillée mais plutôt il est assigné à résidence. Un arrêt émanant de la chambre d’accusation lui a assigné à résidence. Il bénéficie jusqu’à preuve du contraire, une liberté à se présenter candidat aux présidentielles comme il a fait son dépôt de candidature et est maintenu candidat.

Dans ce même dossier dit citoyenneté économique, l’ancien député Sidi est en mandat de dépôt depuis des mois à la maison d’arrêt de Moroni et l’ancien président des Comores de 2007 à 2011, a été mis en résidence surveillée mais à présent, il se trouve en mandat de dépôt. Son domicile est attesté annexe de la maison d’arrêt de Moroni.

Kamal dine B.A