ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Une maison s’est effondrée le 20 avril dernier causant la mort de deux jeunes filles à Mremani Anjouan. La  fondation Ortega live est venue  en aide à cette famille victime en lui remettant une enveloppe de plus de 5 mille euros. Une somme qui servira cette famille pour la construction d’une  maison.

La fondation Ortega live n’est pas restée indifférente face au terrible accident survenu le 20 avril dernier, à Mremani Anjouan, d’un effondrement d’une maison entrainant la mort brutale de deux filles issues d’une même famille. Etant une fondation  basée sur les actes humanitaires aux Comores et dans d’autre pays, la fondation Ortega live n’a pas tardé à montrer sa solidarité après que l’information a été relayée sur les réseaux  sociaux appelant à la solidarité de cette famille. « Nous vous rappelons que nos compatriotes n’ont pas tardé à agir après notre appelle à la solidarité, ils ont pu collecter une somme de 5054,5 euros pour soutenir cette famille victime de ce drame », nous confie Abdou Hassane président de la fondation l’Ortega live. Et lui d’ajouter que, « cette somme d’argent a été envoyée en main propre le mardi dernier pour   cette famille endeuillée, par certains membres de la fondation Ortega live  pour  but de reconstruire   leur maison », précise la présidente de cette fondation.

Depuis la France, le président de la fondation Ortega live s’est tenu à remercier tous les participants qui ont manifesté, et les membres qui ont participé à l’opération de récoltes de ces fonds, pour  leur volonté témoignée  à la rescousse de cette famille endeuillée. Rappelons que l’organisation Ortega live a effectué plusieurs opérations au profit des familles, des communautés dans l’ensemble des iles, mais aussi pour les étudiants comoriens à l’étranger à faire face au  coronavirus.

Nassuf.M.Abdou

 

 

Pour faciliter les paiements et  réabonnements  par Mvola, Canal+ devient le nouveau partenaire de Telma.  Au cours d’une conférence de presse tenue hier, le directeur général de Telma, Christophe Olivier a souligné qu’il s’agit d’une collaboration  visant la création d’un service disponible sur Mvola au profit des comoriens aux abonnées de Canal+ et de leur permettre de payer leurs réabonnements depuis chez eux à partir de leurs téléphones. 

Dans le cadre d’une réutilisation de Mvola Comores, l’opérateur  Telma a procédé hier mardi 27 avril 2021 au lancement du partenariat entre Telma-Canal+. Il s’agit d’une collaboration  visant la création d’un service disponible sur Mvola au profit des comoriens aux abonnées de Canal+ et de leur permettre de payer leurs réabonnements depuis chez eux à partir de leurs téléphones.  .  

« Notre partenariat avec Canal+ marque une deuxième étape de la réutilisation de Mvola pour faciliter notre clientèle. Nous comptons déjà des dizaines de milliers de clients qui méritent ce gain de simplicité et de confort. Le service est triplement avantageux : D’abord, il est simple car le paiement se fait à distance depuis chez soi et est disponible à tout moment. Ensuite, il est très sécurisé parce que l’opération nécessite une validation par votre code secret Mvola. Enfin, c’est très immédiat car la reconduction de l’abonnement se fait dans une demi-heure (30min) après le paiement. Ceci sans frais de validation.  Il y aura un numéro d’appel en cas de réclamation », a expliqué Christophe Olivier, directeur  général de Telma.

Christophe Olivier a ajouté qu’ « un service disponible à l’international sera effectif dans quelques semaines et que les comoriens de la diaspora pourront évidemment effectuer les réabonnements depuis leurs pays de résidence respectifs ».

De son coté, Sabrina, représentante de Canal+ aux Comores se réjouit  et se montre confiante. « Canal+ a la conviction qu’avec Telma, nous pouvons agir dans les besoins de nos clients », a-t-elle mentionné.

Fahadi Mohamed Ali (stagiaire)

 

Les cambriolages se multiplient dans la capitale en plein couvre-feu. Des petits magasins comme des épiceries et bijouteries sont cambriolés et aucune enquête ni disposition de contrôle n’est mis en place. Une situation qui menace la paix et la stabilité du pays.

Le couvre-feu commence de 21h30 jusqu’à 4h du matin. Cela n’empêche guère les cambriolages dans la nuit. Les forces de l’ordre sont chargées à veiller l’ordre public en assurant la sécurité. Au sud de la capitale comme au nord, des magasins sont vandalisés et aucune enquête ni dispositif de contrôle n’ont mis en place. Une propriétaire sous couvert d’anonymat témoigne que « moi aussi je suis victime de ces actes de cambriolage. Ce qui est étonnant dans ces actes, il paraît que les forces de l’ordre font des patrouilles pendant la nuit ».

 Son magasin est situé tout près des caméras de surveillance au sud de Moroni. « En quoi consiste les caméras de surveillance si elles n’arrivent pas à stopper le cambriolage ?», s’interroge-t-elle. Parmi les objets cambriolés, on y trouve des produits esthétiques, denrées alimentaires et autres. « J’estime que le montant est estimé de 500.000 kmf. Ce n’est pas facile de rattraper tout ce vide dans cette période de crise », crie-elle. Les actes de cambriolages se déroulent entre 23h à 1h du matin, selon notre source. « Alors, il faut mettre en place un dispositif de surveillance très solide  afin d’en finir avec ces actes. Je pense que c’est un devoir des forces. D’ailleurs, c’est leur boulot », précise-t-elle. Aussi les bijoutiers ne sont pas épargnés. Ils subissent les mêmes sorts que les autres. Selon notre source, cela donne une mauvaise image de notre pays et risque de menacer la paix et la stabilité du pays. 

Kamal Saïd Abdou

 

L’Anrtic exige à Telco la suppression de la destination Mayotte de ses frais principaux, la hausse imposée par l’Anrtic a ainsi été appliquée par Telco et cette dernière le déplore. Pour l’Anrtic, les appels vers Mayotte sont facturés de 80 à 175 KMF/mn. Pour éviter les incohérences constatées dans les précédentes offres des opérateurs, les forfaits sont applicables seulement pour les destinations locales.

« La décision de Telco de permettre à ses abonnés de bénéficier des tarifs bas à destination de Mayotte ne tombe aucunement sous le contrôle d’une autorité étrangère (ARCEP) mais ces tarifs sont librement négociés entre les opérateurs concernées », lit-on sur le communiqué de Telma. « Néanmoins en raison de la discision spécifique prise par l’Anrtic pour exiger la suppression de la destination à Mayotte de ses forfaits principaux, la hausse imposée par l’Anrtic a ainsi été appliquée par Telco qui le déplore encore une fois. Conformément aux dispositions légales en vigueur, Telco est libre de proposer des offres qui correspondent à sa stratégie commerciale et marketing… », indique le communique de telco.

Des bonus dont la société Comorienne de tics ne consentent pas. Dans un communiques parut le 6 avril 2021, l’Anrtic se dit être dans l’obligation de réviser certains tarifs des sociétés de télécommunications. « Au terme d’un processus de consultation avec les opérateurs (TELCO et Comores Télécom), l’Anrtic a pris des mesures d’ajustement de l’encadrement des tarifs appliqués par les opérateurs pour les communications vocales concernant les appels voix nationaux et internationaux. La destination de Mayotte, bien que se trouvant sur le territoire de l’Union des Comores, est gérée comme une destination internationale pour la simple raison que ce territoire sous occupation n’est pas sous la juridiction de l’Anrtic et que les opérateurs y installés ne sont pas soumis à la réglementation comorienne des communications électroniques », a expliqué l’Anrtic à travers un communiqué datant du 06 avril.

 Pour l’Anrtic, les bonus de Telma ne conforment pas aux règlements. « Il convient de rappeler que pour les appels On-net (dans le même réseau), le tarif plancher est maintenu à 6 Kmf/mn. Pour les appels Off-net (d’un réseau à un autre), le tarif plancher est de 12 KMF. Le tarif à la minute au sein du même réseau ne peut dépasser le tarif plancher d’appel vers un autre réseau, soit 12 KMF/mn. Les appels vers Mayotte sont facturés de 80 à 175 KMF/mn. Pour éviter les incohérences constatées dans les précédentes offres des opérateurs, les forfaits sont applicables seulement pour les destinations locales. Enfin, les tarifs promotionnels sont autorisés jusqu’à 50% de réduction et pour des périodes de 30 jours au maximum. L’intervalle de temps minimal entre deux promotions est de 15 jours. Les opérateurs sont autorisés à faire 90 jours de promotion dans l’année », poursuit le communiqué.

Ahmed Zaidou (Stagiaire)

Lors d’un point de presse hier à Anjouan, le maire de Mutsamudu, Zarouki Bouchrane a annoncé l’inauguration d’ne nouvelle Gard automobile dans sa commune. C’est pour réduire les embouteillages de la circulation dans la capitale.

Deux Gards pour les bus en provenance des zones Nord et Sud de l’ile. «Premièrement, nous avons fait deux Gards. Le premier, Gard Nord, à Mzingajou qui abritera les bus en provenance de Domoni, Bambao, Nyoumakele. On a déjà tracé et fait en sorte que les voitures en provenance du zone Nord, n’ont plus le droit de venir directement dans l’enceinte de la capitale mais on va installer des panneaux de sens interdit, pour que les bus contournent vers Comores Telecom, et se garent dans la place prévue. A cet effet, quand ils partent, ils tourneront vers le rond point de la douane, tourner vers la Mairie et repartir », explique le maire de Mutsamudu.

Une deuxième Gard pour les bus en provenance de la direction Sud, Sima, Pomoni. «Gard Sud est installé à M’roni provisoirement vu que nous n’avons pas eu le temps d’aménager à Pagé pour que les chauffeurs puissent entrer dans la capitale », avance le maire de Mutsamudu « On veut que la circulation,dit-il, ne soit pas danse, on voudra créer un moyen devant permettre la fluidité et cela se fait à Ngazidja et ça marche. Je ne vois pas pourquoi ça ne marcherai pas à Mutsamudu ».

Des discussions entre plusieurs institutions, des commerçants, chauffeurs et la mairie pour une bonne gestion de la circulation sont en cours, selon le maire de Mutsamudu. «On est en négociation avec la société des ports pour les matinées, de 05 à 07 heures. Une cinquantaine de camions puissent accéder au port jusqu’à 14 heures pour désenclaver la place M’roni. Nous avons mis en place cette structure avec la police nationale, la gendarmerie, l’AND, la PIGN », anonce-t-il.

Ahmed Zaidou (stagiaire)

 

Deux ans déjà depuis que l’association Ihsane Masiwase lance dans les activités à caractère humanitaire. Samedi dernier, l’association a procédé à une distribution des kits alimentaires aux personnes en signe de solidarité en ce mois bénis. Oumou Abdouroihmane, membre de l’association rappelle que cela fait partie des actions que le prophète a insisté beaucoup dans ce mois.

Quelques actions ont été effectuées par l’association Ihasane Masiwa à Moheli, notamment la réhabilitation d’une école coranique ravagée par le passage du Kenneth. Au de-là des frontières nationales, l’association Ihsane Masiwa continue ses actions au profit de la religion musulmane. « Evidemment nous avons  réhabilité une école coranique à Miringoni Moheli. Cela ne s’arrête pas là, nous avons aidé une école coranique appelée Triemoko en côté d’Ivoire en envoyant des livres précisément le coran pour faciliter les enfants à lire le coran », indique Oumou Abdouroihmane. Elle  reste convaincue que la religion musulmane est une religion de solidarité, de paix et de cohésion sociale. « Nourrir nos frères et sœurs en ce mois bénis augmente les bonnes actions de la personne »,  dit-elle.

C’est une bonne initiative de la part de l’association, selon Maman salama, bénéficiaire des dons. « C’est une bonne chose pour nous. Parfois on attend que des aides soient veneus dans notre pays pour les personnes démunies mais le don n’est jamais distribué et donné aux nécessiteux. Des personnes se font passer à des pauvres, récupérant le don sans que personne ne soit au courant de rien », déplore-t-elle. Maman Salama précise que le don est dédié aux pauvres : « dommage que ce sont ceux qui ont les moyens qui bénéficient du don », regrette t-elle.

Kamal Said Abdou

Le directeur général de l’Onicor, Aboudou Miroidi révèle  les défis qu’il a réussi à y faire face pour offrir cette société à devenir un vecteur pour l’économie du pays. Il déplore ainsi le  processus de dépotage du riz à la douane qui glisse la société dans des « super staries » pendant que ces deux sociétés d’Etat sont devenues les poumons forts de la croissance économique du pays.

Alors que votre politique mise en place depuis votre arrivée à la tête de cette société a pu offrir cette société une nouvelle image de développement dont le peuple est reconnaissant de vos efforts. Qu’envisagez-vous encore pour le devenir de l’Onicor ?

D’abord je vous remercie de cet intérêt. Pour cette volonté qui s’offre à savoir les nouvelles perspectives engagées pour le devenir de cette société d’Etat, nul ne peut nier sans doute que, accepter une telle responsabilité comme la mienne est un engagement auprès du peuple mais aussi envers le chef de l’Etat. Je me suis engagé depuis mon arrivée à l’Onicor se conformer selon les règles, tout ce qui est susceptible pour le  bien être de la société reste pour moi mes priorités comme la structuration du prix du riz, l’ouverture d’un mutuel de santé pour le personnel, l’équilibre de leurs perdîmes entre autres. Nous avons déjà parmi les perspectives engagées pour l’avenir de la société, la mise en œuvre du  système de la mise en sac du riz comme le fait Lafarge, pour qu’on nous livre le riz en vrac, et une fois sur place les prochains recrus auront fort à  procéder à la mise en sac. Cela nous servira comme une meilleure  opportunité devant promouvoir la création d’emploi au profit de la jeunesse, car la jeunesse   est d’abord  une force vitale pour  tout un pays.

Le dispositif  de pointage du personnel a été cambriolé  récemment. Comment qualifiez-vous cet acte ? Et quelles sont les dispositions prises?

C’est tout à fait regrettable que le dispositif  de pointage si important a été volé  dans une société. C’est un acte qui ne rime pas avec notre société. C’est une mauvaise intention de la part des ou d’un malfaiteur sachant que  l’importance de cet outil serve  le pointage du personnel de l’Onicor. Mais  étant donné que je suis quelqu’un qui aime relever les défis, en ce moment même qu’on parle   la mise en place d’un autre appareil de pointage moderne est une chose déjà faite, ce vendredi. C’était une ambition, une priorité  pour moi, de moderniser  le système  de pointage du personnel pour prouver également qu’on est jamais si fort que quand nous faisons face à un  défis. Toutefois,  étant musulman très croyant, nous avons organisé un hitma, ce vendredi pour remettre tout cela à Allah, le tout puissant qui est sans conteste le meilleur des juges.

Parfois vous tombiez dans des « super staries »  de  la douane une fois dépassé les 11 jours. Cela est dû à un problème financier ou il y a d’autres raisons qui vous empêchent au dédouanement ?

Sans doute, dans une société surtout de commercialisation comme la notre, il y a forcément des obstacles que ça  soit dans le domaine administratif ou technique. Mais le problème que nous faisions face consiste  pour le dépotage du riz à la douane. Le processus est très long malgré qu’il nous conduise tout droit des « super staries ». Comment peux-je vous expliquer de quelle façon nous serons en mesure de dédouaner 100 conteneurs à l’espace de 11 jours ? C’est impossible sachant que entre les 11 jours il y a deux dimanches et une journée très courte, notamment le vendredi. J’estime qu’il est très pertinent  entre l’Onicor et la douane de trouver une solution pérenne face à cette crise, car le système de scanner constitue un souci majeur pour l’Onicor. Pourtant la douane et l’Onicor sont devenues les poumons forts qui contribuent à la croissance économique du pays.

Votre message

Mon message est donc double : de dire à tous les patriotes soucieux de l’élan du pays où qu’ils soient, que, l’émergence  prônée par le  chef de l’Etat Azali Assoumani nous convie  à contribuer, à investir  selon ses moyens dans l’espoir que notre pays puisse être au rendez-vous de  l’émergence à l’horizon 2030. Ainsi j’en profite de cette occasion de véhiculer mon message à ceux qui cherchent à déstabiliser notre cher pays, de leur dire, que les conséquences immédiates et lointaines ce n’est pas seulement au chef de l’Etat qui subira, plutôt toutes les générations futures qui seront les victimes. Unissons-nous alors comme l’indique  l’hymne nationale, à former une marche unique  pour le devenir meilleure de notre pays.

Propos recueillis

par Nassuf Moindjé Abdou

 

 

 

 

 

 

En vue d’accompagner sa clientèle dans ce mois bénis du ramadan, l’opérateur national de télécommunications, Comores télécom lance dès ce lundi 26 avril au 15 mai prochain des offres spéciales ramadan. Des offres reparties en deux parties pour ce qui est des produits et ceux des  recharges Huri.

Comores télécom n’en demeure pas moins pour offrir sa clientèle des meilleures offres spéciales ramadan. Lors d’une conférence de presse tenue samedi dernier, le directeur commercial, Omar Abdou a annoncé les nouvelles offres dédiées aux clients de la société d’Etat : lundi 26 avril au 15 man prochain. « Pour ce qui est des produits, il s’agit entre autres, un smartphone Huawei Y5, 2019, le prix passe de 70.000 kmf à 60.000 kmf. Smartphone Huawei Y9, le prix passe 175.000 kmf à 125.000 kmf. Smartphone Huwei nova 5T, le prix passe de 250.000 kmf à 200.000 kmf. C’est ainsi qu’un ordinateur portable Huawei Matebook D14, le prix passe de 600.000 kmf à 550.000 kmf », peut-on lire dans le communiqué de presse

Les offres de Comores télécom ne se mesurent pas seulement dans les produits électroniques mis en vente, elles sont favorables également pour tout ce qui est des recharges Huri. « Pour ce qui entre dans le cadre des recharges Huri,il y aura de bonus de 100% pour chaque recharge sur les coupons Huri de 250 à 3.000 kmf. De bonus de 50% pour chaque recharge sur les coupons Huri de 7.500 kmf à 25.000 kmf. Un tirage au sort sur les coupons de 5.000 kmf avec 3 prix à gagner, à savoir un ordinateur portable, un Smartphone Nova 5T et une Smartphone Y9 », précise Omar Abdou, directeur commercial.

Nassuf. M. Abdou

Le RX soute est un outil fatal aux fouilles aéroportuaires à l’échelle internationale des aéroports. Après la machine de désinfection, une machine à rayon X soute est installée  à l’aéroport de Ouani le mercredi 21 avril 2021.

Le chef de la sûreté des aéroports des Comores, Aynoulhouda Jaffar accepte de nous décrire l’engin et nous parle des grands avantages sur la lutte contre COVID-19. « C’est une machine à rayon X soute (scanner) qui aide à faciliter le traitement des bagages enregistrés. Elle aide à détecter tous types d’articles interdits de ne pas s’introduire en soute de l’aéronef. Grâce à elle nous pouvons assurer une sûreté efficace, ordonnée, sure, efficiente et rapide », explique le chef de la sûreté des aéroports des Comores, Aynoulhouda Jaffar.

La sûreté est donc définie comme une protection de l’aviation civile internationale contre les actes d’intervention illicites. Mais cet objectif doit être réalisé par une combinaison de mesures ainsi que de moyens humains et matériels. « Avec cette machine, nous avons complété cette noble définition tout en répondant aux exigences et recommandations nationales et internationales. Donc nous pouvons affirmer que notre aéroport a atteint un niveau très appréciable et acceptable », nous confie-t-il.

En matière de sûreté aéroportuaires, RX soute peut faciliter les anjouanais de voyager à l’international sans passage obligé de l’Aimpsi. Avec l’acquisition de cette machine, c’est faisable et possible. « Nous en qualité de gestionnaire d’aéroport, nous avons l’obligation de répondre à certaines exigences en matière de transport aérien telles que prescrites dans les textes réglementaires en vigueur. Et c’est ce qu’on est entrain de faire pour pouvoir motiver les transporteurs aériens à nous donner confiance et à faire de notre île une destination prioritaire. Dans cet aspect là il faut comprendre que toute activité d’effectuer un vol dans un tel aérodrome est motivée par une compagnie aérienne après être rassurée et puis approuvée par l’autorité de l’aviation civile », précise Aynoulhouda Jaffar.

Ahmed Zaidou (Stagiaire)

Société : Bobocha serait-il mort ?

Société : Bobocha serait-il mort ?

Extradé par le gouvernement comorien depuis Madagascar, Bobocha a été détenu à Mdé. Et depuis mercredi dernier, une vidéo tourne sur les réseaux sociaux et laisse entendre que Bobocha serait mort assassiné puis enterré incognito. Joint au téléphone, son avocat dit ne pas être informé en regrettant de ne pas s’entretenir ou rendre visite son client depuis sa dernière extradition.

En moins d’un mois depuis la mort de l’ex-garde du corps de Sambi et militaire à la retraite, major Hakim alias Bapalé, une rumeur circule et fait entendre que Bobocha serait mort. « Il y a quelques jours, Bobocha est torturé, assassiné et enterré à Itsundzu secrètement. Six personnes ont été obligées à tuer Bobocha. On m’avait demandé de le tuer mais j’ai refusé et je suis en fuite. Bobocha est mort et assassiné », a-t-on révélé.

Aussitôt que cette information soit révélée, Al-fajr a contacté l’avocat de Bobocha, Me Gerard Youssouf. Celui-ci dit ne pas être au courant de rien. « Puisque, confie-t-il, depuis que Bobocha est détenu à Mdé, je n’ai plus de ses nouvelles. J’ai essayé de lui rendre visite, en vain. J’ai effectué des procédures devant me permettre d’entretenir avec mon client mais rien n’a abouti. Si vous dites qu’une vidéo circule faisant croire que Bobocha est mort, il est de mon droit de vérifier l’information. »

Bobocha est inculpé de tentative d’attentat contre l’avion du président de la République, à Anjouan. Il a été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Moroni. Mais, il a réussi à s’évader. Le gouvernement comorien l’a extradé et détenu à Mdé Bambao. Bobocha a été rendu visite par la commission nationale des droits de l’homme et de liberté. Toutefois, les rumeurs laissent planer le doute. Et si la justice brise le silence !

Kamal Saïd Abdou