Une semaine de sensibilisation a démarré à Anjouan, hier, pour sensibiliser les acteurs économiques sur les recours à la CACOM. Cette dernière bénéficie le soutien du Pnud, pour organiser des rencontres, sensibiliser et promouvoir le recours alternatif de règlement de conflit à la Cacom.
« Dans cette logique, cette semaine nous allons faire de la sensibilisation à compter de ce jeudi. Rencontrer les opérateurs économiques et leur parler de la Cacom. Comment y recourir ? Les intérêts d’y recourir ? Et surtout leur expliquer les modalités qui permettent à y recourir. Nous rencontrons les avocats, les notaires et les huissiers, dans la même logique de sensibilisation », a expliqué Sitti Karima Mohamed Abdou, secrétaire permanente de la Cacom.
« Nos partenaires nous serviront de relais pour expliquer à leurs clients et pour permettre à chacun d’appréhender de la même manière les modes alternatives de règlement de conflit. Demain nous serons avec les médiateurs que nous avons formés en avril dernier. Nous avons formé des arbitres et donc c’est pour une prise de contact, renforcer la formation, rentrer dans la technicité des choses. Comment se comporte un arbitre ? Comment agir par rapport aux clients, au secrétariat permanent ? C’est aussi pour faire un renforcement de capacité, de sensibilisation, de promotion au chargé d’antenne à Anjouan. De permettre aux opérateurs économiques de recourir le plus souvent possible à la Cacom et permettre à une croissance et au développement économique du pays », a-t-elle avancé.
Quant au chef d’antenne de la Cacom à Anjouan, Abdine Anoir Houmadi « nous avons des barèmes de prix selon le montant du conflit. Un montant entre 1 à 5 millions, notre barème est de 50 000 kmf. C’est une justice privée et donc certains commerces et opérateurs économiques sont réticents », dit-il.
Ahmed Zaidou