ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

La coopération entre la Chine et les Etats arabes est créée en 2004. Plusieurs résultats sont attendus aux Comores concernant cette coopération. Lors de son discours d’ouverture de la réunion sur la coopération sino-arabe, Soeuf Mohamed El-Amine, chef de la diplomatie comorienne a affiché sa volonté de soutenir la Chine sur la question de Hong-Kong et Taiwan.

La 9ème réunion sur la coopération sino-arabe est tenue, lundi dernier, à Jordanie. Plusieurs sujets ont été dans l’ordre du jour, notamment le renforcement des liens entre la Chine et les pays Arabes, la lutte contre la covid-19 et surtout la proposition sur la tenue du prochain sommet sino-arabe en Arabie saoudite, selon Chamsoudine Saïd Ali, chef de service à la direction générale du monde arabe. « C’est une coopération qui englobe tous les secteurs du développement », explique le chef de service.

Dans le domaine de la diplomatie, Chamsoudine Saïd Ali précise que « la Chine soutient la Palestine. De son côté, le ministre des affaires étrangères soutient la Chine sur la question des territoires de Hong-Kong et Taiwan. Il a aussi cité la question Palestinienne  en se référant aux différentes résolutions  des Nations unies à ce sujet ».

Créer une communauté de destin commun et solidifier les relations entre la Chine et les pays arabes font  parties des objectifs de la réunion. « Je crois que notre pays a déjà bénéficié de cette coopération. Nous avons vu l’aide du milliardaire Chinois dans la lutte contre la covid-19. Soeuf Mohamed El-Amine se dit confiant de la volonté manifestée par la Chine dans le cadre de la lutte contre la covid-19 et la main-forte de la Chine dans le développement socio-économique des Comores. Il y aura d’autres résultats qui seront observés », rassure le chef de service du monde arabe. A l’occasion de la réunion, deux documents phares pour la coopération et le plan d’action pour les deux années avenir ont été adoptés, selon le chef de service du monde arabe.

Kamal Saïd Abdou

L’opposition comorienne de France continue à contester le régime en place et réclame le respect des accords de Fomboni. Une forte mobilisation de la diaspora comorienne de France est prévue à Genève le 6 juillet prochain. Natuk Mohamed Mouzaoir, coordinateur national du parti Ulezi  rassure que le rassemblement s’annonce comme le lancement de la dernière marche pour la libération du peuple comorien « dans le joug de la dictature du colonel Azali. »

Alors que le 6 juillet est une date historique pour chaque comorien, tout citoyen s’apprête à rendre hommage aux libérateurs de notre pays en proclamant l’indépendance. Loin de cela, la communauté comorienne de France anti-Azali compte remettre les pendules à l’heure à partir du 6 juillet prochain à Genève. Elle se dit prête à combattre bec et ongle contre le régime en place et défendre les accords de Fomboni. « Après la crise sanitaire, il fallait relancer l’espoir et montrer que notre colère n’est pas confiné », explique Natuk Mohamed Mouzaoir. Une manifestion à Genève, un lieu symbolique. « D’abord Genève c’est là où il est habité la commission européenne des droits de l’homme. Le choix n’est pas au hasard. Nous voulons faire attendre la communauté internationale sur les atrocités commises par le régime en place contre le peuple comorien, dénoncer les violations graves des textes par le colonel Azali », précise le coordinateur.

Une fête nationale sous une vague de contestation à Genève. « Pour les patriotes, le 6 juillet prochain symbolise la libération du peuple comorien dans le joug du colonel Azali. Donc nous sommes dans cette lancée incarnée par les feux Masimu et Mtsala en passant par Ahmed Abdallah Abderemane jusqu’ à l’ancien président Saïd Mohamed Djohar », dixit Natuk Mohamed Mouzaoir. Confiant de cette démarche, le coordinateur national rassure que « la communauté internationale a l’obligation de bouger les pas et nous croyons fort à elle ».

Selon lui, les accords de Fomboni ont été signés sous l’égide de la communauté internationale dont Azali lui-même a été signataire. Malgré qu’il n’a jamais respecté ses engagements. « L’Union Africaine était toujours au côté du peuple comorien. Je crois que le colonel Azali commettra une grave erreur  de vouloir piétiner ces accords gage de la paix et de la stabilité. Je pense que l’histoire se rappellera de lui un jour », conclut le coordinateur.

« Le 06 juillet, une date pas comme les autres »

De son coté, Said Larifou, vice-président du Cnt explique le choix  du 6 juillet dans leur combat. « Le 6 juillet est une journée pas comme les autres pour notre pays », insiste le vice-président du Cnt tout en estimant qu’il s’agit d’un combat mené avec conviction par nos parents et nos grands-parents pour la dignité et la liberté du peuple comorien. « Maintenant, notre combat, celui de ma génération est de sortir notre pays et la population de toutes les iles de l’archipel sous l’emprise de la dictature et l’oppression du colonel Azali », martèle-t-il. Et lui de préciser que « Genève est un lieu plus approprié pour faire appel aux Nations unies, aux institutions internationales et aux Ong pour solliciter le soutien dans la lutte contre la dictature et la résistance menée par les forces politiques comoriennes, notamment la diaspora et la société civile pour le respect des droits humains fondamentaux, l’émergence d’une gouvernance démocratique aux Comores, dénoncer  la torture, la persécution et surtout le climat de terreur instauré par le régime en place ».

« Etant donné que le pays est pris en otage, il nous a donc semblé important de saisir opportunément la date symbolique de notre indépendance lancer à Genève un message d’espoir à la population et à notre jeunesse en particulier pour éviter de sombrer davantage dans le fatalisme », a montré Said Larifou.

Kamal Saïd Abdou

A moins d’une semaine de la célébration de 45 années de l’indépendance, les citoyens comoriens expriment leurs doléances, souhaits, désirs après 45 ans d’indépendance. Les secteurs de l’éducation, du commerce, et de la santé ont été ciblés. Le peuple attend ainsi un discours de paix et de stabilité.

Le discours du président Azali lors de la commémoration de 45 années de l’indépendance est tant attendu par le peuple. Un plan national pour le développement est sollicité par certains citoyens. Le domaine de l’éducation, du commerce, de l’hygiène sanitaire et de la sécurité civile forment les doléances du peuple pour le développement du pays. « Le pouvoir du président Azali a débuté depuis 2016 et s’achève en 2021. Une période de forte critique. Aujourd’hui, on compte 45 années d’indépendance marquée par des difficultés dans le secteur éducatif. Les jeunes se débrouillent pour suivre ses études. Pas de bourses. Un manque de main d’œuvre. Je sollicite un discours qui oriente le peuple à une éducation théorique et pratique. Ce système a été adopté par le président Ali Soilihi », a souligné Faidi Mohamed, président de la Fcas.

Dans le secteur sanitaire, le président de la Fcas a fait savoir que les formations et le plateau technique est une manière de conduire les jeunes dans les spécialisations. « Aux Comores, on a un manque des infirmiers spécialistes du domaine car il n’existe pas un appui dans le domaine. Je pense que le président Azali a l’intérêt de soutenir nos partenaires dans les formations de recherche et le plateau technique », dit-il.

Pour Abdou Ali Hamadi, enseignant retraité a sollicité que le discours du président Azali se cadre dans la réouverture des mosquées et la levée du couvre-feu. Selon lui, le gouvernement peut prendre les dispositions possibles pour le respect des mesures barrières dans les mosquées. « A quoi bon d’organiser une fête en pleine crise sanitaire ? Si ce n’est pas le cas, j’aimerai que le chef de l’Etat réfléchisse sur la réouverture des mosquées en portant des masques et respectant la distanciation physique. Le couvre-feu doit être levé. Les marchands de brochette vivent dans la galère à cause de ce couvre-feu », a indiqué Abdou Ali Hamadi, en ajoutant que « les retraités doivent avoir un soutien du gouvernement. Le président peut ordonner à la directrice de la caisse de retraite à régulariser le salaire du mois d’avril ».

Le commerce a été évoqué. Fatima Mbalia,  commerçante appelle le chef de l’Etat à faciliter les procédures d’achat et de vente. Et le travail des jeunes comme priorité absolue. « Le commerce est un atout majeur pour le développement d’un pays. Les procédures de vente et d’achat doivent être faciles. Je pense que le président doit donner la chance aux jeunes pour travailler. Les jeunes talentueux ont leurs places dans les sièges du gouvernement. J’attends que le discours du président Azali appelle à la paix et à la stabilité du pays », a interpellé Fatima Mbalia.

Quant à Assad Ibrahim, agent de la direction générale des impôts, la vie quotidienne est en danger. Le peuple vit dans le calvaire. La santé du peuple doit être une des préoccupations du gouvernement. « Le gouvernement a démoli l’hôpital El-Maarouf en décentralisant les soins au site de Mdé et Samba Kuni pour faciliter la vie de la population qui habite loin de la capitale. La construction d’El-Maarouf sera quand ? Les mosquées doivent être ouvertes et le couvre-feu sera régulé », lance Assad Ibrahim, agent de la direction générale des impôts.

Abdoulandhum Ahamada

 

L’Union des Comores et les pays étrangers tissent des relations qui ne datent pas d’aujourd’hui. Des relations gagnant-gagnant. En période de crise sanitaire, le président Azali reçoit de l’aide de ses pays amis. On peut citer entre autres, l’Inde, la Chine, le Maroc.

Renforcer les relations, s’investir pour l’émergence tant escompté, lutter contre le coronavirus, des liens de solidarité et d’amitié s’approuvent entre les Comores et les pays étrangers. L’amitié du président Azali et les présidents des pays étrangers s’est développée progressivement grâce à une coopération intense. Une coopération qui s’intensifie sur différents secteurs.

En pleine covid-19, le président Azali et son gouvernement réceptionnent des dons de matériels médicaux contre la pandémie de coronavirus. Ces kits et équipements sanitaires sont pour la prévention et le traitement du coronavirus, et d’autres maladies. Ces pays apportent leur expertise pour le développement comorien. La relation amicale d’Azali Assoumani et ses homologues écrit un nouveau chapitre et favorise l’établissement d’une communauté de destin encore plus solide surtout sur cette période de crise sanitaire.

Les chefs d’Etat étrangers ne sont pour rien en Union des Comores. Les actions de ces pays amis des Comores sont réussies. Un signe que la coopération bilatérale s’accentue.  Les Comores considèrent cette politique en cette période de crise, comme un geste d’amitié et la traduction de la volonté partagée entre les Comores et ces pays, d’intensifier leurs échanges. Dans cette ambition, les Comores comptent beaucoup sur ses partenaires bilatéraux et multilatéraux, pour une diplomatie fructueuse.

KDBA

 

 

L’Union des Comores célèbre ses 45 ans de l’indépendance comme il est de coutume, le 06 juillet 2020 prochain. Une fête nationale très limitée en raison du coronavirus. Les mesures barrières seront respectées, notamment la distanciation.

Le conseil hebdomadaire des ministres maintient la commémoration des 45 ans de l’indépendance. Une fête qui sera célébrée sous le thème « hommage au corps médical. » Puisque, les médecins et infirmiers sont en première ligne contre la pandémie du coronavirus. Une maladie mortelle et très contagieuse à laquelle les Comores enregistrent une forte explosion des contaminations sur l’ensemble du territoire national.

Mais le corps médical n’en boîte pas le pas. Ils se battent à bras le corps contre le coronavirus dans les centres hospitaliers où les malades du covid-19 sont hospitalisés. Ce sont des héros. Ils sont au front pour sauver des vies. Au front d’une maladie cruelle. Ils seront honorés. Le corps médical est au champ d’honneur contre la guerre du coronavirus. Après des mois et semaines sans rassemblement, le pays se relèvera pour célébrer ces héros.

Déjà, contre le virus, les médecins, infirmiers, aides soignants se sont mis en ordre de marche oubliant parfois leur repos et leur repas. Une guerre du matin au soir. Les blouses blanches retiennent un élan de solidarité. Redoutant d’être débordés, ils appellent au respect des mesures barrières. Mettre fin à l’aggravation rapide du coronavirus au niveau national.

Malgré cette crise sanitaire, la fête nationale sera célébrée en respectant les mesures barrières et la distanciation. Des mesures visant à lutter contre la propagation du virus covid-19. Sachant que le pays compte plus de 200 cas positifs. Et à cause de l’intensification des cas dans l’ensemble du pays, le gouvernement comorien célébrera donc les 45 ans de l’indépendance avec vigilance.

KDBA

 

Dans un point de presse tenu hier à Moroni, les jeunes cadres de la Crc de Badjini ont jugé le bilan annuel du président Azali Assoumani positif. Ces jeunes cadres réaffirment leurs volontés d’accompagner le chef d’Etat vers l’émergence de 2030.

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Les jeunes cadres de la Crc de Badjini ont manifesté leurs fidélités envers le chef de l’Etat. « Nous sommes des jeunes cadres de Badjini, partisans de la Crc, nous nous félicitons du bilan annuel du président Azali. Quelqu’un de vision au développement du pays depuis 2016, date à laquelle notre pays a commencé son développement », a déclaré Alba Mohamed Kassalani. 

Quant à Saïd Ibrahim, les reproches et accusations de l’opposition ne sont pas leurs priorités. « Nous ne répondons pas aux allégations des membres de l’opposition. Nous venons féliciter le chef de l’Etat de sa mandature 2019-2020 », a précisé Saïd Ibrahim.

Pour la question de la tournante, Ahamada Oussoufa affirme que les accords de 2001 sont remplacés par la nouvelle constitution de 2018. Certains membres de l’opposition encourageaient la tenue des assises, referendum et élections présidentielles anticipées. « Le président Azali Assoumani est le défenseur de la tournante. Le mandat était de quatre ans. En 2008, l’ex-président Sambi a changé la constitution et est sorti au pouvoir en 2011. En 2018, le président Azali a organisé un referendum, résultat des élections anticipées de 2019. Alors, la fin du mandat du président Azali est en 2024 », a persisté Ahamada Oussoufa.

Concernant les propos du directeur de cabinet, Youssoufa Mohamed Ali évoquant le testament pour les militants de la tournante en 2021, Said Ibrahim en soutient. « Saïd Larifou était présent aux assises, referendum et élections anticipées. Il était candidat. Pourquoi cette tournure ? Quiconque voulant destituer notre président doit rédiger son testament. Sa destitution est un coup d’état. Un vrai politicien doit se préparer à la candidature de 2024 », a conclu Said Ibrahim

Touma Maoulida (stagiaire)

Alors que l’union de l’opposition n’affaiblit pas de mentir au peuple comorien et se dire de dénoncer la politique du chef de l’Etat en réclamant le tour d’Anjouan en 2021, le parti Undc tire l’attention de l’opposition. Puisque l’opposition a tout participé aux nouvelles réformes de la constitution ainsi qu’aux élections de 2019.

« L’opposition n’a pas de leçon à nous donner. Elle a participé aux assises nationales, au référendum en saccageant les urnes, aux présidentielles également. Ils ont une politique de déstabilisation et de mensonges », a expliqué Karim Taki, président du parti Undc. Se rattachant aux actions et démarches de développement mises en place par le régime en place, Karim Taki approuve le bilan du président AzaliAssoumani. Un bilan jugé satisfaisant. « Le pays s’est engagé dans le développement, il n’y a pas lieu de semer le désordre et l’instabilité », dixit-il.

Le parti Undc déplore le comportement de l’opposition de déstabiliser le pays. « Nous ne pardonnerons personne voulant déstabiliser notre pays. Nous avons une richesse de paix et il est un devoir de nous tous de la préserver car le développement de notre pays dépend de nous tous et non du chef de l’Etat », avance Karim Taki.

S’agissant de la tournante d’Anjouan en 2021, Karim Taki appelle l’opposition à se préparer pour 2024. « C’est en 2024 où il y aura des élections.Que l’opposition arrête leurs mensonges d’insécurité et qu’elle  mène une politique constructive », tonne-t-il. En cette période de crise sanitaire, dit-il, il est temps d’unir les forces pour bâtir le pays. « Le pays a tenu une conférence des partenaires à Paris pour le développement de notre pays dans différents secteurs. Avec cette pandémie, notre pays est touché et nous souhaitons la réalisation des projets annoncés à la conférence à plus de 50% », souhaite Karim Taki. Le parti Undc réitère sa volonté de soutenir la politique du président de la république, AzaliAssoumani. Une politique de développement.

KDBA

Le parti Crc se félicite du bilan global du chef de l’Etat, un bilan jugé positif. Au cours d’une conférence de presse tenue hier au Retaj, Youssoufa Mohamed Belou, secrétaire général du parti Crc est convaincu que la politique engagée par le chef de l’Etat nourrit d’espoir dans tous les domaines. Car, plusieurs avancées sont constatées, notamment la nouvelle architecture institutionnelle base d’un développement solide.

Le referendum constitutionnel,  le classement du pays en revenu intermédiaire, la tenue de la conférence des bailleurs de fonds à Paris et la création d’emploi pour les jeunes sont entre autres les points abordés dans la conférence de presse du parti Crc. Au cours de cette conférence, le parti Crc se jubile de ce bilan du chef de l’Etat. Youssoufa Mohamed Belou, secrétaire général du parti Crc a cité les infrastructures routière, sanitaire et institutionnelle. A entendre le secrétaire général, « le discours du chef de l’Etat fixe le cap de notre pays ». Plusieurs réformes institutionnelles ont été engagées par le chef de l’Etat, notamment le referendum, les élections présidentielles et les élections des gouverneurs et des maires. « Cela constitue les bases solides des institutions. Cela a permis en effet, la tenue de la conférence de Paris. Pour nous c’est un succès diplomatique », dit le secrétaire général. Dans un communique de presse, le parti Crc, a cité quelques avancées. « la célébration du premier anniversaire de son investiture à la magistrature suprême de notre pays a permis au président de la république de présenter les avancées les plus significatives obtenues en ce qui concerne ses grands chantiers, notamment ceux des réformes institutionnelles, du développement économique et du progrès social », lit-on dans le communiqué.

Le  parti Crc à travers le communiqué réitère, une fois encore, son soutien sans faille au président de la république et à son gouvernement dans leurs efforts tendant à consolider la paix, renforcer l’unité nationale et améliorer le bien-être  de la population pour ainsi rendre l’espoir au peuple comorien. Il lui renouvelle donc sa disponibilité à l’accompagner dans la mise en œuvre du plan Comores émergentes qui devra permettre de poser les jalons de la construction des Comores de demain.

300 recrus dans l’armée  

S’agissant de la politique d’emploi, le secrétaire général du parti Crc, n’a pas mâché ses mots. « Nous avons recruté plus de 300 jeunes dans l’armée et 200  autres jeunes sont partis à l’étranger pour des études », a déclaré Belou. Pour le chômage, Youssoufa Mohamed Belou soutient l’appui de la formation professionnelle aux Comores. En entendant que cela soit réalisé, de leur côté, les jeunes  doivent être créatifs selon Youssoufa Mohamed. « Il faut noter que les efforts du chef de l’Etat portent aussi sur l’amélioration et la diversification des offres d’enseignement afin de donner aux nouvelles générations les moyens de s’intégrer dans le nouveau monde qui se construit, à grand pas avec notamment le développement numérique » selon le communiqué. « Le parti Crc attache un intérêt tout particulier à la conférence des partenaires au développement des Comores qui fut un grand succès pour avoir permis d’enregistrer des promesse de financement qui ont atteint 3,95 milliards d’euro, montant suffisant pour réaliser l’ensemble des projets présentés dans le plan Comores émergentes », mentionne le communiqué.  « Les efforts du gouvernement pour la maitrise des dépenses de l’Etat ont permis de réduire la masse salariale. Elle est passée de 28,5 milliards de nos francs en 2019 pour se situer autour de 242 milliards cette année. Soit une baisse de près de 18% de la masse globale », avance-t-il.

« Il n’y aura pas d’élection en 2021 »

Pour la réussite des projets déjà lancés, le secrétaire appelle à l’unification des partis politique de la mouvance présidentielle dans un seul objectif, appuyer le chef de l’Etat dans sa politique. Beaucoup parlent de la tenue des élections en 2021. Avec une voix haute, le secrétaire général du parti Crc met en garde les fervents de 2021. « Il n’y aura pas des élections en 2021. Ceux qui veulent organiser des élections en 2021, qu’ils rédigent leurs testaments parce que nous allons rédiger les nôtres », rassure Belou.

Kamal Saïd Abdou

               

Alors que le pays traverse une crise sociopolitique, Said Ahmed Said Abdillah, dans un entretien, appelle à la mobilisation de tous pour la paix et la stabilité. Il appelle ainsi la mouvance à se rassembler et agir pour le développement.

Il y a quelques mois, les hommes politiques proches du régime actuel gardent le silence. Qu’en dites-vous ?

Je ne suis pas surpris du silence de certains hommes politiques proches du régime et ceux qui sont au gouvernement. Aux Comores, nos hommes et femmes politiques, en général, confondent moyens et finalités. Dès qu’on a une poste politique, on croit qu’on est arrivé à l’objectif et on s’y croit pour l’éternité et pourtant rien n’éternel sauf Dieu. Une poste politique, c’est juste le moyen de se mettre en chantier pour accomplir les directives et les plans de développement socio-économique que le chef de l’Etat appelle émergence. Pour promouvoir l’émergence et le mener derrière le chef de l’Etat, on avait une alliance des partis politiques de la mouvance présidentielle le feu AMP. Mais dès qu’on a gagné les différentes élections fondamentales présidentielles et gouverneurs certains ont mi des sels dans le moteur afin de le tuer. Aujourd’hui, au niveau de la mouvance présidentielle et du gouvernement, on n’attend rien sauf le compte rendu du conseil des ministres qui ne dit pas grand-chose sur la politique qu’on mène vers l’émergence. Malgré les défis qui s’accumulent chaque jour, certains continuent à rêver or nous devons nous réveiller et nous mobiliser pour sauver et préserver cette paix et stabilité acquise. C’est pourquoi je lance un appel aux leaders politiques des partis de la mouvance présidentielle de rassembler et d’agir pour accompagner le chef de l’Etat et le peuple comorien.

Comme le pays traverse des crises sociale, éducative, économique et politique, croyez-vous que le pays tend à l’émergence prônée ?

Les différentes crises que vous citez, sont liées presque ou favorisées voire amplifiées par la venue de la pandémie du coronavirus. Maintenant, il faudra voir comment nous et surtout nos dirigeants actuels traitent ces différentes crises et sans oublier l’optique de l’émergence 2030. Nous devons éviter de nous focaliser sur une seule chose  quoique la pandémie du coronavirus. L’un de nos problèmes de gestion des affaires de l’Etat est le manque d’initiative volontaire ou par crainte de faire des erreurs par nos ministres et directeurs généraux. Ce manque d’initiative entraine un suivisme très complaisant et improductif. Ils attendent tous du chef de l’Etat : idée, action et décision ou comme entraineur, joueur et arbitre. C’est pourquoi, nous voyons régulièrement d’engoulement des ministres, des responsables politiques à chaque mouvement du chef. Le chef de l’Etat se mobilise sur la Cpad, tout le monde oublie son travail et son ministère ou sa direction. Le chef se mobilise pour lutter contre le coronavirus, et tout le monde s’y met aussi au lieu de laisser une équipe technique de s’en occuper et lui de continuer à faire son travaille quotidien afin de s’approcher de l’objectif de l’émergence 2030. Le chef de l’Etat impulse une autre façon de faire pour le gouvernement. C’est en imposant une nouvelle manière de faire et de travail au sommet de l’Etat et de l’administration basé sur les résultats que le chef de l’Etat pourra espérer qu’on va vers la voie de l’émergence. Pour l’instant on est loin de l’objectif et parfois, même, on craint qu’il n’ait été prononcé juste comme un slogan.

Qu’en pensez vous des Anjouanais qui réclament la tournante en 2021 ?

Il y a problème de communication de notre part, nous qui se prétend, responsable politique qui soutient le régime et de nos dirigeants. Nos frères comoriens d’Anjouan ne ressentent aucun changement après la mise en place de la constitution et des nouvelles institutions de nature à les assurer pour leur avenir et ceux de leurs enfants. C’est cela qui a amené cette sorte de frénésie du 2021. Il faudra rassurer, par des actions concrètes qu’on a changé de cap et le rappeler qu’il nous a aussi changé de constitution et que les vendeurs de rêve n’ont pas leur place aux Comores. Ils veulent être rassurés par une politique courageuse qui créée de l’emploi et qui leur éloigne de la misère quotidienne. Il y a eu plusieurs licenciements à Anjouan et des réductions des salaires souvent non motivés. Ce sont ce genre des politiques, qui exclus, et appauvris qui créent l’instabilité et favorisent le camp adverse.

 Et si le séparatisme fait son réapparition ?

Le séparatisme est toujours là et nous apprenons à vivre avec elle comme le diabétique vit avec sa maladie. Il faudra qu’on arrive à le maitriser afin qu’il ne déborde pas, dans nos villes et villages et dans nos îles. La situation, surtout, à Anjouan est très tendue et nous devons tous nous mobiliser pour apaiser et maintenir la paix et la stabilité de notre pays. Nous ne devons pas refaire l’erreur du régime du feu Mohamed Taki Abdoulkarim. Ne jouons pas avec le feu en essayant de minimiser les doléances des uns et des autres ou à trop croire à la force de nos armes. Une politique d’ouverture, de dialogue et de communication afin d’expliquer la politique qu’on mène et surtout en donnant gage à la jeunesse trop souvent délaissé. Nous sommes tous des comoriens mais, il y a juste une frange des gens qui profitent de l’Etat et la grande majorité pâtisse. Ce sont ce genre d’image, de misère quotidienne, et le chômage, surtout des jeunes diplômés qui font déborder le séparatisme de son courant normal. Le chef de l’Etat a le devoir d’y remédier le plus rapidement possible.

Comment expliquez-vous les interventions des Anjouanais du pouvoir sur la tournante ?

Vous êtes mieux placer pour le juger. Je crains uniquement qu’ils n’arrivent pas à rassurer mais au contraire à attiser la flamme. L’expérience nous montre que le chef de l’Etat qui avait misé sur les déclarations des leaders politiques de nos frères d’Anjouan a été le feu président Mohamed Taki Abdoulkarim. Vous connaissez le résultat.

Recueillis par KDBA

Samedi dernier à Moroni, les jeunes cadres de la crc ont convié la presse pour témoigner leur confiance renouvelée au chef de l’Etat Azali Assoumani pour sa vision de l’émergence à l’horizon 2030. Pour ces jeunes, le bilan du président Azali est incontestable et la façon dont est gérée la crise sanitaire du covid-19 permet d’accorder une mention spéciale à notre pays.  

Les jeunes cadres issus du parti au pouvoir CRC  ont convié la presse, samedi dernier à Moroni, pour exprimer leur confiance renouvelée quant aux perspectives déjà engagées  par le chef de l’Etat Azali devant permettre les Comores à être au rendez-vous de l’émergence à l’horizon 2030. Selon eux, la gestion de la crise sanitaire mérite qu’on accorde une mention spéciale à notre Nation. « Au regard de la situation sanitaire du au Covid-19 à l’échelle internationale et la manière dont le gouvernement comorien a géré cette crise en adoptant des mesures barrières strictes dès le début, une mention spéciale lui doit être accordée», a montré Maoulida Mmadi, député de la crc. Il ajoute que le bilan du Covid-19 enregistrant seulement deux décès sur 162 patients avec cas avérés, cela justifie o combien la responsabilité a été de rigueur.  

 Et selon Ibrahim Ahamada, la vision du chef de l’Etat qui tend à relancer l’économie du pays  est ambitieuse. Les reformes des institutions, la collaboration du gouvernement avec les operateurs économiques, les grands chantiers lancés, témoignent concrètement la volonté du président. «  L’arrivée d’Azali au pouvoir en 2016 a permis le pays de changer la cours de son histoire. La mendicité et la dépendance envers d’autres nations ont pris fin et le pays se relance avec des fonds propres » a-t-il martelé.

Au sujet de la tournante sur l’ile d’Anjouan en 2021, Tadjidine Ben Ahmed indique que « ce n’est qu’une imagination de l’opposition.»

Nassuf.M.Abdou