ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Le 12 août correspond à la journée mondiale de la jeunesse. Dr  Natalia Kanem, directrice  exécutive  de l’Unfpa a exprimé sa reconnaissance auprès des jeunes contre le coronavirus.  L’Unfpa  apporte un soutien  inconditionnel  à la jeunesse , « nous  devons  appuyer  leur mobilisation et  défendre  leurs droits  fondamentaux ».

L’Unfpa, une organisation  des  Nations Unies  chargée  des questions de santé  sexuelle  et reproductive, a pour mission d’écouter  les jeunes et de les inciter à  participer  de façon constructive à la prise des décisions  les  concernant. Cette année, la journée est célébrée sous le thème de « l’engagement des jeunes pour une action mondiale ».

 Selon  la directrice  exécutive de l’Unfpa, Dr Natalia Kanem, les jeunes  sont  les premiers  à respecter  les mesures  barrières  pour  la lutte contre la pandémie  de la Covid-19. «  Alors  que nous célébrons la journée internationale  de la  jeunesse en pleine pandémie  mondiale, nous  sommes témoins des efforts mis en œuvre par les jeunes pour résoudre les problèmes  auxquels  sont confrontées leurs communautés. Agents  de santé, militants, innovateurs, travailleurs sociaux et communautaires mobilisés à travers le monde entier, les jeunes sont en première  ligne de la lutte contre la pandémie de Covid-19», déclare-t-elle.

 Pour atteindre et impliquer les jeunes pendant  cette pandémie, « nous devons partager avec  eux  les informations  dont  nous  disposons, clarifier les  informations  erronées qui  circulent  et leur donner les outils nécessaires  pour  leur  permettre de lutter contre la propagation  du virus», insiste Dr Natalia Kanem.  «  Les conséquences  de la pandémie  sont  désastreuses  pour les jeunes, qui voient leurs droits et leurs choix considérablement  réduits par la perte  d’accès à l’emploi, à l’éducation et aux services essentiels, notamment aux services de santé sexuelle et  reproductive. Les jeunes femmes et jeunes filles sont  particulièrement  vulnérables », avance-t-elle.

À l’heure où le monde cherche à mieux se reconstruire « nous devons, suggère-t-elle,  assurer  l’accès  prioritaire  des jeunes à l’éducation, aux  outils  et  aux  services  dont ils ont  besoin  pour réaliser  leur plein potentiel. » Aujourd’hui, il  est  essentiel  que  toutes  les  générations  travaillent  main dans la main. « Ensemble, relevons  les  défis  qui  nous  attendent, et aidons les jeunes à bâtir un  avenir  plus  inclusif  et  durable  pour  tous », conclut-t-elle. 

Touma Maoulida  

 

 

Le conseil hebdomadaire des ministres a eu lieu hier à Dar Nour à Anjouan. Il a misé sur la justice, l’éducation, l’économie, la santé publique… Le gouvernement annonce l’installation d’un scanner au centre hospitalier d’El-Maarouf. Mais également, il envisage l’ouverture des frontières aérienne et maritime dans les jours à venir.

Alors que la banque mondiale a soutenu les Comores contre le coronavirus, le gouvernement reconnait les efforts déployés par cette institution financière mondiale à travers des équipements médicaux. « Nous espérons que les centres hospitaliers seront bien équipés avant la fin de cette année 2020. Un scanner sera installé à l’hôpital El-Maarouf », annonce le porte-parole du gouvernement. Et lui d’affirmer, « les frontières seront ouvertes pour les prochains jours et les activités sportives pourront reprendre prochainement. »

Concernant les agressions sexuelles, le gouvernement s’est félicité du déroulement des audiences spéciales sur les agressions sexuelles. 27 dossiers ont été retenus durant ces deux jours d’audiences. « Le conseil des ministres s’est réjoui du procès des 27 cas d’agressions sexuelles commencé depuis lundi passé. C’est un signe de prise en considération des cris d’alarmes des familles victimes d’agressions sexuelles sur mineures », dixit le porte-parole du gouvernement. Le gouvernement se jubile aussi du déroulement de l’examen d’entrée en sixième dans un climat de paix.

Au niveau de l’économie, le ministre de l’économie et porte-parole du gouvernement, Houmedi Msaidié a fait savoir qu’un décret d’accord portant création de la plateforme sur le dialogue public et privé a été signé hier par le président Azali Assoumani à Dar Nour. Un signe d’apaisement et marque une démarche stratégique entre le gouvernement et les operateurs économiques, indique-t-il.

Abdoulandhum Ahamada

 

Hier matin, les contractuels du centre hospitalier national, El-Maarouf ont manifesté contre les engagements non respectés par la direction de l’établissement sanitaire. En pleine pandémie de coronavirus, le chef de l’Etat avait annoncé une prime covid-19 pour les blouses blanches. Mais les contractuels d’El-Maarouf ne l’ont pas bénéficié.

Les contractuels observent une grève illimitée depuis hier au centre hospitalier d’El-Maarouf. Une crise dans la crise. Alors que le pays est frappé de plein fouet par le coronavirus, une grève des contractuels de l’hôpital national est annoncée. Les contractuels oubliés de la prime covid-19 confient avoir rencontré les autorités compétentes, notamment la direction générale de l’hôpital El-Maarouf, le ministère de la santé, la coordination en charge de la lutte contre le coronavirus. En vain.

Un préavis de grève a été lancé depuis presque 15 jours. Le mutisme des autorités sanitaires, surtout, provoque la colère des grévistes. Où est passée la prime covid-19 ? Les contractuels d’El-Maarouf n’étaient pas en première ligne ? Ces contractuels affirment avoir contribué une grande partie contre la covid-19 en Union des Comores.

Pour rappel, une réunion a été tenue à El-Maarouf le mois dernier sur la prime covid-19. Les participants ont défendu que la prime soit effective, car, le président a offert la prime covid-19 à tout le personnel soignant. « Que cette prime soit pour tout le monde et non pour certains », défendaient-ils. La réunion a eu lieu quelques jours après une rumeur selon laquelle les contractuels ne bénéficieront pas la prime covid-19. En effet, cela se révèle vrai. Conséquence, les contractuels sont en grève.

La rédaction

Vendredi dernier, le ministère comorien de la santé et l’organisation mondiale de la santé ont procédé à la validation des normes et directives de prévention et contrôle les infections (Pci). C’est un document technique et stratégique luttant contre les infections et d’assurer une protection efficace des patients et du personnel.

Le monde entier est bouleversé par une crise sanitaire liée au coronavirus. Mais, depuis sa déclaration en Union des Comores, les autorités gouvernementales, sanitaires et les partenaires ne chôment pas pour en finir avec cette pandémie. Un document normatif national est élaboré par des techniciens et cadres comoriens et des experts de la mission de l’Oms séjournant aux Comores pour une réponse contre le coronavirus. « Ce document est un gage d’une couverture sanitaire promue », a déclaré la ministre de la santé, Loub Yakouti Attoumane.

Dans la riposte contre le coronavirus, la prévention et contrôle des infections s’inscrit parmi les piliers stratégiques fondamentaux qui vont stopper la propagation de l’infection à coronavirus et sauver des vies. Selon la ministre de la santé, le contexte actuel est une opportunité pour renforcer le système de santé des Comores pour faire face aux urgences et différents chocs sanitaires à venir. La lutte contre les infections consiste en un ensemble de pratiques et d’actions permettant d’éviter que des personnes contractent des infections évitables.

« La Pci a pour but de rompre les risques de contamination des infections, plus particulièrement dans les établissements de santé. Depuis le début de la pandémie à ce jour, plus de 90.000 personnels soignants ont été testés positifs à la covid-19. Sur ce chiffre, des soignants comoriens ne sont pas épargnés », a indiqué le représentant intérimaire de l’Oms, Dr Diarra Abdoulaye. Il est à souligner que le document national de la Pci aide à prévenir de manière pratique la résistance anti microbienne associée aux soins. 

Touma Maoulida

Le bureau syndical, les représentants des fonctionnaires et contractuels et les responsables du service de laboratoire ont été réunis la semaine dernière pour annoncer les mesures disciplinaires des personnels afin d’éviter des conflits à l’intérieur de l’hôpital. Selon les points retenus lors de cette rencontre, toute revendication est réservée aux responsables des syndicats des fonctionnaires et contractuels.

Une réunion d’échanges entre le personnel. Mahamoud Abdallah, chargé de communication au CHN d’El-Maarouf a rapporté le compte rendu de la rencontre. Selon lui, toutes les revendications internes sont réservées aux représentants des syndicats des fonctionnaires et contractuels. « Il n’est pas permis que chacun se permet à revendiquer selon ses propres intérêts. Les doléances doivent être formulées collectivement. En cas de sanction, la personne reproche aux représentants des fonctionnaires et contractuels. Nous sommes dans une période difficile marquée par la pandémie du Coronavirus. Les conditions sanitaires doivent être améliorées dans le bon sens. L’assemblée générale a bien déterminé toutes les conditions de travail », a expliqué Mahamoud Abdallah.

Le chargé de communication a insisté sur l’objectif principal de la rencontre. Il s’est penché sur la prime annoncée par le chef d’Etat, réservée aux médecins de premier rang contre la Covid-19. Selon Mahamoud, le directeur général d’El-Maarouf a envoyé la liste de tous le personnel au chef de l’Etat. Il n’est pas question de porter des critiques ou revendiquer individuellement. « Le directeur général a envoyé la liste des bénéficiaires de la mention spéciale annoncée par le président Azali. Certains ont eu leurs parts et d’autres sont en suspens. Des procédures sont en cours pour régler les choses », a insisté le chargé de communication. Et lui d’ajouter « nous sommes en phase de transfert à un centre hospitalier universitaire. Cette transition doit accompagner par des bons plans stratégiques et des bonnes visions d’amélioration du centre hospitalier. Des plans techniques et des formations sont envisagés pour atteindre des bons résultats.

 

Abdoulandhum Ahamada

Coronavirus : Le pays enregistre 378 cas

Coronavirus : Le pays enregistre 378 cas

Malgré les mesures restrictives face à la pandémie du coronavirus, le pays enregistre des cas positifs. Au total le pays enregistre 378 cas dont 24 nouveaux cas. Le pays est au bout de ses peines.

En 72 heures, l’archipel des Comores enregistre 24 nouveaux cas dont 22 sont importés. Le bulletin publié ce mardi annonce 02 nouveaux guéris. Au total le pays enregistre 378 cas avec 330 guéris et 07 décès. Ces cas sont repartis : 236 cas à Ngazidja avec 194 guéris et 05 décès. A Ndzuwani, 106 cas cumulés et 100 guéris et 02 décès. Et à Mwali, 36 cas avec 36 guéris. Jusqu’à hier, aucun nouveau décès du covid-19.

La crise du coronavirus peut sans doute porter un coup fatal à un pays qui peine à se structurer. Le bilan risque d’être lourd. Le pays est face à une crise sanitaire majeure. La situation est déjà critique. Depuis l’épidémie en décembre 2019 à Wuhan en Chine, son accélération dans le monde, l’Etat comorien a pris des mesures tardivement. Il a fallut attendre le mois de mars pour que le chef de l’Etat décrète la suspension des prières collectives et hebdomadaires, les rassemblements pour les cérémonies, entre autres avant la fermeture des frontières. Mais il fallait attendre le mois de juillet pour que le masque soit obligatoire.

Le nombre des cas s’expose mais les autorités à la crise ne lâchent rien. Le personnel soignant et les commissions mises en place contre la covid-19 se battent pour contre cette pandémie.

N.M.A

L’exécutif de Ngazidja fait face au covid-19. Samedi dernier à Mdrodju, Ambari Azali, première dame de l’Union des Comores avec Mhoudini Sitti Farouata, gouverneure de Ngazidja ont procédé à la remise des masques aux agents sanitaires de chaque district, service de santé militaire, Caritas, collèges et lycées de Ngazidja. 7.200 masques sont remis.

Mhoudini Sitti Farouata s’engage dans la lutte contre la covid-19 à Ngazidja. En collaboration avec Ambari Azali, première dame des Comores, la gouverneure de Ngazidja a procédé à la distribution des masques aux agents de santé communautaires, collèges et lycées de Ngazidja. Lors de la cérémonie de remise des masques, la gouverneure de l’ile de Ngazidja a indiqué que « c’est une grande opportunité aujourd’hui de rappeler que la covid-19 frappe de plein fouet le monde entier. La distribution des masques permettra de lutter contre cette maladie dans notre ile ».

Consciente du danger de cette maladie, la gouverneure a souligné que « nous avons mis en premier rang les agents sanitaires, les collèges et les lycées de Ngazidja ». 7.200 masques à Ngazidja, 6.300 pour Anjouan et 1.800 pour Mohéli. Avant de préciser l’objectif de la remise des masques, Ambari Azali a salué les efforts de la Chine depuis l’apparition de cette maladie aux Comores. « Après avoir reçu ces matériaux, nous avons distribué dans l’ensemble des iles. C’est une manière de les accompagner dans la lutte contre cette pandémie. Nous prions pour que cette maladie puisse disparaitre le plus vite pour permettre de reprendre les activités à la normale », a émis le souhait la première dame.

Les relations sino-comoriennes ne cessent d’accroitre dans le bon sens. « La Chine a compris les difficultés de la femme comorienne et a remis des machines à coudre  aux associations féminines permettant de confectionner les masques d’une part, et contribuer à l’autonomisation de la femme comorienne, d’autre part », a expliqué la première dame.

Kamal Saïd Abdou

L’organisation mondiale de la santé s’est engagée à une formation en ligne de deux jours, à Moroni. Une formation basée sur la communication pour les risques et les engagements communautaires (CREC). C’est pour ceux qui se battent contre la pandémie dont des journalistes.

Alors que la pandémie du Covid-19 frappe de plein fouet dans le monde, l’organisation mondiale de la santé (OMS) ne s’affaiblie pas pour éradiquer cette menace sanitaire du Covid. Depuis hier jeudi jusqu’aujourd’hui vendredi 10 juillet, les Comores bénéficient une session de formation organisée par l’OMS, basée sur la communication sur les risques et engagements communautaires, au profit des acteurs engagés au front contre la menace sanitaire du covid-19, en Union des Comores.

Une trentaine de personnes a pris part à cette formation. Une opportunité de bénéficier des séances en ligne, sur différents modules importants pour le renforcement de leurs compétences devant les booster avec vigilance à travailler au  front, contre le coronavirus. Des membres de la sous-commission de communication, des équipements insulaires, des représentants des comités locaux, et des journalistes, ont assisté tout au long de cette séance à l’hôtel Retaj de Moroni.

Selon les formateurs, les Comores deviennent le 8ème pays de l’Afrique à avoir  bénéficié ces modules pertinent en pareille crise. Après Madagascar, le Benin, la Guinée, le Burundi, entres autres qui ont partagé leurs expériences pour la mise en œuvre de la communication sur les risques et engagements communautaires, un levier indispensable à la riposte contre la  crise sanitaire.

Nassuf. M. Abdou

 

 

 

 

 

La nouvelle épidémie menace gravement le secteur sanitaire, sécuritaire et le bien-être humain ainsi que le développement socio-économique de tous les pays. Au cours de la coopération sur « la ceinture et la route »,  tenue en Chine la semaine dernière à Beijing, Xi Jinping, président de la république populaire de Chine, a fait savoir que la lutte contre la pandémie est une priorité absolue qui devait constituer un défi pour tous les gouvernements.

Le président Xi Jinping a envoyé un message lors de la tenue de la vidéoconférence de haut niveau sur la coopération internationale de la « ceinture et la route ». « L’épidémie soudaine de Covid-19 a gravement menacé la vie et la santé du peuple du monde entier et qu’elle porte un coup dur à l’économie mondiale. Elle constitue aussi de nouveaux défis économiques et sociaux surtout pour les pays en voie de développement », a indiqué Xi Jinping.

Le président chinois a également souligné qu’« afin de contrôler l’épidémie, tous les pays ont pris des mesures selon leurs situations ». Dès l’apparition de l’épidémie à Wuhan, la Chine s’est mobilisée à aider les pays touchés par la crise. « La Chine fera tout ce qu’elle peut faire pour aider la communauté internationale à vaincre le virus et apporter ses contributions à la reprise économiques mondiale », a rassuré le président Chinois.

Selon Xi Jinping, le destin de chacun est lié étroitement à celui des autres. « Pour lutter contre l’épidémie comme pour faire redémarrer l’économie, il faut nous unir et nous entraider tout en poursuivant le multilatéralisme », a expliqué Xi Jinping. Et lui d’ajouter que « pour arriver à cela, la coopération de la ceinture et la route pourra y jouer un rôle majeur ». Sur la déclaration conjointe, certaines recommandations ont été formulées, notamment l’investissement sur  la construction d’une infrastructure de santé solide, la construction d’infrastructure de haute qualité, fiable et résistante au risque et une bonne prévention et lutte contre les épidémies.

Kamal Saïd Abdou

En partenariat ave l’Unicef, le ministère de  la santé a tenu un atelier de restitution, hier à Moroni, sur l’analyse de la politique et le programme de la nutrition maternelle. Aux Comores, 92% des femmes enceintes reçoivent des soins prénataux, 82% bénéficient de l’assistance d’un personnel de santé qualifié durant l’accouchement.

Lors de cet exercice d’échanges regroupant les acteurs de la santé familiale, il était l’occasion de faire un revu sur les taux de mortalité en Union des Comores et d’effectuer  l’examen des politique et programme en matière de nutrition en se basant sur les 16 recommandations. Malgré les efforts constatés  en matière de santé maternelle durant la période de la grossesse, les femmes ne bénéficient pas des prestations de supplémentation.  Le bilan de 2012 a montré que « le taux  de mortalité maternelle est passé de 380 pour 100 000 naissances vivantes ; en 2003 et à 172 décès pour  100 000 naissances vivante en 2012. » La Représentante adjointe  de l’Unicef, Dr Marie-Reine Fabry a indiqué que cet atelier entre dans le cadre de la mise en œuvre et à l’échelle des interventions à haut impact sur la santé de la mère, du nouveau-né et des enfants.  Des efforts qui contribuent inexorablement à la réduction de la  mortalité maternelle, néonatale et infantile.

Des progrès enregistrés 

Dr Marie-Reine Fabry a rappelé les résultats salutaires de ces deux dernières années. Le pays a enregistré des progrès notoires en matière de la  santé de la mère. « Le taux de mortalité maternelle est passé de 517 pour 100 000 naissances vivantes en 1996 à 172 en 2012.  Aux Comores, 92% des femmes enceintes reçoivent des soins prénataux, 82% bénéficient à l’assistance d’un personnel de santé qualifié durant l’accouchement. 76 de ces accouchements ont eu lieu en milieu hospitalier », a-t-elle précisé. La Représentante de l’Unicef a aussi indiqué que malgré ces progrès, une proportion non négligeable des femmes enceintes ne bénéficient pas encore de toutes les interventions qui contribuent à leur bonne santé.  Elle a cité entre autres  la supplémentation en micronutriments comme le fer et l’acide folique et l’éducation nutritionnelle.  « 20% des femmes enceintes ne bénéficient pas de la suppémentation en fer acide folique au cours de la grossesse.  Seules 6  femmes sur 10 prennent des vermifuges.  32 % des femmes reçoivent de la vitamine A au Post Partum. 12% seulement des enfants  sont allaités de façon exclusive pendant  les 6 premier mois », a-t-elle détaillé.  

La faible accessibilité aux services sociaux de  base, le mariage précoce, la faible qualité des services et instruction font parti des déterminants connus pour impacter négativement la santé nutritionnelle de la mère et de son futur enfant.  Sur ce, la représentante adjointe  a montré que les pays d’Afrique de l’Est et du Sud avec des indicateurs nutritionnels inquiétants ont effectué une analyse de la situation des politique et de programme en matière de nutrition maternelle dont l’Union des Comores s’est rajoutée. Une étude qui a permis d’effectuer l’examen des politique et programme en matière de nutrition maternelle au niveau de notre pays en se basant sur les 16 recommandations, issues du guide de l’OMS intitulé « Recommandations sur les soins prénatals pour une grossesse positive ».

Résultats attendus

Les résultats documentés lors de cet atelier doivent servir d’orientation et de prise des décisions pour renforcer la nutrition maternelle et contribuer à la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile.   Le conseiller technique du ministre chargé du suivi des dossiers de la DGS, Nadjime-Dine Youssouf Mbechezi a rappelé  l’enquête démographique. Inquiet de la situation et les nombres des taux de mortalité, il a souligné que « c’est le moment idéal de doubler les efforts pour améliorer les interventions en matière de nutrition maternelle en Union des Comores. »

Halima Hamada