ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Le conseil hebdomadaire des ministres s’est tenu, mercredi dernier, au palais de Beit-Salam. Plusieurs sujets ont été discutés, notamment, la pénurie du riz, le manque des produits agricoles, entre autres. Le ministre de l’agriculture et porte-parole du gouvernement a annoncé l’arrivée de 1000 tonnes de riz de japon le 6 septembre et plus de 700 tonnes de riz en attendant  d’autres tonnages du riz d’ici le 15 septembre.

À l’issue du compte-rendu du dernier conseil des ministres, plusieurs sujets ont été à l’ordre du jour. Il s’agit, entre autres, de la pénurie du riz ordinaire qui secoue le pays, les problèmes liés au manque des produits agricoles, entre autres. Le ministre de l’agriculture et porte-parole du gouvernement a annoncé l’arrivée des tonnages du riz dans ce mois de septembre. « D’ici le 6 septembre prochain, le pays attend plus de 1000 tonnes de riz, une aide du Japon. Plus de 700 tonnes de riz en provenance de Dar-es-Salam, en attendant l’arrivée d’autres tonnes d’ici le 15 septembre prochain », a précisé le porte-parole du gouvernement. Cette déclaration donne un ouf de soulagement vu que les Comores traversent une pénurie du riz.

En ce qui concerne les problèmes liés aux produits agricoles, le ministre de l’agriculture a avoué qu’il est temps de multiplier la production de certains produits, notamment, la patate douce, le maïs, entre autres. « Nous sommes en phase de production massive du maïs, de la patate douce (en semence rapide) au service de la population. Car c’est une période difficile qui demande un engagement et une volonté générale », a souligné le ministre Houmed Msaidié.

Abdoulandhum Ahamada

Une formation de 10 jours destinée aux pêcheurs et aux femmes revendeuses des Comores et de Madagascar s’est tenue à L’ENPMM de Mirontsy. Une formation sur les techniques de conservations théoriques et pratiques avec la participation des 6 Comoriens et 6 Malgaches.

Deux autres formations sont prévues notamment à Maurice pour la dcp fin septembre et aux Seychelles probablement en novembre sur la commercialisation. « C’est pour une valeur ajoutée des produits halieutiques transformés. Nous avons fait du salé, séché, fumé à froid et à chaud, du poulpe salé, séché fumé et avec du sucre à froid. Pendant les 10 jours de formation, nous allons faire l’évaluation pour voir les connaissances des participants, leurs méthodes de travail. Nous avons fait la pratique avec les 12 participants dont 6 de Madagascar et 6 de l’Union des Comores », a fait savoir le responsable des recherches appliquées à la direction générale de la pêche et formateur Abdoulchakour Mohamed Abderemane.

« Nous allons évaluer toutes les techniques qu’ils ont apprises. Puisque, si nous supposons que demain, ils vont avoir des moyens de création d’entreprise, ils doivent être capables de travailler », dit-il. Et selon lui, la formation intensive est suffisante. « 10 jours sont suffisants. Souvent les pêcheurs et les femmes revendeuses n’ont pas fait l’école. L’essentiel, pour eux, c’est la formation pratique. Il suffit qu’ils retiennent le grammage des ingrédients pour de telles quantités de produits et la durée de conservation. Les pêcheurs formés peuvent s’adapter avec les matériaux de bord. Ils travaillent en coopérative. Nous allons faire également des recommandations sur ses femmes », ajoute-t-il.

Quant à Vishnu Soondron, assistant technique du projet Swiofish 2 financé par la banque mondiale et exécuté par la COI, « nous avons décidé de faire une série de formations. Depuis 3 ans, nous avons travaillé pour voir la nécessité des pêcheurs. Nous avons noté 3 thèmes où les pêcheurs manquent de capacités. Premièrement, c’est la technique de pêche, DCP, la transformation et valeur ajoutée et le marketing, la commercialisation des produits », souligne-t-il. Pour lui, le choix des pays s’explique par rapport au taux de pauvreté, mais pas que. « Nous avons identifié des pays où ils ont les moyens et les facilités. La banque mondiale a décidé qu’il y a deux pays dans la zone océan Indien dont les Comores et Madagascar car la revenue par tête d’habitant est plus basse que les autres comme Maurice, Seychelles ou la Réunion. Nous avons déjà préparé le TDR, pris un consultant comorien. Ces pêcheurs vont après devenir formateurs dans leur pays », dit-il et précise que « je suis satisfait que nous avons plus ou moins atteint l’objectif de la formation de salage, séchage et fumage à chaud et à froid. Nous n’allons pas donner des outils. Tout le monde dit que nous donnons des formations, mais pas des outils. Nous nous voyons avec les bailleurs pour voir comment soutenir les pêcheurs ».

L’occasion pour le directeur général de l’école nationale de pêche et de la marine marchande de Mirontsy, Omar Houmadi, de revenir sur les opportunités de cette formation pour l’ouverture prochaine de la rentrée scolaire de l’établissement. « C’est une des techniques que nous enseignons à l’école. C’est une coopérative de pêcheurs qui bénéficie de cette formation sur les domaines de la pêche. Notre école est la mieux placée pour dispenser cette formation. C’est un renforcement de capacités de ce que l’établissement dispose. Et c’est aussi l’occasion de montrer que l’école est en activité », a-t-il déclaré avant d’inviter toutes les personnes intéressées à cette technique de conservation de se fournir du dossier d’inscription auprès de l’école à Mirontsy ou les directions régionales de la pêche à Mohéli et à la Grande Comore. Selon lui, « l’avenir du pays repose sur la pêche ».

Ahmed Zaidou

Les habitants peinent à acheter un sac de riz à Anjouan. Une situation qui complique le quotidien de chaque citoyen de l’île, souligne Nassor Ahmed. En cette période de pénurie, le prix de sac ne cesse de grimper. Le riz est vendu de prix en or.

Les uns vendent le sac pour 12 000 kmf et les autres fixent le prix de leur choix. Les habitants de l’île d’Anjouan peinent à acheter un sac de riz. Une situation qui complique le quotidien de chaque citoyen de l’île. « Actuellement le riz se vend au plus offrant », regrette Nassor Ahmed, citoyen de la région de Nyumakele. Notre interlocuteur ajoute la vente en cachète qui crée la psychose au sein de la société. « Il faut avoir de la force pour pouvoir acheter un sac. Parfois, les habitants sont obligés de faire le déplacement jusqu’à là où il y a du riz pour faire la queue. On peut passer des heures dans un fil d’attente sans toutefois pouvoir acheter un sac. Ce sont les proches et amis des propriétaires des magasins qui peuvent acheter le riz. De leurs tours, ils nous vendent à un prix de leur choix », explique-t-il.  

Les habitants sont victimes de mauvaise foi de vendeurs qui profitent la crise pour augmenter le prix de ce produit le plus prisé dans le pays. Selon Nassor Ahmed, c’est le moment de déployer les forces de l’ordre afin d’éviter les spéculations sur le prix du riz. Structurer devant les vendeurs l’achat du riz afin de faciliter la population. « Nous ne sommes pas dans la jungle », indique-t-il. Pour Nassor Ahmed, le silence des responsables du gouvernement sur cette situation est inquiétant.

Kamal Said Abdou

Les candidats du concours de plan d’affaires battent le plein à Anjouan. Plus d’une centaine d’entrepreneurs ont pris part à la Ccia à une formation de remplissage du canevas pour le CPA sous le speech et les explications de deux formations dont un de Zaid Ali, chef d’antenne de l’incubateur Innov’lab de l’Uccia.

De l’idée au projet jusqu’au remplissage du canevas est les principales thématiques de la formation qui dure 3 jours à Mutsamudu et 6 jours à Koni. La centaine de bénéficiaires de la formation reste attentive aux conseils et aux informations données par le formateur avec des chiffres à l’appui. Zaid Ali Ben Ali explique que « il n’y a pas de niveau d’études requises pour la création de projet. Il suffit d’avoir l’idée de projet pour faciliter votre vie. Nous accompagnons les porteurs de projets. L’avantage qui est là, c’est que c’est de l’argent donné par le gouvernement. Ce n’est pas un prêt. Ça ne demande pas un remboursement. Et c’est parce que tout le monde a des projets, mais sans financement ni gage pour les banques. Parmi eux, tout porteur de projet va le présenter, et espérer un financement et crée de l’emploi. »

Selon lui, c’est une formation de sensibilisation et d’explication du canevas qui permet de faire la sélection. Leur permettre une facilité à comprendre leur projet. « Dès la première année, nous pouvons prendre jusqu’à 150 personnes que nous formons. C’est une motivation de la Ccia Anjouan qui contacte les entrepreneurs et les porteurs de projets malgré les faibles moyens. Et puisque c’est le père de l’économie du pays, la formation a lieu non seulement à Mutsamudu, mais seulement dans les autres villes et villages à l’exemple de Koni. Leur formation prendra 6 jours puisqu’ils sont nombreux », précise-t-il.

Daoudou Yahaya, qui veut se lancer dans l’aviculture, explique les avantages de la formation dispensée. « C’est une formation. Nous appelons la manière dont nous devons nous adapter face aux aléas du monde entrepreneurial. J’ai appris plein de choses. D’autres ne voient défiler que des chiffres et des textes pendant que d’autres comme moi, ont appris la méthode réactionnelle d’un projet, de remplissage de canevas, mais surtout les besoins en matière de gestion d’entreprise résiliente dans le temps », dit-il. 

Ahmed Zaidou

Nombreux sont ceux qui font la course pour la recherche du riz ordinaire. Le doute plane sur un manque de riz. Toutefois, l’office national d’importation et de commercialisation du riz (Onicor) rassure à la population d’un dépotage de 12 mille tonnes de riz de sacs de 50 kg dès dimanche prochain.

Dans les magasins de Moroni et les régions périphériques, des files d’attente à la quête du riz. Face à cette situation, l’Onicor assure à la population, un arrivage d’une cargaison transportant 12 mille tonnes de riz de sacs de 50kg, d’ici dimanche prochain, selon le chargé de communication de l’institution, Ben Abdallah. « L’Onicor a fait une commande de 12 000 tonnes de riz des sacs de 50 kg. La cargaison est attendue, dimanche 31 juillet prochain. Le sac de 50kg coûtera à prix de détail, 18 800 fc, et à prix de gros, 18.000 fc. Avec ce 12 mille tonnes, on n’aura pas une pénurie de riz durant ces 3 mois (août jusqu’à octobre 2022). Pour des raisons internes, la commande du riz de 50 kg est une situation occasionnelle ou circonstancielle, spécialement pour cette cargaison », a fait savoir le chargé de communication de l’Onicor.

Sur la question d’une possible pénurie du riz, Ben Abdallah a indiqué que « récemment, nous avons fait une commande de 50 conteneurs du riz ordinaire correspondant à 1 350 tonnes. En temps normal (sans les cérémonies de mariage), ce chiffre peut perdurer à 4 semaines, mais, en cette période, il faut juste 2 semaines. Donc, on attend aussi 6 000 tonnes de riz, d’ici fin août prochain. Avec les 12 000 tonnes et les 6000 tonnes, on n’aura plus de pénurie de riz durant les mois prochains », a-t-il assuré. 

Abdoulandhum Ahamada

La société Comores à travers son directeur général, Saïd Ali Saïd Chayhane s’est montré satisfait aux activités réalisées dans le premier semestre de cette année par rapport à l’année dernière. Selon lui, Comores télécom a réalisé  un chiffre d’affaires de 7.300.000.000 kmf dans le premier semestre de 2022. 

Le bilan d’activités du premier semestre de 2022 est présenté hier au Golden Tulip par les différents départements de Comores Telecom. Un bilan satisfaisant, selon Saïd Ali Saïd Chayhane, directeur général de Comores télécom. « Beaucoup d’activités ont été réalisées mais il en reste beaucoup à faire », a-t-il déclaré.

Comores télécom s’est fixé un objectif d’une année dont la société a projeté un budget de 17.000.000.000 kmf pour seulement 2022. « Actuellement nous avons réalisé  un chiffre d’affaires de 7.300.000.000 kmf dans six mois », annonce le directeur général. Ce dernier a rappelé la croissance réalisée par la société en 2022 par rapport à 2021. Selon lui, si on évalue le premier semestre de l’année dernière par rapport à cette année, « nous avons dépassé les résultats obtenus dans le premier semestre de 2021. Nous avons atteint à un montant de 1.400.000.000 kmf par rapport au premier semestre de 2021. Nous sommes confiants que les activités techniques déjà en cours, notamment la réhabilitation du réseau  engendrerons des recettes », précise t-il.

Il n’a pas manqué d’annoncer les accords de partenariat entre la commune de Moroni et l’Université des Comores pour une meilleure croissance économique de la société. « L’activité de ce jour est un premier pas expliquant la traçabilité et le climat de confiance dans notre travail permettant à tout le monde d’être au courant sur les recettes réalisées par la société », a-t-il fait savoir. Néanmoins, le directeur général a regretté aux chantages que subisse la société notamment la coupure des câbles de la fibre optique de Comores télécom par des inconnus qui, par conséquent, engendre un désagrément du réseau.

Kamal Saïd Abdou

Le ministère des finances et du budget a réuni, hier, à Moroni, les parties prenantes et partenaires au développement pour la mise en place du plan cadre national de financement intégré. Le cadre du développement du pays, la mobilisation des ressources intérieures et les ressources de la diaspora et de la mobilisation des ressources des partenaires ont été les principales thématiques abordées.

Les Comores s’activent pour la mise en place d’un plan de financement du développement. À travers une réunion du ministère des finances, ses parties prenantes et ses partenaires au développement, plusieurs thématiques ont été abordées pour suivre le plan Comores Émergentes (PCE). Le ministre des finances et du budget, Mze Abdou Mohamed Chafiou a dévoilé, hier, les principaux sujets débattus lors de cette rencontre. « Suite à la réunion du 9 juin dernier, aujourd’hui, nous avons fait une étude de mise en place du plan national de financement pour le développement du pays. D’ailleurs, un plan cadre au développement est déjà mis en place : un guide. C’est le premier plan mis en place après celui du feu président, Ali Soilihi. En général, les Comores ne disposent pas plus de 2,5% de moyenne car il n’y avait pas de plan spécifique. Il nous reste à réfléchir comment financer le pays suivant le plan Comores émergentes. Sur les 520 millions de fonds de la richesse intérieure, 7,5% du PIB. C’est un chiffre minimal. Nous devons réfléchir à un plan cadre national de financement, de la mobilisation des ressources intérieures, des orientations vers les ressources de la diaspora et de la mobilisation des ressources des partenaires », a expliqué le ministre des finances.

En ce qui concerne le plan du développement intérimaire (PDI), le ministre des finances a évoqué le début du développement du secteur énergétique, des infrastructures routières, entre autres. « L’État construit l’hôpital El-Maarouf, met en place des centrales solaires dans les îles, élabore un plan de développement pour les jeunes, entre autres », a-t-il cité. 

Abdoulandhum Ahamada

L’Union des Chambres de commerce, de l’agriculture et de l’artisanat (UCCIA) a convié, hier, certains opérateurs économiques du secteur privé, à Moroni. L’objectif de cette rencontre est de présenter le plan du développement de 2022-2025. Le dialogue public/ privé a été au menu de discussions.

En vue d’attirer une étroite relation entre le privé, l’UCCIA a présenté, hier, son plan de développement auprès de certains opérateurs économiques des 3 îles. Les échanges sont axés sur le développement de plusieurs secteurs du développement conformément au plan intérimaire du pays. Le président de l’UCCIA, Ahmed Chamsoudine vise un plan de développement qui le lie avec le secteur privé, le développement des zones périphériques (préfectures), entre autres. « L’UCCIA a élaboré son plan de développement 2022-2025. En effet, il faut tenir compte au développement de l’économie bleue, du tourisme, la connectivité entre les îles, le développement du commerce en s’appuyant sur l’amélioration des infrastructures routières et les lieux (pour le transport des produits). Nous devons maintenir un plan d’investissement en discutant avec les partenaires. L’Uccia doit interagir sur les problèmes liés à la vie chère, à l’électricité, au commerce international, et autres. Nous envisageons de mettre en place un projet de renforcement des préfectures, à travers des points focaux. Les Comores ont une richesse en matière de tourisme, d’agriculture, d’élevage, entre autres. De toutes les façons, nous avons besoin du soutien de l’Etat », a déclaré le président de l’UCCIA.

En ce qui concerne le dialogue public/privé, Chamsoudine préconise que l’Etat, le public et le privé doivent jouer chacun un rôle prépondérant pour tisser des relations inlassables. « Le rôle de l’UCCIA et de l’ANPI est de faciliter les opérateurs économiques. Le dialogue public/privé facilitera les échanges entre les parties prenantes. Le dialogue public/privé doit être élaboré et renforcé en toute urgence », a-t-il souligné.

Farahate Mahmoud, gérante de l’EGT s’est misée sur l’importance d’un dialogue public/privé. « Il est important de créer un vrai dialogue du public et privé. Car sans le secteur privé, il n’y a pas un développement économique », a-t-elle insisté.

Abdoulandhum Ahamada

Devant la presse hier à la Sonelec,  Soilih Mohamed Djounaid, directeur général de la Sonelec est revenu sur la révision du contrat. Le directeur général a cité la suspension des dettes de la Sonelec dues  à l’énergie non livré, la diminution du prix de kilowattheure à 80fc et la fixation de la nouvelle marge de franchise.

La société Innovent et  Sonelec ont révisé leur accord. La signature de l’avenant a eu lieu lundi dernier au ministère de l’énergie. Selon Soilih Mohamed Djounaid, la signature du nouveau protocole d’accord est fructueuse entre les deux parties. a en croire le directeur général de la sonelec, la signature de l’avenant  a permis à innonvent d’installer un nouveau centre photovoltaïque de 3Mw à Mitsamihouli.

De coté Sonelec, Soilih Mohamed Djounaid a mentionné la révision de certains points essentiels de l’accord qui, au paravent constituaient le centre de debat entre les deux sociétés. Comme il s’agit d’un contrat appelé « take or paye », le directeur général de la Sonelec a souligné les obligations réciproques qui doivent découler de ce contrat. « Le contrat fait que la société innovent nous livre 3Mw. si la societé n’arrive pas à nous fournir cette capacité, elle nous facture encore », a expliqué Soilih Mohamed Djounaid.

 Ce dernier a ajouté qu’en cas des raisons  bien justifiées et qui sont indépendamment de la volonté de la Sonelec et dont la durée ne dépasse pas un tel pourcentage, il n’y a pas de facturation. Tant que la Sonelec n’a pas reçu la capacité convenue dans le contrat, elle refusait de payer l’énergie non livré en raison qu’il était en hausse. « Nous avions une franchise de 4% était à 0fc maintenant la franchise est de 10% elle reste toujours 0fc. De 10 à 30% 50fc puis au delà de 30% la franchise sera à 80fc », a-t-il avancé. La réserve tournante est suspendue, selon Soilih Mohamed Djounaid. Ce qui permettra à la societé innovent de réserver beaucoup plus d’autonomie dans leurs centrales.

Kamal Saïd Abdou

Des faux billets réapparaissent dans le pays il y a quelques semaines. Certaines victimes disent avoir reconnu  les  mafieux, qui se font passer  par des « je viens » dans les magasins à Nioumadzaha Bambao, M’dé, Iconi. Victime d’arnaque d’un faux billet de 50 euros, Hairati Saïd d’origine de M’dé Bamabao tire la sonnette  d’alarme à la population et l’appelle à la vigilance.

À l’heure où une grande partie de la communauté comorienne de  France est aux Comores pour les festivités des grands mariages traditionnels, les faux billets réapparaissent et sont identifiés dans les marchés à Ngazidja. Depuis au moins de deux semaines, l’affaire démarre dans les medias en ligne  sur la présence d’un groupe mafieux à l’usage des billets contrefaites identifiés à Nioumadzaha Bambao, puis se repend aussitôt à M’dé Bamabao lundi dernier. « Un jeune homme âgé de 35 ans s’est présenté dans ma boutique en tant que client. Il est venu acheter de riz moderne avec un billet de 50 euros sous couvert de 500fc. Il s’en est servi de 8 paquets de riz moderne équivalant de huit kilos. Il est parti  si rapidement quand j’ai lui rendait les  monnaies, au bout  de quelques minutes, j’ai fini  par comprendre que le billet de 50 euros est un faux  », regrette Mme Hairati Said de M’dé. La boutiquière rassure tout de même qu’elle est en mesure d’intensifier les trafiquants une fois qu’elle les verra. « Les mafieux conduisaient une voiture de marque Vitz, immatriculée 987 AU 73 », précise-t-elle.    

 A part des commerçants ayant un dispositif de contrôle des billets, tout le monde, poursuit-elle,  peut se retrouver avec un faux billet dans son portefeuille, ou bien nous peut  ramasser des milliers des faux billets dans les festivités des  mariages traditionnels. Cette femme de quarantaine d’années rassure par ailleurs, d’avoir vu un gros paquet de 100€ avec son principal  arnaqueur lorsqu’elle lui rendait les billets restant sur l’achat de huit kg de riz moderne.

Nassuf. M. Abdou