ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Hier, le parlement de l’Union des Comores a adopté à l’unanimité le projet de loi autorisant le président de l’Union des Comores à ratifier l’accord de prêt de 20,6 millions de dollars entre la Banque africaine de développement (BAD) et l’Union des Comores. L’objectif de ce prêt est de faire face au Coronavirus et d’accroître également l’économie du pays.

Alors que le chef de l’Etat a convoqué en session extraordinaire les députés pour adoption du projet de loi relatif à l’accord de prêt des Comores à la banque africaine de développement, après examen, le projet de loi est voté en plénière ce mardi matin par les parlementaires. Ce projet de loi autorise le chef de l’Etat comorien à ratifier l’accord de prêt entre la Bad et l’Union des Comores. Un accord de prêt qui entre dans le cadre du programme d’appui budgétaire en réponse de la crise sanitaire du Coronavirus pour un montant de 20,6 millions de dollars pour soutenir la stratégie du gouvernement dans la résilience sanitaire et la relance économique pour lutter contre cette pandémie.

« La crise sanitaire du Coronavirus menace le pays. Plusieurs domaines ont été touchés. Sachant que le gouvernement a pris en charge les médicaments et le traitement des malades atteints de la Covid-19 à 100%. Cet accord avec la Bad permet à l’Union des Comores de soutenir sa stratégie dans la résilience sanitaire et la relance économique afin de lutter contre la maladie. Actuellement, nous voulons faire face à un vaccin. Nous avons un accord avec la Chine dans le cadre de la coopération Sino-comorienne pour faire vacciner la population. Selon les médecins, nous devrons vacciner la population à 60% afin de maitriser la maladie. C’est une forme de plan de riposte. Nous voulons aussi acheter les vaccins pour atteindre le barème de 60%. Nous devons également appuyer les autres secteurs touchés par la maladie comme on l’a fait l’année dernière », a expliqué le ministre des finances, Saïd Ali Saïd Chayhane.

À l’issue de cette session extraordinaire de 2021, les députés ont adopté à l’unanimité le projet de loi autorisant Azali Assoumani à ratifier cet accord de prêt de 20,6 millions de dollars.

Abdoulandhum Ahamada

Sous l’initiative du gouvernement comorien soutenu par le GEF et le Pnud, la CCIA Ngazidja avec le CRDE de Hamalengo-Diboini a lancé depuis hier au samedi, à Moroni au siège de Rotary Club, une foire de vente des denrées alimentaires. Une manière de faciliter la vie quotidienne des citoyens face au jeûne du Miradj (27e jour du mois de Radajab selon le calendrier musulman).

Les bananes, les pommes de terre, le maïs, entre autres, sont vendus à bas prix pour faciliter la vie quotidienne des comoriens face à ce jeûne du Miradj. « Nous avons lancé ce foire pendant 4 jours pour faciliter la vie quotidienne de la population en matière d’alimentation des produits agricoles. Cette foire est un rapprochement de la population. L’ensemble des îles Comores possède 19 CRDE, et Ngazidja possède 8 CRDE. Aujourd’hui, le CRDE Hamalengo-Diboini présente des produits agricoles à vente moins chère pour faciliter la population du Miradj et les 30 jours du mois de Ramadan », a expliqué Fouad Mohamed, directeur général national de stratégie agricole et d’élevage.

Le nombre des tonnes de semences produites par le CRDE Hamalengo-Diboini durant l’année a été précisé par le directeur général national, Fouad Mohamed. « Nous avons l’objectif de produire en abondance le nombre de semences. Et aujourd’hui, le CRDE Hamalengo-Diboini a annoncé le résultat de nos efforts. Nous avons donc 117 tonnes de bananes, 5500 tonnes de patates douces et 104 tonnes de pommes de terre. Nous aurons 5 journées de présentation des produits agricoles de plusieurs variétés. Les prix sont moins chers », a-t-il précisé.

Quant à Mariama Halidi de Diboini, une vendeuse de patate douce et de banane, c’est une bonne initiative car les vendeurs/vendeuses se sentent à l’aise pour vendre leurs marchandises. « Nous avons souffert pour cultiver dans nos champs. Les responsables du CRDE de Hamalengo-Diboini transportent nos produits agricoles vers Moroni. Et nous vendons ces denrées alimentaires à bas prix », a-t-elle témoigné.

Abdoulandhum Ahamada

 

 

Lors du point de presse issu du conseil des ministres du mercredi dernier, le porte-parole du gouvernement, Houmed Msaidié a annoncé une ratification de prêt entre la Banque Africaine de Développement (BAD) et les Comores dans le cadre de lutte contre le Coronavirus. Par ailleurs, le chef d’Etat a convoqué les députés, demain, en session extraordinaire pour ratifier cet accord de prêt.

La Banque Africaine pour le Développement (BAD) à la rescousse des Comores pour la lutte contre le Coronavirus. Selon le porte-parole du gouvernement lors du compte rendu du conseil de ministres du mercredi dernier, le montant total que la BAD promet de soutenir l’Union des Comores s’élève à 20 millions de dollars, repartis en don et en prêt. « La Banque Africaine de Développement s’aligne avec l’Union des Comores pour lutter contre le Coronavirus. Une offre de 20 millions de dollars en appui contre la maladie. Dans ce sens, 10 millions de dollars sous forme de prêt et 10 millions sous forme de don », a indiqué le ministre de l’économie et porte-parole du gouvernement, Houmed Msaidié.

Face à cela, le président de la République, Azali Assoumani a convoqué par décret N°21-034/PR, l’Assemblée nationale, en session extraordinaire demain jeudi 11 mars portant l’ordre du jour examen du projet de loi autorisant le président de l’Union des Comores à ratifier l’accord de prêt entre la BAD et les Comores. « L’Assemblée de l’Union des Comores est convoquée à une session extraordinaire le jeudi 11 mars 2021. L’ordre du jour de cette session porte sur l’examen du projet de loi autorisant le Président de l’Union des Comores à ratifier l’Accord de prêt entre la Banque Africaine de Développement (BAD) et l’Union des Comores », lit-on sur le décret. La session extraordinaire durera sept jours.

Abdoulandhum Ahamada

 

Dimanche dernier, le gouvernement comorien a réceptionné deux groupes électrogènes neufs et un groupe reconditionné accompagnés par les équipements (pièces détachées). Une manière de garantir une stabilité énergétique sur l’ensemble des îles Comores. Selon le ministre de l’économie, Houmed Msaidié, l’installation et la révision des autres générateurs permettront de produire une puissance de 22 mégawatts.

Le directeur général de la société nationale de l’électricité des Comores (Sonelec), Soilihi Mohamed Djounaid a promis une stabilité énergétique sur l’ensemble du territoire comorien en 90 jours. Dimanche dernier, le chef de l’Etat et son gouvernement ont réceptionné 3 groupes électrogènes dont « deux neufs » et « un groupe reconditionné » portant 6 mégawatts. Selon le ministre de l’économie, Houmed Msaidié, l’installation et la révision des autres générateurs vont permettre d’obtenir une puissance de 22 mégawatts. « Le chef de l’Etat ne cesse d’annoncer que l’électricité est la base du développement. Elle est plutôt le levier de l’émergence. Aujourd’hui, c’est la troisième fois que le chef de l’Etat Azali achète des groupes électrogènes pour stabiliser l’électricité au profit des comoriens. 1 milliard 600 millions de francs comoriens pour ces trois groupes électrogènes. Des installations et des révisions des autres générateurs seront mises en exécution pour que l’on obtienne une puissance de 22 mégawatts. Il faut un nouveau plan pour stopper les déclenchements et les délestages fréquents sachant que les moteurs peuvent être tombés en panne. Vu l’urgence que nous avions, nous n’avons pas eu des appels d’offre », a déclaré le ministre de l’économie et porte-parole du gouvernement, Houmed Msaidié.

Le directeur général de la Sonelec, Soilihi Mohamed Djounaid a noté qu’il a tenu sa promesse de stabiliser l’électricité en une durée de 90 jours. « Il n’y a pas d’économie sans électricité. J’ai pris une promesse de 90 jours pour électrifier 24h/24h l’ensemble du pays. Aujourd’hui, ces trois groupes d’électrogènes témoignent la véracité de ce que j’ai dit. La puissance et le gasoil sont deux éléments majeurs. Les fraudes freinent l’épanouissement de la société. Une amende de 500 000 à 1 000 000 kmf sera infligée aux fraudeurs de l’électricité », a-t-il dit.

Abdoulandhum Ahamada

Dans l’après midi d’hier mercredi, la direction générale de l’Agence national pour la promotion des investissements a reçu le Représentant de l’Union Européenne en Union des Comores, Pierre BEZIZ. L’objectif de cette rencontre étant de s’acquérir de la situation des investissements aux Comores.

L’Union européenne s’intéresse du paysage d’investissements de l’Union des Comores. Hier mercredi 10 février, dans l’après midi, le Représentant de cette grande institution européenne, Pierre BEZIZ a été reçu par la direction générale de l’Agence nationale pour la promotion des investissements (ANPI), sous le leadership de la directrice Nadjat Soidiki. Selon la page facebook de l’ANPI, les discussions cette rencontre portaient sur le climat des affaires dont Pierre BEZIZ voudrait s’acquérir pour mieux comprendre les activités de l’Agence liées à l’accompagnement des investisseurs. Mais, nous dira-t-on dans la page facebook de l’ANPI que les discussions ont principalement penché sur les opportunités d’investissement qu’offre le pays. Une façon technique de vendre le potentiel existant pour intéresser les investisseurs et les partenaires au développement. C’était l’occasion pour le Représentant de l’Union européenne d’annoncer l’élaboration d’un plan stratégique devant appuyer les investissements aux Comores, selon toujours ce que mentionne la page de l’ANPI. A l’occasion, la directrice générale Nadjat Soidik a présenté les apports majeurs du nouveau des investissements qui a contribué à séduire le patron de l’Union européenne à Moroni. Satisfaits de leurs échanges, les deux responsables ont exprimé leur disponibilité de travailler ensemble en faveur du climat d’investissements en Union des Comores. Il est clair que l’émergence que prône le chef d’Etat Azali Assoumani demande beaucoup d‘engagements et des reformes dans tous les secteurs et c’est ce que semble faire montre de responsabilité en multipliant les actions en faveur du climat des affaires aux Comores. Il y a là un réel défi dont l’appareil judiciaire du pays doit faire preuve de rigueur en garantissant les investisseurs.

S.A.C

Le gouvernement comorien et la société égyptienne, Elsewedy Electric ont signé un contrat de construction d’un hôtel de 5 étoiles d’une capacité de 115 chambres au nord de Ngazidja.

Le gouvernement a d’ores et déjà soumis le projet à la banque mondiale. On peut lire dans un communiqué du ministère de l’économie et du tourisme, « préalable, le gouvernement a soumis ce projet à son partenaire, la banque mondiale pour avis, aux fins notamment de prendre en compte les aspects liés au niveau d’endettement du pays. Si des divergences pourraient éventuellement apparaître ici et là, les deux partenaires sont néanmoins engagés pour la concrétisation de ce projet dont la gestion reviendra bien évidemment aux professionnels de la gestion de l’hospitalité ».

Ce futur hôtel au nord de Ngazidja aura au total 115 chambres. Ce projet s’inscrit dans le plan de l’émergence à l’horizon 2030 prônée par le président Azali Assoumani. « Le gouvernement s’est lancé d’ores et déjà à la recherche d’un des grands noms de l’hospitalité pour gérer ce futur hôtel. Le tourisme étant propulsé au rang du secteur prioritaire pour atteindre l’émergence des Comores à l’horizon 2030, ce projet entre naturellement dans le cadre du plan Comores émergent », mentionne le communiqué.

A noter que dans le nord de Ngazidja, le gouvernement a procédé à la pose de la pierre pour la construction de l’hôtel Galawa. Jusqu’à présent, c’est une poudre de la perlimpinpin. Un hôtel qui, selon les autorités, aura une capacité de 1000 lits. Avant sa démolition, il totalisait 182 chambres et a été un grand pilier économique des Comores.

Nassuf. M. Abdou

Lors d’une conférence de presse tenue, hier, à la direction générale de l’artisanat comorien, une nouvelle marque « Zatruru » made in comoros est présentée. Une manière de valoriser les vêtements comoriens fabriqués par des jeunes comoriens. « Zatruru » est devenue une marque comorienne conforme au stylisme, modélisme et couture comoriens.

Depuis trois mois, plus de 25 jeunes comoriens ont bénéficié une formation de stylisme, de modélisme et de couture pour les vêtements de marque comorienne. « Zatruru » est depuis hier, une marque comorienne. Des habits de femmes confectionnés par des jeunes comoriens. Cette initiative entre dans le cadre de la promotion des valeurs comoriennes et du rebondissement de l’économie du pays. « Le but de cette conférence est d’informer nos partenaires et nos clients potentiels de l’ajournement du lancement de notre première collection « Sipvuzi » à travers la marque de prêt à porter « Zatruru » qui veut dire sublime, beauté, euphorique, joie. En effet, depuis, 3 mois, nous avons organisé avec l’appui du gouvernement, une formation de stylisme, modélisme et couture dont les bénéficiaires sont des jeunes et femmes vulnérables, afin de venir en aide aux artisans », a déclaré madame Rahamatou Ghoulam, directrice générale de l’artisanat. Et d’ajouter : « ce projet a été bien accueilli par notre ministère qui a introduit une note en conseil à l’effet de demander le soutien du gouvernement immortalisé l’évènement à travers un défilé de mode qui a été fixé au 27 janvier 2021 ».

Pour Haida Saïd, la formatrice, c’est une fierté que des jeunes comoriens produisent une première collection made in comoros. « Nous avons passé trois mois de formation sur les vêtements de marque comorienne. Cette initiative vient de promouvoir l’économie du pays. Zatruru est une marque comorienne comportant plusieurs couleurs différents et de bonne qualité que la femme comorienne va les admirer. Nous aurons des collections des vêtements au fur et à mesure. C’est une valeur ajoutée. Cette marque sera surveilleée et contrôlée pour lutter contre les contrefaçons et les imitations », a annoncé la formatrice.

Abdoulandhum Ahamada

Electricité : Bientôt la fin du calvaire

Electricité : Bientôt la fin du calvaire

Le conseil hebdomadaire des ministres a eu lieu, hier, au Beit-Salam. Plusieurs sujets ont été débattus, notamment la question de l’exploitation du pétrole, du stade omniprésent de Malouzini, entre autres. Selon le ministre de l’énergie, Houmed Msaidié, les régions d’Hamahamet, Dimani, Oichili, Domba seront éclairées dans les jours à venir.

Les ministres se sont réunis, hier au palais de Beit-salam pour évoquer plusieurs sujets d’actualités qui prévalent le pays. La question de l’exploitation du pétrole aux Comores était au menu de discussion. « Deux sociétés en pole position pour l’exploitation du pétrole. Une société est déjà sur place pendant 7 jours pour l’étude de forage du pétrole. Espérons que les Comores possèdent le pétrole, et on aura les étapes à suivre », a annoncé le porte-parole du gouvernement, Houmed Msaidié

Concernant la question du stade omniprésent de Malouzini, le porte-parole du gouvernement a précisé que le gouvernement envisage d’achever les travaux au plus vite possible. « La question de la complémentarité des travaux du stade omniprésent de Malouzini a été dans le menu de discussion. Le stade doit contenir d’une piscine, de salle gymnastique, et autres, pour répondre aux normes internationales des stades les plus réputés. Le gouvernement sollicite la terminaison des travaux », a-t-il relaté.

Sur la grève des chauffeurs qui avait été déclenché, récemment, le ministre Houmed Msaidié a montré que le gouvernement veut résoudre les problèmes, une fois pour toute. « Nous avons vécu une période de grève des transporteurs. C’est une question qui préoccupe le gouvernement. Nous voulons résoudre les problèmes afin d’éviter les difficultés liées au transport terrestre », a-t-il dit.

Interrogé sur la pénurie de l’électricité des 5 régions de Ngazidja durant plus de cinquante jours, le ministre de l’économie a mentionné que les travaux de réparation des groupes électrogènes sont en cours. « Le problème de l’électricité est un problème majeur à résoudre. Nous sommes en cours de réparation des groupes électrogènes pour éclairer ces régions. Les groupes électrogènes peuvent tomber en panne. On doit les réparer. Dans les trois îles, on aura d’autres groupes pour les renforcer », a-t-il conclu.

Abdoulandhum Ahamada

Hôtellerie : L’hôtel Galawa, le fiasco !

Hôtellerie : L’hôtel Galawa, le fiasco !

Le gouvernement comorien s’est engagé à faire décoller le pays en matière de tourisme et d’économie en construisant des hôtels. Malgré cette volonté, des projets de construction d’hôtels patinent. On peut citer la construction de l’hôtel Galawa.

Des systèmes de tourismes efficaces et de réseaux modernes sont, de ce fait, une nécessité pour le développement économique, le bien-être social. Un grand nombre de projets ont été mis sur table afin de rendre le secteur plus performant et plus efficace dans sa contribution dans le développement économique du pays. 

En effet, le président Azali et le patron du groupe Armada, Mohamed Hakmi ont procédé le vendredi 09 février 2019 à la pose de la première pierre de l’hôtel Galawa. Les autorités annoncent que le complexe hôtel de Galawa aura une capacité de 1000 lits dont 150 dans deux ans. Dans son allocution, le président Azali a déclaré que « j’avais promis d’inaugurer la route de Hahaya-Mitsamiouli avant le début du chantier de Galawa puisqu’il faut une route bien goudronnée pour pouvoir acheminer les matériels et les deux choses viennent d’être réalisées. »

Il s’agit d’offrir aux Comores l’une des meilleures destinations touristiques de la région Océan Indien, selon un conseil spécial du président Azali Assoumani. Le patron du groupe Armada, Mohamed Hakmi a fait un serment de respecter ses engagements qu’il a pris devant le gouvernement comorien.

Deux jours après son investiture, en mai 2019, le président Azali Assoumani a reçu le groupe Armada à Beit Salam. Lors de cette rencontre, Mohamed Hakmi a annoncé que « le premier bâtiment verra le jour d’ici la fin de l’année. » Le chef de l’Etat a réaffirmé la confiance qu’il place à l’endroit du groupe Armada et de ses projets aux Comores. Le groupe Armada est une holding des Emirats Arabes Unis de 17 entreprises dans l’hôtellerie, immobilier et santé. Pour rappel, l’hôtel Galawa a été un grand pilier pour le développement économique du pays avec ses 182 chambres. Le régime Sambi a démoli le Galawa. Le pire, le contrat entre les Comores et le groupe Armada est rompu.

KDBA

 

Un atelier de validation du plan du nouveau cadre de coopération 2022-2026 a eu lieu, hier, via vidéoconférence, à Moroni entre l’Union des Comores et le système des Nations Unies. Ce nouveau cadre de coopération vise plusieurs domaines, notamment la promotion d’une économie compétitive, moderne, résiliente et créatrice d’emplois décents grâce à une croissance forte, durable et inclusive.

En présence du ministre comorien des affaires étrangères, Dhoihir Dhoulkamal, du nouveau coordinateur résidant su système des Nations Unies, François Batalingaya et du commissaire au plan Fouady Goulam, l’atelier sur la validation du nouveau cadre de coopération 2022-2026 Comores-Snu s’est déroulé au profit des Comores. Il s’agit de l’appui des priorités nationales et les actions initiées par le gouvernement comorien pour accélérer le processus de développement du pays, soutenir et accompagner le gouvernement à atteindre les objectifs de développement durable fixé par l’agenda 2030.

Sur l’approche inclusive et consultative, les institutions et administrations publiques, les ministères sectoriels, la société civile et le secteur privé sont ciblés. S’agissant du plan de développement intérimaire, appuyer le gouvernement notamment le ministère de l’agriculture et de l’environnement à réaliser les objectifs I,II et III du PDI à ce ministère portant sur une gestion durable de l’environnement à travers le renforcement de la protection des écosystèmes marins et terrestres, la valorisation des biens et services Eco systématiques, l’atténuation des impacts des changements climatiques et le renforcement de la résilience aux risques de catastrophes  et aux crises.

Concernant le plan Comores émergentes, accompagner le gouvernement à réaliser les objectifs visés par le socle 2 et 4 ainsi que le catalyseur 2 du Pce portant sur la gestion rationnelle des ressources naturelles, la conservation de la biodiversité et de la valorisation des services Eco systémiques. D’ici 2026, les acteurs économiques bénéficient d’infrastructures résilientes et modernes particulièrement dans le secteur catalyseurs de la compétitivité de l’économie et du développement vert incluant l’économie circulaire.

Kamal Saïd Abdou