ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Dans le cadre de la coopération entre l’Unfpa et l’Union des Comores,  un atelier de consultation du document de programme pays (CPD) de 2022-2026 a eu lieu, hier, à Moroni. L’Unfpa envisage soutenir le gouvernement comorien au niveau national, régional et local durant les cinq années à venir.

Un atelier de planification stratégique du cadre de coopération pour le développement 2022-2026 entre les Comores et l’Unfpa a été organisé hier. Une opportunité pour l’Unfpa et le gouvernement pour passer en revue le diagnostic analytique et les propositions des plans stratégiques. L’Unfpa définit quatre domaines d’intervention, à savoir la santé de la production, la santé sexuelle des adolescents et jeunes, les genres et droits et autonomisation de la femme et la dynamique de la population. 

« L’Unfpa envisage soutenir les Comores suivant le cadre de la coopération de système des Nations-Unies et les Comores à travers un document de programme pays (CPD). Nous élaborerons les axes d’intervention suivant le plan Comores émergentes. Toutefois, nous allons intervenir dans quatre domaines notamment la santé de la production (planification familiale), la santé sexuelle des adolescents et jeunes, les genres, droits et autonomisation de la femme et ainsi que le dynamique de la population », a annoncé Mamadou Boina Maecha, assistant représentant de l’Unfpa.

Pour la coordinatrice internationale du programme à l’Unifpa, Edith Flore Boni-Ouattara, l’Unfpa doit contribuer un plan stratégique national pour le développement durant ces cinq années à venir. « Le fonds des Nations-Unies pour la population identifie sa contribution stratégique à la mise en œuvre des programmes nationaux du développement ainsi que son apport aux priorités du système des Nations-Unies pour 2022-2026 et selon nos avantages comparatifs ».

Le directeur général de la planification stratégique et de la population au CGP, Abdourazak Ibrahim souligne que le gouvernement présente ses priorités de 2022-2026 et l’Unfpa s’aligne au programme pour soutenir le gouvernement. « Nous allons présenter le travail selon nos priorités suivant le plan Comores émergentes et l’Unfpa s’aligne au programme suivant le cadre globale de la coopération de l’Unfpa et l’Union des Comores », a-t-il précisé.

Abdoulandhum Ahamada

Comme les autres pays du monde entier, les Comores célèbrent aujourd’hui, la journée mondiale de l’enfant. Une journée qui est devenu un rendez-vous incontournable et une coutume dans notre pays, pour célébrer, à l’instar des autres pays du monde, la Journée internationale de l’enfant.

« Les enfants prennent le contrôle et réinventent un monde meilleur pour eux après la covid-19 », tel est le thème choisi cette année à l’occasion de la journée de l’enfant. La célébration de la journée internationale de l’enfant est une opportunité annuelle d’appeler à la préservation de ses droits, de procéder à une analyse récapitulative des actions engagées et de saisir les perspectives qui s’ouvrent pour promouvoir les droits de l’enfant. Alors que les enfants sont victimes de violences, cette journée sera une occasion de multiplier les efforts contre toutes formes de violences faites aux enfants.

La lutte contre les violences faites aux enfants  visera surtout les mauvais comportements et les habitudes et concernera tout le monde car les violences impliquent toutes les couches sociales. « Cette lutte sera difficile, longue et globale. Je reste toutefois persuadé, qu’ensemble, de la base au plus haut niveau de la société et de l’Etat, nous sommes capables de réussir cette lutte, par le respect des lois et textes réglementaires. Nous avons tous le devoir de nous atteler à l’éradication de ce fléau. Cette bataille, nous devons la mener et nous pouvons la gagner », avait déclaré une autorité de l’Etat.

Pour rappel, le 20 novembre 1989, l’organisation internationale des Nations-Unies a adopté la convention internationale de l’Onu relative aux droits de l’enfant. Cette convention est largement reconnue comme un événement majeur pour les droits de l’homme, identifiant ainsi les enfants comme acteurs socio-économiques, sanitaires, politiques, civils et cultuels. Cette date évalue les efforts réalisés et renouvèle les engagements pour la protection de l’enfant.

Nassuf. M. Abdou

 

 

Le ministre des transports poursuit ses visites auprès des ports et aéroports du pays. Hier dans la matinée, Djaé Ahamada Chanfi a effectué une visite de courtoisie à l’aéroport de Moroni pour s’imprégner de la réalité et pouvoir faire l’état de lieu du fonctionnement de l’aéroport.

Depuis sa nomination à la tête du ministère des transports, Djaé Ahamada Chanfi s’est fixé le défi de promouvoir les infrastructures aéroportuaires du pays. Au cours de sa visite de courtoisie dans les différents départements de l’Ampsi, Djaé Ahamada Chanfi a manifesté sa volonté d’accompagner le président de la République dans l’émergence du pays. Convaincu que l’aménagement des infrastructures aéroportuaires va de pair avec cette vision, Djaé Ahamada résume l’objectif de sa visite. « C’est une initiative du ministère de se rapprocher là où s’effectuent les travaux. Comme nous avons déjà effectué cette même visite à Anjouan, nous sommes aujourd’hui dans l’aéroport de Moroni Hahaya pour s’imprégner de la réalité des choses », a indiqué le ministre des transports.

Asecna, Com’Air et Adc sont entre autres les endroits visités par le ministre. « Nous avons visité l’Asecna qui est en quelque sorte le gendarme en ce qui concerne le transport aérien mais aussi nous avons visité Com’Air où nous sommes entretenus avec le personnel afin de savoir leurs difficultés liées au travail », a mentionné le ministre des transports. La visite est fructueuse, selon Djaé Ahamada Chanfi. « C’est que j’ai constaté à travers cette visite, on m’a encouragé davantage par rapport aux initiatives du chef de l’Etat. Le président de la République est convaincu qu’une fois l’aéroport sera aménagé, il y aura la croissance de notre économie d’une part et la facilité de voyager, d’autre part », a-t-il rassuré. Djaé Ahamada Chanfi est conscient que rester au bureau ne produit pas des solutions aux problèmes. « Un ministre ne peut pas résoudre un problème sans pour autant se consacrer au moins deux heures de temps pour toucher la vérité. Nous avons vu beaucoup à travers cette visite. Nous  pouvons dire que tout ce qu’on a vu sera enregistré par rapport aux initiatives qui seront prises conformément à la vision de notre pays », a-t-il poursuivi.

Moderniser et élargir les aéroports du pays pour qu’ils soient conformes aux normes internationales sont les priorités du ministre des transports. « Ce que nous avons observé dans l’aéroport de Ouani à Anjouan,  nous pouvons élargir l’aéroport de 400 mètres le coté et de l’autre coté d’une distance de 700 mètres. Nous avons aussi constaté que certains terrains habités et proches de l’aéroport de Ouani appartiennent à l’Adc », a expliqué le ministre.

Par rapport aux différentes rencontres avec les directeurs généraux des services sous tutelle du ministère des transports tenues il y a quelques semaines, il y a eu une cohésion dans nos idées respectives, selon le ministre. « Notre souhait majeur est d’avoir notre propre société aérienne. L’émergence englobe tous les domaines », a annoncé Djaé Ahamada Chanfi.

Le directeur général de l’Adc Yasser Assoumani s’est réjoui de cette visite du ministre des transports. « Il a recommandé à ce qu’on se constitue un seul corps entre nous pour promouvoir le domaine de transport », a précisé Yasser Assoumani. Ce dernier se dit prêt à accompagner l’initiative du chef de l’Etat de placer le secteur de transport comme le socle de l’émergence. Selon le directeur général, la visite du ministre des transports témoigne encore son ambition et sa volonté de les accompagner afin de booster le transport du pays.

Kamal Saïd Abdou

La maison d’arrêt de Moroni est en état délabré. Une maison d’arrêt qui date depuis la période coloniale. Selon le ministre de la justice, la maison d’arrêt n’est pas bien construite et les murs s’abîment même si quelques travaux ont été réalisés.

« Depuis que je suis à la tête du ministère de la justice, je me préoccupe de la santé des détenus, de leurs nourritures et leurs droits», a confié le ministre de la justice à la chaine Ortega live. Pendant que la prison ne répond à aucune norme et que son état soit déplorable, le ministre de la justice n’a pas mâché ses mots en admettant ce constat amer. « C’est une prison qui a été construite depuis l’époque coloniale », affirme Mohamed Houssein Djamalilaili.

Le garde des seaux du pays annonce un projet de construction d’une nouvelle prison qui répondra aux normes. « Nous espérons que dans un délai bref les travaux vont démarrer », a indiqué le ministre de la justice. Les évasions des prisonniers se multiplient à Anjouan comme à Ngazidja. « À Anjouan, les évasions ont eu lieu deux fois et Ngazidja une fois », rappelle-t-il.

Concernant le cas de la société qui est confiée la sécurité des prisonniers à la maison d’arrêt de Moroni, le ministre de la justice a fait savoir qu’« il y a des conditions de telles personnes qui doivent être prises en compte pour assurer la sécurité des détenus. Actuellement, il y a une insuffisance d’agents pénitentiaires et une difficulté de recrutement dans la fonction publique. Alors nous ne sommes pas capables d’engager des personnes pour les utiliser dans des prisons annexes ».

Kamal Saïd Abdou

Alors que les violences et agressions sexuelles sont devenues monnaie courante aux Comores, l’association du conseil de sages a réuni, hier mercredi, des médecins et psychologues afin de réfléchir sur les voies et moyens à en finir avec ce fléau. Une occasion pour le conseil de sages de dénoncer les actes de viols.

Des médecins et psychologues ont été mobilisés en réunion de réflexion pour trouver des solutions contre les actes de viols qui menacent la société. « L’objectif de cette réunion est de dénoncer les agressions sexuelles vu que nos sages  ont remarqué les difficultés que traversent notre pays. Ils nous appellent pour réfléchir sur cette problématique et définir les solutions envisageables pour lutter contre ce fléau. Car, vous le savez déjà que cette maladie prenne de plus en plus d’ampleur », explique Mme Houzaimata Ahamada, enseignante à l’UDC.  

Pour cette enseignante, les adultes et les enfants ne sont pas épargnés. C’est un combat de tout le monde. « Nous sommes appelés pour des solutions scientifiques ou autres pour lutter contre la violence. On a de l’espoir car des cadres comme eux sont capables et mieux placés pour révolter. On le crie dans les places publiques mais rien ne change. Donc c’est une bonne chose que ces cadres soient en tête de ce conflit pour la lutte contre la violence. On prie aussi que les prisonniers aient droit à une éducation dans leur cellule. Puisque, une fois dehors ils auront la conscience de ne plus refaire la même erreur », avance-t-elle.

De son côté, l’ancien président de l’université des Comores et président du conseil de sages, Damir Ben Ali a rappelé les discussions menées et les réunions pour mettre fin aux violences. « Aujourd’hui, nous sommes ici pour des solutions. Certes on n’a pas les moyens nécessaires contre les violences mais l’essentiel c’est de proposer et crier pour que les techniciens sur ce domaine nous soutiennent », indique le président du conseil de sages Damir Ben Ali.

Touma Maoulida

 

Hier, le commissariat au genre, en collaboration avec l’Unicef a lancé les activités relatives à la célébration de la journée mondiale de l’enfant le vendredi 20 novembre. Une date qui marque le 31e anniversaire de la convention internationale des droits de l’enfant.

Le 20 novembre 1989, l’assemblée générale des Nations-Unies a adoptée la convention internationale de l’ONU relative aux droits de l’enfant. Cette convention est largement reconnue comme un événement majeur pour les droits de l’homme, identifiant ainsi les enfants comme des acteurs socio-économiques, sanitaires, politiques, civils et culturels.

« Je voudrais rappeler que les enfants ont des droits, aucun être humain n’est pas la propriété d’un autre. On considérait l’enfant comme la propriété de ses parents, en l’occurrence, de son père. Ce sont  eux qui déclarent de sa vie, de sa formation et de l’utilisation de sa force de travail. L’enfant devait obéissance. Ce n’est qu’au moment de l’industrialisation et de l’introduction de la scolarité obligatoire que la société bourgeoise s’est mise à distinguer entre le monde des enfants et celui des adultes », a déclaré la commissaire au genre, Mariama Ahamada.

« Les enfants prennent le contrôle et plaident pour que le monde se transforme en bleu. Cela veut dire qu’une protection accrue et une attention particulière doivent se manifester en faveur du monde des enfants. Chers enfants, le 20 novembre de chaque année, la communauté internationale procède à un bilan pour évaluer les efforts réalisés mais surtout manifester le désir de les intensifier pour assurer un épanouissement des enfants et de renouveler leur engagement à protéger », poursuit-elle.

Le représentant de l’Unicef, Marcel Ouattara a rappelé que la protection de l’enfant est une obligation chez les adultes. « Ce n’est pas une question de volonté des adultes pour protéger les enfants mais c’est une obligation. Dans cinquante ans, nous ne serons pas là, ces enfants seront des avocats, des médecins,… L’enfant a donc besoin d’un monde meilleur. L’éducation des enfants est un devoir des parents. L’Unicef essaie d’appuyer le gouvernement par un plaidoyer. La protection des enfants contre les viols est une nécessité », a-t-il dit. 

Abdoulandhum Ahamada

Même si la commission nationale pour les droits de l’homme et des libertés dit que la peine de mort n’a pas sa place dans le monde d’aujourd’hui, les prédicateurs, eux,  sont favorables. Fundi Ibrahim Moussa, maitre d’une école coranique estime qu’il est nécessaire d’appliquer la peine de mort « pour réduire la criminalité. »

Les évènements de Seleani ont justifié la thèse de certains prédicateurs qui estiment que la peine de mort est la meilleure solution pour réprimer la criminalité dans notre pays. En l’occurrence, Fundi Ibrahim Moussa, maitre d’une école coranique soutient cette thèse. « La peine de mort est la meilleure solution pour réprimer le taux de criminalité. D’ailleurs, c’est la solution proposée par notre seigneur dans le coran. »

Pour les défenseurs des droits humains, la peine de mort est contraire à la morale, mais le prédicateur interpelle qu’ « le seigneur n’a pas tort s’il a exigé que celui qui ôte la vie d’une personne la sienne doit être ôtée. Cela pour expliquer aux individus qu’il est interdit de tuer quelqu’un et ensuite nous montrer la gravité de l’acte. »

Selon lui, il faut bâtir une société harmonieuse et prospère. « Si la criminalité prend le dessus dans notre pays alors c’est le chao total », souligne-t-il. S’adressant au gouvernement, Fundi Ibrahim Moussa rassure que celui qui meurt aujourd’hui ne sera pas le prochain et personne n’est épargnée. Le maitre coranique prévient que le pays sera en danger si le gouvernement garde encore les criminels dans les geôles pour gaspiller de l’argent au lieu de les exécuter pour servir de bonne leçon aux autres.

Kamal Saïd Abdou

Le gouvernement a allégé certaines mesures concernant la covid-19 mais le port de masques reste en vigueur. Selon le dernier bulletin publié, le taux de cas positif est en hausse. Le port des masques reconnu meilleure solution de protection de lutte contre la covid-19 est négligé au marché de volo-volo tout comme dans les autres endroits.

Partout, le port des masques n’est pas respecté. Or, le taux de cas positif augmente ces derniers temps, selon le dernier bulletin. Ali Saïd, marchand ambulant à Volo-volo a souligné que la maladie n’existe pas aux Comores. « Le port de masque est obligatoire si la maladie existe dans notre pays », a martelé le marchand ambulant qui ajoute que « cette mesure est respectée avant mais tant que la population a compris qu’il s’agit d’un scénario, il est normal qu’elle ne soit pas respectée ». Selon lui, avant il y avait la sensibilisation de cette maladie et tout le monde était convaincu que la covid-19 existe dans notre pays. « Si vous regardez ces derniers temps aucune sensibilisation ni dans la radio nationale ni n’ importe où. Alors comment voulez-vous que le port de masque reste effectif ? Même si ceux qui ont chargé à veiller au respect de cette mesure ne portent pas leurs masques », déplore-t-il.

Non respect des mesures barrières à Volo volo

Peut-être, dit-il, il fallait changer la politique concernant le port de masque, sensibiliser à nouveau la population pour qu’elle puisse comprendre. Ali Saïd a souligné ainsi que dans les villes et villages le port de masque n’est pas respecté depuis l’apparition de la maladie. Et pourtant, avance-t-il, si les gens dans les villages ne sont pas protégés, c’est aussi un autre problème. « Vous voyez ici à volo-volo où la plus grande majorité de la population se trouve, le port de masque est presque 20%. Il faut aller interroger aussi les responsables pourquoi les sensibilisations sont arrêtées », a-t-il insisté.

Les forces de l’ordre ne s’y mêlent pas

Contrairement à Djaffar Mohamed Abdallah,  vendeur des fripes, celui-ci appelle la population à  respecter le port de masque « même si la majorité de la population ne croit pas l’existence de cette maladie ». « Personnellement, je pense que mieux vaut prévenir que guérir », a-t-il indiqué. Djaffar Mohamed Abdallah explique quelques causes liées au non-respect de cette mesure. « D’abord le port de masque est contraignant pour certains. Comme aucun contrôle sur le port des masque, ces personnes ont profité ce vide. Une autre cause, avant, tous les responsables portaient leurs masques maintenant on voit partout que certains responsables montrent un mauvais exemple », rappelle-t-il. « Le coronavirus ne se trouve pas seulement à volo-volo, il fallait exercer le contrôle sur l’ensemble du territoire si c’est vrai nous voulons combattre cette maladie », a-t-il poursuivi.

L’indignation

A Volo-volo, ni un policier ni un gendarme de veiller au respect de port des masques. Maman Hadidja, vendeuse de poissons n’a pas souhaité faire beaucoup de commentaire. « Moi, je dirais que le port de masque est une mesure pour collecter de fonds. Mais la covid-19 comme nous le voyons dans les télévisions n’est pas aux Comores. Nous devons encore multiplier les prières pour que cette maladie ne soit pas arrivée jusqu’ici », a-t-elle souhaité. Faisant référence de la période du choléra, Maman Hadidja a expliqué que « dans cette période, personne n’est venue dans nos villages pour nous sensibiliser. Tout le monde était conscient de cette maladie et toutes les dispositions étaient prises », a-t-elle conclu.

Kamal Saïd Abdou

Le scout Wezo mbeli a organisé les élections pour le nouveau bureau exécutif de 2020-2023. Ibrahim M’madi Takia est réélu commissaire pour un second mandat. Lors d’un entretien à Al-fajr, le commissaire au scout a abordé plusieurs sujets. Il s’agit entre autres de la croissance économique et politique de l’association, des difficultés rencontrées et les plans stratégiques pour 2020-2023. Interview.

Durant ces dernières années, vous étiez commissaire au scout, quel bilan faites-vous ?

À la prise de mes fonctions, Wezo mbeli avait manqué les bases fondamentales d’une association regroupant des jeunes et adultes. Nous avons hérité une association qui débute avec un statut non fondé. Nous avons pu relever quelques défis. Lors de ma mandature, Wezo mbeli a pris une grande ampleur, notamment la mise en place des statuts, la participation de l’association à l’échelle internationale et la création d’un compte bancaire. Nous avons pu mettre en place 5 groupes des jeunes à Anjouan, 9 groupes à Mohéli et d’autres groupes à Ngazidja. Le scout Wezo mbeli a organisé une formation de 10 enfants comoriens par des experts internationaux sur l’abatage de bois à des buchettes. Actuellement, le scout Wezo mbeli possède 5 millions dans la caisse. Encourager les jeunes et les adultes à s’intéresser au scout était notre priorité. Et l’organisation du forum des jeunes nous a été une motivation de plus. Bref, lors de mon premier mandat, j’ai instauré les bases et les piliers de l’association.

Quelles sont les difficultés rencontrées durant votre premier mandat ?

Le combat n’était pas facile pour installer les bases fondamentales de l’association. On est censé déployer tous nos efforts pour rehausser l’image de ce groupement. La mise en place du statut, la multiplication des groupes insulaires et la création du compte bancaire avait demandé un engagement total. Ce qui était difficile est le manque d’un local (un siège social). Jusqu’à maintenant, Wezo mbeli est connu au niveau de l’Afrique et à l’international.

Qu’est ce qui vous a poussé à postuler pour un second mandat 2020-2023 ?

Réellement, je n’avais pas l’idée de postuler pour un second mandat. Mais, les jeunes pensent que si l’association se dirige par une autre personne que moi, les choses tourneront mal. J’étais le candidat unique lors des élections puisque sur 40 délégués votants, seuls 37 m’ont élu, et 3 bulletins étaient nuls. C’est presque 92,5%. Donc, je dois faire mon mieux pour rehausser l’image de l’association sous réserve de ne pas décevoir les jeunes. Je pense que les Comores est le seul pays du monde qui a organisé des élections du scout sans conflits ni contradictions. Les élections ont été déroulées dans le calme. En d’autre sens, j’aimerai encadrer une autre personne afin de prendre la relève. J’ai un ou des nom (s) qui m’impressionnent pour prendre ma place.

 Vous êtes réélus, quel plan stratégique préconisez-vous pour améliorer l’association ?

Le programme des jeunes pour le cadre des chefs d’unité est ma priorité. Le forum des jeunes au niveau des îles et à l’international entre aussi dans mes priorités de mon plan d’action, le partenariat avec les institutions et la politique mondiale, la multiplication des groupes villageois sont généralement des préoccupations du plan d’action 2020-2023. C’est plutôt suivre la vision 2023. Il me reste le plan stratégique pour mettre en œuvre ces grands axes cités.

Abdoulandhum Ahamada

 

 

 

Société : Mansoibou, un défenseur de la diaspora

Société : Mansoibou, un défenseur de la diaspora

En France, plus précisément à Marseille, il est toujours présent. Un activiste. Son combat en parle. Cet homme est Mansoibou Mansouri, un grand rassembleur. A la Réunion, il a laissé ses empruntes de même qu’aux Comores.

Il est l’homme de la situation. Une force tranquille. Mansoibou Mansouri a, depuis toujours, engagé un combat de lutte pour une bonne cause. Aux Comores, à l’île de la Réunion et à Marseille où il vit actuellement, il agit au service du pays. Un pro-Azali et un défenseur de la diaspora comorienne de France. Masoibou Mansouri s’est engagé pendant des années à la rescousse des comorien. Il converge les points de vue et fait émerger la diaspora. Son engagement est une réponse à la solidarité de la diaspora.

Cet homme de la région de Mboinku a soutenu richement les assises et a été le chef de la délégation de la diaspora comorienne. Il a battu campagne pour le référendum et les présidentielles en faveur du président Azali. Mansoibou Mansour a participé au développement éducatif du pays et dans d’autres secteurs. « A Ngazidja, des établissements scolaires sont ouverts sous l’appui de Mansoibou Mansour. On peut citer les lycées de Chezani et Dimani, deux collèges dans le Mbadjini dont Dembeni. C’est un homme qui a servi le pays. Il a un profile exemplaire. Un profile d’un diplomate puisqu’il a servi le pays lorsqu’il travaillait au consulat des Comores à la Réunion », a témoigné un comorien de France.  

En France plus précisément à Marseille, il est toujours présent. Un activiste. Son combat en parle. Cet homme est Mansoibou Mansouri, un grand rassembleur. A la Réunion, il a laissé ses empruntes de même qu’aux Comores. « S’il n’y a pas de recette miracle pour mobiliser les potentiels humains, il y a cependant quelques ingrédients, couramment utilisés et communs à de nombreuses approches organisationnelles, qui une fois intégrés à la recette permettent de créer des conditions favorables », conclut-il.

Touma Maoulida