ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

L’unité de gestion du projet, facilité emploi, ne chôme pas. Elle continue de signer des conventions de financements avec des structures et associations pour la création d’emplois. Après la structure AMIE, c’est le tour de l’association pour le développement de la femme de Ntsorale Dimani (ADFND) et l’association des consommateurs des Tic (ACTIC) d’en bénéficier. Des signatures de conventions de financements ont été signées la semaine dernière. Le projet Facilité emploi est financé à hauteur de 4 millions d’euros par l’AFD.

Le projet de promotion d’une pêche écologique et résiliente, pour l’insertion et la création d’emplois dans les régions de Dimani (Sidjuu, Mbude et Ntsorale), Washili (Kuhani et Mtsamdu) et Badjini (Uropveni, Panda, Simbusa), trouve de financement. Il est porté par l’association pour le développement de la femme de Ntsoralé Dimani (ADFN).

Selon l’unité de gestion Facilité emploi, ce projet touchera des jeunes et des femmes et vise  à l’insertion professionnelle dans le secteur de la pêche dans 8 villages répartis sur 3 région (Washili-Dimani et Badjini).

« La mise en œuvre du projet passera par les actions suivantes : fournir des intrants de pêche et de nouveaux bateaux pour améliorer la capacité de production des coopératives, augmenter le volume des prises, en adaptant les bateaux et les attirails aux ressources halieutiques disponibles. Améliorer la manutention, la conservation et la commercialisation des poissons. Doter des moyens logistiques et de transport ainsi que de conservation aux revendeurs des poissons. Mise en place d’une unité de vente de matériels de pêche dans le CRDE de Dimani », explique l’unité de gestion de faciliter emploi.

Selon elle, pour sa mise en œuvre, le projet facilité emploi a octroyé une subvention de 71 946 535 kmf. La durée de mise en œuvre est estimée à 24 mois.

« 45 des nouveaux emplois, seront créés dans les différentes communautés ciblées par ce projet. Le projet facilité emploi est un projet du gouvernement comorien financé à 4 millions d’euros par l’agence française de développement », conclut l’unité de gestion du projet facilité emploi.

Pour l’ACTIC, elle bénéficie d’un financement de 79 814 499 kmf des projets d’entrepreneuriat pour les jeunes hommes et femmes des milieux ruraux.

Ce financement s’inscrit dans le lot 3 du projet facilité emploi intitulé « appui technique et financier aux porteurs de projets entrepreneurs individuels ».

Ce projet ambitionne de réduire le chômage des jeunes, hommes et femmes entre 18 et 40 ans dans les milieux ruraux. 

Zena Nailane (stagiaire)

L’ambassadeur de France à Moroni, a célébré samedi dernier, dans ses locaux à Voidjou, le 105ème anniversaire de l’armistice signé entre la France et l’Allemagne après la première guerre mondiale. Devant un parterre de hautes personnalités, le diplomate français a loué l’engagement de 1300 soldats comoriens recrutés dont 129 sont tombés sur le front au nom de la France.

La France, reste toujours reconnaissante à l’égard des tirailleurs qui se sont battus pour qu’une France libre puisse naître. De ce fait, 105 ans après le clap de la première guerre mondiale, la France à travers son ambassadeur à Moroni, Sylvain Riquier, a célébré, samedi dernier, le 105ème anniversaire de l’armistice signé entre elle et l’Allemagne.

Le diplomate français à Moroni, a exprimé ses vives gratitudes aux noms des vaillants soldats comoriens recrutés au front pour combattre au côté de la France. « Il y a 105 ans, le 11 novembre 1918 à 11h du matin, c’était l’armistice entre la France et l’Allemagne. Après les autres armistices entre les différents belligérants, prenait ainsi fin un long conflit, en tout cas sur le front de l’ouest, car la situation de guerre s’est prolongée à l’Est pendant encore plusieurs années.  La première chose à faire, c’est bien sûr de rendre hommage aux valeureux combattants qui ont donné leur vie. Et je voudrais aujourd’hui, comme l’an dernier, exprimer un hommage particulier aux tirailleurs comoriens », a déclaré l’ambassadeur de France à Moroni, Sylvain Riquier.

Le diplomate français a par ailleurs précisé le nombre des vies perdues aux soldats comoriens à côté de la France. Un nombre impressionnant qui illustre l’amitié de longue date entre Moroni et Paris.

« On estime que, 1300 soldats comoriens ont été recrutés lors de la première guerre mondiale. 129 d’entre eux sont officiellement morts pour la France. Les uns ont servi dans le 1er bataillon de tirailleurs somaliens. Ils se sont particulièrement illustrés dans la bataille de Verdun, en contribuant à la reprise du front du Douaumont en octobre 1916. D’autres ont servi dans le 2ème bataillon et des tirailleurs malgaches ou dans d’autres bataillons malgaches ou sénégalais », a indiqué le diplomate français à Moroni.

« Tous ces braves, avec l’engagement moral du grand cadi des Comores, sont tombés loin de chez eux. Nous leur exprimons un profond respect pour leur sacrifice. Hommage aux comoriens engagés dans la grand guerre », conclut-il.

Nassuf. M. Abdou

Les Comores ont célébré, samedi dernier, à Moroni, le vingtième anniversaire de l’avènement de la téléphonie mobile aux Comores, le dixième anniversaire de Comores Câbles et la journée mondiale des postes. Trois événements qui concourent au développement de l’écosystème numérique des Comores. Pour ce qui est des activités postales, le thème retenu est « unis pour la confiance, collaborer pour un avenir sûr et connecté. »

La société Comores Câbles a célébré, samedi dernier, son dixième anniversaire (créée en 2013) de service dans le secteur de télécommunications. Une journée qui coïncide au 20e anniversaire de l’avènement de la téléphonie mobile aux Comores et de la journée mondiale des postes.

Il s’agit de trois événements qui concourent au développement de l’écosystème numérique du pays. Sous le slogan « un meilleur accès à la technologie », Comores câbles se dit engagée à renforcer la palette des infrastructures et capacités, diversifier et multiplier les destinations pour offrir à ses clients une connectivité internationale plus performante et accessible.

D’ailleurs, dans son allocution, le président de la République, Azali Assoumani a exprimé sa satisfaction pour la meilleure performance de Comores Câbles. « Je suis particulièrement satisfait de constater aujourd’hui, à l’occasion du 10e anniversaire de la création de cette société, qu’elle mène bien sa mission et qu’elle a permis la diversification des voies de communications par câble », souligne le président Azali.

Les Comores auront une augmentation de capacité du principal câble utilisé, selon le chef de l’Etat. « Notre pays verra, d’ailleurs, dans quelques mois, la capacité du principal câble utilisé actuellement pour nos communications, multiplié par vingt. Le raccord des Comores au nouveau gigantesque câble sous-marin « Two africa » en début de 2023 est l’illustration parfaite », confie Azali Assoumani.

Et de rappeler aux responsables de Comores Câbles que leur principale mission est d’assurer la connectivité informatique aux Comores. « La connectivité informatique au sein de notre archipel et sa connexion avec le reste du monde est une de nos priorités pour le déclenchement de nos îles. C’est la première mission assignée à la société, à sa création en 2013 », a-t-il conclu.

Abdoulandhum Ahamada

Le chef de l’Etat, Azali Assoumani a inauguré, samedi dernier, à Moroni, la chambre d’agriculture, de l’élevage et de la pêche (UCAEP) dans le cadre du projet PIDC. Un établissement public, présidé et administré par les 34 membres élus tous les 4 ans en ayant pour mission : consultation et intervention.

L’union des chambres d’agriculture, d’élevage et de la pêche (UCAEP) est dotée d’un bâtiment dédié aux agriculteurs, éleveurs et pêcheurs. C’est à travers le projet PIDC, sous un financement de la Banque mondiale, à hauteur de 44 000.000 kmf.

Un établissement public, présidé et administré par les 34 membres élus pour 4 ans. Cette chambre a pour mission : consultation pour les intervenants du monde agricole et rural, et autres ; et intervention, en demande de formation, de recherche, d’échanges, d’appui des structures agricoles.

Le président de l’UCAEP, Abdillah Msaidié a précisé que cette chambre d’agriculture a pour mission d’identifier les agriculteurs, éleveurs et pêcheurs, et leurs activités mises en marche.

« La suite de cette inauguration est d’identifier les vrais agriculteurs, pêcheurs et éleveurs. Ainsi de savoir combien de métrage de parcelles de terrains ? Qu’est-ce qu’ils sont en train d’exploiter ? Ainsi que les pêcheurs et les éleveurs. Nous devons mettre en place les techniques d’amélioration de leurs activités. Sachant que les problèmes climatiques et les moyens d’embarcations peuvent empêcher le travail des pêcheurs », a-t-il dit.

Et de préciser que ce bâtiment démontre la valeur colossale, octroyée aux agriculteurs, éleveurs et aux pêcheurs : « aujourd’hui, on donne la valeur au secteur primaire. On vient d’octroyer ce bâtiment aux agriculteurs, éleveurs et pêcheurs ».

Le chef de l’Etat, Azali Assoumani, préconise un programme d’investissement public renforcé pour l’agriculture et la pêche. « Nous devons mettre en place un programme d’investissement public renforcé en faveur du secteur agricole et de la pêche, et renforcer l’attractivité des investissements privés », a-t-il sollicité, tout en encourageant les jeunes « à s’impliquer davantage dans ce secteur au lieu de compter sur une administration publique fortement saturée ».

Abdoulandhum Ahamada

Après un diagnostic fait auprès de la société Sonelec, Ahamda Moussa Aby, nouveau ministre de l’énergie a constaté un déficit énergétique. La puissance actuellement disponible dans l’ensemble des trois îles est de 18,44 Mw, selon le ministre de l’énergie, alors que la puissance totale est dans l’ordre de 26,5 mw. Au cours d’une conférence de presse vendredi dernier, le ministre de l’énergie a annoncé, l’acquisition de 5 groupes électrogènes de puissance globale de 12,5 mw.

Du black-out partout dans le territoire national. Ce qui impacte l’économie du pays. La Sonelec censée assurer la fourniture régulière du courant est l’ombre d’elle-même. Nouvellement investi ministre de l’énergie, Ahamda Moussa Aby, après un diagnostic, autour de la société affirme constater un déficit énergétique.

Sur cette thèse, le ministre s’appuie sur l’état actuel de puissance de chaque île avant de dégager sa conclusion. Sur la puissance de 26,5 mw qui devait alimenter le pays, le ministre a fait savoir que la société connaît un déficit de 8,5 mw. « C’est la raison pour laquelle, le pays connaît des délestages. Dans l’île de Mohéli, la fourniture du courant est régulière », affirme-t-il.

Le ministre rassure que le gouvernement est à pied d’œuvre pour une solution d’une sortie de crise. Devant les médias, le ministre a annoncé l’arrivée des 5 groupes électrogènes de puissance globale de 12,5 mw.

« Ils seront au pays dans 10 à 15 jours. Avec ce 12,5 mw alors on arrivera à combler le déficit de 8,5 mw. Donc, on aura une surproduction dans l’ensemble du pays d’une puissance de 4 mw. Nous espérons que ce sont les derniers groupes qui seront achetés », indique-t-il.

La révision des moteurs est aussi prévue. « Nous allons réviser les pièces des moteurs. Et c’est le résultat d’un accord conclu entre notre pays et le Maroc », ajoute le ministre avant d’annoncer la mise en marche du centre photovoltaïque de Mitsamiouli au mois de décembre prochain qui produira une puissance de 3 mw. 

Kamal Said Abdou

Après l’adoption de la charte africaine de la jeunesse en 2006 lors du sommet du conseil exécutif à Banjul, le 1er novembre a été proclamé et institué comme « journée africaine de la jeunesse ». À cette occasion, les Comores ont célébré, pour la première fois cette journée. Et l’INJS a regroupé, hier, 120 lycéens pour un concours de dictées-questions.

Les Comores ont célébré, hier 1er novembre 2023, pour la première fois, la journée africaine de la jeunesse. Une édition visant à promouvoir la compréhension de la charte africaine de la jeunesse et de son rôle dans l’émancipation des jeunes et leur participation à la vie politique et sociale de l’Afrique.

Mais aussi, familiariser les élèves du lycée avec la vision Afrique 2063 et encourager les élèves à réfléchir sur leur rôle en tant que futurs citoyens engagés dans la transformation positive de leur pays et de l’Afrique.

Sur ce, l’INJS a organisé des activités de sensibilisation de la jeunesse comorienne. Il s’agit de la dictée festive sur les enjeux et défis de l’Afrique au 21ème siècle, regroupant 120 lycéens âgés de plus de 15 ans dont 80 issus de 4 lycées de Ngazidja et 40 pour 4 lycées de Ndzuani.

Cette activité innovante allie la promotion d’une expression écrite correcte à l’éducation civique, dans un format ludique qui stimule l’émulation entre les élèves. Des questions de compréhension et de culture générale par équipe, à travers des équipes par établissement pour répondre aux questions de compréhensions, plus précisément à l’agenda 2063 et à la charte africaine de la jeunesse.

En parallèle de cette célébration, l’INJS officialise la mise en place des clubs de l’UA au sein de ces établissements. Le directeur de l’INJS, Ali Chahidi précise que cette institution ne se spécifie pas seulement aux sports, mais plutôt un centre d’éducation et de sensibilisation de la jeunesse comorienne. « L’INJS est une institution pour la promotion de l’éducation et de la sensibilisation de la jeunesse comorienne. Et cette journée parle du commerce, de l’industrie,…africain», a-t-il déclaré. 

Abdoulandhum Ahamada

Les grosses entreprises ne sont pas les seules à être touchées par la crise. Les micros entreprises sont les plus impactées par les délestages. Elles risquent de baisser les rideaux. Foundi Ali, propriétaire d’un atelier de soudure, lance un SOS au gouvernement.

Les ateliers de soudure, comme les autres ateliers de menuiserie sont plus affectés par la crise énergétique. Les épiceries fonctionnent également au ralenti. Toutes les micros entreprises ne reçoivent le courant que quelques heures dans la journée. Parfois de 17h ou 22h jusqu’à 6h du matin.  Ce qui freine leurs activités. Ce phénomène est presque général.

Foundi Ali, propriétaire d’un atelier de soudure sis à Sahara explique les conséquences les conséquences qui découlent par à ses activités. « Nous sommes plus touchés par la crise. Nos activités tournent au ralenti. On ne reçoit le courant que quelques heures par jour », regrette ce propriétaire de l’atelier de soudure.

Malgré les millions injectés par le gouvernement comorien en vue de mettre fin à la crise énergétique, Foundi Ali pointe du doigt la Sonelec. A l’en croire, Sonelec est une vache à lait. « Les responsables de cette société ne sont pas là pour répondre aux attentes de la population. Ils sont là pour remplir leurs poches et jouer leur va-tout. Le gouvernement fait de son mieux pour que la population ait de l’électricité malgré l’incompétence des dirigeants de ladite société », accuse-t-il.

La solution pour mettre fin aux délestages n’est pas l’achat des moteurs électrogènes, selon lui. « La solution est de remplacer ces responsables à la tête de cette société d’État », préconise-t-il.

Le propriétaire de l’atelier rappelle que l’énergie est le poumon de l’économie. Les délestages récurrents impactent considérablement les micros entreprises qui les exposent à des risques de fermeture. Foundi Ali tire la sonnette d’alarme et appelle le gouvernement à mettre en place une vraie politique énergétique pour sauver l’économie du pays.

A l’entendre, le secteur informel joue un rôle important dans la croissance économique du pays. 

Kamal Said Abdou

Une semaine après l’échec de l’opération d’aménagement des trottoirs, la mairie semble déterminée à poursuivre ses engagements. Cette fois-ci, elle prévoit de faire le ménage à la gare des régions de Dimani et Domba qui vont en tout vraisemblable diriger vers Gobadjuu.

Après avoir délogé les taxis de la région d’Itsandra Hamanvu et la région de Mbudé de la poste de Volo volo pour Oaisis à côté de la route Barwane, cette fois-ci, c’est au tour des chauffeurs de Dimani et Domba.

Hier tôt dans la matinée, à la grande surprise de tous, les chauffeurs de la région Dimani et Domba ont été sommés par la police municipale de quitter leur stationnement habituel pour un autre endroit à Gobadjuu.

Un endroit jugé trop petit pour réceptionner des bus. « Nous sommes surpris, que les choses se passent de cette façon. Une telle décision mérite des études minutieuses qui impliquent tout le monde y compris, nous les concernés et les riverains », se plaint, M. Mohamed chauffeur de bus de la région.

Et de poursuivre « d’ailleurs, je doute fort bien que le lieu qu’on veut nous rediriger puisse, contenir tout le monde. Notamment, des voitures comme les nôtres. Les bus.» Les chauffeurs de la ligne Dimani-Domba refusent d’obtempérer.  Cette opération de la mairie est dénoncée aussi bien par les chauffeurs mais également par les passagers. 

Inmadoudine Bacar (stagiaire)

La cérémonie de clôture de la 3e consultation de l’UA, des femmes leaders africaines sur la masculinité positive a eu lieu hier mardi, à Moroni. Il s’agit de deux jours d’échanges et de discussions sur le combat contre les violences faites aux femmes et aux filles. Les femmes leaders africaines ont sollicité plusieurs actions à mettre en œuvre pour valoriser la femme africaine, plus particulièrement la femme comorienne.

Du 30 au 31 octobre 2023, les femmes leaders africaines ont tenu, à Moroni, deux jours d’échanges et de discussions sur la problématique de la « masculinité positive ». Sur ce, les participantes de cet événement historique ont présenté plusieurs actions à mettre en œuvre pour que les femmes aient leur valeur dans la vie socio-économique, éducative et politique.

En fait, la réunion s’est penchée surtout, sur les techniques visant à mettre fin les violences faites aux femmes et aux filles. Ainsi, lors de la cérémonie de clôture, plusieurs points ont été recommandés.

« Nous, femmes leaders africaines, avons passé deux jours de discussions et d’échanges sur plusieurs thématiques. Et à la fin des travaux, nous avons conclu qu’il est temps de mettre en action certains volets suivants : engagement en faveur de la création d’un avenir plus prometteur d’une génération future, atténuer les sentiments d’hostilités dans les régions de conflits à travers le monde », a plaidé une des femmes participantes.

« Communauté matriarcale, poursuit-elle, favoriser l’accès à l’éducation de qualité pour les filles et garçons, participer et assister à la vie politique pour les femmes, autonomiser et institutionnaliser à l’inclusion financière, mobiliser des ressources pour la lutte contre les violences faites aux femmes et filles, vulgariser les meilleures pratiques sur la masculinité positive, accès à la digitalisation financière et légale, et miser sur la création d’institution de financement dédiée aux femmes ».

Raison pour laquelle, la ministre de la santé, Loub Yakouti Zaidou précise que « cette conférence ouvre la voie d’élaboration de la convention voulue pour lutter contre les violences commises à l’égard des femmes et des enfants ».

Abdoulandhum Ahamada

Le président des Comores et président en exercice de l’UA, Azali Assoumani a lancé, hier lundi, la 3e conférence de l’UA sur la masculinité positive. Ce forum regroupant les femmes leaders du continent vise à mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles. Selon le chef d’Etat, ce sont des travaux qui suscitent une prise de conscience collective contre les violences faites aux femmes et aux filles. 

La conférence inaugurale de l’UA sur la masculinité positive a eu lieu, à Kinshasa, en novembre 2021. Cette 2e conférence historique a adopté la déclaration de Kinshasa et l’appel à l’action sur la masculinité positive des femmes leaders pour mettre fin aux violences contre les femmes et les filles.

La masculinité positive est une perspective par laquelle l’engagement des hommes et des garçons a été utilisé pour soutenir le mouvement le plus large pour l’égalité entre les hommes et les femmes et l’autonomisation des femmes.

Alors, la 3e consultation des femmes leaders africaines a débuté hier à Moroni, sous la thématique « stimuler l’engagement en faveur de l’autonomisation économique des femmes et mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles ».

Dans son allocution, le chef de l’Etat, Azali Assoumani affirme que cette conférence suscite une prise de conscience collective contre les violences faites aux femmes et aux filles. Selon lui, la sécurisation de la femme comorienne et ses enfants, demande un engagement de tous.

« Sécurisés, la femme comorienne ainsi que ses enfants, dont elle a gardé ne se retrouvent jamais à la rue. Cela constitue un acquis majeur pour notre pays, qu’il faut préserver, précieusement. Les Comores disposent un code de la famille qui protège les droits de la femme et d’une politique nationale de l’égalité et de l’équité du genre, qui défend la représentativité des femmes dans les instances de décision », a déclaré le président Azali Assoumani. 

Abdoulandhum Ahamada