ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Une réunion de haut niveau conduite par Hage Geingob, président namibien et président en exercice de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), s’est tenue jeudi 17 janvier à Addis-Abeba. Le communiqué final est très mesuré. Une réunion de l’Union africaine, à l’initiative de Paul Kagame, est prévue dans la foulée.

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), qui préconisait dimanche un « recomptage des voix » et appelait à la formation d’un « gouvernement d’union nationale » en RDC, a largement revu sa position. Dans le communiqué final de la réunion de haut niveau qui s’est tenue ce jeudi à Addis-Abeba, en présence notamment des chefs d’État Cyril Ramaphosa et João Lourenço avant une seconde rencontre, le même jour, placée cette fois sous l’égide de l’Union africaine en présence de Paul Kagame, président Rwandais et président en exercice de l’UA. Il n’est désormais plus fait mention d’un éventuel recomptage.

« Craintes d’une partie de la population congolaise »

En ouvrant la séance, Hage Geingob, président de la Namibie et président en exercice de la SADC, en avait fixé les enjeux : « Le peuple de la République démocratique du Congo compte sur nous tous pour contribuer à créer un climat propice à la cessation des conflits et de l’instabilité dans le pays. » « L’annonce faite le 10 janvier 2019 par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a suscité de l’espoir, notamment parmi la population de la RDC. Comme lors de toute élection, elle a également suscité des craintes dans une autre partie de la population congolaise, craignant qu’elle ne soit laissée de côté », a par ailleurs constaté Hage Geingob.

Convoquée la veille, cette réunion autour d’Hage Geingob de la double Troïka des chefs d’État et de gouvernement de la SADC a réuni João Lourenço, le président angolais, Cyril Ramaphosa, le président sud-africain (également président sortant de la SADC), Edgar Chagwa Lungu, président zambien. Augustin P. Mahiga, ministre tanzanien des Affaires étrangères, et Raphael Faranisi, ambassadeur du Zimbabwe en RDC, étaient également présents.

Joseph Kabila et la Ceni félicités

Après avoir écouté l’exposé de la situation délivré par Leonard She Okitundu, vice-Premier ministre des Affaires étrangères de la RDC, c’est un communiqué officiel très mesuré que les chefs d’État participants à cette réunion de haut niveau ont publié. Le texte adresse d’abord une série de félicitations : au gouvernement [de la RDC] et à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) « pour l’organisation et la conduite des élections dans un environnement globalement paisible et ce, malgré certains incidents, l’épidémie dévastatrice à virus Ebola et les problèmes de sécurité » ; ainsi qu’à Joseph Kabila, « pour son leadership démontré dans la conduite des élections ».

Le sommet demande instamment à la communauté internationale de respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale

Après avoir « pris note du recours électoral introduit à la Cour constitutionnelle contestant les résultats provisoires de l’élection présidentielle », les chefs d’État y appellent les différents acteurs à « rester calme, agir de manière à consolider la démocratie, à préserve la paix et à traiter tout grief électoral conformément à la Constitution et aux lois électorales ».

Par ailleurs, « le Sommet demande instamment à la Communauté internationale de respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale » de la RDC. Un message que n’a pas manqué de relayer la diplomatie congolaise sur Twitter.

Une fuite de documents révèle que Martin Fayulu serait le vainqueur de la présidentielle

Des milliers de documents qui ont fuité le 15 janvier vers des médias étrangers prouveraient que Martin Fayulu est le véritable vainqueur de la présidentielle du 30 décembre. Le candidat de la coalition Lamuka aurait obtenu près de 60 % des voix selon ces données. Alors que la Cour constitutionnelle avait commencé à examiner le recours déposé par Martin Fayulu, afin de contester les résultats de la présidentielle du 30 décembre 2018 qui le donnaient deuxième, derrière Félix Tshisekedi, des milliers de documents ont fuité le 15 janvier vers plusieurs médias étrangers, qui prouveraient que le candidat de la coalition Lamuka est le véritable vainqueur de la présidentielle. Ces données, qui ont fuité vers le Financial Times, TV5 Monde et Radio France internationale (RFI), sont de deux origines différentes. Une partie, attribuée à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), par l’intermédiaire d’un lanceur d’alerte, montrerait que Martin Fayulu a obtenu 59,4 % des voix et concernerait 86 % des suffrages exprimés. L’autre partie émane de l’Église catholique et le donne gagnant à 62,8 % des voix, ceci sur 43 % des suffrages. Les médias concernés insistent sur la corrélation étroite entre ces résultats, mais ne cachent pas que les données présentées comme provenant de la Ceni sont aussi passées par les mains de proches de Martin Fayulu.

Début de l’examen du recours déposé par Fayulu

Cette fuite de documents intervient alors que la Cour constitutionnelle a commencé mardi à examiner le recours déposé par Martin Fayulu. Dans une salle pleine à craquer, Me Toussaint Ekombe a appelé la Cour à « annuler les résultats provisoires de l’élection présidentielle proclamés par la Ceni ». Ce dernier a affirmé que Martin Fayulu était le véritable vainqueur de l’élection présidentielle, et avait réuni 8 648 635 voix, selon les résultats compilés par son camp. Il a demandé à la Cour d’ordonner un « recomptage des voix ».  Selon les résultats de la Ceni, Félix Tshisekedi a été déclaré vainqueur de la présidentielle avec 38,57 % des suffrages exprimés. Martin Fayulu est arrivé deuxième, avec 34,83 %, devant Emmanuel Ramazani Shadary (23,84 %).

 

Source : Jeune Afrique

Une fuite de documents révèle que Martin Fayulu serait le vainqueur de la présidentielle

Des milliers de documents qui ont fuité le 15 janvier vers des médias étrangers prouveraient que Martin Fayulu est le véritable vainqueur de la présidentielle du 30 décembre. Le candidat de la coalition Lamuka aurait obtenu près de 60 % des voix selon ces données. Alors que la Cour constitutionnelle avait commencé à examiner le recours déposé par Martin Fayulu, afin de contester les résultats de la présidentielle du 30 décembre 2018 qui le donnaient deuxième, derrière Félix Tshisekedi, des milliers de documents ont fuité le 15 janvier vers plusieurs médias étrangers, qui prouveraient que le candidat de la coalition Lamuka est le véritable vainqueur de la présidentielle. Ces données, qui ont fuité vers le Financial Times, TV5 Monde et Radio France internationale (RFI), sont de deux origines différentes. Une partie, attribuée à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), par l’intermédiaire d’un lanceur d’alerte, montrerait que Martin Fayulu a obtenu 59,4 % des voix et concernerait 86 % des suffrages exprimés. L’autre partie émane de l’Église catholique et le donne gagnant à 62,8 % des voix, ceci sur 43 % des suffrages. Les médias concernés insistent sur la corrélation étroite entre ces résultats, mais ne cachent pas que les données présentées comme provenant de la Ceni sont aussi passées par les mains de proches de Martin Fayulu.

Début de l’examen du recours déposé par Fayulu

Cette fuite de documents intervient alors que la Cour constitutionnelle a commencé mardi à examiner le recours déposé par Martin Fayulu. Dans une salle pleine à craquer, Me Toussaint Ekombe a appelé la Cour à « annuler les résultats provisoires de l’élection présidentielle proclamés par la Ceni ». Ce dernier a affirmé que Martin Fayulu était le véritable vainqueur de l’élection présidentielle, et avait réuni 8 648 635 voix, selon les résultats compilés par son camp. Il a demandé à la Cour d’ordonner un « recomptage des voix ».  Selon les résultats de la Ceni, Félix Tshisekedi a été déclaré vainqueur de la présidentielle avec 38,57 % des suffrages exprimés. Martin Fayulu est arrivé deuxième, avec 34,83 %, devant Emmanuel Ramazani Shadary (23,84 %).

Source : Jeune Afrique

Déclaration des journalistes des Comores et de l’UPF-Comores suite aux propos du chef de l’Etat à l’endroit de Jamal Khashoggi

Le jeudi 17 janvier alors qu’il inaugurait officiellement à Mitsamihuli la RN1 nouvellement réfectionnée, le chef de l’Etat Azali Assoumani a tenu des propos qui inquiètent l’ensemble des journalistes aux Comores. Dans son discours, le président de la République louait « les efforts » du roi d’Arabie Saoudite pour accompagner les Comores dans ses chantiers de développement.

Dans la même lancée, il s’en est violemment pris au monde entier qui selon lui, a fait de l’affaire Khashoggi une montagne. Il qualifie cet élan de solidarité de « mauvaise foi » dans la mesure où « chaque jour des centaines voire des milliers des gens meurent dans le monde, notamment en Palestine, et personne ne pipe mot ». Il regrette que pour « une seule » personne tuée, le monde entier s’agite. Pour le président des Comores, un Saoudien assassiné dans une ambassade de l’Arabie Saoudite, relève «de la cuisine interne ».

Ces propos tenus par le président de la république Azali Assoumani inquiètent au plus haut point l’ensemble des journalistes des Comores. En effet nous nous demandons ce qui nous attend dans notre pays quand notre président manifeste publiquement un dédain sur l’assassinat d’ « un » journaliste saoudien critique vis-à-vis du régime de son pays.

Minimiser cette affaire ô combien gravissime, reviendrait à nous dire que si d’aventure un triste sort s’abattait sur un journaliste exerçant aux Comores, l’opinion internationale n’aura pas à s’en inquiéter car tous les jours il y a plusieurs prisonniers/blessés/morts ? Ainsi, nous demandons solennellement au chef de l’Etat de revenir sur ces propos qui ont choqué non seulement les journalistes mais l’opinion dans sa majorité.

Fait à Moroni le 17 janvier 2019

Le Comité des journalistes et la section comorienne de l’Union internationale de la presse francophone

Soilih Mohamed a déposé sa candidature

Soilih Mohamed a déposé sa candidature

Les candidatures aux élections présidentielles sont ouvertes, les déclarations des candidatures se poursuivent. Le colonel Soilih Mohamed a déposé sa candidature hier à la cour suprême. Animé par l’unité et la stabilité du pays, Soilih Mohamed permet le retour de l’ordre constitutionnel, le maintien de la tournante et le respect des accords de Fomboni, entre autres.

Les élections présidentielles s’approchent, le colonel Soilih Mohamed se lance dans la course. Après sa déclaration faite à Mitsamiouli la semaine dernière, le colonel Soilih poursuit son chemin. Le colonel a effectué le dépôt de sa candidature hier auprès de la cour suprême. Une occasion pour le candidat aux élections présidentielles d’insister sur la paix, la stabilité et le maintien de l’ordre constitutionnel. Le colonel Soilih se dit confiant et compte apporter le changement au bénéfice de la population. La gestion de l’Etat et les modalités de gouvernance font parmi ses préoccupations car, elles font partie des grands obstacles qui empêchent le développement du pays. Selon lui, On n’accepte pas que la gestion de l’Etat soit au bénéfice des familles des gouvernants.

Les accords de Fomoboni gage de la stabilité du pays. Des accords qui ont ressorti l’Union des Comores, et qui restent les socles du maintien de l’équilibre des iles et la cohésion sociale. A en croire le colonel « Je ne peux en aucun moment accepté qu’une seule personne disloque nos iles », lâche le candidat du Nord.

Kamal Saïd Abdou

Les divergences entre les partis de l’opposition s’annoncent. Le coordinateur de l’union de l’opposition, Ibrahim Abdourazak alias Razida rassure la solidarité des partis issus de l’opposition car l’objectif de l’opposition est de faire chasser le régime d’Azali par la voie de la démocratie

« Aucune division au sein de l’alliance de l’opposition », affirme le coordinateur de l’union de l’opposition, Ibrahim Abdourazak Alias Razida. En tout, 9 partis forment l’alliance de l’opposition. Le coordinateur de l’union de l’opposition assure que les partis issus de l’opposition ont les mêmes principes stratégiques. Les

déclarations faites par certains dirigeants de l’opposition font remous au sein de la plateforme de l’opposition. Mouigni Baraka et le parti Juwa s’écartent du côté de l’alliance de l’opposition mais le coordinateur de l’union de l’opposition a avancé que « tout cela on va corriger. Les partis de l’opposition restent unis. »

Ibrahim Abdourazak a critiqué la politique du chef de l’Etat tout en avouant que « ce n’est pas d’aller mentir devant les étudiants qu’il a créé 2800 emplois en 2 ans qu’il va réussir aux élections. Au contraire au bout de 2 mois dès son investiture, Azali a chassé plus de 5000 jeunes recrus du régime dernier. Une pratique qui va à l’encontre de son slogan un jeune, un emploi. » Le coordinateur n’a pas mis des gants quant au pillage sur les sociétés d’Etat. « Avec sa politique de destruction de certaines sociétés d’Etat, Azali croit qu’avec sa politique actuelle, les comoriens vont encore lui donner confiance » lâche-t-il. Tout ça, dit-il, le peuple comorien a pris note et va sanctionner Azali Assoumani.

Kamal Saïd Abdou

Convié la presse jeudi dernier à l’hôtel le select, le bâtonnier Ibrahim Ali Mzimba, appelle le président de l’union des Comores, de faire grâce et d’acquitter les détenus « politiques. » Ces prisonniers sont détenus suite à des soi-disant actes barbares, portant atteintes à l’ordre public.

Loin de la politique, le bâtonnier Ibrahim Ali Mzimba, appelle le chef de l’Etat de faire grâce aux détenus. Me Mzimba  reste persuadé que, seul le président de l’Union des Comores et l’assemblée nationale qui détiennent le monopole du pouvoir, pour  statuer une décision favorable pour les séquestrés. « Nous demandons d’une manière solennelle au président de dont il est l’unique détenteur des pouvoirs discrétionnaires pour gracier les détenus », lance  Me Ibrahim Ali Mzimaba.

Ce dernier remet en cause l’inaction de la cour de sûreté de l’Etat qui rejette la double juridiction demandée par les avocats. « La cour de sûreté de l’Etat était illégale et le président Azali en est conscient de la partialité judicaire contre les prisonniers », a fait savoir le bâtonnier. Selon lui, en référence  de la  matière pénale, si les procédures sont salis, donc « aucune loi n’autorise de passer à l’effet et pourtant la cour de sûreté a fermé les yeux, sans tenir compte les procédures en question.  Toutes les procédures utilisées sur ledit dossier, ont été bâclées, cela prouve l’inutilité  de faire recours à l’effet. »

N.M. Abdou (stagiaire)

En fin juwa a choisi son candidat pour les présidentielles prochaines. C’est le député Ibrahim Mohamed Soulé qui portera la couleur du parti Juwa. Des noms ont circulé sur le candidat de Juwa aux élections présidentielles mais, le vrai nom est apparu depuis hier jeudi.


Ibrahim Mohamed Soulé

« Dès le départ notre parti Juwa se bat et continue à se battre. Nous n’avons pas formé d’alliance avec d’autre parti », affirme député Msaidié. Le parti Juwa a sollicité à l’union de l’opposition der se présenter avec plusieurs candidats afin de barrer la route à Azali Assoumani, en vain. Le Juwa a préféré de faire cavalier seul en désignant un candidat du parti tout comme le parti RDC de l’ancien gouverneur Mouigni Baraka Said Soilhi. Chose promise, chose faite. Le Juwa a son candidat notamment le député de Moroni Nord, Ibrahim Mouhamed Soulé, aux élections présidentielles. Un choix qui a été fait à l’unanimité dudit parti.

Après le choix du candidat aux présidentielles, l’opinion publique attend les candidats de Juwa aux élections des gouverneurs des trois îles. Considéré comme étant l’un des plus grands partis politiques aux Comores, le Juwa a du pain sur la planche vu que les ténors du parti sont derrière les barreaux.

Le parti Juwa promet un développement durable et une justice nourrie d’impartialité, d’égalité, de crédibilité. Il compte rétablir l’ordre constitutionnel, intégrer la tournante, lutter contre la corruption comme tous les candidats qui se déclarent candidats aux prochaines échéances.

El-Aniou

FNJ tient son 8ème congrès ce weekend

FNJ tient son 8ème congrès ce weekend

Dans le cadre des activités politiques, le front national pour la justice tient son 8ème congrès ce samedi et dimanche. Des activités seront entretenues notamment le vote du nouveau bureau qui va remplacer celui d’Abdillah Yahaya ancien député et secrétaire général du parti.

Conformément au statut régissant le parti FNJ, ce dernier organise son 8ème congrès ce samedi et dimanche à Al-Camar. Cette initiative de la part du parti Fnj va de pair avec les nouvelles perspectives du parti. Parmi les objectifs visés dans ce congrès, l’organisation des élections du nouveau bureau et les nouvelles options du pari surtout en ce moment où le pays s’apprête à organiser des élections. Il est à noter que le Fnj est un des partis figurant dans la mouvance présidentielle.

Officiellement le parti FNJ, soutient la politique générale du Président Azali Assoumani notamment le changement du système de gouvernance et le décollage annoncé par Azali Assoumani à l’horizon de 2030. Devant une telle initiative du chef de l’Etat, le FNJ appelle à la solidarité des partis issus de la mouvance présidentielle de se rallier avec l’initiative du chef de l’Etat sur le nouveau changement de notre pays. Le pays a besoin d’homme de rigueur, puissant et déterminé pour le changement du pays, selon le FNJ. C’est dans ce sens que le parti FNJ, soutient la politique générale du Président Azali Assoumani portant sur le changement du système de gouvernance.

Kamal Saïd Abdou

Mhoudine Sitti Farouata, candidate de la mouvance

Mhoudine Sitti Farouata, candidate de la mouvance

A quelques jours de la fermeture des dépôts des candidatures, les politiques et les partis politiques se déclarent candidats. La mouvance présidentielle a dévoilé lundi dernier dans un communiqué, leurs candidats au poste des gouverneurs des îles. Il s’agit de Mhoudine Sitti Farouata à Ngazidja, Mohamed Saïd Fazul à Nduwani et Anissi Chamsidine à Mwali.

Alors que des noms ont circulé d’ici et là sur les candidats au poste des gouverneurs pour la coalition présidentielle, les vrais noms sont tombés depuis lundi dernier. La mouvance présidentielle a choisi la commissaire au genre, Mhoudine Sitti Farouata de porter la couleur de l’alliance présidentielle, à Ngazidja, l’ancien gouverneur Anissi Chamsidine, à Anjouan et l’actuel gouverneur Mohamed Saïd Fazul,à Mwali. Pour les présidentielles, le président Azali Assoumani est le candidat « naturel » de la mouvance présidentielle. L’investiture de ces candidats se tient aujourd’hui mercredi, devant les partis formant la coalition de la mouvance présidentielle. Toutefois, la déclaration de la mouvance présidentielle est désapprouvée par certains politiques et citoyens,surtout sur la candidature de la commissaire au genre et de la solidarité. Après l’investiture, les partis de la mouvance vont battre une précampagne, une campagne et des mobilisations en faveur de leurs candidats dans l’ensemble du territoire national.
Cette alliance politique se bat depuis les assises à un objectif commun. Certains ténors de cette coalition ont jugé utile de quitter le navire pour sauver leurs partis respectifs, en se déclarant candidats aux présidentielles.Mais cette désunion fait, diton, la force de l’alliance de la mouvance présidentielle.


KDBA

Quelques mois après la cérémonie de la remise du site de l’hôpital El-Maarouf, le chantier de la construction du centre hospitalier universitaire est en cours ces derniers temps. Les travaux se trouvent au stade de terrassement et de remblaiement malgré le retard de l’acheminement des matériaux de construction jusqu’au site d’opération.

Il s’agit d’un travail qui a pu débuter depuis le mois de juin dernier. Sa démolition a suscité des commentaires partout dans les iles de l’archipel des Comores alors que les responsables du centre hospitalier national se félicitent sur les avancements des travaux. Ils avancent souvent que le changement n’est un projet facile mais ils se montrent confiant que cette construction sera réalisée car tous les moyens sont disponibles. Lors de la visite de ce site de construction, le consultant en infrastructures à la présidence, Moussa Dada a souligné que « ce n’est pas une mission aisée. » Il appelle la population comorienne de patienter dans le maximum car il ne s’agit pas d’un simple département mais plutôt un bâtiment de 120 mètres de longueur qui abritera 5 étages. Sachant que le délai fixe pour la construction du nouveau centre nommé « centre hospitalier universitaire El-Maarouf », est dans trois ans. C’est un chantier qui possède une cinquantaine de main d’œuvre, plus les techniciens chinois. Les responsable chargés de cette construction ont montré qu’au démarrage des fondations, trois cent employés seront embauchés.


DES CONTENEURS CONTENANT DES MATÉRIAUX DE CONSTRUCTIONS RÉCEPTIONNÉS

 

Après leur installation dans le milieu de travail depuis quelques mois, la société chinoise a indiqué qu’elle n’a qu’une seule difficulté, à savoir l’acheminement des matériaux de construction. Les travaux suivent les voies normales et le chantier a repris une nouvelle forme. La société chinoise chargée des travaux a reçu une quarantaine des conteneurs le samedi dernier, elles contiennent des matériaux de construction. Le directeur de ce chantier, a montré que dans un mois, ils commenceront le travail sur la fondation et les poteaux.« Nous avons déjà recruté 40 employés comoriens et nous comptons recruter d’autres selon le chantier notamment des techniciens et des administrateurs. 150 employés comoriens seront recrutés », observe le directeur du chantier. Les matériaux réceptionnés le samedi dernier, peuvent suffire les 50% de chantiers et près de 200 employés seront aussi embauchés dans les meilleurs délais. Malgré ce retard des conteneurs, les responsables de cette société chinoise soulignent qu’ils n’aurai ent en aucun cas un retard sur cette construction. En dehors de cela, la société chinoise affirme que l’installation a été une réussite. « Il n’y a rien à craindre sur cette construction et que la construction sera réalisée dans la date déjà fixée », assurent les responsables de la société chinoise. 

 

Il est à noter qu’actuellement, le chantier contient une cinquantaine d’ouvriers et plus des techniciens chinois. Les responsables de la société Csyic ont insisté que 300 employés seront embauchés aux démarrages des fondations vers la fin des travaux.

 

LA CONSTRUCTION DE L’HÔTEL GALAWA AUSSI

Pour rappel, parmi les différentes interventions, lors de cérémonie de remise de site, ont indiqué que l’émergence n’est pas une illusion tout en annonçant les différents chantiers en cours de réalisation. Dans cette foulée, le ministre des finances et du budget, Saïd Ali Saïd Chayhane n’a pas manqué de montrer leur vision et leurs projets. Selon l’argentier du pays,l’objectif principal est de construire les Comores mais pas de détruire comme font parmi d’autres. « Les prochains travaux seront de construire le Galawa pour le développement de ce pays.Le gouvernement comorien a comme but de construire ce pays vers le développement social et économique pour atteindre son émergence à l’horizon 2030 », avait montré le chargé du portefeuille de l’Union des Comores.

 

Halima Hamada

De la poudre aux yeux ? L’union de l’opposition se lance dans la course. Mais, elle dit qu’aucun choix n’est encore fait, car l’idée d’un candidat unique l’anime. Les comoriens ont appris la lettre du chef de l’opposition, Mohamed Ali Soilihi qui se veut candidat de cette alliance. Devant la presse hier, l’union de l’opposition rassure que le candidat de l’opposition soit choisi par tous les partis de cette alliance.

L’opposition devant la presse au select

Le choix d’un candidat unique au sein de l’union de l’opposition a fait un débat entre les partis eux-mêmes. Un processus qui a vu les partis Juwa, Rdc, Fd se retirer et faire cavalier seul. L’union de l’opposition est sereine à se présenter aux élections prochaines avec un candidat unique afin de rétablir l’ordre constitutionnel et le respect des accords de Fomboni, selon les conférenciers. « L’union de l’opposition se présente aux élections pour sauter Azali et rétablir les droits constitutionnels, sauver le pays de l’illégalité républicaine. Mais l’inquiétude règne car aucune règle du jeu dans ces élections et le gouvernement s’apprête à des élections antidémocratiques », a fait savoir Youssouf Boina. S’agissant du choix du candidat de l’union de l’opposition, 

le candidat sera désigné de son expérience, ses compétences, sa motivation. « Jusqu’à lors aucune décision n’est prise sur la candidature de l’union de l’opposition aux présidentielles. La lettre de Mamadou n’est pas encore répondue », a insisté Idi Boina. Les conférenciers estiment que le statut juridique de Mohamed Ali Soilihi ne remet pas en cause sa candidature puisqu’ « il n’y a pas encore un procès ni jugement. » Mamadou sera-t-il le candidat de l’union de l’opposition ? Pour rappel, les partis Juwa, Rdc auront chacun, un candidat aux présidentielles. Pour le parti Rdc, c’est leur président d’honneur, Mouigni Baraka Saïd Soilihi et pour le Juwa, le nom du candidat reste incertain depuis des semaines.

KDBA